La fin de vie de Pompon l’arrivée du cheval essence !.
La vie dans nos campagnes était donc étroitement liées aux saisons plus ou moins favorables aux récoltes. L’animal était le moteur d’un système, sans lui rien n’aurait été possible.
Il arrivait parfois qu’un voisin paysan viennent vers nous pour nous demander si nous pouvions lui prêter une journée Pompon.
Croyez-moi il est plus facile de répondre oui à une demande concernant l’outillage qu’à ce type d’interlocution!.
Même si notre cher cheval était suffisamment habitué à travailler, et que sa docilité fusionnait avec le courage qu’il déployait au labeur, mon père préférait être à ses côtés.
Il lui fallait alors prendre une décision rapide.
Le plus souvent il proposait pour ne pas froisser le paysan sa présence, il partait ainsi pour honorer un travail dont il se serait bien passé.
Cette situation n’était pas exceptionnelle, il arrivait qu’un animal se blesse, ne laissant aucune autre alternative, certaines cultures ne peuvent pas attendre elles sont rythmées aussi précisément qu’une symphonie!.
C’est le temps qui commande se plaisait à répéter les agriculteurs du pays.
Hélas parfois il n’y avait pas d’autres possibilités que de décliner la demande, on ne peut être à deux endroits à la fois, bien que j’ai ouï dire qu’un personnage célèbre y était arrivé !.
S’en suivait alors une mésentente, qui parfois prenait des proportions inimaginables, on ne se parlait plus!.
Ainsi entre les Sirvain et les Marcouly nous avons assisté à près d’un siècle de profonde animosité!.
On s’ignorait, la haine prenait des proportions délirantes sans que l’on sache vraiment pourquoi ni plus quand elle avait débuté, et surtout pour quelle raison!.
Elle était ancrée dans les gènes, on ne peut expliquer l’inexplicable n’est-ce pas.
Un jour alors que je me promenais j’ai aperçu le fils Sirvain au fond de l’étang.
Il faisait mine de ne pas me voir, quand mon envie à vouloir crever l’abcès me guida irrésistiblement vers lui.
Il ne refusa pas la conversation, après tout peut-être que dans son fort intérieur de brave paysan il souhaitais lui aussi inconsciemment en découdre. Aussitôt près de lui, j’engage la conversation avec cette phrase directe.
Bonjour, j’ai une question qui turlupine mon esprit depuis longtemps !.
Connais-tu la raison pour laquelle nous ne nous parlons pas, et pourquoi nous entretenons cette horrible relation doublée d’une tension constante depuis des dizaines d’années entre nos deux familles ?.
Sa réponse a été aussi précise que ma question : je n’en sais rien !.
Et bien écoute moi, à partir d’aujourd’hui si tu es d’accord, on ignore le lointain passé et nous sommes à nouveau des voisins amis!.
Lui : mais bien sûr !.
Le plus rigolo dans cette histoire,c’est que dans la généalogie de nos famille j’ai découvert à ma grande surprise que nous sommes cousins!.
Depuis nous entretenons des rapports excellent, peut-être qu’ils prendront fin le jour où nous refuserons de nous rendre un service, alors reprendra cette guerre fratricide sans fin.
Je vais vous reparler maintenant des animaux si vous le voulez-bien.
Pompon a eu une vie bien remplie , et une mort digne d’une personne, nous l’avons retrouvé un matin allongé à sa place, face au râtelier qui avait tant vu son museau tirer méthodiquement sur le foin qu’il contenait.
Il a eu droit à des obsèques dignes d’un membre de notre famille, et nos larmes l’ont accompagné jusqu’à l’énorme fossé qui avait été creusé par l’énorme bulldozer de la sablière Gregory.
Il repose depuis face aux parcelles qu’il a si souvent entretenu avec courage et dignité.
Coquette ne s’est jamais remise de cette séparation, dans une déprime inquiétante elle refusait de travailler seule, l’époque de la mécanisation heureusement allait débuter, poussant les paysans à s’équiper d’engins motorisés!.
Mon père en grand seigneur décida de la conduite vers un magnifique étalon, et quelques mois plus tard naissait Pucette une belle pouliche alezane.
Cette arrivée fut pour nous tous une délivrance, nous n’en doutions pas la jument allait s’occuper de sa fille, puis reprendre lentement goût à la vie!.
Après le sevrage de Pucette, sa mère n’avait toujours pas retrouvé l’entrain qu’un propriétaire attend de sa jument.
L’heure des interrogations est arrivée, nous ne pouvions pas nous permettre de continuer à nourrir un animal en déprime !.
