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Les pensées célèbres, celles de la Vagabonde de la Poésie, les pensées Momoriciennes et les vôtres si le coeur vous en dit

Récit 27

Départ mémorable en Dauphine, sensations intenses assurées.

Mon ami coureur cycliste Georges avait pour habitude de venir me chercher à mon domicile situé à l’époque dans l’impasse Raynal et Roquelaure, vous pouvez desserrer vos ceintures! De là, nous partions vers Figeac où Michel avait une voiture plus apte à rouler pour nous rendre à la course du jour. Il faut dire que l’expédition s’annonçait toujours périlleuse, la Dauphine capricieuse n’était plus très jeune et ressemblait plus à une serre mobile qu’à un véhicule de tourisme! Une fois lancée dans la descente d’Ournes, elle finissait par démarrer tant bien que mal, mais à y réfléchir d’un peu plus près, le mal l’emportait largement sur le bien. Le Vieux, que nous avions surnommé ainsi tout naturellement parce qu’il flirtait avec l’âge avancé de trente ans et que les jeunes coureurs que nous étions à l’époque n’en avaient qu’à peine plus de vingt, le Vieux, disais-je, m’avertissait de son arrivée par un long coup de klaxon strident avec son éternelle interrogation : «Tu es prêt ?» J’allais alors chercher mon vélo, cadre et roues séparés, pour me retrouver un instant plus tard face à un premier dilemme! Comment allais-je pouvoir rentrer ma monture de compétition sans l’abîmer ? Par un tour de magie que seuls les grands du spectacle possèdent, Georges, sans se démonter, m’expliquait l’agencement idéal pour le premier exploit de la sainte journée. Il ne fallait surtout pas s’inquiéter, ils étaient rentrés la semaine d’avant, il n’y avait donc aucune raison pour que le miracle dominical ne se reproduise pas encore une fois! Notre-Dame des Voyageurs veillait sur nous! Finalement le dit miracle a lieu et dans la foulée, j’entends : « Tu n’as qu’à t’asseoir sur un des cageots, tu tiendras l’ensemble fermement d’une main afin que les cadres ne se frottent pas pendant le trajet. » L’aménagement du véhicule est d’une sobriété surprenante, le siège arrière, vous l’avez déjà sûrement compris, n’est plus présent, ni d’ailleurs celui du passager avant, ce qui permet de jouir d’un espace très appréciable. C’est un coupé sport transformé avec art en un véritable break en quelque sorte! A l’arrière, poussent généreusement toutes sortes d’agrumes qui ont réussi à germer, puis à se développer en une multitude de variétés en cette période favorable de début de printemps. Notre citadine prend des grands airs de jardinerie ambulante des plus insolites.
Vous pouvez l’avoir deviné, le champion d’Auvergne de cyclisme est maraîcher, vous le connaissez tous à Figeac, n’est-ce pas? Il se démène encore sous la halle tous les samedis malgré ses 78 années ! Eh oui ! Il est vraiment vieux ! Un coup de première et nous partons poussivement. Juste après le stop de l’impasse, j’entends mon Georges qui s’esclaffe : « Nous voilà dans de beaux draps, Playboy…les pandores nous attendent ! » Évidemment la proie est facile ; d’un léger signe de la main et le convoi s’arrête aussi vite qu’il a mis du temps à prendre son rythme de croisière. Mon Georges, pour autant, ne se démonte pas devant les deux agents de la sécurité de l’époque. Je ne les nomme pas ici mais les plus anciens du secteur doivent sûrement se souvenir d’eux. Toc toc à la vitre. Georges ouvre la porte, bien entendu la vitre ne descendant pas, enfin si, mais généralement absolument pas quand on le souhaite. Une voix rocailleuse bien de chez nous se fait entendre :

