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Les pensées célèbres, celles de la Vagabonde de la Poésie, les pensées Momoriciennes et les vôtres si le coeur vous en dit

Cyclone…suivi de : je divague…

L’œil pâle du cyclone voile mes vieux jours,
Encercle mes pensées de multiples torpeurs,
Sa vague houleuse encensée pour toujours
Brise ma conscience au-delà des vapeurs!

Il glisse lentement sur mes larmes versées,
Et plombe l’horizon de sombres oriflammes!
Ô mon cœur est meurtri ! Ô mon âme bouleversée !
Furieux crie ce géant, il affûte sa lame!

Pluie de sang, horizons ténébreux, vents mauvais,
Ma vie est cet enfer où je croise le fer,
J’esquive du revers, sans jamais me sauver
Du brasier attisé des yeux par Lucifer!

Je divague

Plié dans un linceul mon corps sur la civière,
Je songe enfin seul, libéré d’un enfer,
Aux remous incessants, reflux d’une rivière
Sanguinolente aux portes rivées en fer !

L’écluse régule mes rancœurs successives,
Une larme versée immacule les flots
D’images réfléchies aux lueurs excessives,
Puis baigne mes pensées bercées par le reflot !

Le clapotis de l’eau émoustille mes sens,
Je dérive embarqué sur une onde puissante,
Vers un monde lointain je vogue à contresens,
Happé par des courants aux forces saisissantes !

Dois-je espérer ? enfin croire au mirage ?
J’écoute en silence ma raison qui divague,
Mon âme s’enfuit avec force avec rage,
Au sein de l’univers mon esprit girovague.

Qui est qui?…Duo de Momo avec Charles Baudelaire

Le prestige de la poésie qui relève d’une technique luxuriante, mérite notre attention comme dans la nature les parfums, les couleurs et les sons dans une ténébreuse et profonde unité. Tous les arts s’y retrouvent et s’y répondent. Elle rivalise avec la peinture, la sculpture et la musique. Elle ne vit, comme les beaux-arts que de couleurs, de reliefs et d’harmonie.

Je leur dois bien ces quelques mots ! Ils me remercieront plus tard…sourires

Ne vous faites pas trop d’illusions sur la considération que pouvaient avoir les gens du peuple sur les plus grands écrivains à toutes les époques.
Beaucoup de ces plumes aux hautes envolées ont eu une enfance malheureuse, ce qui leur a permis de développer un style d’une sensibilité à fleur d’encre.
L’émotion ne peut germer et s’épanouir réellement qu’au sein d’une histoire vécue ! L’imagination n’a que très peu d’appuis pour un rendu à haute sensation.
Les écrivains ont souffert de la proximité qu’ils avaient avec les bouches d’égout comme je les nomme, Rimbaud les aurait sûrement qualifié de bouches d’ombre! Arthur en colère écrit : " J’ai horreur de tous les métiers ! Maîtres et ouvriers, tous paysans, ignobles, la main à la plume vaut la main à la charrue".
Le très grand Flaubert s’insurge alors qu’il réclame trois stères de bois : "Et dire que l’on croit que je m’amuse ici !". Il écrit à Louise Colet sa copine : « Je travaille comme un acharné jour et nuit ! Il m’arrive d’écrire jusqu’à sept lignes par jour, je suis épuisé !».
Des lignes d’un labeur harassant où la plume trace péniblement ses sillons éternels.
Aujourd’hui, comme hier, cette pseudo oisiveté perçue par le voisinage est méchamment jugée. Dans un autre domaine voici une anecdote. Mon ami, champion de France de cyclisme professionnel, alors qu’il enfourchait son vélo pour parcourir plus deux cents kilomètres à l’entraînement, était le plus grand fainéant du pays !
Rendez-vous compte, il partait se promener à bicyclette pendant que son épouse était au travail pour nourrir la famille !
Ainsi vont les quolibets dans l’entourage de l’artiste et il meurt le plus souvent sans aucune reconnaissance.
Si, comme cela se produit parfois, son œuvre est reconnue à titre posthume j’ose espérer que cet élan vers cette juste récompense bien trop tardive ne dérangera pas son esprit voire son âme promis à un repos éternel bien mérité.

Permettez-moi d’insister ! Elles le valent bien!

Les bouches d’égout de notre belle région difficile d’échapper à ces relents nauséabonds!

Arthur Rimbaud encore lui, les aurait surnommées les bouches d’ombre, je vais toujours plus loin que lui, je les ai baptisées avec toute l’affection que je leur porte les bouches d’égout.
On les appelle communément ici et là les langues de vipères.
Elles se distinguent par leur facilité à véhiculer des ragots de tous genres, ainsi nos connaissances, sans être forcément curieuses, peuvent avoir de nos fausses nouvelles sans se déplacer sur de longues distances, ce qui est bien pratique reconnaissons-le !
La recette a toutefois tendance, au fil d’une propagation galopante à amplifier le mensonge. En effet, cela va être à celui qui apportera la meilleure touche poivrée finale, celle qui a le don de procurer un goût inimitable aux meilleurs recettes de nos grand-mères! Le raisonné qui écoutera malencontreusement devra avoir en tête la pensée de Blaise Pascal : "À la fin de chaque vérité, on se doit d’ajouter que l’on se souvient de la vérité opposée". Évidemment, la personne du coin aura une fâcheuse tendance à commérer sur son voisin direct, est-ce dû à l’héritage de ses ancêtres autour du lavoir ? Il n’y a pas de règle, c’est humain paraît-il ! Les faciès sombres finissent toujours par avoir une meilleure connaissance de votre existence que de la leur ! Elle est tellement plus extravagante qu’elle mérite sans nul doute que l’on s’y attarde pour que tout le monde en profite. Ce livre ouvert sur l’intimité du pauvre condamné malgré lui s’étoffe inexorablement et finit par devenir un roman fleuve et Dieu seul sait s’il aura une fin un jour ? On pourra ainsi le vider de son sang à loisir comme le ferait une sangsue jusqu’au pied de sa tombe !
Le condamné finira par ressembler comme deux gouttes d’eau à celui qu’il n’est pas, n’est-ce pas incroyable ? Il percevra jour après jour les regards qui le suivent, le jugent, le jaugent, même au point de le mettre parfois très mal à l’aise. Il deviendra malgré lui l’attraction d’une partie de son entourage et il s’en étonnera ! Pourquoi cette renommée acquise de bouches sombres en oreilles d’âne l’accable t’elle avec tant d’obstination ?
Il sera le seul à ne pas connaître page à page cette saga interminable et il finira par s’en attrister ! Grâce à Dieu, peut-être qu’un jour un homme sage à l’oreille sélective la lui racontera et ils finiront tous les deux par en pleurer…de rire bien entendu!

" Elle souriait de sa bouche édentée et ouvrait ses bras secs et noueux comme des sarments".

