Pensées d’automne sur de la soie froissée
J’ai vu le Mont Fuji et les pétales roses
Sous la neige transis quand les flocons se posent.
J’ai pleuré à Tokyo les gens d’Hiroshima
Et le Mandchoukouo ou mourraient des Chinois.
Quand l’ombre des passions a effleuré nos lèvres,
J’ai préféré l’action pour écrire mes livres.
Et j’ai vu Luanda, Lomé et puis Lhassa,
Et sous la véranda, j’ai su aimer tes seins.
Le thé vert et l’odeur du café d’Éthiopie,
Le parfum de ces fleurs et les blés en épis,
Me rappellent tes joues rougies par nos baisers.
Et j’ai aimé des robes qui n’étaient pas les tiennes,
Car je me sentais homme à m’en brûler les ailes.
Je sais bien à ta moue tout ce que tu taisais...
Aubépin des Ardrets
Brouillon
J’ai vu le Mont Fuji et les pétales roses
Sous la neige transis quand les flocons se posent.
J’ai pleuré à Tokyo les gens d’Hiroshima
Et le Mandchoukouo ou mourraient des Chinois.
Quand l’ombre des passions a effleuré nos lèvres,
J’ai préféré l’action pour écrire mes livres.
Et j’ai vu Luanda, Lomé et puis Lhassa,
Et sous la véranda, j’ai su aimer tes seins.
Le thé vert et l’odeur du café d’Éthiopie,
Le parfum de ces fleurs et les blés en épis,
Me rappellent tes joues rougies par nos baisers.
Et j’ai aimé des robes qui n’étaient pas les tiennes,
Car je me sentais homme à m’en brûler les ailes.
Je sais bien à ta moue tout ce que tu taisais...
Aubépin des Ardrets

Brouillon
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