- Gendarmerie nationale, bonjour! Vous pouvez arrêter le moteur du véhicule, s’il vous plaît ?
- Ah non! Elle ne démarre qu’en descente, vous voulez la pousser en repartant ?
- Bon…très bien, vous avez les papiers du véhicule ?
- Oui…je dois les avoir par là!
- Permis de conduire…
- Ah, je l’ai, mais il est vieux comme moi, je vous le donne en trois morceaux!
- Assurance…
- Voilà !
- Non…c’est celle de 1971 !
Après plusieurs tentatives infructueuses, il tombe enfin sur la bonne!
- Vous n’avez pas d’essuie-glace côté passagers?
- Non, il ne servirait à rien, vous voyez bien qu’il n’y a pas de siège!
- Vous savez combien cela peut vous coûter ?
- Non!
- Soixante mille francs!
- Houuu! Allez, viens, Playboy, on descend le matériel et on leur laisse la voiture, ils n’auront qu’à la vendre ; nous, on part à Figeac à la force du mollet !
- Ne bougez pas!
L’autre assermenté qui, entre-temps, a fait le tour de l’épave revient et dit:
- Vous savez que vous avez les quatre pneus lisses?
- Ah non! Trois seulement, je le sais pertinemment, j’ai mis celui de la roue de secours sur la jante avant droite après une crevaison la semaine dernière et il est bon!
Le bleu qui vire au rouge refait le tour du tacot …Il revient et dit:
- C’est exact! Le klaxon fonctionne ?
- Oui, je viens de m’en servir il y a à peine plus d’un quart d’heure, vous avez dû l’entendre !
- Les feux de route et de croisement ?
- Les clignots, oui, pour ce qui est des feux de route, je n’en ai pas besoin, je ne la sors jamais la nuit!
- Bon, ce n’est pas tout, s’exclame Georges, on va courir et on nous attend à Figeac!
- Vous allez où ?
- Dans le Cantal près d’Aurillac.
- Et vous comptez arriver à l’heure avec cet engin disloqué ?
- Non…on ne va que jusqu’à Figeac!
- Bon, très bien, vous pouvez partir mais essayez d’avoir une voiture plus en état la prochaine fois!

Et nous voilà repartis, soulagés d’un poids important, quand tout à coup, non loin de l’Oustal parlaïre, mon Georges s’inquiète à nouveau : « Putain, Playboy, les motards!…Ah !…c’est bon ! On va pouvoir passer, ils en tiennent déjà un! » Il n’était pas plus compliqué de gagner une course cycliste pendant les Trente Glorieuses que de rejoindre le point de son départ à temps. Petite dernière parenthèse : les mêmes agents de la circulation m’arrêtent un peu plus tard avec un copain, nous avions près de nous deux bouteilles de rouge… L’un d’eux nous dit après un contrôle très sommaire des papiers : « Je vois que vous l’aimez vous aussi ! » Je me pose deux questions avec une certaine anxiété aujourd’hui ! Aurions-nous perdu un peu en liberté ? Aurions-nous gagné en sécurité ?…
 
L’homme se nourrit d’artifice.
Quelques chamalows tout chauds sortis du feu, je n'ai pas eu le temps d'aller cueillir les champignons
certains êtres se nourrissent d'artifice, bien évidemment, ce sont des catastrophes en Poésie
mais Toi mon Poète céleste, tu ne seras jamais de ceux-là, je te souris

Je t'embrasse mon Arthur

Paule
 
Quelques chamalows tout chauds sortis du feu, je n'ai pas eu le temps d'aller cueillir les champignons
certains êtres se nourrissent d'artifice, bien évidemment, ce sont des catastrophes en Poésie
mais Toi mon Poète céleste, tu ne seras jamais de ceux-là, je te souris

Je t'embrasse mon Arthur

Paule
merci chère Paule…je suis l’artificier! Sourires
 
Post 28

Comment Momo le clochard a réussi à rencontrer Belle

Dernière page de mon roman Momo le clochard.



Ces deux adolescents ont réussi à me séduire dès les premiers instants !

Le premier se prénomme Mohamed, le deuxième, Rachid. Un peu mats de peau, ces deux beaux enfants sont serviables et très respectueux comme on en rencontre de moins en moins !



- Vous vivez de quoi ? me demande Rachid. - D’un peu de tout! J’écris des acrostiches à trois euros la fiche.

- Des quoi?

Je leur présente trois fiches :

Martine, sainte fleur, fête un nouveau printemps,

Arc-en-ciel, berce-la sur les ailes du temps.

Rossignol au chant pur, ton hymne à l’amour,

Tendrement sous l’azur harmonise ce jour.

Idylliques pensées, effluves du bonheur,

Naviguent sur un fleuve au miroir cavaleur,

Éternisant la femme, reflet des vraies valeurs.



Mirage poétique aux yeux verts de sirène,

Angélique beauté, éblouissante reine,

Rêveuse fascinante bercée par l'océan,

Ton royaume lointain balayé par les vents

Invite mon esprit à percevoir ton chant!

Nuage voyageur, toi qui connais ma muse,

Écoute-la gémir, ses rimes pour moi fusent!



Fatale destinée que notre vie sur terre,

Rien n’y peut exister, tout y est éphémère!

Avec le vent qui siffle, les bleuités des champs

Ne se balancent plus sous les ailes du temps!

Cependant l'une d'elles, dans sa prime jeunesse,

Ose lui résister de toute sa faiblesse!

Insolites images cette nuit dans mes yeux!

S'il le faut, désormais j'affronterai les cieux

Et je serai à toi, mon aimée, ma fleur bleue!