Les râteliers de l’audiovisuel m’esclaffent !
Ils ne sont pas en adéquation avec les faciès vieillissants qu’ils arborent. Sous leur blancheur nacrée, s’éclipsent comme par enchantement des mâchoires édentées, aux racines pourries jusqu’à la moelle de l’os qui les soutenait ! Avoir une expression au rictus naturel n’est plus à la mode, n’est-ce pas?
Nos rois, nos reines et leur suite ne souriaient jamais sur les tableaux qui les représentaient, leur dentition bien entendu en était l’indéniable raison.
Il y avait une certaine ressemblance physique entre les indigents et les riches autrefois.
Marcher la fleur aux dents toute son existence n’était donc pas l’apanage des nantis! Quelques gueux dotés d’une robuste mâchoire pouvaient alors être jalousés par les plus huppés de notre cher pays.
Les sans-dents ne se faisaient donc pas un sang bleu à ce sujet. Les gueux n’enviaient pas l’émail de la haute société car comme eux, ils ne pouvaient passer à travers les mailles du père Temps ! Sous la couronne royale solaire pullulaient des odeurs si repoussantes qu’elles auraient découragé les meilleures volontés lèche bottes d’aujourd’hui à vouloir lorgner vers elle ! Rester bouche bée était en ce lointain passé pour la bourgeoisie comme pour la noblesse le seul écran anti-laideur.
Quel dommage me direz-vous que cette ressemblance physique n’ait plus court! Si actuellement, comme en ces temps glorieux on pouvait jouir de cette égalité, nous serions à l’abri des clapets shootés aux artificielles ratiches qui polluent les écrans de l’idiot visuel à longueur de journée. Et qui sait ? Cet état de fait les obligerait à la fermer avant de l’ouvrir !
Imaginez de grandes baies édentées vomissant des notes mal orchestrées où les langues tournicotent autour de deux ou trois chicots !Je vous sens perplexes, voire interrogatifs ?
Peut-être pensez-vous que j’ai une dent contre eux ?
Ou alors, vous vous dites : «Décidément Momo ne mange pas à tous les râteliers !»
-Eat all the racks!
 
Dernière édition:
Définitif

Premier acrostiche à Isabelle

I ris aux verts reflets ton air entre-deux airs
S ouligne tes pensées aux rayonnants revers.
A rc-en-ciel sous l’arche brillante des éclairs,
B énie par le poète saint musicien des vers,
É levés en concerts radieux, où les notes
L impides riment, encensant en louanges
L’ âme claire ailée, qui par instant pianote,
E t tinte l’amour, pour l’oraison d’un ange.

Deuxième acrostiche à Isabelle.

I mage de l’amour, ton fleuve atemporel
S erpente lentement la terre infiniment !
A noblis par l’instinct du fluide corporel
B attent les cœurs épris sur l’astre des amants.
E closent alors les fleurs des idylliques unions,
L’ instant est solennel ; encensés, les prêcheurs
L yriques baptisent en saintes communions,
E t bénissent Belle, l’archange du bonheur.

Acrostiches à Paule et ses petites variantes.

P armi tant de lueurs tu voyages sereine,
A phrodite beauté, éblouissante reine!
U niques sont tes traits aux captivants revers
L umineuse fusion au sein de l'univers,
E tends tes rayons chauds sur mon corps froid d’hiver.

Ou

Parmi tant de lueurs tu voyages sirène,
Aphrodite beauté, éblouissante reine!
Uniques sont tes traits aux captivants revers
Lumineuse femme au cœur de l'univers,
Étends tes rayons verts sur mon corps froid d’hiver.

Ou

Parmi tant de lueurs tu scintilles sereine,
Adorable beauté, éblouissante reine,
Unique sœur du temps flirtant au firmament,
L’étoile en cœur d’amour fait rêver les amants
Enlacés près du lac aux reflets de diamants.

Ou :

Parmi tant de trésors tu rayonnes sereine,
Angélique beauté, éblouissante reine,
Unique sœur du temps flottant au firmament,
L’étoile en cœur d’amour fait rêver les amants
Embarqués pour toujours sur le lac aux diamants.

Ou

Parmi tous ces trésors tu scintilles sirène,
Admirable beauté, enivrante reine,
Unique sœur du temps noyée au firmament,
L’étoile au cœur du jour fait planer les amants
Entraîné par l’amour près du lac aux diamants.

Un tautogramme est un vers ou une phrase dont tous les mots commencent par la même lettre.

Seul Sur Saturne
Simon Savoure Sagement
Sa Solitude Sur Son Siège
Saturnien.

Soudain Satan Surgit
Sans Sonner !

Saperlipopette Sadique Satanique Saltimbanque Sans Savoir, Sors!

Sur Sainte Saturne Seul Simon Sait Savourer Savamment Son Sortilège Sacré!

Suaves Salutations !

Lancelot Love La Louve.

La louve longe lentement le lac lactescent.

La lumière lunaire louvoie, les larmes lourdes luminescentes logent là!

Longue lamentation le loup Lancelot love la louve.

Lueurs, laissez-les libres!

Leurs louveteaux longeront longtemps la lagune L’âme Légère, la Lyre lointaine lumineuse leur lira les louanges.

Les Larmes Lactées lacérées Luiront, Le Labyrinthe Lacustre libérera les Lobes, Lady Léa Lorgnera Longuement La Lune Languissante.

Les Lettres Loyales Labelliseront La Lumière Lactescente, La Légèreté Lointaine Laissera Lamper La Langue Lumineuse Laiteuse.

Lueurs Langoureuses, La Louve, Louvoiera Lentement Le Légendaire Lac Léman.

Laissons-la louvoyer, Laissons-Les Louvoyer!Lancelot Le Loup love le lac, love la louve, Léa La Louve Love Le Loup Lancelot, Le Lac Léman love les loups.

Savoir cueillir la fleur

J’ai su cueillir la fleur au printemps de sa fragile vie, respirer son parfum envoûtant, glisser mon âme sous ses pétales aux plis doux et soyeux, battre au diapason de son tendre cœur, goûter à son nectar subtil, Dieu sait, je sais, avant qu’elle ne s’éteigne sous les ailes immuables du temps, l’espace d’un instant, nous nous sommes aimés.

