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Les pensées célèbres, celles de la Vagabonde de la Poésie, les pensées Momoriciennes et les vôtres si le coeur vous en dit

Je reviens un peu plus tard pour répondre.
Je suis un peu débordé en ce moment!…c’est ma fête!…sourires
Je reviens demain pour te remercier Paule, je ne sais pas où donner de la tête!.
Je posterai un petit écrit (histoire vécue ce soir)..
Bonne journée
Momo
 
Dernière édition:
12 mai 1944 elle sauve deux enfants de la rafle SS de Figeac…et on donne la légion d’honneur à tour de bras aujourd’hui!.

Hommage à une femme au courage exceptionnel, ma mère, et à travers elle, à toutes les malheureuses victimes de la terrible rafle du 12 mai 1944 à Figeac.

Elles ont quitté notre ville le cœur lacéré par la douleur, laissant derrière elles, enfants, familles et amis !…la plupart ne reviendront pas des camps de la mort !.

J’ai déjà eu l’occasion de vous parler dune personne exceptionnelle, mais je tenais à l’isoler dans un hommage poignant, celui qui anime le cœur d’un fils à la reconnaissance éternelle. Vous savez à quel point un enfant peut éprouver de la fierté quand il parle de celle qui est à l’origine de sa vie. Nous savons tous que ce lien est indéfectible, au-delà de sa propre existence elle restera l’image centrale, celle qui nous obligera à une montée de larmes chaque fois que nous penserons à elle, lorsqu’elle nous aura quitté. Son mérite a toujours été grand n’est-ce pas ?.
Il a débuté lors de sa souffrance lorsqu’elle nous a mis au monde, cette délivrance amoureuse à elle seule doit nous combler d’admiration. Ont suivis les nuits d’insomnie de cette merveilleuse femme sensible à tous nos gestes, et maux nocturnes tous ses sens étaient alors en éveil, et cela à une heure où le silence plombe naturellement la nuit.
Ma maman était comme la votre sûrement, à un point que l’on peut se demander si l’on n’a pas tous eu la même !.
Des biberons aux changes, du lavage du linge, aux succulents gâteaux, en passant par l’attente obligée au pied du portail à la sortie des écoles.
Une patience infinie les habitent doublée d’une abnégation surprenante, elles naviguent dans un univers qui peut à nos yeux paraître étranger voire au minimum surprenant. On peut à tout instant se poser la question : mais comment font -elles pour arriver à gérer leur journée ?. Épuisée elles le sont sûrement, mais elles n’en laissent rien paraître, de l’aube au crépuscule, elles sont restées identiques pour le bonheur de tous!.
Par amour elles se vouent avec toute la force de leur tendresse à une mission sur terre, elles sont là pour nous donner l’exemple, en chef de famille elles s’imposent, n’en déplaise aux hommes qui les secondent les reines de la maison sont bien nos mamans !.
La mienne a été grandiose dans une existence rendue très pénible, née en 1919, juste après la terrible guerre elle a eu à souffrir des ces années où la vie reprend péniblement, où tout n’a plus qu’un air de misère.
Comme les malheurs succèdent aux malheurs sur cette étrange planète, une deuxième folie secoua la vie des pauvres gens vingt ans plus tard, triste ironie du sort celle de souffler sur les bougies le jour de ses vingt ans, alors que le monde
s’embrase à nouveau pour six ans.
C’est durant cette période que l’infirmière Simone de l’hôpital de Figeac, allait devenir le phare de ma vie, elle fit preuve d’un dévouement doublé d’un courage exceptionnel !.
Elle aurait je vous l’ai déjà dit refusé toute distinction, on ne lui en a jamais proposé une, à Figeac la résistance féminine était bien présente croyez-moi en ce tragique jour du 12 mai 1944.
Cette date est profondément ancrée dans ma mémoire. Ma mère depuis une fenêtre de l’hôpital assistait impuissante au rassemblement des futurs déportés figeacois, vous savez ces braves gens de notre ville innocents, que les SS appelaient "les Terroristes !" pour justifier leur mission sordide. C’est à ce moment-là, qu’elle a reconnu deux enfants âgés de 18 ans n’écoutant que son courage, dans un élan qu’elle même a toujours eu du mal à expliquer, elle a quitté son poste pour voler à leur secours. Dans la cour de l’école où les malheureux avaient été conduits mains sur la tête et rassemblés, elle a désigné les deux collégiens en s’adressant à un soldat de la division SS, et lui a dit : ces deux enfants n’ont pas à être là, ils n’ont pas 16 ans. Sa réponse a été immédiate, il lui a asséné deux coups de crosse en pleine poitrine. Un officier a entendu ses cris de douleur, et s’est approché d’elle : "que voulez-vous ?" dans un accent français parfait !. Elle lui a simplement répété qu’elle connaissait bien ces enfants, et qu’ils avaient moins de 16 ans. L’officier ordonna sur le champ sans autres explications qu’on les libère.
Je pense, que le fait de porter la toque de la croix rouge a joué un rôle déterminant dans cette rapide décision.
Toutefois, il aurait demandé une vérification d’ identité, il y a fort à penser qu’elle aurait pris une balle dans la tête !...cette division n’avait pas pour habitude de faire des cadeaux.
L’histoire nous l’apprend !..."les 99 pendus de Tulle, puis la tragédie d’Orador-sur-Glane !"...en sont l'horrible preuve !.
Alors, je sais bien que j’ai tendance à raconter ce fait de guerre, mais on ne peut pas me reprocher d’être fier de ma mère, elle qui à plusieurs reprises s’est exposée aux balles SS pendant la guerre.
Il lui en a fallu aussi du sang froid, le jour où, alors qu’elle se rendait à son travail à l’hôpital depuis sa maison à Bagnac, elle entendit au loin des tirs soutenus.
Il s’agissait de la division du colonel De Wilde célèbre par ses exactions en Russie, au vert à Montauban elle s’était spécialisée dans la recherche et l’extermination des maquisards, leur emblème était une fau, bien mise en évidence sur leurs terribles engins de guerre !.
Celle responsable de la tuerie de Gelles, vous vous souvenez.
Ils avançaient vers elle et tiraient sur toutes les personnes qui essayaient de fuir sans distinction, elle aurait sûrement eu le temps de se cacher, et bien non, droite sur son vélo elle croisa toute la colonne, et les soldats SS qui surpris par son audace, la saluèrent bras tendus en la gratifiant de larges sourires.
Elle était pourtant apeurée m’a t’elle raconté, attendant à tout moment le coup de feu qui lui aurait été fatal !.
Il en faut en effet du cran, pour oser ne pas fuir!.
Évidemment on est peut tous être fier de nos mères, si j’ai pris la plume à nouveau pour encenser la mienne, c’est pour vous dire qu’elle est partie comme elle a toujours vécu droite dans ses pantoufles fourrées parfois trouées, sans avoir jamais rien demandé pour elle, avec pour seule pensée le bien des autres.
Quand je vois des footballeurs aujourd’hui recevoir des mains du président de la république la légion d’honneur, je me dis que toutes nos mamans mériteraient pour leur courage et leur sacrifice journalier d’arborer fièrement cette reconnaissance de la nation.
D’ailleurs je ne peux pas en croiser une, sans avoir cette image en tête !.
Elles ont été légion ces femmes courageuses, beaucoup y ont laissé la vie !. Malheureusement elles n’ont que très rarement obtenu la reconnaissance de la nation, car trop dans l’ombre
 