- Waaah ! Putain con ! Whaaa ! Putain con !

-Ô Toulouuuuuse ! Nous adorons! Vous pourriez nous aider en français ? La prof nous fait plancher sur un sujet : la jeunesse et la poésie.

-Une vraie connerie ! -Vous êtes dans quelle classe ?

- En première au lycée Raymond Naves.

- Ce devoir, il nous faut le faire à deux...

- Super, on sera trois !

- Putain con, on doit le rendre demain, merde !

- Pas grave, on attaque de suite !

- Une seconde, je sors le nécessaire pour écrire.

Punaise, moi qui n’ai jamais connu à peine plus que l’école primaire, je vais enfin savoir quel est mon niveau en français !

- Allez, on commence! Je vais sortir un litron pour l’inspiration !



La jeunesse et la poésie :

Introduction...silence, on tourne !



Jeunes gens, las de tromper les heures, votre imagination qui ne chôme pas dévore les plaisirs et votre cœur maudit tous les délais.



Peignons le dieu qui retarde les vacances, sous une triste figure, par sa faute, la joie s’envole aussi vite qu’elle fut longue à naître.



Nos lointains aïeux ont réussi ce farouche portrait avec un sens moral très délié joint au pittoresque le plus dramatique.



Une divinité solaire de la Gaule chevelue portait barbe d’azur, couleur du ciel qu’elle parcourait ; tous les matins en se levant elle mettait fin à l’aurore.



Mais le père Temps allait trop vite au gré des uns ; trop lentement au gré des autres. Pour beaucoup de malheureux, Il ajournait toujours le bonheur ou le refusait.



Cet auguste vieillard ne gardera plus qu’un attribut d’autrefois qui est dans le monde des légendes familières aux petits garçons et aux petites filles la Barbe-bleue de l’ogre.



Il nous tient maintenant, il nous rappellera en octobre, après avoir tué un à un tous les beaux jours.

Toutefois, une charmante inclinaison qui se développe sur les bancs du collège nous permet de savourer la joie au sein même de l’inquiétude, à notre âge, l’illusion poétique survit encore.

Et je continue encore et encore, c’est que le début d’accord d’accord!

Cinq pages !

Ils lisent les premières phrases....

- Putain con !

- Votre prof se prénomme ? - ...Isabelle...

- Elle a quoi comme diplôme ?

- Une agrèg de lettres.

- Ok, elle doit être douée, la gamine !

- Vous recopiez.

Comme un jeune adolescent j’attends patiemment. Vais-je avoir mon bac de français ?

Mohamed et Rachid passent tous les jours me voir, jamais les mains vides, de vrais amours !

- Alors ? Toujours rien ?

- Elle nous rend les copies demain.



La nuit qui suivit fut pour moi très particulière, un stress que je n’avais jamais connu auparavant a envahi mon corps au point même, vous n’allez pas me croire, de me plonger dans un sommeil peu réparateur.

Momo la cloche était-il vraiment une cloche ?

Le moment tant attendu arrive, je les aperçois de loin.

- Alors, alors ?

- Elle a de suite vu que nous n’avions pas rédigé le texte!

- Elle veut vous rencontrer, elle nous a dit qu’elle ne pouvait pas noter un élève qui avait manqué l’école aussi longtemps !

C’est ainsi que j’ai pu faire la connaissance de Belle!
 
La visite médicale scolaire, le contrôle physique obligatoire!
Que de bons souvenirs, n’est-ce pas?

