Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Partage divers (films, livres, images, vidéo etc...)

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#68
je vous reposte ici le com' mis sur la page de Coqhardi "c'est la guerre"
pour vous partager c'est infos, à prendre ou à laisser,

c'est la guerre bactériologique, à quoi ça rime alors d'être confiné (je plaisante sur la deuxième partie de ma phrase)

mais question guerre bactériologique lisez cet article
https://lesmoutonsenrages.fr/2020/0...s-covid-19-le-vrai-danger-est-lagenda-id2020/
info- intox, complot? extrapolation ? j'avoue que je ne sais quoi penser mais ça fait réfléchir sur tout si sur le même site avant vous lisez cet autre article
https://lesmoutonsenrages.fr/2020/0...ta-a-compliquer-lacces-a-lhydroxychloroquine/

rien est impossible dans le meilleur des mondes, ou dans le pire
 
#69
Bonjour Glycine

Est ce que tu aurais par hasard, le film the truman Show interprété par Jim Carrey ?
En version gratuite.
Tout comme Louis de funes il me fait rire délicieusement. Il est extravagant, il pète le feu et très décalé, très à l'aise aussi.
 

glycine

Maître Poète
#70
Bonjour Glycine

Est ce que tu aurais par hasard, le film the truman Show interprété par Jim Carrey ?
En version gratuite.
Tout comme Louis de funes il me fait rire délicieusement. Il est extravagant, il pète le feu et très décalé, très à l'aise aussi.
Bonjour Blanc doré
En consultant les derniers messages, je tombe tout à fait par hasard sur ce post qui m'est adressé ??!! et que je ne comprends pas.
Tous les visionnages postés ici et ailleurs proviennent de "Youtube"... Tu pourras peut-être y trouver ton bonheur...
Belle soirée
 
#71
Bonjour Blanc doré
En consultant les derniers messages, je tombe tout à fait par hasard sur ce post qui m'est adressé ??!! et que je ne comprends pas.
Tous les visionnages postés ici et ailleurs proviennent de "Youtube"... Tu pourras peut-être y trouver ton bonheur...
Belle soirée
Je m'explique, j'ai aperçu une de tes vidéos et le décors ma rappelé ce film tant recherché. Et je me suis dis que peut-être celui-ci alors pourquoi un autre.
Ça fait longtemps vois-tu que je désir tant le revoir. J'avais entreprit une analyse du film avec réflexion et concentration et j'ai fini par l'égarer définitivement. Les carottes sont cuites. Et j'aimerai donc rebondir et m'en imprégner. Je vais voir sur YouTube en plus j'y suis constamment mais pour la musique.
Merci quand même
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#72
voici un texte envoyé par une amie, qui a fait un cop/col et non collé le lien
je vous laisse lire et méditer :

Après l'Etat d'urgence pour terrorisme qui a entraîné, comme nous le savons toutes et tous, des dérives, voici l'Etat d'urgence sanitaire et son lot d'ordonnances....
Méfiance et vigilance.
Jocelyne.


Article de Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris, paru dans le Monde, qui pose l’inquiétante question de cet "état d'urgence sanitaire" liberticide, en rappelant que les lois dites d'exception ont toujours tendance à se pérenniser...

Tribune de Raphaël Kempf : « Il faut dénoncer l’état d’urgence sanitaire pour ce qu’il est, une loi scélérate »

Les mesures extraordinaires décidées par le gouvernement pour faire face à l’épidémie risquent de s’inscrire dans le droit commun, analyse l’avocat pénaliste Raphaël Kempf.

L’idée de République évoque les libertés, la démocratie et l’Etat de droit. Mais elle a aussi une face plus sombre : celle d’une République aux abois qui fait passer des mesures d’exception liberticides, motivées par l’urgence d’une situation extraordinaire. Dénonçant, en 1898, les lois
scélérates visant les anarchistes, Léon Blum craignait qu’elles ne violent les libertés élémentaires de tous. L’histoire lui a donné raison : elles ont été normalisées et ont concerné bien d’autres personnes que les seuls anarchistes, qui devaient initialement en faire les frais.

La loi sur l’état d’urgence sanitaire, adoptée à marche forcée par une majorité aux ordres, nourrit les mêmes inquiétudes : présentée comme étant d’exception, elle a vocation à être durable. Faite uniquement contre la crise sanitaire, elle pourrait se normaliser. En donnant des pouvoirs démesurés à la police et à l’administration, en institutionnalisant une justice secrète et écrite, elle signe l’abandon de l’Etat de droit.