Le repas sur la péniche avec Belle Momo le clochard.

Monte Momo!...comme à chacune de nos rencontres mon cœur prend de la vitesse les soupapes cognent fort le moteur va t’il résister ?...

Ma composition florale à la main j’avance, elle m’attend sur le pallier, belle, toujours plus belle !.

Oh seigneur, tu m’apportes un bouquet de fleurs tu es trop gentil il est magnifique tu ne pouvais pas me faire plus plaisir !.

Je la croyais sur paroles, je pense que si je lui avais tendu un billet de vingt euros elle n’aurait pas été plus heureuse !.

Incroyable !....et le seigneur qui revenait en boucle !.

Elle déposa un baiser dont elle avait le secret sur mes lèvres et dans les secondes qui suivirent elle s’écria ...

Vite !....un vase, de l’eau...j’ai compris que quelque soit la religion les coutumes semblaient les mêmes !...

Belle avait tout organisé, le planning était fait.

Nous allons quitter la maison de bonne heure, il fait beau aujourd’hui nous en profiterons pour flâner au bord du canal.

Nous voilà main dans la main en bordure de l’eau verte où voguent les bateaux.

Nous batifolons, je sors quelques
phrases marrantes de mon répertoire
, il faut que je sois bon, sinon elle s’amuse à m’appeler blagounet...

Tout à coup au loin j’aperçois une silhouette qui ne m’est pas inconnue.
Belle semble avoir la même posture que moi.

Mais, c’est Lola mon amie !.

Punaise, rappelez-vous la belle correspondante de la dépêche du midi et bien elle arrivait à grands pas vers nous !.

Dix mètres avant le choc, elles courent l’une vers l’autre puis s’enlacent amicalement.

Je te présente Momo...

Tu sais, je t’en ai touché deux mots...

Oui ton nouveau copain...

Sur le coup je suis un peu déstabilisé !.
Je crois que l’on se connaît !.

Oui votre voix me dit quelque chose...

Rappelez-vous l’interwiew !.
Le meeting de Mélanchon !

Ce n’est pas vrai vous êtes Momo le clochard ?.

Oui !.

Seigneur je n’en reviens pas....

Vous êtes méconnaissable et vous sentez bon, je vous retourne le compliment !.

Vous êtes plutôt mignon!.

Je vous l’avais dit !, ma mère m’a appelé Mignon le jour de ma naissance !.

Et bien Belle quelle surprise !.

Puis une conversation s’engage et j’apprends qu’elles se sont connus lors d’un reportage au lycée ...

Soudain je ne sais pas pourquoi une des deux prononce le nom de Macron.

Et là une sorte de fusion des âmes se produit !.

Je ne vous dis pas ce qu’il prend dans les gencives ce petit homme...

Elles citent des noms d’oiseaux de lieux en France, des pays étrangers, des situations insoutenables, je ne comprends pas le quart du tiers de ce qu’elles se racontent un vrai feu d’artifice !.

