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Pensées Momoriciennes nouvelle couche.

Vega46

Maître Poète
#1
La pluie inonde les cœurs meurtris, ils fondent en épaisses larmes rouges puisant dans les regards le dégoût, elle grille les âmes presque éteintes qui crient leur désespoir, frappées par l’assommoir aux multiples à coups qui fait rompre la digue puis endigue l’espoir.

La sagesse des plumes doit gouverner la dérive des mots ivres qui font tanguer les âmes fragiles avant qu’elles ne sombrent.

La fluidité des mots, image en souplesse les phrases harmonieuses sans fausses notes, le poète comme le musicien doit composer avec majesté et rigueur, au diapason des sons associés à la écho de la rime.

Virtuellement on peut pratiquement faire jeu égal avec Jésus en évitant le supplice de la croix.

Le vers casse pied n’a ni la finesse ni la transparence du cristal il n’a pas sa résonance.

Fondre dans une phrase trois arts est l’ alchimie réservée aux plus grands poètes lyriques dans leurs vers.

La composition de l’œuvre poétique doit se résoudre en un tableau de maître, on doit en saisir la couleur le relief et l’harmonie. L’art du poète est alors à la fois, l’art du peintre, l’art du sculpteur et l’art du compositeur, dans un concert d’arts.

Être ou paraître est l’ultime question, avant de disparaître.

La poésie est l’océan d’images couleurs du ciel où flottent brillantes mille pensées musicales réfléchies, cadencées, par la vague à l’âme tranchante qui sculpte avec amour finement sur le récif les lignes d’une vie harmonieuse ou dissonante dans un incessant bourdonnement de mots aux résonances choisies, elle s’exalte où la côte sauvage victime du sac et du ressac, semble perdre pied près de l’abîme aux ultimes nuées.

Je raisonne, donc je suis une cloche.
Elle résonne donc c’est une clôche.
Cette clôche a un beau timbre.
Cette cloche de Momo est bien timbré.
C’est ce que l’on appelle deux sons deux clôches ?...deux cloches ?.
Je ne sais plus je ne sais pas !.


L’art ne peut pas vivre sans élément subjectif, sans pitié et tranchons le mot sans humanité.

Mes commentaires peuvent vous paraître déroutants ne vous en inquiétez pas, mon humour n’a pas de frontière, je ne retiens de vos écrits que le côté marrant, aussi lugubres soient -ils, ainsi je puise dans chacune de vos phrases le coté positif sans m’épuiser moralement, je m’en désaltère comme la bière, qui conduira un jour mon corps au cimetière, j’ai une âme.
 
Dernière édition:

lilasys

Maître Poète
#3
Ne t'arrête pas, je sais donner la fessée ou au choix le fouet o_O
Le poète a toujours raison ......Pour le plus grand plaisir de Momo

Titre : Bruxelles
Poète : Arthur Rimbaud (1854-1891)

Recueil : Derniers vers (1872).


Plates-bandes d'amarantes jusqu'à
L'agréable palais de Jupiter.
- Je sais que c'est Toi qui, dans ces lieux,
Mêles ton bleu presque de Sahara !

Puis, comme rose et sapin du soleil
Et liane ont ici leurs jeux enclos,
Cage de la petite veuve !...
Quelles
Troupes d'oiseaux, ô ia io, ia io !...

- Calmes maisons, anciennes passions !
Kiosque de la Folle par affection.
Après les fesses des rosiers, balcon
Ombreux et très bas de la Juliette.

- La Juliette, ça rappelle l'Henriette,
Charmante station du chemin de fer,
Au coeur d'un mont, comme au fond d'un verger
Où mille diables bleus dansent dans l'air !

Banc vert où chante au paradis d'orage,
Sur la guitare, la blanche Irlandaise.
Puis, de la salle à manger guyanaise,
Bavardage des enfants et des cages.

Fenêtre du duc qui fais que je pense
Au poison des escargots et du buis
Qui dort ici-bas au soleil.
Et puis
C'est trop beau ! trop ! Gardons notre silence.

- Boulevard sans mouvement ni commerce,
Muet, tout drame et toute comédie,
Réunion des scènes infinie
Je te connais et t'admire en silence.

Arthur Rimbaud.

BISOUS DE LA MERE NOËL
 

Vega46

Maître Poète
#6
Ne t'arrête pas, je sais donner la fessée ou au choix le fouet o_O
Le poète a toujours raison ......Pour le plus grand plaisir de Momo

Titre : Bruxelles
Poète : Arthur Rimbaud (1854-1891)

Recueil : Derniers vers (1872).


Plates-bandes d'amarantes jusqu'à
L'agréable palais de Jupiter.
- Je sais que c'est Toi qui, dans ces lieux,
Mêles ton bleu presque de Sahara !

Puis, comme rose et sapin du soleil
Et liane ont ici leurs jeux enclos,
Cage de la petite veuve !...
Quelles
Troupes d'oiseaux, ô ia io, ia io !...

- Calmes maisons, anciennes passions !
Kiosque de la Folle par affection.
Après les fesses des rosiers, balcon
Ombreux et très bas de la Juliette.

- La Juliette, ça rappelle l'Henriette,
Charmante station du chemin de fer,
Au coeur d'un mont, comme au fond d'un verger
Où mille diables bleus dansent dans l'air !

Banc vert où chante au paradis d'orage,
Sur la guitare, la blanche Irlandaise.
Puis, de la salle à manger guyanaise,
Bavardage des enfants et des cages.

Fenêtre du duc qui fais que je pense
Au poison des escargots et du buis
Qui dort ici-bas au soleil.
Et puis
C'est trop beau ! trop ! Gardons notre silence.

- Boulevard sans mouvement ni commerce,
Muet, tout drame et toute comédie,
Réunion des scènes infinie
Je te connais et t'admire en silence.

Arthur Rimbaud.

BISOUS DE LA MERE NOËL
Merci Lola je ne m’arrêterai pas je vais continuer à écrire des pensées jusqu’à l’âge de 100 ans, ensuite je profiterai des dernières années de ma vie pour écrire un recueil de poèmes.

Au choix je préfère encore la fessée !,..Hi

Merci, Tuthur et moi c’est une longue histoire...tu es une choux mon enfant !.

C’était un grand voyageur, « le monde est très grand et plein de contrées magnifiques que l’existence de mille hommes ne suffiraient pas à visiter. »

Bonne soirée et nuit et surtout ne te fait pas trop de soucis !.
Bises
Momo
MLCCACTP