L’heure des hyménées

Certains jours sont marqués d’un doux parfum printanier qui sublime nos sens, ils élèvent alors nos plumes vers les plus hauts sommets de l’amour où plane l’esprit de Dieu.
Nous souhaitons vivre le présent dans toute sa sérénité n’avoir à contempler que sa splendeur afin d’oublier les vilenies de la vie ordinaire et ses inévitables bassesses.
Nous voguons sur un océan de rêves aux vagues de multiples couleurs, nous touchons l’Eternel des yeux, nous aimons nous confondre dans l’illusion du temps, nous respirons au rythme de la symphonie des chœurs qui bercent mélodieusement nos âmes en lévitation.
Poussières d’étoiles aux confins de l’univers le vide sidéral nous offre un merveilleux pouvoir, celui d’enfin aimer et de se savoir chéri.
Nous gravitons autour d’une étoile promise
aux rayons attachants, à la chaleur divine, nous sombrons par instant dans ses spasmes envoûtants, l’irréel nous séduit, efface nos craintes, sait captiver nos sens, l’heure presque solennelle embrase notre esprit, nous inonde de songes, fait résonner en nous les cloches de la sérénité.
Vibrations lancinantes, horloge du présent vous cadancez nos vies à l’ombre des saisons qui voient fleurir nos jours puis flétrir nos pétales.
Frémissons à l’idée qui encense nos corps sous le ciel scintillant où vivaient nos ancêtres.
L’air que l’on respire sur les plus hautes cimes nous envoûte, favorise la migration de nos consciences, est propice aux exhortations surnaturelles à peine voilées par un léger souffle de réalités.
Aujourd’hui l’émotion nous étreint les secondes, les minutes, les heures se succèdent aussi lentement qu’on les aurait souhaitées rapides, elles nous rapprochent pourtant inexorablement de notre tendre destinée.
Nous essayons d’embellir notre corps, nous le souhaitons à la hauteur de notre esprit, nous savons qu’elle ou qu’il nous attend et nous ne pouvons décevoir.

Impitoyable sera cependant cette vie qui condamne nos entrailles ! Comptons parmi ses chagrins les plus redoutables, celui d’avoir déjà perdu bon nombre de nos camarades sans avoir pu vieillir encore quelques années ensemble. Ils ne pourront hélas pas partager avec nous ces moments d’intense bonheur où tinte à la volée la cloche sacrée des tendres hyménées.
 
Pensées momoriciennes : premier jet !

Celui qui néglige le détail est un étourdi si celui qui le dédaigne est un sot ou un infirme ; celui qui s'y perd et ne l'organise pas, en quelque manière dans une idée ou vers un but, est un médiocre ou un impuissant. C'est dans les jeux infiniment variés de la synthèse et de l'analyse qu'est la vie de l'imagination, comme de la pensée, comme de la volonté. C'est là qu'est le secret de la grande science et de la grande action.

L’homme n’est pas tout dans ses habitudes et ses manières ; son costume et sa physionomie aussi expressifs soient-ils, ne découvrent pas toute son âme.

Les poètes décernent la palme aux vainqueurs, aux volontés héroïques, découvrent chez nous que nul objet n’est plus élevé au monde que la grandeur du libre arbitre humain.

Créer la vision poétique, pour fuir le présent et sa prose inévitable, n’est pas simplement le parti pris de la beauté matérielle et sensuelle mais bien une migration vers les âges disparus ou vers des terres lointaines.

Le poète exprime le caractère évanescent de sa pensée.

La vie est un gigantesque leurre.

Poètes, vos vers charment mes yeux et leur mélodie parle directement à mon âme sa langue divine.

Quel que soit notre âge, l’illusion poétique survit ; sans tomber dans le romanesque notre fantaisie se replie sur le rêve. Une migration de tous les instants vers le climat des poètes s’impose à notre cœur et nous ne refusons jamais le voyage.

La poésie permet la liaison avec la splendeur qui s’entoure des plus hauts sommets de l’idée.

L’humanité a su évoluer dans son apparence extérieure, ses mœurs, ses religions, mais face à la morale, les hommes restent dans leurs grands traits les mêmes.

Les snobs, qui foisonnent se prennent pour des étoiles, ils veulent toujours se grouper pour ressembler à tout le monde. L'on voit bien, par intervalles, des gens isolés et courageux briguer des suffrages en lorgnant longuement vers la galerie. Ils veulent plaire par nécessité aux dames plus nombreuses que les hommes et attirer vers eux une nuée de jeunes qui courent à droite et à gauche comme les petits poulets après le grain lancé à la volée par la fermière.

Le penseur est un penseur de plaies, aussi je me plais à penser que je suis un penseur.

Il n’y a pas pire pauvreté que celle du manque d’esprit.

Attention!…
Nous quittons l’âge cénozoïque et nous entrons dans l’ère virtueloïque.

Il faut sans y être poussés vouloir quitter le monde et le siècle pour gagner furtivement un lieu sacré où l’on a plaisir à se ressourcer.

Vivre de mensonges permet souvent d’atteindre les plus hauts rangs de la hiérarchie.

Visions harmonieuses, enchantement des sens, vos vers charment mes yeux et leur mélodie joue à mon âme des notes qui encensent mille pensées divines présentes au paradis!

Quand s’étalent au loin les vapeurs vespérales, l’ultime rayon vert éclaire l’horizon de douces lueurs astrales.

Je vis près d’un coin de ciel bleu en bordure de l’enfer où souffle un air de paradis.

La puissance des mots est bien supérieure à celle des armes.

Aimer c’est savoir dire je t’aime sans parler.

Pour l’ensemble des malheureux la vie est un perpétuel sacrifice.

Pour vivre heureux, fuyez le monde de l’information en fuyant les écrans.

Si le singe imite à la perfection l’homme, l’inverse n’est tristement pas vrai

Le poète exprime le caractère évanescent de sa pensée.

La vie commence par des cris suivis de mots, elle finit par des maux accompagnés de râles.

Le diable attise la surchauffe.

Un seul poème ou roman, une seule pensée peuvent permettre l’accès à la postérité.

À la recherche de la béatitude, ne perdons pas de vue qu’elle est le fruit d’une multitude d’instants heureux qui nous semblent le plus souvent anodins.

Le poète vit dans un espace épris de rêve et de liberté, rien ne saurait lui être imposé.

Les miasmes de la vie ordinaire ne survivent guère aux lignes poétiques.

La promenade
incite à la réflexion,
tout aussi pure que naïve
elle suscite la beauté
qui émerveille nos yeux.

L’inspiration doit être créée et non subie, elle ne doit pas être soumise à une influence irrégulière et obscure.

Sagesse tu ne peux t’épanouir qu’au sein de l’humilité.

Le désespoir fait mourir.

Mon épitaphe.
Ci-gît, six pieds sous terre, un bien trop dur à cuire!

Le jour où je serai en manque d’inspiration j’expirerai.

Sensuelle dans sa gestuelle, elle mime la vie en rose.

Arrive inévitablement le temps où le corps rentre en conflit avec l’esprit éternellement jeune.

Poussières d’étoiles pour vous épanouir, il vous faut à l’image de l’univers savoir créer l’espace.

La force des armes et de la culture réside beaucoup plus dans l’attitude de ses soldats ou l'intelligence de ses élèves que sur la multitude des troupes et l'énormité des effectifs scolaires.

Fuyez les actualités débordantes de larmes, on veut vous rendre malheureux sans raison.