Putain, elles s’entendent super bien je comprends dans la foulée pourquoi les politiques sont aussi bien protégés !.

Le cordon bleu blanc rouge a intérêt d’être solide et le public filtré !.

Une s’arrête, l’autre argumente j’en profite pour aller pisser un coup dans l’eau verte du canal...

J’aurais eu le temps de me siffler largement un litron, quand la tension redescend miraculeusement !.

Je reviens à pas feutrés vers elles en espérant que je ne vais pas les importuner.

Et bien dites moi vous en aviez des choses à vous raconter !.

Je pensais en mon fort intérieur, toi qui ne l’avais pas laissé parler lors de l’interwiew tu as dû la frustrer !.

Quel con quel quel con !.

Bon, on se retrouve autour d’un kebab mercredi prochain on a encore beaucoup de choses à se dire !.

Ok d’accord ! où on a l’habitude d’aller...

Pinaise !...elles ne se sont pas tout dit, peut-être que Belle veut lui parler de moi ?...

Nous sommes à nouveau seuls à quelques encablures de la péniche que nous abordons par bâbord..

Belle à réservé une table à tribord dans un coin tranquille qui plus est, bien ventilée le pied !.

Nous nous engageons sur le ponton d’une largeur correcte qui me laisse penser que tout se passera
bien à la fin du repas lorsque l’on quittera le navire.

Une personne très élégante arborant un superbe nœud papillon, le commandant de la péniche sûrement nous reçoit...deux couverts ?...

Belle : "oui j’ai réservé la table au fond à droite..

Si vous voulez-bien me suivre....
Si vous voulez bien vous asseoir.

Là c’est sûr on ne vas pas bouf...manger debout !.

Je vous amène la carte?.

Pour quoi faire on est pas perdu !.
Amenez-nous plutôt à bouf...

Belle Chut ! chut !.

La table est bien mise apparemment il ne manque rien...

Belle
Momo ce n’est pas le commandant c’est un simple serveur !.

Punaise je me demande comment est habillé le maître du navire !.

Le serveur revient...
Voici monsieur, madame...

Merci moussaillon !.

Belle : « tu choisis ce tu veux ce soir c’est moi qui régale « ...

Mieux vaut que ce soit toi !...

Putain mais je n’y vois rien l’enveloppe est de qualité mais l’écriture est trouble !.

Belle tu dois être presbyte !...

Si tu le dis je ne pensais qu’on parlerait de sexe en début de repas...

Chut chut arrête blagounet !.

Belle je te lis la carte tu choisis

Cassolette de cassoulet

Passe à autre chose n’oublie pas que je dors chez toi !...

Choucroute royale garnie...
Putain mais on est à Toulouse ici ?.

Spaghettis bolognaise
Non on verra plus tard si on encore
faim...

Aligot de l’Aubrac veau de l’Aveyron..
Oui oui ça c’est bien !...

Belle ?....je prends comme toi.

Le moussaillon revient et nous pose la question qui me fâche...

Vous boirez-bien un peu de vin ?.

Un peu vous plaisantez !.

Je vous amène la carte !.

C’est une maladie chez lui avec Carafon on a été de vignobles en vigobles sans jamais se perdre !.

Le moussaillon revient...

Voilà la carte il s’apprête à repartir attendez attendez, j’ai soif moi...

Vous avez du vin du coin ?..

On a du Fronton et un très bon Madidan...

C’est bon c’est bon...
On est bien ici, tu es content Momo !.

Bien sûr Belle, c’est la première fois que je mange sur un bateau tu as eu une bonne idée même si je n’aime pas l’eau...

Le moussaillon revient je commençais à me demander s’il ne trouvait pas les munitions.

Il se pointe avec une seule petite bouteille, l’ouvre et me dit :

Gouttez-le Monsieur...

Et je veux oui, moussaillon ! allez! allez! allez ! punaise ! vous me le plaignez ou quoi !.

C’est tout juste si j’ai pu me rincer le gosier juste derrière ma dent creuse !.

Putain il est bon...

Vous pouvez remplir les ballons, apprêtez-vous à ramener des munitions artilleur, pourvu que jl’on ne soit pas tomber sur celui qui coince la bulle !.

Momo penses-tu qu’un jour nous vivrons ensembles ?,

Non Belle, je suis un voyageur solitaire....

J’aime les voyageurs solitaires...

Je suis un marginal comme il n’en existe plus....

J’aime les marginaux comme il n’en existe plus..

Je suis une poussière instable un alcoolique crasseux, je n’ai jamais travaillé, je suis usé, fatigué.

Arrêtons de parler de cela Belle, vivons des jours heureux, en amoureux pour qu’ils s’inscrivent dans nos esprits .

Rien ne doit pouvoir les soustraire à nos vies afin qu’un jour peut-être ils puissent unir nos âmes !...

Voici l’aligot regardez comme il file bien !.

Vous pouvez nous ramener un Madiran ?...j’ai failli vous dire un petit !.

Moussaillon avec vous je me méfie !.

Tu me sers Momo ?.

Pas de soucis amène ta gamelle !.
Pas possible cet aligot !. tu as vu il s’étire comme moi sur ma paillasse. Oh putain ça y est il y en a plus sur la table que dans ton assiette..