Par un trait d’humour involontaire, Edouard Philippe a présenté le nouvel état d’urgence sanitaire comme étant structuré sur le modèle de « l’état d’urgence de droit commun ». Il faisait ainsi référence à la loi du 3 avril 1955, adoptée dans le contexte de la guerre d’Algérie, et qui donnait à l’autorité civile des pouvoirs disproportionnés de contrôle des individus jugés dangereux et des opposants politiques.

Utilisé contre les indépendantistes algériens, l’état d’urgence a vu son application se diversifier après les attentats de 2015, visant rapidement militants écologistes, musulmans et manifestants. En 2017, l’état d’urgence a été pour l’essentiel intégré au droit commun, pour une durée qui devait être de deux années, mais dont nous avons appris peu avant le confinement qu’elle pourrait être prolongée.

A travers cet oxymore de l’état d’exception « de droit commun », le premier ministre fait donc l’aveu que ces mesures ont vocation à se normaliser et que les discours d’apaisement sur le caractère temporaire et exceptionnel de ces mesures ne sont qu’une rhétorique rapidement remise en cause par les faits.

Première série de mesures prévues par l’état d’urgence sanitaire : celles qui permettent d’organiser le contrôle de la population et de ses déplacements, et qui sont limitées à la durée de l’état d’urgence (deux mois, en l’occurrence, sauf prorogation législative). Si la loi donne une base légale au confinement et à un éventuel couvre-feu, elle permet aussi des mesures individuelles – passées inaperçues – de mise en quarantaine des personnes susceptibles d’être malades et d’isolement des malades confirmés. Ces dernières mesures trouvent un écho lointain dans les règlements adoptés par les villes au XVIIe siècle pour conjurer les épidémies de peste, et dont Michel Foucault a donné des extraits dans Surveiller et punir.

On voit mal, en 2020, pourquoi il faudrait que l’administration puisse forcer un malade à rester chez lui, alors que l’avis du corps médical et le bon sens seraient largement suffisants. L’adoption sans aucun débat de ces mesures de contrainte individuelles – au-delà de la question de leur inutilité – révèle surtout la vision de ce gouvernement, qui ne pense pouvoir gérer la population que par la contrainte et la discipline – au besoin pénalement sanctionnée.
En effet, la violation réitérée – pour la quatrième fois en moins de trente jours – des obligations de confinement, de quarantaine ou d’isolement expose le délinquant présumé à une peine de six mois d’emprisonnement. Envoyer en prison des contrevenants aurait l’effet inverse des objectifs recherchés par le gouvernement : cela expose le condamné à une contamination en détention et risque aussi de propager le virus dans ces espaces clos.

Mais ce texte permet aussi le placement en garde à vue : et c’est là qu’il donne un pouvoir arbitraire et disproportionné aux forces de l’ordre. Le contrôle des attestations de circulation – en raison du flou du décret sur le confinement et de ses dérogations – permet d’ores et déjà aux policiers, sur le terrain, d’en faire une interprétation créative.
L’arme supplémentaire de la garde à vue – c’est-à-dire de la privation de liberté décidée par un officier de police judiciaire sous le contrôle d’un magistrat du parquet qui n’est pas indépendant – autorise ainsi tous les abus, sur le terrain, dans les quartiers, à l’endroit de contrevenants qui auraient été repérés par des policiers. Et ce, sans même que les trois précédentes infractions au confinement ne soient devenues définitives, c’est-à-dire incontestables après l’épuisement du délai de recours de quarante-cinq jours. Et il y a fort à penser que l’immense majorité de ces privations de liberté pour violation réitérée du confinement ne fassent l’objet d’aucun contrôle judiciaire mais soient exclusivement utilisées par la police comme un outil de gestion et de discipline des populations.
Allongement des délais de la détention provisoire
Deuxième série de mesures prévues par l’état d’urgence sanitaire : l’autorisation donnée au gouvernement de légiférer par ordonnances – c’est-à-dire dans la plus grande opacité, sans débat parlementaire public – dans des domaines d’importance comme le droit du travail, mais aussi le droit pénal et la procédure pénale. Il est capital de souligner que la loi ne prévoit pas la limitation dans le temps de ces mesures. C’est-à-dire que le gouvernement s’autorise – à la faveur de cette situation extraordinaire – à tester des mécanismes profondément dérogatoires au droit commun et attentatoires aux principes fondamentaux de notre Etat de droit.