Bientôt tout ne sera que restrictions.

Poussières d’étoiles pour vivre librement il vous faut à l’image de l’univers savoir créer l’espace.

Être plus artiste qu’homme permet d’éviter la vie.

L’exotisme dans le temps et l’espace répond à une tendance profonde de notre cœur.

J’ai fui l’amour de la gazelle ce qui m’a rendu, savez-vous, invincible!

Rassurez-vous, si je reste incompréhensible pour beaucoup je ne le suis pas pour moi.

La vérité doit se positionner au-dessus de tous les dogmes.

Le souci de vouloir transcrire la vérité est aussi ancien que l’écriture elle-même.

La sottise humaine est vouée à perdurer, elle est sans limites.

Comme la science la vérité est impersonnelle.

Sagesse tu ne peux t’épanouir qu’au sein de l’humilité.

Il n’y a pas que des désavantages à être con, on ne souffre jamais de solitude.

Méfiez-vous du smile et du gif, ils vous plongent chaque jour un peu plus dans le monde virtuel où l’on souhaite vous piéger…
Ce monde cloisonné est votre avenir.

Faire jurer de dire la vérité est une offense à l’intégrité d’une personne honnête.

Un bon menteur sait forcer l’admiration des personnes crédules.

Rentrée scolaire d’aujourd’hui, plus les cartables s’alourdissent, plus les têtes se vident.

Je suis un grand défenseur de la cause animale, qui ne doit pas nous faire oublier pour autant la cause humaine!

Je suppose que les gens qui se font incinérer sont persuadés qu’ils vont pouvoir renaître de leurs cendres.

La maladie la plus commune de l’esprit est de vouloir toujours conclure.

La vérité on doit la voir impartialement sans autre soucis de la représenter.

J’ai un humour à trois balles, je jongle avec!

La guerre des mots est bien plus subtile que celle des armes, elle finit par être désarmante.

L’azur est si patient qu’il ignore l’existence de l’homme au sein même de l’évolution cosmique.

Seules les âmes sensibles savent émouvoir avec force et tendresse.

L’apogée du bonheur prend forme dans la création artistique.

Plus que la vérité, la beauté et le style valent au poète sa gloire immortelle.

Mieux vaut être sourd que malentendant, cela évite de tendre continuellement l’oreille vers une actualité fondée sur le mensonge.

Si vous voyez ce que je veux dire, alors ne tardez pas à consulter un ophtalmologue.

J’ai une souplesse d’esprit surprenante, elle me permet d’écrire sans raideur, c’est très appréciable à mon âge.

La déshumanisation sera le fléau du siècle.

Un bon menteur sait forcer l’admiration des personnes crédules.

Le mensonge est l’ascensoir obscur des vérités enfumées.

Rien n’est plus odieux que l’œuvre abstraite, le style philosophique et prêcheur, le raisonnement et l’écriture des Jésuites, c’est-à-dire scolaire.

Elle éveilla en moi un fleuve sensoriel dès ses premiers regards.

Beaucoup d’hommes préfèrent leur voiture à leur femme, sous prétexte qu’elle a moins de ratés.

Être athée c’est ne pas croire en soi.

Atteint les sommets de la poésie celui qui est capable de traduire en sensations de formes de couleurs et d’harmonie des idées ou des sentiments abstraits.

La qualité du style repose sur la plastique ou le relief, l’art de présenter à la manière des sculpteurs, les formes et les volumes.

S’isoler permet d’être à l’apogée du bonheur, celui que procure la création artistique.

La littérature industrielle n’a jamais connu autant d’adeptes ; tout le monde s’y essaie, mais seul un travail acharné où l’œuvre s’étoffe d’une âme peut connaître une apogée.

Mieux vaut vivre le matérialisme même s’il n’est pas exempt de reproches, le spiritualisme pour un poète est bien trop naïf et bourgeois.

La beauté pour un poète se trouve et s’exprime dans les belles lettres, comme dans les beaux-arts.

On doit, pour s’élever dans le style, cultiver son goût pour la beauté, seule cette alternative peut conduire à vivre l’art pour l’art.

La faim et le froid ne paralysent en rien la créativité, l’esprit n’en est que plus alerte.

J’ai gémi la disparition d’un animal, sangloté la mort d’un camarade, hurlé l‘absence de mes parents. Combien de larmes amères encensées par ces chagrins redoutables devons-nous à la vie, avant qu’elle nous libère de sa funeste emprise?

L’obscurantisme prend des formes déguisées, il façonne l’homme en lui inculquant des connaissances limitées à son activité principale, il est ainsi asservi à un esclavage intellectuel moderne.

Le manque de gaz ne devrait pourtant pas nous amener vers une situation explosive.

Si la République vous appelle demandez lui où elle se trouve.

Il existe des penseurs solitaires qui n’ont jamais connu la solitude.

L’amour de l’art trop exclusif conduit à mépriser le monde entier.

Être ou paraître là réside la décision.

Les artistes autrefois travaillaient dans les règles de l’art, aujourd’hui ils se tiennent aux règles dollars.

Certains littéraires bardés de diplômes pensent qu’ils ont atteint les sommets de l’expression écrite ; il n’en est rien, la plupart pratiquent une littérature tragiquement dépourvue d’âme.

Quand les poètes peignent la vérité la plus triste et la moins belle, nous les sentons péniblement troublés.

Penser que la science explique tout est une hérésie.

Créer la vision poétique pour fuir le présent et sa prose inévitable, n’est pas simplement le parti pris de la beauté matérielle et sensuelle mais bien une migration vers les âges disparus ou vers des terres lointaines.

Les rancœurs amères de l’amour mûrissent toutes ensemble.

Pour avoir son propre style d’écriture il faut n’avoir rien lu. Malheur à celui qui a parcouru les pages des plus grands auteurs, il ne sera que le pâle reflet des maîtres incontestés de la très grande littérature.

N’essayez pas de me provoquer, je suis une forteresse aux contreforts imprenables, je monte aux créneaux si rapidement que l’assaillant inconscient n’a ni le temps, ni le plaisir de savourer son attaque.

Il faut éviter de se lancer dans la critique acerbe conduite par un esprit de dénigrement.

Fuir la vie et ses vicissitudes en s’isolant le plus possible permet d’éviter le surmenage cérébral vecteur d’apoplexie.

Les nuées d’actualité sont faites de millions de larmes.
 
Méfions-nous de la portée que peuvent avoir les mots, Flaubert qui travaillait comme un acharné n’écrivait le plus souvent qu’une phrase par jour!
 
Dernière édition:
Jet 2 définitif…

Rien ne peut froisser les âmes dans leur élan vers la noble beauté.

La poésie anoblit la vie ordinaire, on y retrouve tous les sommets de l’idée, du sentiment et de la volonté.

Plus l’intelligence croît et plus l’environnement décroît, ainsi va l’homme sur son chemin de croix
et il s’en croit!