Belle... ce n’est pas grave ça arrive chaque fois.

Momo...je vais ramasser ce qui est tombé avec ma main...

Allez hop !. C’est bon je lèche ma paluche et le tour est joué !.

Après deux tentatives Belle est enfin servie..pour la tranche de veau tout se passe sans éclaboussures sinon, à quoi serviraient les miracles !.

Allez je ne vais pas m’embêter, à la bonne franquette je vais bouffer dans le plat !.

Belle tu exagères quand même tout le monde nous regarde !.

Non ! me regarde !.

J’ai l’habitude ne t’inquète pas si tu savais le nombre de photos qui circulent avec ma trombine crasseuse sur le net !.

Avec mon pote Carafon on a même fait la couverture d’ici Paname de vraies bêtes de bord de Seine !.

Tu es avec une star, une étoile au firmament, tu vas voir d’ici la fin du repas on va avoir droit aux selfies...

Oui moi je n’ai pas l’habitude d’une telle notoriété !.

Allez Belle trinquons à nos amours !.

Putain, il est bon le vin du paradis je vais avoir du mal à boirr celui de l’enfer, on s’y habitue bien pourtant, et ce veau de ville une merveille, allez Go !....

Arrête blagounet !.

J’ai la brioche bien pleine et c’est super bon !.

Tu veux finir mon assiette je n’ai plus faim...

Ouais, ouais, envoie ! envoie !.

Un coup de Jaja et c’est bon !.

Comme disait carafon...Momo peu importe ce que tu picoles et ce que tu bouffes, tout fait ventre !...

C’était un encouragement !...

Il le disait en patois Lotois, il était très cultivé il parlait plusieurs langues!.

Vous avez terminez ...je peux débarrasser ...vous prendrez bien un dessert ...je vous amène la carte !.

Encore !...

On gâche à sec ici ! on gâche à sec !.

La carte et un litron ...

Belle quoique tu fasses Momo je t’aimerai toujours !.

Ne parle pas comme ça Belle....

Nous vivons dans deux mondes différents Belle, tout nous sépare sauf une petite flamme amoureuse ...

Une illusion ?.

Plutôt un rêve éveillé...

Belle....mais rien n’est plus fort que l’amour.!...

Alors, un jour nos âmes libérées s’uniront pour toujours sous l’horloge des anges ici bas....

Moussaillon nous avons choisi...

Deux îles flottantes...
N’oubliez-pas le nectar de l’ami Bacchus...

Si tu avais à donner une image de toi sur la terre Momo tu l’as définirais comment ?.

Un écorché vif !....

Et toi Belle ?.

Une incomprise !.

Voici vos îles flottantes...je vous amène votre bouteille...

Ouais, ouais, très important mon ami le moussaillon !.

Nous sommes comme ce dessert Belle, nous flottons sur un nuage plus ou moins clair, entraînés par des vents aux humeurs changeantes aux directions multiples qui peuvent prendre la forme d’une brise légère ou d’un cyclone dévastateur....

Belle.....ce soir l’anticyclone nous protège, le temps est favorable à notre nuit d’amour..

C’est vrai, ne pensons plus qu’à cela les heures sont heureuses nous vivons au diapason des écumes où coule la source claire du bonheur.

Belle.... Je t’aime
Momo...je t’aime

La nuit était porteuse d’espoir nos songes presque réels nous avancions main dans la main loin des tohus-bohus de l’existence ordinaire,
surfant sur les vagues écumeuses de l’amour.... "ô temps, suspens ton vol !"
 
Dernière édition:

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
Il existe des hommes vertueux et d’une grande valeur morale, malheureusement ils ne sont que très peu écoutés.
tout dépend de quelle morale on parle, toutes sociétés humaine à sa morale, la grandeur morale dans ce cas définit notre degrés d'intégration, et d'acceptation aux principes et valeurs de celle dans laquelle on vit ou tend à accéder, parlant pour notre culture de valeur chrétienne je passe mon tour,
les seules vraies valeur sont les valeurs humaine encore tout dépend des qualités que l'on attribue à l'Homme, est il bon ou mauvais ??
 
tout dépend de quelle morale on parle, toutes sociétés humaine à sa morale, la grandeur morale dans ce cas définit notre degrés d'intégration, et d'acceptation aux principes et valeurs de celle dans laquelle on vit ou tend à accéder, parlant pour notre culture de valeur chrétienne je passe mon tour,
les seules vraies valeur sont les valeurs humaine encore tout dépend des qualités que l'on attribue à l'Homme, est il bon ou mauvais ??
Là est la question!…il a parfois bon fond…mais trop rarement à mon goût!. L’homme qui dirige vit déconnecté de la réalité!.
Merci pour ton ressenti que je partage dans son ensemble.
 
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Bon dimanche Cher Momo

J'aime à le réécrire Ame noble et Talentueux Arthur de Figeac

Tu réunis tout l'art de ta Poésie aérienne et tellement profonde des valeurs essentielles, tu es galaxie des sonorités, la clairvoyante lucidité, un savoureux Poète qui touches en botte d'un éperon de chevalier, tous les compteurs de pieds, et de plus, tu as cette subtilité que d'autre n'ont pas le génie de me faire rire d'esprit, nul ne peut rivaliser avec Toi, tu es une forteresse imprenable, un être admirable, si tu croises Arthur dis lui que nous faisons chaque jour de notre mieux pour honorer la Liberté de la Poésie.

