Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Pensées sombres

Alouqua

Nouveau poète
#1
En cette douce nuit d’hiver le ciel était étoiler comme jamais
La pleine lune éclairait les environs de ses pâles rayons
C’est l’âme en peine que je me mis à errer dans cette vaste forêt
J’étais si bien que je ne voulais rentrer à la maison
La bise fit parcourir des frissons sur mon corps
Malgré ce petit vent froid je voulais rester dehors
La tête complètement vide de toutes pensées de toutes envies
Je ne voulais plus rester sur cette Terre j’en avais marre de la vie
Je commençais à avoir des idées noires
Je voulais à tout jamais leur dire au revoir
La seule chose qui en se moment me préoccupait
Était de savoir comment je pourrais les quitter
Toutes ces choses trottaient dans la tête maintenant
La confusion s’empara de moi et me fit hésiter
Comment pourrais-je faire mal à tous ces gens
Qui pour moi durant des années se sont privés
J’arrivais au bord d’une rivière
M’assis sur un gros rocher qui était au bord
Dans mes pensées je fis une trêve
Je me mis à ma balancer encore et encore
Un bruit attira mon attention
Je me retournai mais ne vit rien
Je regardais les environs
Mais rien à part un petit lapin
Je me levais et me dirigea vers la rivière
J’entrais doucement dans cette eau glacée
Mais d’un coup j’ai glissé sur une pierre
Et d’un coup dans cette eau glaciale je suis tombé
Comme un folle je me débattais pour en sortir
Alors que ma première pensée était de mourir
D’un coup je senti une grande chaleur m’envahir
Venue de je ne sais ou une main vint me saisir
Mais j’avais si froid dans cette rivière
Je ne sentais plus rien à part cette main
Je me sentais flotter dans les airs
Je ne sais d’ou elle venait sûrement de loin
Pendant un moment je ne savais où j’étais
Mais je me sentis si bien
Lorsque j’ouvris les yeux et me réveillais
J’étais dans ses mains
Cette personne jamais je ne l’avais vue
Mais son regard me pétrifiait
Je me sentais comme toute nue
Et de mes yeux je le fixais
Il m’aida à me relever et à marcher
De mes yeux je ne pouvais le quitter
Il était si doux si tendre et si gentil
Que je me croyais au paradis
Je profitais de ce magique instant
Pour me laisser aller et me laisser guider
Près de lui j’étais comme un enfant
Qui cherche à se faire réconforter
Soudain je senti une main sur mon épaule
Je senti qu’on me secouait
J’étais dans mon lit couchée en boule
Mais cette histoire je la rêvais
Il me fallu un moment pour réaliser
Que cette personne jamais je ne la verrais
L’âme en peine je parti me promener
Et j’allais errer dans cette forêt.

©2004 Le livre de Démonia