Sur la question carcérale, un consensus émerge autour de l’idée qu’il faut désengorger les prisons, qui sont des lieux de propagation du virus. Pourtant, tout l’esprit de la loi nouvelle est au contraire de donner les moyens juridiques pour que les prisonniers restent enfermés. Il faut bien reconnaître que la loi prévoit d’« assouplir (...) les modalités d’exécution des fins de peine », mais sans donner aucune précision concrète. Elle prévoit surtout l’allongement des délais de la détention provisoire, qui concerne des prévenus ou des mis en examen présumés innocents, et la possibilité de renouveler celle-ci « au vu des seules réquisitions écrites du parquet et des observations écrites de la personne et de son avocat ».

« Rien ne garantit que, dans une vision purement gestionnaire de la justice, le gouvernement ne souhaite conserver après la crise ces audiences écrites et à huis clos bien pratiques »

D’un trait de plume, et sans aucun débat, le gouvernement revient ainsi sur une tradition républicaine : l’audience publique, orale et contradictoire ! Ainsi, dans le secret de leur cabinet, les juges des libertés et de la détention pourront, à la seule vue des pièces du dossier, décider de garder en prison les mis en examen. Toute la philosophie de ce texte est donc de faciliter l’enfermement de personnes dont la loi dit pourtant qu’elles devraient par principe être en liberté. Le gouvernement fait ainsi le choix sanitaire et politique d’organiser la propagation du virus dans des prisons déjà surpeuplées.

Des pouvoirs démesurés accordés au premier ministre et à la police, une remise en cause de la philosophie pénale héritée de la Révolution française : de tels bouleversements appelaient plus qu’un débat de quelques jours entre de rares députés convoqués par le gouvernement. L’inquiétude est grande : que ces textes se pérennisent.

En effet, rien ne garantit que, dans une vision purement gestionnaire de la justice, le gouvernement ne souhaite conserver après la crise ces audiences écrites et à huis clos bien pratiques. Qui ne nous dit que ces innovations liées à la crise ne deviennent permanentes ? Et, au-delà de l’inscription probable de ces textes dans le droit commun, il y a plus grave encore : l’idée que le gouvernement et sa police puissent contrôler en permanence les comportements des citoyens. Si nous restons attachés à l’idée de l’Etat de droit, il faut pouvoir conjurer ces risques en dénonçant l’état d’urgence sanitaire pour ce qu’il est : une loi scélérate.

Raphaël Kempf est avocat pénaliste au Barreau de Paris. Il est notamment l’auteur d’Ennemis d’Etat. Les lois scélérates, des anarchistes aux terroristes (La Fabrique, 2019).

Tribune parue initialement dans Le Monde
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#73
je vous partage aussi ici ce message d'un autre membre de RLF
toujours concernant la crise du coronavirus et la lutte des classes, le combat continu ne nous laissons pas mettre en boîte