Mon père décida de la vendre, ainsi que sa pouliche à un maquignon du coin. Évidemment je l’ai appris bien plus tard, il ne fallait pas nous blesser moralement il inventa une histoire, qui nous a convaincu mais que par respect avec ces animaux qui ont eu un parcours radicalement opposé je ne vous livrerai pas.
L’argent ainsi gagné rapidement nous permis de faire entrer à la maison, un instrument diabolique où des personnages en noir et blanc s’agitaient derrière un écran, et nous autorisa mon père à se tourner définitivement vers l’avenir.
Il acheta un motoculteur de marque Staub. Ce curieux outils était équipé de tous les accessoires utiles pour travailler la terre, et en plus il avait un avantage indéniable par rapport aux chevaux, il suffisait de le lancer avec une ficelle pour qu’il démarre au quart de tour, il n’était jamais épuisé, la seule chose qui le différencié résidait dans la substance qu’on lui donnait à ingurgiter !.
Pas de doute, l’affaire du siècle, mon géniteur l’avait entre ses mains!.
Pour nous convaincre de son bon choix, il acheta deux ânesse, nommées Nenette et Fatma ainsi nous retrouvions dans un gabarit différent nos équidés favoris.
Alors me direz-vous elle n’était pas belle la vie?.
La réalité a été plus nuancée, Coquette n’avait pas un instinct maternel très développé où toujours les idées ailleurs.
Après le sevrage de Pucette, sa mère n’avait toujours pas retrouvé l’entrain qu’un propriétaire est en droit d’obtenir de sa jument.
L’heure des interrogations est arrivée, nous ne pouvions pas nous permettre de continuer à nourrir un animal en déprime !.
Mon père décida de la vendre, ainsi que sa pouliche à un maquignon du coin. Évidemment je l’ai appris bien plus tard, il ne fallait pas nous blesser moralement il inventa une histoire, qui nous a convaincu mais que par respect avec ces animaux qui ont eu un parcours radicalement opposé je ne vous livrerai pas.
L’argent ainsi gagné rapidement nous permis de faire entrer à la maison, un instrument diabolique où des images en noir et blanc s’agitaient, nous tournions définitivement le dos au passé et avions une vision résolument tournée vers l’avenir !.
Il acheta un motoculteur de marque Staub. Ce curieux engin était équipé de tous les accessoires utiles pour travailler la terre, et en plus il avait un avantage indéniable par rapport aux chevaux, il suffisait de le lancer avec une ficelle pour qu’il démarre au quart de tour, il n’était jamais épuisé, la seule chose qui le différencié résidait dans la substance qu’on lui donnait à ingurgiter !.
Pas de doute, l’affaire du siècle qui allait nous enrichir mon géniteur l
Pour nous convaincre de son bon choix, il acheta deux ânesse, nommées Nenette et Fatma ainsi nous retrouvions dans un gabarit différent nos équidés favoris.
Alors me direz-vous elle n’était pas belle la vie?.
Le progrès allait nous aider, il faut savoir s’adapter, nous rentrions de plein pied dans l’ère ultra-moderne des chevaux essence, de l’électricité, de l’eau paiera, nos habitudes allaient être totalement bouleversées le confort entrait de plein pied dans nos vieilles demeures.
Un tracteur Renault Pony ne tarda pas à faire son entrée triomphale dans la cours de notre ferme, entre Pony et Poney il suffisait simplement de franchir le pas!.
Nos occupations étaient toujours les mêmes Negrote, Flourette, et Blanchette n’ont absolument rien remarqué d’anormal, on continuait notre chemin en allant les garder, mais c’était sans compter sur une nouvelle invention géniale qui elle aussi allait apparaître la clôture électrique, on aurait pu surnommer avec justesse cette période l’époque des apparitions !.
Ainsi pris fin la chevaleresque aventure du travail équin, mais également celle du bovin au sein de nos campagnes, victimes de la mécanisation à outrance, j’ai cependant vu certaines petites fermes résister à cette invasion fulgurante jusqu’aux années soixante dix. Ce n’est pas sans une certaine nostalgie que je vous ai fait par de ces quelques pages qui témoignent d’un passé pas si lointain, ou l’animal à eu un rôle prédominant grâce à sa force son intelligence et son dévouement inné pour l’homme.
N’oublions pas que durant la première guerre mondiale les chevaux de traits sous la mitraille nourrit de l’artillerie ennemie ont été employés à la traction des canons, et que dans un délire sanguinaire total sont morts par dizaines de milliers dans un épuisement affligeant au fond d’une mare de sang.