Je t'embrasse coeur de loup

La Vagabonde de la Poésie

 
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Bon dimanche Cher Momo

J'aime à le réécrire Ame noble et Talentueux Arthur de Figeac

Tu réunis tout l'art de ta Poésie aérienne et tellement profonde des valeurs essentielles, tu es galaxie des sonorités, la clairvoyante lucidité, un savoureux Poète qui touches en botte d'un éperon de chevalier, tous les compteurs de pieds, et de plus, tu as cette subtilité que d'autre n'ont pas le génie de me faire rire d'esprit, nul ne peut rivaliser avec Toi, tu es une forteresse imprenable, un être admirable, si tu croises Arthur dis lui que nous faisons chaque jour de notre mieux pour honorer la Liberté de la Poésie.

Je t'embrasse coeur de loup

La Vagabonde de la Poésie

Merci chère vagabonde de la poésie, il ne faut pas exagérer quand même!….une forteresse bientôt en péril!…sourires
Enfin j’espère que je trouverai le bon créneau pour ne pas finir comme un château en ruine!….MDR
Cœur de Loup…que de bons, mais si lointains souvenirs!.
Bon dimanche chère enfant!.
Mes pensées t’accompagnent.
Bises
Momo
 
Allez un peu de lecture!…une page de mon roman Momo le clochard.

Comment Momo va pouvoir faire la connaissance de Belle!.

Ces deux adolescents ont réussi à me séduire dès les premiers instants!.

Le premier se prénomme Mohamed, le deuxième Rachid un peu mat de peau, ces deux beaux enfants sont serviables, et très respectueux comme on n’en rencontre de moins en moins aujourd’hui!.

Vous vivez de quoi me demande Rachid, d’un peu de tout, j’écris des acrostiches, des quoi ?.
Je leur montre quelques fiches.

Whaaa ! Putain con !....le second. Whaaa ! putain con !...

Ô Toulouuuuuse !...J’adore.

Vous pourriez nous aider en français la prof nous fait plancher sur un sujet, la jeunesse et la poésie une vraie connerie!.

Vous êtes dans quelle classe en première au lycée Raymond Naves.
.
Ce devoir il nous faut le faire à deux, super on sera trois!.

Putain con, on doit le rendre demain, merde!. Pas grave, on attaque de suite, une seconde je sors le nécessaire, punaise moi qui n’ai jamais connu que l’école primaire je vais enfin savoir quel est mon niveau en français!.

Allez on commence je vais sortir aussi le picrate pour l’inspiration c’est très important!.

La jeunesse et la poésie.

Introduction, on tourne!.

Jeunes gens, las de tromper les heures, votre imagination qui ne chôme pas dévore les plaisirs et votre cœur maudit tous les délais.

Peignons le dieu, qui retarde les vacances, sous une triste figure, par sa faute la joie s’envole aussi vite qu’elle fut longue à naitre.

Nos lointains aïeux ont réussi ce farouche portrait avec un sens moral très délié joint au pittoresque le plus dramatique.

Une divinité solaire de la Gaule chevelue portait barbe d’azur, couleur du ciel qu’elle parcourait ; tous les matins en se levant elle mettait fin à l’aurore.

Mais le père temps allait trop vite au gré des uns ; trop lentement au gré des autres. Pour beaucoup de malheureux, Il ajournait toujours le bonheur ou le refusait.

Cet auguste vieillard ne gardera plus qu’un attribut d’autrefois qui est dans le monde des légendes familières aux petits garçons et aux petites filles la Barbe-bleue de l’ogre.

Il nous tient maintenant, il nous rappellera en octobre, après avoir tué un à un tous les beaux jours.

Toutefois, une charmante inclinaison qui se développe sur les bancs du collège, nous permet de savourer la joie au sein même de l’inquiétude, à notre âge, l’illusion poétique survit encore.

Et je continue encore et encore c’est que le début d’accord, d’accord...10 pages...

Ils lisent les premières phrases....
Whaaaaa ! Putain con !...

Votre prof se prénomme?...Isabelle
Elle a quoi comme diplôme?....une agreg de lettres, ok elle doit-être douée la gamine !...

Vous recopiez.

Comme un jeune lycéen, j’attends patiemment vais-je avoir mon bac de français?.

Mohamed et Rachid passent tous les jours me voir, jamais les mains vides de vrais amours!.

Alors? Toujours rien? non,elle nous rend les copies demain.

Le lendemain fut pour moi un jour particulier.

Momo la clôche, est-il vraiment une clôche ?.

Je les aperçois de loin.

Alors, alors?.

Elle veut vous rencontrer, elle nous a dit qu’elle ne pouvait pas noter un élève qui avait manqué l’école aussi longtemps!.

Et c’est ainsi que quelques jours plus tard, j’allais pouvoir faire la connaissance de Belle.