A nos amiEs et camarades
Il faut sortir du virtuel, sortons couvertEs, sortons, sortons !
Ça s’est agité sur les réseaux sociaux, au moins pour une minorité, et ça s’agite encore. Informations, analyses, revendications, pétitions, réunions virtuelles plus ou moins concluantes. Bien.
Mais tout cela est présenté, légitimé, dans le meilleur des cas, comme la seule possibilité d’action ou plutôt par l’impossibilité de faire autre chose. Dans la plupart des cas parce que le confinement serait la seule manière d’arrêter la propagation du virus et, plus ou moins accessoirement (mais de manière en réalité déterminante, et cela peut se comprendre), de se protéger, soi et ses proches.
A cela s’ajoute parfois, mais en réalité l’argument est totalement différent l’argument de la répression.
Pour certainEs, nécessité faisant vertu, l’outil virtuel est présenté comme une alternative aux « anciens » moyens de lutte. Pour d’autres, et la situation durant cela deviendra de plus en plus présent, il s’agit juste d’attendre : « après ce sera notre tour ». Une fois la crise sanitaire passée, le confinement dépassé, la colère sera explosive. Employons donc ce temps à lire, écrire, critiquer le système, faire de la propagande.
Ces arguments doivent être contredits et, même s’il s’agit au départ d’une minorité, il faut montrer, de manière pratique et pas seulement théorique, qu’une autre voie est possible, prenant en compte la situation sanitaire mais en l’intégrant dans un ensemble qui est aussi social et politique.
Parce que la lutte de classe est rien moins que virtuelle les moyens de la mener ne peuvent être virtuels.
La suspension de la lutte de classes ?
Le coronavirus n’est pas un complot de la classe dirigeante ou d’une fraction d’entre elle. Mais il se produit dans une société donnée qui elle est une société de classe, à une phase historique donnée de crise.
Ce qui signifie que, et là-dessus, beaucoup à gauche, en théorie du moins, n’en doutent pas, la crise du coronavirus ne suspend ni les divisions de classe ni la lutte de classe.
D’où les réponses du pouvoir qui sont des réponses de classe aussi bien dans les réponses concrètes et spécifiques à la crise sanitaire qu’il donne que dans le fait que cela ne modifie en rien la trajectoire générale de sa politique.
Pas besoin de longues analyses pour s’en convaincre. La gestion de la crise est en train de justifier et d’accélérer toutes les mesures qui permettent globalement d’augmenter la balance Capital/travail via les aides de l’Etat aux entreprises, via l’accroissement du taux d’exploitation des travailleurs et travailleuses (augmentation globale du temps de travail) et via la restructuration de l’organisation du travail (flexibilité, télé-travail…).
Mais à ces mesures « économiques » s’ajoute toute une logique politique amplifiant là encore considérablement une trajectoire préexistante : vers le nationalisme, le racisme et l’autoritarisme de l’Etat1.
Bref s’il y a quelque chose d’évident c’est que le pouvoir, et avec lui les classes dirigeantes, n’ont pas suspendu, de leur côté, la lutte de classe. Elles l’ont durcie. Considérablement.
Où est la gauche ?
Par contre, et de manière tout à fait pratique, depuis le 13 mars dernier et les premières annulations de manifestations – avant même qu’elles soient interdites - l’essentiel de « la gauche », tous courants confondus, a, de fait, considéré qu’il fallait suspendre, de notre côté, les moyens de mener la lutte de classe.
A tel point, et c’est là un saut qualitatif, que les directions de FO et de la CGT (avec la CFDT, la CFTC et la CGC) ont pu signer une déclaration commune avec le Medef au moment où celui-ci obtenait du gouvernement un plan pour remettre en cause, excusez du peu, la durée du temps de travail et les congés payés.
Toute la gauche organisée n’en est, heureusement, pas rendue à ce point. Mais l’absence d’initiative, la suspension de tout mode d’action « physique » voire la condamnation de toute initiative allant dans le sens de remettre en cause un confinement strict, laissent la voie totalement libre au pouvoir. Ce silence au mieux, cet unanimisme au pire, facilite tous les durcissements autoritaires du pouvoir. A quand le traçage individuel et obligatoire de tous nos mouvements et échanges via les téléphones et ordinateurs ?
D’autres moyens ?
Bien sûr, tout le monde contestera cela. Non bien sûr nous ne suspendons pas la lutte de classe. « Nous disons seulement (seulement !) qu’il faut changer nos moyens de la mener ». On viendra plus loin sur l’argument du confinement qui est le point de départ justifiant cela.
Mais restons d’abord sur ce point : existe-t-il d’autres moyens de mener la lutte que les moyens collectifs physiques (manifestations, réunions, grèves, etc…) ?
C’est évident. La lutte de classe se mène par exemple aussi sur le terrain des analyses et arguments qui, jusqu’à un certain point du moins, n’exigent pas la confrontation physique. Et l’imagination, en général, doit effectivement travailler d’autant plus pour trouver TOUS les moyens possibles de mener la lutte. D’autant plus que nous en sommes …là où nous sommes.
Mais, pour ce qui est de la lutte de classe, ces moyens ne peuvent aller que dans le sens de permettre d’aller vers ce que j’ai appelé les « moyens collectifs physiques ». Ils ne peuvent les remplacer, j’irai jusqu’à dire que ce ne sont pas des moyens en soi de la lutte de classe.
Pourquoi ? Pour des raisons « de principe » théorique si on veut. Quand nous disons avec Marx « l’émancipation des travailleurs ne peut être que l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » (à féminiser bien sûr) ce n’est pas un slogan. C’est la conclusion d’une analyse générale du système capitaliste.