La richesse du cœur façonne la noblesse de l’âme.

La volonté de survivre chez un enfant squelettique surpasse celle affichée par un enfant en surcharge pondérale.

Je déteste tout ce qui est virtuel. Dois-je en conclure que je vous déteste tous?

L’heure de la délivrance pour les pauvres vient juste après celle du trépas.

Il faut éviter à la plume les lourdeurs qui plombent l’envol des idées.

Le poète comme le soleil vit chaque jour son ultime rayon vert.

L’état propose de nous isoler pour un euro, comme si nous, au cœur du pays d’Olt, nous n’étions pas assez isolés!

L’amour sans humour est semblable à une fleur fanée sans parfum.

Mon âme prolonge en ondes lumineuses le rayon natif du soleil levant.

Combien sont tombées sous le charme de mon innocente plume aux pleins et aux déliés aujourd’hui disparus?

Les poissonneries ne fournissent plus d’emballage plastique, il est à l’intérieur des poissons que l’on nous vend.

République déguisée, je te hais, tu emprisonnes puis ensevelis tes enfants en faisant planer les faux airs de liberté, d’égalité et de fraternité.

Peuple, si tu tiens un jour à retrouver ta souveraineté, fuis les écran aux images à profusions perfides.

Lorsque l’âme d’un enfant en son cœur est brisée, il n’y a aucune place pour le pardon.

Pour mon baptême les cloches ont sonné; à l’école, Momo la cloche aimait jouer à cloche-pieds, je rentrais et je sortais au son d’une cloche ; longtemps j’ai attendu que la cloche de la retraite sonne ; bientôt la cloche du glas tintera. Ma vie est une histoire de cloches, pas étonnant que vous me trouviez cloche !
Si les pieds de mes vers clochent, je vous en prie, évitez-moi vos sons de cloches!

L’esprit et la matière sont deux réalités irréductibles. L’âme est faite pour comprendre et dominer la matière.

Sans doute mettons-nous quelque chose de nous-mêmes dans notre regard, dans nos bras et dans notre sourire. Certains paysages semblent traduire notre état d’âme.

Quand un sujet est immoral, la vérité des détails, la beauté de l’expression n’arrivent guère à réparer les torts de l’écrivain. L’immoralité se trouve au contraire idéalisée et presque justifiée.

Quand vient l’heure tant attendue de la retraite définitive, on offre généreusement dans un dernier souffle d’amour notre corps sarmenteux à la terre.

L’ivresse caresse l’âme avec délicatesse devant le dieu Bacchus, je le confesse.



Deuxième jet pensées momoriciennes

Les hommes politiques sont prêts à tout, même à fausser l’histoire.

N’ayez pas peur de choquer, l’électrochoc sauve.

La mort est bienfaitrice, elle soulage tous les maux.

L’idiot du village joue un rôle essentiel, il permet à la communauté réduite aux ragots qui l’observe de se trouver des airs d’intelligence.

La lueur d’espoir est semblable au feu follet, elle illumine un instant l’espace sans espérance.

Le talent rend jaloux celui qui n’en a pas.

Mouton qui bêle n’est point rebelle.

Le conte de Jésus est aux parents ce qu’est le conte de Noël aux enfants.

Éviter la querelle du forum permet de faire preuve de sagesse, l’alimenter est diabolique.

Avoir plusieurs cordes à sa voix permet de vocaliser harmonieusement.

Si je perds la tête et que vous la retrouvez, ramenez-la aux objets trouvés.

Les poètes parnassiens avaient pour optique de penser par l’image, je les affectionne particulièrement.

Supprimer le voile sur l’ensemble des mystères par des preuves scientifiques permettrait d’expliquer le déroulement de la vie, en rejetant toutes formes d’explications fantasmagoriques.

Cessez de trouver des vertus à la vieillesse, c’est une véritable déchéance.

Quand on vieillit, tout tombe.

C’était un coin de paradis en bordure de l’enfer où soufflait un léger vent d’humanité.

Celui qui a côtoyé la misère de près sait combien elle peut être riche d’enseignement.

L’indigent de nos campagnes d’autrefois n’enviait absolument pas les riches, il naissait et vivait sa vie de pauvre, c’était ainsi.

Plus le pauvre espère, plus il désespère.

Celui qui n’a jamais mangé du pain noir ne peut en imaginer le goût.

Il devient de plus en plus difficile de faire prendre la mayonnaise et de jeter de l’huile sur le feu.

Le poète est par principe engagé, méfions-nous des pseudo-versificateurs.

Un délicat pessimisme préfère toujours aux chardons du chemin les fleurs de l’idéal.

Le poète versifie, il fuit ainsi la vie et son inévitable prose.

Le pauvre ne craint pas le chaos, il le vit journellement.

J’ai côtoyé des miséreux que la moindre attention rendait infiniment riches.

Aujourd’hui la stèle commémorative et la plaque de rue sont posées en présence de l’intéressé. C’est ce que j’appelle faire passer la plaque avant le corbillard.

L'homme est la résultante d'une myriade de petitesses qui ont fini par forger sa pseudo-grandeur.

Vouloir à tout prix paraître finit à coup sûr par nous faire disparaître.

J’ai eu pour premier réflexe de me fier à la beauté extérieure des êtres et des choses, ainsi je n'ai jamais été doublement déçu.

Peut-il y avoir plus émouvant qu’un regard d’enfant qui s’illumine face à la lumière d’un manège saisi dans son mouvement?

N’est-ce pas mettre hors de pair "l’impartialité", "l’indépendance" à l’égard de la morale et de la "personnalité"... que de retrancher à l’art tout élément subjectif, toute pitié et, tranchons le mot, toute humanité?

Les sentiments s’expriment avec grâce dans l’écriture, la sculpture, la peinture et la musique, ils deviennent alors sensations.

Il ne peut y avoir beauté plus parfaite que celle de l’art en symbiose avec la nature.

L’homme est le vestige d’un lointain séisme venu du ciel aux échos telluriques dévastateurs.

Dans un vertige irrationnel, le poète ne choisit plus ses mots, ce sont les mots qui se désignent.

La critique acerbe désoriente et contribue à rendre stériles les esprits les plus créatifs.

L’esprit sarcastique est fait d’aigreurs aux racines tentaculaires.

Tout en coinçant la bulle, je bois une coupe de champagne à votre santé.

Quand le poète devient musicien, la symphonie des mots encense les pensées mélodieuses présentes au paradis.

Entre ciel et mer, vers l'ultime rayon nous voguons. Poussières d'étoiles, nous avons vénéré le soleil créateur éternel ; lui rendre à nouveau un brillant hommage est, ce me semble, un retour naturel vers nos origines, celles où sont ancrées les racines profondes de l’humanité.