Qui ne garde pas en mémoire, le fameux jour, où il fallait se présenter un flacon d’urine à la main, face au personnel médical de l’éducation nationale?
Bien entendu, cette journée avait été programmée de longs jours en avance. L’institutrice ou l’instituteur, n’avait pas manqué de rappeler la veille à ses élèves, comment allait se dérouler ce petit défilé.
Un avant goût, de ce qui allait se passer bien plus tard, lors du service militaire, mais moins poussé dans l’investigation corporelle cependant!
Les spécialistes en blouses blanches, se préoccupaient de nos mensurations, de notre taille, de notre poids, de notre vision
des lettres, et enfin ils pratiquaient quelques tests, afin de déterminer si notre motricité intellectuelle, ne souffrait pas d’un manque de carburant!
Par contre, contrairement à l’armée, ils ne s’alarmaient pas, si nous avions les pieds plats!
Nos parties les plus intimes étaient visitées, et on finissait toujours, par tirer la langue, pour une inspection approfondie des amygdales!
Il était aussi très important, de contrôler si nous étions positifs, à certaines maladies virales. L’affreuse cicatrice que nous gardons tous en souvenir sur le bras, est là pour nous rappeler l’horrible vaccin de la poliomyélite, tant dans sa douleur, que dans son esthétique!
Malheur à celui qui présentait une quelconque positivité, à la fameuse CUTI!
Nous devions être à jour de ces multiples maladies, tels des petits chiens aptes à la vente dans une animalerie!
Enfin, vous me connaissez j’exagère un peu…
J’ai une petite anecdote rigolote, que m’a rapporté un ami instituteur.
Alors, qu’il avait fini d’expliquer à sa classe de cours élémentaires deuxième année, le déroulement de cette fameuse matinée, il ajouta en insistant : « Surtout, n’oubliez pas de ramener un flacon d’urine de la maison!»
Une de ses meilleures élèves, qui avait suivi attentivement son long laïus, l’interpella et eut cette phrase négative : « Je ne pense pas, que l’on ait ça chez-nous Monsieur!»
Peut-être avez-vous, des souvenirs marquants de ce contrôle de santé, à l’école de Figeac , qui pour une fois, ne donnait pas forcément une bonne appréciation aux meilleurs élèves!
J’ai réussi à trouver quelques photographies, qui vous remémoreront sûrement cet examen scolaire hors du commun.
Pour rester honnête avec vous, j’avais un meilleur bulletin de santé, que de notes!
On ne peut pas exceller, dans toutes les épreuves de la vie scolaire!
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Dernière édition:
L’intelligence artificielle" n’existe pas! Parlons de programmation informatique, de robotisation programmée, de logiciels à puce informatique. Le manque d’intelligence justement, ou de culture, pousse à employer des mots non maîtrisés ! Ayez l’intelligence, de consulter un dictionnaire et vous verrez!
C’est comme si vous disiez que le robot informatique a une âme, ou qu’il a l’esprit critique !
Non mais, parfois je me mets en colère!
 
Dernière édition:
Post 29

Voici la conclusion de mon roman : Momo le clochard

Mes chers amis, vous avez sûrement observé les soirs des nuits glaciales sans lune, l'éclat des étoiles, qui, comme par magie, semblent se détacher de la voûte céleste ; nos idées, nos pensées suivent alors leur lumière et deviennent claires et pures.

Seul, face à l’immensité, je médite en silence loin des bruits de la vie, aux confins de l’amour.

Un vent de liberté m’a toujours guidé dans ce monde agité, aux sombres lueurs d’été.

J’ai cru apercevoir le bonheur, et j’ai humé par instants le parfum des poussières brillantes semées d'éternité.

Une d’entre elles était double, oui, je l’ai su très longtemps.

Nous marchions côte à côte ou en gravitation quand soudain, un choc violent brisa notre destin.

Mon frère de route n’était plus près de moi pour m’aider, me guider, j’étais seul, j’avais froid, mais l’espoir restait vif, sa présence semblait me suivre pas à pas.

Au seuil de ma vie drapée de pauvreté, sous l’arche du tunnel où je m’abritais, j’ai entendu au loin sonner les cloches de la sérénité. Subitement, l’idée d’aller vers le triangle noir de ma plus tendre enfance a envahi mon corps un moment en errance.

J’ai pris un crayon, deux feuilles de papier, une pour mon aimée, l’autre pour mon frère de sang.

Sur la première j’ai écrit :

Belle, je t’attendrai patiemment sous les ailes du temps.

Sur l’autre deux mots, comme Momo :

tous frères !

J’ai abandonné mon unique compagnon de voyage à rayons, mais aussi ce smartphone souillé par la pauvreté d’esprit des hommes qui conduisent et programment ce monde.

Le nez au vent mauvais, j’ai marché jour et nuit sur les chemins pierreux, franchissant les monts chauves, les bois et les prairies, je n’ai croisé personne, personne ne m’a vu.

Au bout de ma souffrance, non loin du gouffre froid, Carafon mon ami, mon dieu, mon roi, m’attendait bras ouverts près d’un sentier étroit.
 
« Qu'a vist Paris, se noun a vist Cassis, pou dire : n'ai rèn vist », ce qui signifie « Qui a vu Paris, s'il n'a pas vu Cassis, peut dire : je n'ai rien vu ». Frédéric Mistral

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Cassis le 25 juillet 2022 : Photos prises avec mes doigts​
 
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Miss.Tic, pseudonyme de Radhia Novat1, née le 20 février 1956 à Paris et morte le 22 mai 2022 dans la même ville, est une artiste de street art connue pour ses œuvres au pochoir, essentiellement sur les murs de la capitale française. Plasticienne et poétesse d'art urbain, ses œuvres apparaissent dans le paysage pictural et urbain à partir de 1985.

Son style est caractérisé par la représentation sensuelle de femmes aux cheveux sombres, accompagnées d'aphorismes exprimés sous forme de jeux de mots qui prônent la liberté.