Les idées dominantes (au sein de notre classe) sont celles de la classe dominante ajoutait Marx : « il y aura toujours des riches et des pauvres », « ça a toujours été comme ça, c’est dans la nature humaine », « s’il n’y avait pas de police ce serait le bordel », etc. Les raisons en sont à la fois simples et complexes et ce n’est pas principalement le fruit d’une manipulation. Pour en rester aux raisons simples disons que nous faisons, pour l’essentiel de notre vie sociale, l’expérience du système tel qu’il est, c’est-à-dire d’un système reposant sur l’aliénation, la domination, la concurrence et l’exploitation. Et que les idées dominantes permettent de le justifier quand les idées qui le contestent apparaissent, pour celles et ceux à qui elles sont accessibles, comme, au mieux, utopiques.
Toute notre vie, à des niveaux différents selon notre position de classe, notre genre, notre origine, etc. nous faisons l’expérience individuelle de la domination. Cela peut amener à une critique du système qui reste cependant prisonnière du cadre de l’idéologie dominante. Ce n’est qu’au travers d’expériences de résistance et de luttes collectives contre cette domination que les idées « utopiques » prennent consistance et que se forge un processus d’émancipation. Nous avons tous et toutes fait, notamment ces dernières années, ces derniers mois, l’expérience de comment les phénomènes collectifs sont déterminants pour faire évoluer un groupe en lutte… et les individus qui le composent. Pensez seulement aux Gilets jaunes, aux semaines allant du 5 décembre dernier… jusqu’au 13 mars.
Le confinement est une forme extrême de l’atomisation sociale : l’atomisation favorise la domination de l’idéologie dominante.
Confinement et suspension des moyens de mener la lutte de classe
A ce stade nous n’avons pas encore abordé la question d’une alternative. Mais finissons-en d’abord avec cette question du confinement et ses implications.
Si nous sommes d’accord sur le fait que le confinement paralyse toute possibilité de mener effectivement la lutte de classe de notre côté et, que, de plus elle favorise l’emprise des idées dominantes, nous devrons être alors d’accord sur le fait que argumenter sur la nécessité de « respecter » les mesures de confinement, a fortiori sur la nécessité de les renforcer/généraliser, signifie de facto, argumenter pour la nécessité de suspendre temporairement, de notre côté, c’est-à-dire du côté de notre classe, la lutte de classe. Ou, mais c’est la même chose pour quiconque ne se satisfait pas de grandes déclarations, des moyens de la mener.
Bref, cela signifie qu’il existerait des situations – de crise bien sûr – exceptionnelles bien sûr – où il faudrait, de notre côté, suspendre la lutte de classe. Mais comme les possibilités révolutionnaires sont aussi organiquement liées à des situations de crises extrêmes du capitalisme (et la présente, aussi grave soit-elle n’est sans doute rien comparé à la période dans laquelle nous entrons globalement) toutes les sections de la gauche qui défendent cela aujourd’hui ne feront pas que boire le calice jusqu’à la lie, elles mangeront demain le calice et s’étrangleront avec.
Pendant la première guerre mondiale Karl Kautsky, figure éminente du marxisme, avait au moins été conséquent en disant ouvertement qu’il fallait suspendre la lutte de classe jusqu’à la fin de la guerre. En 1917 il avait ensuite condamné la révolution russe en disant que les conditions objectives n’étaient pas réunies pour le communisme. Quand Macron aura résolu la crise (mais laquelle ?), alors on pourra, sans doute entre gentlemen et gentlewomen, discuter des avantages du communisme non ?
Mais pourtant le confinement est une nécessité…
Il n’est pas de mon domaine de discuter des arguments « experts » sur le coronavirus et l’épidémiologie en général.
Disons déjà que le confinement n’est pas qu’une mesure sanitaire. Au-delà des conséquences politiques déjà évoquées, il a et aura, plus il dure, des conséquences sociales potentiellement dramatiques (violences contre les femmes et les enfants, dépressions, suicides, évolution psycho-motrice des enfants…)2.
Que nous prenions en compte les avis experts des scientifiques sur la question du virus est un chose mais une réponse politique est une réponse qui doit prendre en compte l’ensemble de la société et des rapports sociaux. Et c’est là qu’est le terrain de l’antagonisme de classe.3
Disons ensuite que le confinement n’a pas la même signification selon les classes. Ce n’est pas la même chose de rester à 6 ou à 8 dans un deux-pièces ou d’aller dans une résidence avec jardin ou parc à la campagne.
Ajoutons enfin qu’il n’y a que dans la théorie totalement abstraite que le confinement peut être total. Qui produit la bouffe, la transporte et la distribue ? Et les médicaments, l’électricité, etc. ? A part pour ceux et celles qui se font livrer, et ont les moyens pour cela, (merci au passage pour les livreuses et les livreurs…non confinéEs donc) il y a la queue devant les boulangeries et les supérettes.
C’est d’ailleurs parce que cela existe que celles et ceux qui argumentent pour le respect du confinement trouveront toujours qu’en réalité… il n’est pas assez respecté. Et en viendront à légitimer – celles et ceux qui ne peuvent l’avouer feront simplement silence - les mesures policières (on en revient à la domination… des idées dominantes : « sans la police c’est le bordel »).
Donc la réalité c’est que ce n’est pas le confinement total et autoritaire qui est possible et nécessaire mais toutes les mesures « barrières » et notamment les « distances » limitant au maximum les possibilités de propagation du virus.