La prose doit être écrite à froid et non dans une sorte de délire. L'enthousiasme d’un instant ne suffit pas pour créer un chef-d’œuvre, aussi court soit-il.

Naviguer à contre-courant n’est pas un contresens ni un dérèglement de tous les sens, ralliez-vous à mon bon sens!

Je vais au rebours de l’opinion de tous, j’aime m’opposer à la logique implacable des choses, je suis un enfant terrible.

Transparaître par le biais de ses écrits artistiques est essentiel pour un poète, la fausse image que vous vous faites de moi vient du simple fait que je n’ai jamais su écrire.

La vérité ne peut s’obtenir que dans le mépris de soi-même, comme pour les sciences, car elle est impersonnelle.

Un tricot d'amour, c'est une maille à l'endroit puis une maille à l'envers.

On doit rester lucide quand la vie devient acide, sur son chemin aride l’esprit doit être intrépide pour éviter le vide.

Je privilégie la beauté à la vérité, c’est-à-dire la forme au froid.

Quand on parle de nuit des temps en évoquant le lointain passé, on manque totalement de clarté!
L’univers dans un premier temps est concentré, donc très lumineux, (clarté des temps!). Comme il est en expansion, les masses lumineuses formées par les galaxies s’éloignent les unes des autres et nous dirigent inévitablement vers la nuit des temps!
J’espère que j’ai été suffisamment clair!

Ce qui m’inquiète le plus dans la société, c’est que la médiocrité arrive à se hisser au plus haut rang de la hiérarchie.

Croire ou ne pas croire, telle est la vraie question.

Dans la vie on doit se donner une priorité, hélas, elle n‘est pas toujours adroite.

Évitons à tout prix la panne des sens.

Vous voulez vivre l’esprit libéré? Fuyez la prolongation du son et des images !

Il existe des hommes vertueux et d’une grande valeur morale, malheureusement ils ne sont que très peu écoutés.

Apprivoiser la solitude avec art permet de l’éclipser totalement.

L’image que l’on a de nous est à l’opposé de celle que nous renvoie le miroir. Ça me glace!

Celui qui ne réagit pas ou s’insurge face à l’humour est à plaindre.

L’âme doit comprendre et dominer la matière.

L’endoctrinement politique est venu au secours des religions pour finir d’abrutir les peuples.

Inutile de vouloir se torturer l’esprit quand celui-ci nous fait défaut.

Je ne ressemble à personne, ce qui me donne un petit air de tout le monde.

J’ai beaucoup de mal avec la ponctualité, mais comme je l’ai toujours dit, je serai présent et à l’heure le jour de mon enterrement.

Si vous pensez avoir raison, évitez de me donner tort.

Toute puissance sans capacité s’épuise vite.

On jure que l’on n’est ni psychopathe, ni schizophrène lorsqu’on en est un, puisque je vous le dis.

Comment peut-on se permettre d’analyser avec objectivité les écrits de nos lointains aïeux alors que tout nous sépare, à commencer par les siècles.

Quand l’amour devient douleur, on mesure pleinement sa puissance.

Heureux celui qui n’a connu qu’une saison en enfer.
 
Fin du rassemblement de mes récits, proses poétique, poésies et pensées Momoriciennes.

A revoir…

J’aurais aimé être boulanger pour faire marcher mes clientes à la baguette!

Si tu as toujours vécu fauché, tu n’as rien à craindre de la grande faucheuse.

Quand l’humanité s’essouffle, la nature a du mal à reprendre son souffle.

Si nos lointains aïeux revenaient, ils n’en reviendraient pas.

L’illettrisme a un avantage, il évite d’écrire des conneries.

J’avance dans la vie sur un fou rythme.

Toute jeunesse sacrifiée à une destinée de crucifié.

Vous pensez bien me connaître, alors que je ne sais pas qui je suis.

L’essentiel est dans les c’yeux

La force d’un écrit s’appuie sur la capacité que l’on possède à le maintenir en vie.

Le nectar qui mène à l’ivresse poétique ne tarit jamais.

Heureux celui qui a eu la chance de naître au bon moment et au bon endroit.

Vivre le flou finit par rendre myope.

Ne craignez pas la mort elle vous tend chaque jour un peu plus les bras.

C’est un saphisme de prétendre toujours trouver dans la vie active et surtout matérielle le sens de la vie intellectuelle et affective.

Celui qui a connu le cachot a connu le chaos.

Le glas emporte avec lui l’espérance de toute une vie.

Au pays des insurgés la vie est révoltante.

L’homme malgré les efforts qu’il peut faire, restera toujours un homme aux yeux d’une femme.

La logique veut que les vieilles carcasses soient vouées à la casse.

C’est au cœur de l’ivresse créative que la folie de l’art prend ses formes les plus expressives.

Ayons conscience que la forme est associée au corps encensé par l’esprit, elle puise sa force au cœur même des profondeurs insondables de l’âme.

Exister sans subsister. reste un rêve inaccessible pour beaucoup d’indigents .

Jeunes poétes, un jour la prose envahira votre âme et une vague détresse du cœur évoquera avec mélancolie le bonheur de vos jeunes années.

Si vous pensez me connaître, sachez me reconnaître.

L’homme sage dérange, même lors d’un court passage.

Humilité n’a jamais rimé avec humanité.

L’âge de pierre reste un mystère.

Aussi déroutante que vous paraît votre vie elle a toujours un sens.

Chien belliqueux se mord souvent la queue.

Les mots prennent corps lorsqu’ils sont véhiculés par un esprit créatif.

Mort je ne reposerai jamais en paix, je suis un guerrier avant tout.

Je vois que vous aimez la voix qui parle des voies ça me laisse sans voix.

L’amour de l’art trop exclusif peut conduire à mépriser l’humanité.

Le poète atteint sa sensibilité ultime quand ses pensées voilent ses yeux et finissent par inonder sa page.

Le cerveau pense l’esprit compense.

L’œuvre d’art doit être sereine impassible à l’image de la nature.

C’est lorsque les personnes que l’on aime disparaissent que l’on prend pleinement conscience de la place qu’elles tiennent dans nos cœurs.

Tant vont les acquis à la poubelle que le peuple se rebelle.

On rencontre des gens tellement coincés que le meilleur des rebouteux ne peut plus rien pour eux.

Contrairement à celui des hommes l’artichaut a toujours bon cœur.

Les gens devraient s’occuper de ce qui les regarde, et non pas de ceux !

Toute forme d’infantilisation devrait-être sévèrement punie par une loi.

Mon rêve serait d’unir la vérité du fond à la beauté artistique de la forme.

Si l’on veut trouver la vérité on ne doit s’attacher à aucune idée humaine.

La vérité on doit la voir impartialement sans autre soucis de la représenter.

La vérité ne s’obtient qu’avec le mépris de la politique, l’indifférence religieuse et morale et enfin le mépris de soi-même.

Comme la science la vérité est impersonnelle.

