Passionnellement
Les ruelles sont boueuses,
par cette météo capricieuse.
Une silhouette se profile, comme un crabe,
sous la faible lueur du candélabre.
C'est un homme, il porte un grand chapeau.
Il est enveloppé dans un long manteau.
Il pousse la porte du claque.
À l'entrée, il se pose un instant sous l'arche,
puis descend lentement la première marche.
Bordel ! Que ça pue les tripes, un vrai cloaque !
Approche une grosse Antillaise en age,
à la forte poitrine, lui présente ses avantages.
"Viens mon beau marin, viens te rafraichir,
pour quelques pistoles, je t'offre quelques menus plaisirs."
D'un geste ferme de la main,
il écarte de son chemin la putain,
prend la direction du comptoir,
saisit un tabouret afin de s'y asseoir.
Là, il interpelle le patron.
Ils engagent courte conversation.
D'un coup de tête ce dernier désigne une table.
Où se trouve une femme au visage agréable.
Le lascar se dirige vers la dame.
Se glisse doucement derrière elle.
Sort de son manteau une grande lame.
Il embrasse le cou de la beauté, le caresse,
et l'égorge de part en part avec délicatesse.
Loïc ROUSSELOT
Les ruelles sont boueuses,
par cette météo capricieuse.
Une silhouette se profile, comme un crabe,
sous la faible lueur du candélabre.
C'est un homme, il porte un grand chapeau.
Il est enveloppé dans un long manteau.
Il pousse la porte du claque.
À l'entrée, il se pose un instant sous l'arche,
puis descend lentement la première marche.
Bordel ! Que ça pue les tripes, un vrai cloaque !
Approche une grosse Antillaise en age,
à la forte poitrine, lui présente ses avantages.
"Viens mon beau marin, viens te rafraichir,
pour quelques pistoles, je t'offre quelques menus plaisirs."
D'un geste ferme de la main,
il écarte de son chemin la putain,
prend la direction du comptoir,
saisit un tabouret afin de s'y asseoir.
Là, il interpelle le patron.
Ils engagent courte conversation.
D'un coup de tête ce dernier désigne une table.
Où se trouve une femme au visage agréable.
Le lascar se dirige vers la dame.
Se glisse doucement derrière elle.
Sort de son manteau une grande lame.
Il embrasse le cou de la beauté, le caresse,
et l'égorge de part en part avec délicatesse.
Loïc ROUSSELOT