De ce point de vue un certain nombre de mesures qu’on catalogue hâtivement comme du confinement sont certainement nécessaires temporairement (dont la fermeture de tous les lieux fermés où se côtoient de nombreuses personnes, lieux de travail ou de « loisirs »…).4
Mais cela signifie que dans la situation telle qu’elle est concrètement il est possible de trouver comment, mener, pratiquement, et physiquement, la lutte de classe, la lutte contre le pouvoir et l’Etat, malgré les limites qu’impose la crise sanitaire.
Reprendre la rue
J’en donne quelques exemples, non parce que ce sont les meilleurs mais pour montrer que des possibilités existent, pourraient exister à plus grande échelle et, là aussi l’imagination doit travailler, parce que d’autres idées, meilleures sans doute pourraient émerger de la volonté d’avancer dans ce sens.
Il y a bien sûr les lieux de travail…où l’on travaille encore. Là, quelques soient les revendications (droit de retrait, fermeture du lieu, matériel de protection, réorganisation pour tenir compte des distances barrières, etc.), les moyens sont « classiques » - paradoxalement parce qu’il n’y a justement pas confinement - et cette lutte-là se mène.
Dans les quartiers, outre les solidarités de proximité, il est possible de réoccuper collectivement la rue. Et de se donner ainsi par ailleurs les moyens de protéger, notamment de la répression, celles et ceux qui vont dans les lieux où campent des sans-abris, des migrantEs, etc.
Dans les queues des commerces, qui existent, il est possible de manifester collectivement une revendication politique (il est d’ailleurs significatif que cet exemple, mis en pratique à Montreuil ou dans le 20è arrondissement à Paris le 21 mars ait déclenché, y compris de la part de membres de la gauche radicale des cris d’indignation : vous ne respectez pas le confinement ! Euh, comment dire, à la nécessité d’aller faire les courses, comme le font de nombreux habitantEs de nos quartiers, nous avons juste ajouté une expression politique, c’est donc ça le problème ?).
On pourrait même imaginer de véritables manifestations, quartier après quartier, de personnes faisant leur ballade « autorisée », avec distances barrière et passant le relai au quartier suivant sur une revendication commune qui, elle pourrait être déterminée via des réunions « virtuelles ».
En attendant…parce qu’il ne faut pas attendre
Les contradictions dues à nos positions de classe que révèle chaque crise du système ne se résolvent pas « spontanément » dans le sens révolutionnaire ou tout simplement de nos intérêts de classe. Elles entraînent immanquablement chez une minorité une réponse qui va dans le sens des idées dominantes et chez une autre minorité, plus ou moins confusément, une réponse qui va dans le sens de nos intérêts de classe. L’évolution de la majorité dépendra de la capacité de cette deuxième minorité à commencer à les entraîner vers des expériences pratiques (et donc physiques) qui les mènent à rompre avec les idées dominantes.
Alors, en tenant compte pratiquement de ce qu’il est possible de faire, selon le nombre prêt à agir et les conditions locales, il faut commencer, même de manière limitée et surtout ne pas attendre.
L’enjeu est multiple. Croire que les conditions seront plus propices demain c’est laisser s’installer toutes les idées et toutes les conditions… qui rendront les choses encore plus difficiles demain. Essayer aujourd’hui, et le faire savoir, c’est se donner les moyens de découvrir que d’autres cherchent dans le même sens que soi, que nous. C’est redonner du courage à celles et ceux qui dépriment et subissent. C’est aussi rompre l’apparent unanimisme et provoquer des débats sur le fond et la nécessité de creuser les analyses et les arguments. C’est enfin commencer à construire les moyens organisationnels adaptés à une situation qui, au-delà du coronavirus, va durer.
Alors, sortons du virtuel, sortons couvertEs, sortons, sortons !
Denis Godard
1- Sur cette trajectoire voir l’article « Les sales virus » https://npa2009.org/arguments/international/les-sales-virus ou https://www.autonomiedeclasse.org/antiracisme/les-sales-virus/
2- Lire l’article de Mike Davis https://blogs.mediapart.fr/saintupery/blog/210320/mike-davis-les-vraies-lecons-de-wuhan
« Mais chaque fois qu’il sera clair que l’exercice de l’autorité ne répond pas à une exigence médicale mais limite inutilement les libertés individuelles et collectives, nous devons résister. C’est le cas de la transformation de la distanciation sociale en arrêt domiciliaire de facto lorsqu’on interdit toute activité de plein air « non essentielle ». Gavin Newsom vient par exemple d’étendre la consigne de « stay inside » à toute la Californie.
Cette pratique est absurde. Comme je l’ai soutenu dans un précédent message de blog, promenades de santé, balades à vélo et excursions dans la nature sauvage devraient être des éléments essentiels de notre régime antiviral quotidien. Soit Newsom, Macron et Conte sont dépourvus de tout bon sens, soit ils nous donnent des conseils contreproductifs (qu’on pense aux ravages possibles de la dépression sur les enfants et les personnes âgées enfermés chez eux) afin de s’imposer comme des « leaders déterminés ». Je suis convaincu que, même en temps de pandémie, nous avons le devoir sacré d’exercer notre droit à la dissidence dans l’espace public, tout en suivant les conseils médicaux raisonnables en matière de distanciation. »
3- Joseph Choonara http://isj.org.uk/socialism-in-a-time-of-pandemics/
4- Revendications et « plans d’urgence », de ce qu’il faudrait, de notre côté, pour lutter contre la coronavirus, existent à gauche et sont diffusés. Mais de manière assez classique sans jamais aborder le comment, dès aujourd’hui, on prend les moyens de se battre pour leur mise en œuvre.
 