Le soucis de vouloir transmettre la vérité est aussi ancien que la littérature elle-même.

La vérité doit se positionner au-dessus de tous les dogmes.

Et le mensonge me direz-vous!.

Le mensonge permet de se faire passer pour celui que l’on n’est pas.

Un bon menteur sait forcer l’admiration des personnes crédules.

Vivre de mensonges permet souvent d’atteindre les plus hauts rangs de la hiérarchie.

Le mensonge est l’ascensoir obscur des vérités enfumées.

J'en aurai noirci des pages avant de m’endormir face à une feuille blanche.

Le comble du poète est de finir bouffé par les vers.

Nous assistons souvent à la surenchère des idées une à l’endroit, l’autre à l’envers.

Le peuple digère ce que l’état gère.

Fou, recherche folle dingue pour l’aimer à la folie, et moins si affinités.

Cessez de me faire passer pour un fou,
j’en suis un !

Celui qui vit le flou n’est pas forcément myope.

Vient l’heure assez périlleuse où l’on n’est plus un enfant et pas encore un homme.

L’âme est insondable tant elle est profonde.

L’avez-vous bien les mains, on s’occupe de votre cerveau.

L’espace encense toujours un esprit épris de liberté.

Dormez bien brave gens l’état vous maternise.

Télé Lutèce ment !... télé Lutèce ment !... télé Lutèce est au gouvernement !

La guerre des mots est plus violente que celle des armes, elle est désarmante.

Tout flou existentiel masque l’essentiel.

Etre ou disparaître voilà la question.

Être ou paraître voilà une autre question.

L’œil du poète voit bien au-delà de la surface surface des choses, il perçoit l’invisible.

Pour décrire un paysage dans toute sa splendeur il faut essayer de s’identifier à lui.

Si un jour de perds connaissance, ne vous inquiétez pas j’ai fait une sauvegarde, elle se trouve sur un bout de papier dans mon porte-carte.

Le mal est fils du bien.

Je suis le maître du monde à un mètre à la ronde.

L’inconscience de l’être le prive d’être.

Une femme ne juge pas l’homme à la longueur de son phallus, mais à l’épaisseur de ses bourses.

Mieux vaut être con finement que grossièrement.

J’ai fait un rêve étrange et captivant je confinais l’ensemble de la bêtise humaine.

Ma vie n’a jamais côtoyé l’exceptionnel j’espère que la mort me surprendra.

La prose et la poésie sont deux arts majeurs qui se ressemblent et se complètent .

La prose et la poésie sont deux arts majeurs qui se ressemblent et se complètent .

Il n’est pas aisé d’entrer dans le cœur des hommes pour se sentir aimer.

Il faut être et non paraître avant de disparaître et comparaître.

Le pire qui puisse arriver à un homme cultivé est d’avoir une perte totale de connaissances.

Tant vont les acquis à la poubelle que le peuple à la fin se rebelle.

Qui essaie de tout prévoir va au devant de beaucoup moins de déconvenues.

Le pittoresque, la plastique et la musique surtout en prose, demande un effort prodigieux.

L’existence doit se construire autour d’une belle unité, il faut se vouer à une mystique intérieure profonde, cultiver l’amour fruit du culte de la beauté artistique.

Il existe des journées si tristes qu’on jurerait qu’elles ont été programmées pour ne pas être vécues.

Seuls les grands musiciens vivent le parfait accord.

La prose et la poésie sont deux arts majeurs qui se ressemblent et se complètent.

J’ai eu une vie d’une richesse infinie, j’ai connu la pauvreté, le dévouement et la cruauté humaine, j’ai tenu les plus belles femmes dans mes bras, deux d’entre-elles m’ont donné cinq merveilleux enfants, j’ai gagné beaucoup d’argent que j’ai rapidement dépensé, et je finis mon existence heureux comme je l’ai commencée dans ma chère région natale, avec en cadeau une retraite de miséreux.

Quand on me prend pour une cruche à la fin je me casse.

Certaines natures sont nées pour saisir et exprimer la beauté sensible ; leur vocation d’artiste est déterminée avec force ; elles ne peuvent y échapper.

Pour transmettre les émotions avec force il faut les avoir vécues intensément.

Tout ce qui dépasse dans la vie du cœur, dans l’action et la pensée, le niveau ordinaire et moyen, relève directement de la poésie.

50 ans noces d’or, 60 ans noces de diamants, 70 ans noces de sapin!

L’œuvre d’art n’est pas une traduction au clair de lune de la réalité, c’est la naïve adoration du vrai et de la nature avec la seule volonté de fuir la laideur, le mensonge grossier, les vilénies de la vie ordinaire.

Inclinons-nous devant la mémoire et le souvenir de nos parents, nos amis et nos camarades trop tôt disparus. Ils sont légion, ceux qui nous attendent , pressés de revivre parmi nous. Évoquer leur ombre au cours d’une réunion de famille, exprimer ce que l'on ressent pour les eux est une satisfaction ; c'est, ce me semble, les serrer une fois de plus dans nos bras !
Comptons parmi les chagrins les plus redoutables de la vie, celui de perdre les personnes que l’on aime, sans pouvoir vieillir encore plusieurs années ensemble et sans les retrouver lors des rencontres fraternelles autour d’une bonne table.

On a réussi sa vie quand on a fait d’elle une œuvre d’art.

J’ai commencé à perdre pied le jour où j’ai appris à nager.

Les nuées d’actualités sont faites de millions de larmes.

Le poète vit dans un espace épris de rêve et de liberté rien ne doit, ni ne peut, lui être imposé.

L’art contemporain est une offense à l’art!

Il n’existe pas d’hommes forts, mais seulement des hommes qui abusent de leur position.

Le poète vit dans un espace épris de rêve et de réalité rien ne doit, ni ne peut, lui être imposé.

Pour transmettre les émotions avec force il faut les avoir vécues intensément.

Bien écrire, n’est pas aussi compliqué qu’il n’y parait, il suffit d’avoir bien appris.

Et dire que je serai le seul à ne pas savoir que je suis mort.

Le bonheur est le mythe le plus convoité.

Ne connaître dans son existence que les joies de l’art bâtir son œuvre autour d’un espace impersonnel qui découle uniquement de l’intelligence et non des passions personnelles permet d’éviter la vie.

La vie doit se construire autour d’une belle unité, il faut se vouer à une mystique intérieure profonde, cultiver l’amour fruit du culte de la beauté artistique.

On puise sa force de vie en faisant face aux puissances maléfiques qui nous entourent.

" C’est en forgeant que l’on devient forgeron"
C’est en écrivant que l’on devient écrivain, ou pas!

L’écologie est une mentalité, à partir du moment où les politiques s’en sont mêlés cette noble cause, est devenue une vaste fumisterie.

L’euphorie pléthorique collective affole les médecins qui prescrivent à tour de bras des potions médicamenteuses douteuses.