Maurice Marcouly
 
Dernière édition:
Obelix un chien à la grande descendance!…sourires

Un chien qui marqua de son empreinte ma jeunesse, mon adolescence, et une partie de ma vie d’adulte : Obelix !.

Ils sont légion les animaux de compagnie qui m’ont accompagné fidèlement quand jeune enfant, je me promenais déjà sur les chemins tortueux de l’existence. Je voudrais vous parler aujourd’hui de celui qui ma particulièrement ému, par son comportement, mais aussi par l’incroyable parcours qu’il a eu avant de quitter ce monde. Dans une portée de plusieurs chiots que notre chienne de chasse avait eu la délicatesse de pas nous cacher pour une fois je me suis dirigé excité à l’idée qu’un de ses rejetons aurait la chance d’échapper à un terrible sort !. Et oui, chers amis malgré l’amour que mon père et ma mère avaient pour les animaux, nous étions obligés d’opérer une très sévère sélection. Parfois toute la portée était condamnée, toutefois il arrivait par miracle qu’avec forte insistance de ma part, que mes parents acceptent que l’on épargne la vie d’un de ces petits êtres naissants si adorables. Ce fut le cas en ce début d’année 1958. Mon cœur d’enfant au zénith j’ai approché calmement le nid douillet fraîchement réalisé par une mère déjà au petit soin pour ses rejetons. Je connaissais mon rôle, je devais sélectionner celui qui me paraissait le plus solide, le plus vivant, et la tâche qui s’avérait difficile, était malheureusement incontournable. J’ai les ai pris les uns après les autres dans mes petites mains ces bébés chiots, et j’ai remarqué qu’un d’eux, un mâle était de constitution robuste et qu’il était solidement accroché à une tétine de sa mère, et m’avait fait comprendre par un gémissement, qu’il ne voulait pas être dérangé dans sa tété !. Ita sa mère avait l’habitude, et attendait patiemment priant le ciel pour qu’on lui laisse un de ses petits. Ce fut le cas ce jour là, et vu sa physionomie j’allais dans la foulée l’appeler Obélix, n’est-ce pas un joli nom pour un animal né, presque au pied des remparts du célèbre village d’Uxcellodunum, je vous le demande. Plus les jours passaient et moins je regrettais mon choix, pas de doute sans vaccins ni nourriture spéciale, dormant le plus souvent sous la voûte étoilée, se contentant de boire le lait maternel, et quelques bols fraîchement tirés du pis d’une bête à cornes, il grossissait sans effort, et nous montrait déjà qu’il serait plus tard être un animal indépendant. Très gentiment il me faisait comprendre au bout d’un moment qu’il voulait être seul, il faut dire que je n’avais pas mon pareil pour agacer le monde animalier, j’appelais cela la mise en condition à mes bons désirs, un dressage sans violence mais bien particulier. Le temps passait ainsi, et le chiot à mes yeux grandissait bien trop vite!, Il avait pris l’habitude de faire son petit tour de quartier, et très vite il a étendu son terrain de prospection à une grande partie de la commune. D’une gentillesse incroyable il était connu de tous, et les gens du pays ne manquait pas de lui tendre une petite gâterie. Il rentrait le soir à bon port, en roulant de sa très forte corpulence sans se poser la question de savoir si nous l’avions cherché pendant la journée. Il commença ainsi sa vie de chien errant, fier d’être libre et sans attache, avec une petite préférence quand même pour son lieu de naissance. Il m’accordait alors ses faveurs par de gros câlins, après tout j’étais son sauveur. Au fil des années il s’est montré de plus en plus indépendant, refusant même la soupe que ma mère lui préparait. Jamais malade malgré les tiques qui parsemaient son corps et que je lui enlevais épisodiquement sans aucunes précautions. Est arrivé le temps des interrogations, comment fait il pour être en pleine possession de ces moyens, alors qu’il refuse systématiquement les repas qu’on lui donne?. La réponse nous l’avons eu rapidement d’un homme connu pour son expérience au braconnage, votre animal nous a t’il dit est bien meilleur chasseur que moi, pas une truffe
ou autres chairs appétissantes à sa porté n’échappent pas à son flaire !.
Obélix était devenu plus malin qu’un renard!. Sa gentillesse quand il me voyait n’avait d’égal que son indépendance toujours grandissante, c’était un pur gaulois dans l’âme.
Les années succédèrent aux années bien trop vite, et malgré cette triste réalité mon chien les supportait sans faiblesse, était-il insensible au temps qui passe?.
On fêta ses douze ans, puis ses quinze ans, et ses dix sept ans, mon ami Georges Issiot de passage à la maison entama une discussion sur la chasse, juste à cet instant ce brave Obélix pointa le bout de son museau. Voici la meilleure gâchette de la région lui dis-je !. Nous lui expliquons la vie bien réglée du gaulois. Je peux voir comment il chasse ?…nous dit Georges pas de soucis tu n’as qu’à le prendre tu nous le ramèneras après demain.
Aussitôt dit, aussitôt embarqué, Obélix ne refuse pas le voyage!.
Le soir même Georges nous appelle affolé le chien m’a échappé, je ne sais pas où il est !.
Comme vous le savez presque tous le maraîcher habite Ournes à une quinzaine de kilomètres de la Madeleine.
Et bien le lendemain matin, mon chien était couché dans la grange de sa naissance et il m’a accueilli comme il avait l’habitude de le faire, fatigué par cette petite virée qu’il n’avait pas souhaité !.
Il est mort bien plus tard à l’âge très avancé de 22 ans, victime de sa surdité, un train à eu la mauvaise de passer au moment où il traversait la voie, pour aller faire son tour habituel, en quête de quelques bonnes surprises, il avait gardé le nez de ses plus tendres années!.
Ainsi prit fin la vie d’un brave chien de chasse indépendant, qui a fait toujours honneur à son nom. OBÉLIX 0E5770A2-4E38-4DF3-B462-8646EBBC5724.png
 