La vie dans nos campagnes était donc étroitement liées aux saisons plus ou moins favorables aux récoltes. L’animal était le moteur d’un système, sans lui rien n’aurait été possible.
Il arrivait parfois qu’un voisin paysan viennent vers nous pour nous demander si nous pouvions lui prêter une journée Pompon.
Croyez-moi il est plus facile de répondre oui à une demande concernant l’outillage qu’à ce type d’interlocution!.
Même si notre cher cheval était suffisamment habitué à travailler, et que sa docilité fusionnait avec le courage qu’il déployait au labeur, mon père préférait être à ses côtés.
Il lui fallait alors prendre une décision rapide.
Le plus souvent il proposait pour ne pas froisser le paysan sa présence, il partait ainsi pour honorer un travail dont il se serait bien passé.
Cette situation n’était pas exceptionnelle, il arrivait qu’un animal se blesse, ne laissant aucune autre alternative, certaines cultures ne peuvent pas attendre elles sont rythmées aussi précisément qu’une symphonie!.
C’est le temps qui commande se plaisait à répéter les agriculteurs du pays.
Hélas parfois il n’y avait pas d’autres possibilités que de décliner la demande, on ne peut être à deux endroits à la fois, bien que j’ai ouï dire qu’un personnage célèbre y était arrivé !.
S’en suivait alors une mésentente, qui parfois prenait des proportions inimaginables, on ne se parlait plus!.
Ainsi entre les Sirvain et les Marcouly nous avons assisté à près d’un siècle de profonde animosité!.
On s’ignorait, la haine prenait des proportions délirantes sans que l’on sache vraiment pourquoi ni plus quand elle avait débuté, et surtout pour quelle raison!.
Elle était ancrée dans les gènes, on ne peut expliquer l’inexplicable n’est-ce pas.
Un jour alors que je me promenais j’ai aperçu le fils Sirvain au fond de l’étang.
Il faisait mine de ne pas me voir, quand mon envie à vouloir crever l’abcès me guida irrésistiblement vers lui.
Il ne refusa pas la conversation, après tout peut-être que dans son fort intérieur de brave paysan il souhaitais lui aussi inconsciemment en découdre. Aussitôt près de lui, j’engage la conversation avec cette phrase directe.
Bonjour, j’ai une question qui turlupine mon esprit depuis longtemps !.
Connais-tu la raison pour laquelle nous ne nous parlons pas, et pourquoi nous entretenons cette horrible relation doublée d’une tension constante depuis des dizaines d’années entre nos deux familles ?.
Sa réponse a été aussi précise que ma question : je n’en sais rien !.
Et bien écoute moi, à partir d’aujourd’hui si tu es d’accord, on ignore le lointain passé et nous sommes à nouveau des voisins amis!.
Lui : mais bien sûr !.
Le plus rigolo dans cette histoire,c’est que dans la généalogie de nos famille j’ai découvert à ma grande surprise que nous sommes cousins!.
Depuis nous entretenons des rapports excellent, peut-être qu’ils prendront fin le jour où nous refuserons de nous rendre un service, alors reprendra cette guerre fratricide sans fin.
Je vais vous reparler maintenant des animaux si vous le voulez-bien.
Pompon a eu une vie bien remplie , et une mort digne d’une personne, nous l’avons retrouvé un matin allongé à sa place, face au râtelier qui avait tant vu son museau tirer méthodiquement sur le foin qu’il contenait.
Il a eu droit à des obsèques dignes d’un membre de notre famille, et nos larmes l’ont accompagné jusqu’à l’énorme fossé qui avait été creusé par l’énorme bulldozer de la sablière Gregory.
Il repose depuis face aux parcelles qu’il a si souvent entretenu avec courage et dignité.
Coquette ne s’est jamais remise de cette séparation, dans une déprime inquiétante elle refusait de travailler seule, l’époque de la mécanisation heureusement allait débuter, poussant les paysans à s’équiper d’engins motorisés!.
Mon père en grand seigneur décida de la conduite vers un magnifique étalon, et quelques mois plus tard naissait Pucette une belle pouliche alezane.
Cette arrivée fut pour nous tous une délivrance, nous n’en doutions pas la jument allait s’occuper de sa fille, puis reprendre lentement goût à la vie!.
Après le sevrage de Pucette, sa mère n’avait toujours pas retrouvé l’entrain qu’un propriétaire attend de sa jument.
L’heure des interrogations est arrivée, nous ne pouvions pas nous permettre de continuer à nourrir un animal en déprime !.