Saura-t-on avant qu’il ne soit trop tard éviter la cohue et les broussailles ?

Rien ne nous empêche de médire, mais refusons toujours d’emboîter le pas à la calomnie.

On ne cherche pas toujours avec succès des poux sur une tête.

Mieux vaut avoir l’esprit résolument tournée vers le cul que vers le culte.
C’est une pensée largement partagée par les ecclésiastiques !

Le virtuel ne vit que d’artifices il incarne une image fantomatique voire chaotique de la réalité.

La seule propagande bonne à entendre est celle qui monte du cœur.

Je ne ressemble à personne ce qui me donne un air de tout le monde.

Si vous perdez le Nord, ne paniquez pas, il vous reste trois points cardinaux pour vous repérer dans l’espace et dans le temps.

Ô !Je la veux! Je le veux !…Toujours primitif, l’homme moderne ne vit que pour les sensations fortes.

Les années passent et on trépasse.

Nous sommes les descendants d’un très modeste héritage.

Quand je pense que Dieu a mis 13,7 milliards d’années pour concevoir l’homme, je me dis que c’est un piètre créateur.

Il faut éviter de se réfugier dans la mesquinerie dans l’esprit de dénigrement et dans la critique acerbe, qui recouvre le plus souvent le renoncement le plus lâche.

J’ai gémi la disparition d’un animal, sangloté la mort d’un camarade, hurlé l‘absence de mes parents, combien de larmes amères provoquées par ces chagrins redoutables devons-nous à l’existence avant qu’elle nous libère de sa funeste emprise?

La faim et le froid ne paralyse en rien la créativité, l’esprit n’en est que plus alerte.

Pour gagner du temps il faut avant tout essayer de ne pas en perdre.

Notre descendance ne pourra que nous maudire, lorsque nous ne pourrons plus mots dire.

Elles sont légions les âmes qui nous attendent pressées de revivre parmi nous.

On peut sans y être poussés vouloir quitter le monde et le siècle afin de rejoindre furtivement un coin de terre pour s’y ressourcer.

Le progrès ne va pas toujours sans de graves appréhensions.

L’horreur est humaine !

La médisance ne doit jamais céder la moindre place à la calomnie.

L’amour de l’art trop exclusif peut conduire à mépriser l’humanité.

Pierre qui roule régénère et sème la mousse.

Aimer, c’est savoir dire je t’aime sans parler.

La destinée de l’homme, sa grandeur et sa misère, s’exprime avec une éclatante lumière chez tous les poètes de génie.

A force de prendre les gens pour des cons, ils finissent par le devenir!

Toute vie de sacrifices perpétuels répond à une vocation supérieure.

Le but de l’art est de peindre avec des sensations intelligibles, il ne doit pas exhaler de sentiments abstraits ni obscurs.

Elle est hélas révolue la belle époque, où l’homme savait défendre son honneur une arme à la main.

L’ivresse caresse l’âme avec délicatesse, devant Bacchus je le confesse.

Autour de moi je n’entends plus que des bêlements c’est à devenir chèvre!

L’ivresse des mots caresse l’âme avec délicatesse.

La qualité du style repose sur la plastique ou le relief, l’art de présenter à la manière des sculpteurs, les formes et les volumes.

Quand elle dit verge, je divague!…je ne suis pas certain de mon orthographe!

On doit s’élever dans le style et cultiver son goût pour la beauté, cette seule alternative peut nous mener à vivre l’Art pour l’Art et non pour les dollars.

L’heure du trépas pousse les chiens aux abois.

La vie nous renvoie tôt ou tard à ses tristes réalités.

L’humanité à l’image de l’univers est en expansion.

Le talent rend jaloux celui qui n’en a pas.

Atteint les sommets de la littérature poétique celui qui est capable de traduire en sensation de forme de couleur et d’harmonie des idées ou des sentiments abstraits.

Toute vie de sacrifices perpétuels répond à une vocation supérieure.

Je suis le digne représentant des gens qui
s’indignent.

On ne doit pas subordonner les idées et les sentiments aux sensations.

Il faut éviter la panne des sens !

Épitaphe à Momo :
Ci-gît six pieds sur terre un bien trop dur à cuire et à enterrer.
 
Pour les férus de la langue française, un petit bijou que vous ne connaissez peut-être pas.

· Le plus long mot palindrome de la langue française est « ressasser ». C'est-à-dire qu’il se lit dans les deux sens.

· « Institutionnalisation » est le plus long lipogramme en « e ». C'est-à-dire qu'il ne comporte aucun « e ».

· L'anagramme de « guérison » est « soigneur » C'est-à-dire que le mot comprend les mêmes lettres.

· « Endolori » est l'anagramme de son antonyme « indolore », ce qui est paradoxal.

· « Squelette » est le seul mot masculin qui se finit en « ette».

· « Où » est le seul mot contenant un « u » avec un accent grave. Il a aussi une touche de clavier à lui tout seul !

· Le mot « simple » ne rime avec aucun autre mot. Tout comme « triomphe », « quatorze », « quinze », « pauvre », « meurtre , « monstre », « belge », « goinfre » ou « larve ».

· « Délice », « amour » et « orgue » ont la particularité d'être de genre masculin et deviennent féminin à la forme plurielle. Toutefois, peu sont ceux qui acceptent l'amour au pluriel. C'est ainsi!

· « Oiseaux » est, avec 7 lettres, le plus long mot dont on ne prononce aucune des lettres : [o], , , [e], [a], , [x] ..
« oiseau » est aussi le plus petit mot de langue française contenant toutes les voyelles.

Eh Oui ! Je n'envoie pas que des bêtises!!!
Mais voici la suite...!

Quel animal court le plus vite ?
Le pou, car il est toujours en tête
Que fait un canard quand il a soif ?
Il se tape une cannette
Savez-vous comment communiquent les abeilles ?
Par e-miel ....

Une poule sort de son poulailler et dit :
"brrr, quel froid de canard."
Un canard qui passe lui répond :
"Ne m'en parlez pas, j'ai la chair de poule."

Pourquoi les coqs ont-ils des ailes et les poules pondent-elles des œufs ?
Parce que les coqs ont besoin "d'elles" et les poules ont besoin "d'eux"

Deux coccinelles font la course. Au bout d'un moment une s'arrête et dit :
"STOP !!! J'ai un point de côté !!!"

Que se disent deux chats quand ils sont amoureux ?
"Nous sommes félins pour l'autre"

2 mites se rencontrent dans un pull l'une dit :
- Où vas-tu en vacances cette année ?
- Au bord de la Manche

Un vieux rat rencontre une petite taupe. Curieux, il lui demande :
- Que veux-tu faire plus tard, ma petite ?
- Taupe-modèle!

Deux souris voient passer une chauve-souris... :
- Regarde un ange !!!