steph76

Maître Poète
#74
voici un texte envoyé par une amie, qui a fait un cop/col et non collé le lien
je vous laisse lire et méditer :

Après l'Etat d'urgence pour terrorisme qui a entraîné, comme nous le savons toutes et tous, des dérives, voici l'Etat d'urgence sanitaire et son lot d'ordonnances....
Méfiance et vigilance.
Jocelyne.


Article de Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris, paru dans le Monde, qui pose l’inquiétante question de cet "état d'urgence sanitaire" liberticide, en rappelant que les lois dites d'exception ont toujours tendance à se pérenniser...

Tribune de Raphaël Kempf : « Il faut dénoncer l’état d’urgence sanitaire pour ce qu’il est, une loi scélérate »

Les mesures extraordinaires décidées par le gouvernement pour faire face à l’épidémie risquent de s’inscrire dans le droit commun, analyse l’avocat pénaliste Raphaël Kempf.

L’idée de République évoque les libertés, la démocratie et l’Etat de droit. Mais elle a aussi une face plus sombre : celle d’une République aux abois qui fait passer des mesures d’exception liberticides, motivées par l’urgence d’une situation extraordinaire. Dénonçant, en 1898, les lois
scélérates visant les anarchistes, Léon Blum craignait qu’elles ne violent les libertés élémentaires de tous. L’histoire lui a donné raison : elles ont été normalisées et ont concerné bien d’autres personnes que les seuls anarchistes, qui devaient initialement en faire les frais.

La loi sur l’état d’urgence sanitaire, adoptée à marche forcée par une majorité aux ordres, nourrit les mêmes inquiétudes : présentée comme étant d’exception, elle a vocation à être durable. Faite uniquement contre la crise sanitaire, elle pourrait se normaliser. En donnant des pouvoirs démesurés à la police et à l’administration, en institutionnalisant une justice secrète et écrite, elle signe l’abandon de l’Etat de droit.

Par un trait d’humour involontaire, Edouard Philippe a présenté le nouvel état d’urgence sanitaire comme étant structuré sur le modèle de « l’état d’urgence de droit commun ». Il faisait ainsi référence à la loi du 3 avril 1955, adoptée dans le contexte de la guerre d’Algérie, et qui donnait à l’autorité civile des pouvoirs disproportionnés de contrôle des individus jugés dangereux et des opposants politiques.

Utilisé contre les indépendantistes algériens, l’état d’urgence a vu son application se diversifier après les attentats de 2015, visant rapidement militants écologistes, musulmans et manifestants. En 2017, l’état d’urgence a été pour l’essentiel intégré au droit commun, pour une durée qui devait être de deux années, mais dont nous avons appris peu avant le confinement qu’elle pourrait être prolongée.

A travers cet oxymore de l’état d’exception « de droit commun », le premier ministre fait donc l’aveu que ces mesures ont vocation à se normaliser et que les discours d’apaisement sur le caractère temporaire et exceptionnel de ces mesures ne sont qu’une rhétorique rapidement remise en cause par les faits.