Mon père décida de la vendre, ainsi que sa pouliche à un maquignon du coin. Évidemment je l’ai appris bien plus tard, il ne fallait pas nous blesser moralement il inventa une histoire, qui nous a convaincu mais que par respect avec ces animaux qui ont eu un parcours radicalement opposé je ne vous livrerai pas.
L’argent ainsi gagné rapidement nous permis de faire entrer à la maison, un instrument diabolique où des personnages en noir et blanc s’agitaient derrière un écran, et nous autorisa mon père à se tourner définitivement vers l’avenir.
Il acheta un motoculteur de marque Staub. Ce curieux outils était équipé de tous les accessoires utiles pour travailler la terre, et en plus il avait un avantage indéniable par rapport aux chevaux, il suffisait de le lancer avec une ficelle pour qu’il démarre au quart de tour, il n’était jamais épuisé, la seule chose qui le différencié résidait dans la substance qu’on lui donnait à ingurgiter !.
Pas de doute, l’affaire du siècle, mon géniteur l’avait entre ses mains!.
Pour nous convaincre de son bon choix, il acheta deux ânesse, nommées Nenette et Fatma ainsi nous retrouvions dans un gabarit différent nos équidés favoris.
Alors me direz-vous elle n’était pas belle la vie?.
La réalité a été plus nuancée, Coquette n’avait pas un instinct maternel très développé où toujours les idées ailleurs.
Après le sevrage de Pucette, sa mère n’avait toujours pas retrouvé l’entrain qu’un propriétaire est en droit d’obtenir de sa jument.
L’heure des interrogations est arrivée, nous ne pouvions pas nous permettre de continuer à nourrir un animal en déprime !.
Mon père décida de la vendre, ainsi que sa pouliche à un maquignon du coin. Évidemment je l’ai appris bien plus tard, il ne fallait pas nous blesser moralement il inventa une histoire, qui nous a convaincu mais que par respect avec ces animaux qui ont eu un parcours radicalement opposé je ne vous livrerai pas.
L’argent ainsi gagné rapidement nous permis de faire entrer à la maison, un instrument diabolique où des images en noir et blanc s’agitaient, nous tournions définitivement le dos au passé et avions une vision résolument tournée vers l’avenir !.
Il acheta un motoculteur de marque Staub. Ce curieux engin était équipé de tous les accessoires utiles pour travailler la terre, et en plus il avait un avantage indéniable par rapport aux chevaux, il suffisait de le lancer avec une ficelle pour qu’il démarre au quart de tour, il n’était jamais épuisé, la seule chose qui le différencié résidait dans la substance qu’on lui donnait à ingurgiter !.
Pas de doute, l’affaire du siècle qui allait nous enrichir mon géniteur l
Pour nous convaincre de son bon choix, il acheta deux ânesse, nommées Nenette et Fatma ainsi nous retrouvions dans un gabarit différent nos équidés favoris.
Alors me direz-vous elle n’était pas belle la vie?.
Le progrès allait nous aider, il faut savoir s’adapter, nous rentrions de plein pied dans l’ère ultra-moderne des chevaux essence, de l’électricité, de l’eau paiera, nos habitudes allaient être totalement bouleversées le confort entrait de plein pied dans nos vieilles demeures.
Un tracteur Renault Pony ne tarda pas à faire son entrée triomphale dans la cours de notre ferme, entre Pony et Poney il suffisait simplement de franchir le pas!.
Nos occupations étaient toujours les mêmes Negrote, Flourette, et Blanchette n’ont absolument rien remarqué d’anormal, on continuait notre chemin en allant les garder, mais c’était sans compter sur une nouvelle invention géniale qui elle aussi allait apparaître la clôture électrique, on aurait pu surnommer avec justesse cette période l’époque des apparitions !.
Ainsi pris fin la chevaleresque aventure du travail équin, mais également celle du bovin au sein de nos campagnes, victimes de la mécanisation à outrance, j’ai cependant vu certaines petites fermes résister à cette invasion fulgurante jusqu’aux années soixante dix. Ce n’est pas sans une certaine nostalgie que je vous ai fait par de ces quelques pages qui témoignent d’un passé pas si lointain, ou l’animal à eu un rôle prédominant grâce à sa force son intelligence et son dévouement inné pour l’homme.
N’oublions pas que durant la première guerre mondiale les chevaux de traits sous la mitraille nourrit de l’artillerie ennemie ont été employés à la traction des canons, et que dans un délire sanguinaire total sont morts par dizaines de milliers dans un épuisement affligeant au fond d’une mare de sang.