L’accident avec Pompon, la vie fin des années cinquante au port de la Madeleine.

Je reprends mon histoire, je comprends que certaines et certains d’entre-vous doivent se dirent cet écrivaillon nous parle d’une époque si lointaine que même les plus anciens en ont oublié la rude existence. N’en croyez rien, c’était hier, nous vivions le bon temps, enfin celui que nous est attribue aujourd’hui les jeunes générations qui sont persuadés que leur vie est un lieu de galère inégalable.
C’est oublié cette période d’après guerre, où les pauvres étaient des vrais pauvres, où les gitans sillonnaient nos chemins, et où les journaliers dormaient sur une paillasse et travaillaient une journée pour un morceau de pain.
J’ai connu ce monde, le début de l’électricité, de l’eau courante sous une
autre forme que celle qui court face au port fluvial de la Madeleine.
Je vais vous parler des poids lourds de l’étable, ils allaient encore résister un moment à la révolution industrielle dans notre charmant coin de terre.
Mais avant je veux vous faire part d’une situation marrante. Mon plus jeune enfant était en classe de CE1, au début des années deux mille dix, quand sa maîtresse a abordé, un sujet au combien intéressant, la vie dans notre région à l’âge de la vapeur.
Alors qu’elle parlait des locomotives, Baptiste à cru bon de lever son bras, madame, mon papa a connu les machines à vapeur !.
Puis, ce fut le tour des charrettes tractées par les bœufs, du dépiquage du blé à l’ancienne, des bohémiens et leur campement organisé en cercle avec les roulottes tirées par les chevaux, à ces situations mon gamin très attentif persistait à affirmer que j’avais vécu ces scènes de la vie d’autrefois.
Arriva naturellement l’inévitable période où les loups colonisaient nos bois.
Et là, sans hésiter une seconde, il leva à nouveau sa main, avec ces mots : mon père a connu aussi les loups!.
Sa maîtresse devait avoir à peine plus d’une vingtaine d’années, et je me suis posé la question de savoir, si la convocation que j’ai eu de sa part quelques jours plus tard, n’avait une relation avec cette leçon fort instructive.
Voir le vieux spécimen de ce très jeune élève, en chair et en os méritait bien ces quelques lignes.
Elle fut rassurée en m’apercevant l’enfant n’était pas un menteur, enfin juste avant que le loup ne pointe le bout de son nez!.
Aujourd’hui je vous amène visiter la grange et son étable où logent en entrant sur la droite le puissant percheron Pompon, à ces côtés la charmante Coquette sa copine de robe baie foncée elle a l’œil vif cela ne laisse présager rien de bon quant à son caractère, madame n’est pas du genre à se laisser manœuvrer facilement.
Suivent dans l’ordre trois vaches, baptisées en fonction de leur robe, Flourette, Blanchette, et Negrote.
Deux ânesses complètent ce cheptel important, elles ont pour noms Nenette et Fatma.
Dans la petite porcherie on engraissait un cochon, toujours prêt à sauter sur une poule inconsciente qui s’hasardait dans son espace restreint attirée par quelques vermisseaux, la gourmande finissait sa vie dans l’estomac du carnivore !.
Pompon et Coquette étaient des robustes chevaux de trait, nous les attelions à différents outils à la pointe de la technologie, à la fin des années cinquante, afin de travailler les champs.
La faucheuse, l’andaineuse étaient utilisés au mois de juin pour la récolte du foin.
Le brave Pompon secondé par Coquette collier sur l’encolure ne chômait pas!.
La ferme n’avait pas une grande surface d’exportation même si mon père se plaisait à dire en plaisantant : nous sommes des grands propriétaires, nous possédons des biens sur deux départements et quatre communes, et pour appuyer ses paroles les citait !…Le Lot , l’Aveyron, et les célèbres noms connus de villages bien connus des gens du pays d’Olt, Faycelles, Capdenac le haut, Loupiac et Capdenac Gare, de quoi asseoir une certaine notoriété quand on est malgré tout relativement pauvre!.
Au début de l’été la période des foins, nous donnait beaucoup de travail la tâche était rude, sur une surface d’environ quatre hectares une fois le travail mécanique achevé, il fallait rassembler le foin en meule avant de le charger sur la remorque et le remiser au dessus de l’étable. Les grosses chaleurs ne facilitaient pas notre labeur alors qu’à grandes enfourchées mon père élevait le foin jusqu’à l’ouverture de l’étage de la grange, mon frère aîné dégageait le passage et envoyait la précieuse herbe séchée à nos pieds. Notre rôle consistait à tasser l’herbe avec nos petits pieds dans des allers retour incessants pour qu’un maximum de ce précieux regain puisse entrer dans la remise. Je ne peux que difficilement vous décrire l’ambiance du lieu chargé en diverses poussières aux très fortes effluves, qui nous irritaient la gorge et nous plongeaient dans des atchoums à ne plus en finir!.
Heureusement un bon verre de menthe à l’eau bien fraîche, que nous amenait notre chère mère, nous permettait de retrouver un second souffle.
La journée se terminait toujours par une baignade bien méritée près de la cale qui mettait fin au mur du port.
Nous étions satisfaits du boulot accompli, Pompon Coquette, et la grande troupe de poids lourds auraient de quoi manger durant l’hiver.
Pompon était un cheval admirable, taillé dans la masse comme un athlète, d’un poids approchant la tonne, il était aux moindres ordres de mon père, et obligeait Coquette la rebelle à suivre cadence, même si parfois elle n’était pas partante pour vouloir transpirer plusieurs heures. Le travail de la vigne était assuré par le percheron, il partait seul pour tracter la décavaillonneuse qui permettait une approche des ceps avec une précision surprenante ainsi, le moindre pied d’herbe était éliminé.l Mais où le roi Pompon était surprenant c’était quand attelé à la sarcleuse, seul en bout de la rangée il reprenait l’allée suivante !.
L’entretien du petit vignoble se clôturait par une récompense que je n’aurais manqué pour rien au monde. Mon brave père me hissait sur l’animal pour une balade inoubliable depuis les grappes de raisins vers l’écurie. C’est à cet instant précis que commençait pour moi le grand frisson, d’un pas sûr frappant le chemin avec ses larges sabots il se dirigeait tranquillement vers son lieu de repos, et faisait de moi l’écuyer le plus fier de la commune.
Avant de passer sous le porche d’entrée, il ralentissait conscient que sur son dos je devais baisser la tête.
Puis il se dirigeait vers l’abreuvoir où dans une aspiration continue qui me paraissait interminable il buvait six à sept litres d’eau sans relever la tête avant de reprendre place à côté de sa princesse.
Arriva le fameux jour où tout a failli basculer !.
Nous avions dans les coteaux une parcelle plantée en betterave, non loin des quelques chênes truffiers qui nous permettaient d’améliorer en période hivernale notre quotidien. Nous devions aller récolter les tubercules au poids conséquent, et c’est donc à Pompon que nous avions confié la traction de la charrette dans les travers vertigineux. À vide tout se passa normalement mais déjà je mesurais la prise de risque du déplacement où les pierres éparpillés soulevaient par intermittence les solides roues porteuses au point d’ébranler fortement l’ensemble de l’attelage. Arrivés sur le lieu de la récolte nous n’avons pas ménagé nos efforts, et pas à pas nous avons fini par avoir l’ensemble des betteraves chargée. Je m’étais hissé moi-même sur le monticule, la puissance du courageux cheval allait être mise à l’épreuve. Sans broncher Pompon tirait la périlleuse cargaison qui se déplaçait dans ce dévers très incertain quand l’inévitable se produisit. Une pierre énorme dans un levier ascensionnel déséquilibra la charrette. Je me suis senti propulsé, et dans une roulade qui m’a paru interminable favorisée par cet horrible pente j’ai terminé ma course arrêté par un genévrier sauvage.
Aussitôt sur mes jambes j’ai aperçu Pompon couché bloqué par les brancards, poussé par je ne sais quel courage, je suis revenu vers lui aussi vite que je m’en était éloigné !.
Mon père commençait déjà à essayer de le dételer.
La tête plaquée par moment au sol Pompon essayait désespérément de la redresser par un mouvement puissant de son encolure. Caresse-le, parle lui pour le calmer me dit alors celui qui n’aurait à mes yeux jamais dû prendre un tel risque!. Pour la première fois de mon existence je crois que j’ai eu un sentiment de révolte face à celui que j’admirais!. Le plus près possible de la tête de mon cheval qui à chaque aspiration avait les narines qui doublaient de volume j’essayais avec toute la force de ma faiblesse de le calmer en le caressant. Je voyais ses yeux affolés ouverts au maximum scruter dans des vas et vient effrayants le ciel, sa puissante respiration me laisser espérer qu’il allait survivre mais j’ignorais s’il s’était brisé un membre, quand tout à coup j’ai étendu une voix prononcer ses mots : é’ligne toi vite, je viens de désolidariser les brancards, s’il n’a rien de cassé il va se redresser sur ses pattes !.
Les miracles arrivent parfois rassemblant dans un élan ses dernières forces Pompon se redressa, avant de pousser de brefs hennissements de satisfaction ou de soulagement !.
On rentre maintenant je trouverai 1CD73C0A-1E6C-464B-B049-214D505AA307.png un autre moyen pour récupérer le tombereau et son B3482791-5C59-4F0A-B9A3-F1F2791EBEA0.png chargement qui entre-nous, à mes yeux n’avait aucune importance !.
Pompon mon brave Pompon, et moi n’avions que quelques égratignures, là était l’essentiel !.
La suite bientôt.