Première série de mesures prévues par l’état d’urgence sanitaire : celles qui permettent d’organiser le contrôle de la population et de ses déplacements, et qui sont limitées à la durée de l’état d’urgence (deux mois, en l’occurrence, sauf prorogation législative). Si la loi donne une base légale au confinement et à un éventuel couvre-feu, elle permet aussi des mesures individuelles – passées inaperçues – de mise en quarantaine des personnes susceptibles d’être malades et d’isolement des malades confirmés. Ces dernières mesures trouvent un écho lointain dans les règlements adoptés par les villes au XVIIe siècle pour conjurer les épidémies de peste, et dont Michel Foucault a donné des extraits dans Surveiller et punir.

On voit mal, en 2020, pourquoi il faudrait que l’administration puisse forcer un malade à rester chez lui, alors que l’avis du corps médical et le bon sens seraient largement suffisants. L’adoption sans aucun débat de ces mesures de contrainte individuelles – au-delà de la question de leur inutilité – révèle surtout la vision de ce gouvernement, qui ne pense pouvoir gérer la population que par la contrainte et la discipline – au besoin pénalement sanctionnée.
En effet, la violation réitérée – pour la quatrième fois en moins de trente jours – des obligations de confinement, de quarantaine ou d’isolement expose le délinquant présumé à une peine de six mois d’emprisonnement. Envoyer en prison des contrevenants aurait l’effet inverse des objectifs recherchés par le gouvernement : cela expose le condamné à une contamination en détention et risque aussi de propager le virus dans ces espaces clos.

Mais ce texte permet aussi le placement en garde à vue : et c’est là qu’il donne un pouvoir arbitraire et disproportionné aux forces de l’ordre. Le contrôle des attestations de circulation – en raison du flou du décret sur le confinement et de ses dérogations – permet d’ores et déjà aux policiers, sur le terrain, d’en faire une interprétation créative.
L’arme supplémentaire de la garde à vue – c’est-à-dire de la privation de liberté décidée par un officier de police judiciaire sous le contrôle d’un magistrat du parquet qui n’est pas indépendant – autorise ainsi tous les abus, sur le terrain, dans les quartiers, à l’endroit de contrevenants qui auraient été repérés par des policiers. Et ce, sans même que les trois précédentes infractions au confinement ne soient devenues définitives, c’est-à-dire incontestables après l’épuisement du délai de recours de quarante-cinq jours. Et il y a fort à penser que l’immense majorité de ces privations de liberté pour violation réitérée du confinement ne fassent l’objet d’aucun contrôle judiciaire mais soient exclusivement utilisées par la police comme un outil de gestion et de discipline des populations.
Allongement des délais de la détention provisoire
Deuxième série de mesures prévues par l’état d’urgence sanitaire : l’autorisation donnée au gouvernement de légiférer par ordonnances – c’est-à-dire dans la plus grande opacité, sans débat parlementaire public – dans des domaines d’importance comme le droit du travail, mais aussi le droit pénal et la procédure pénale. Il est capital de souligner que la loi ne prévoit pas la limitation dans le temps de ces mesures. C’est-à-dire que le gouvernement s’autorise – à la faveur de cette situation extraordinaire – à tester des mécanismes profondément dérogatoires au droit commun et attentatoires aux principes fondamentaux de notre Etat de droit.

Sur la question carcérale, un consensus émerge autour de l’idée qu’il faut désengorger les prisons, qui sont des lieux de propagation du virus. Pourtant, tout l’esprit de la loi nouvelle est au contraire de donner les moyens juridiques pour que les prisonniers restent enfermés. Il faut bien reconnaître que la loi prévoit d’« assouplir (...) les modalités d’exécution des fins de peine », mais sans donner aucune précision concrète. Elle prévoit surtout l’allongement des délais de la détention provisoire, qui concerne des prévenus ou des mis en examen présumés innocents, et la possibilité de renouveler celle-ci « au vu des seules réquisitions écrites du parquet et des observations écrites de la personne et de son avocat ».

« Rien ne garantit que, dans une vision purement gestionnaire de la justice, le gouvernement ne souhaite conserver après la crise ces audiences écrites et à huis clos bien pratiques »

D’un trait de plume, et sans aucun débat, le gouvernement revient ainsi sur une tradition républicaine : l’audience publique, orale et contradictoire ! Ainsi, dans le secret de leur cabinet, les juges des libertés et de la détention pourront, à la seule vue des pièces du dossier, décider de garder en prison les mis en examen. Toute la philosophie de ce texte est donc de faciliter l’enfermement de personnes dont la loi dit pourtant qu’elles devraient par principe être en liberté. Le gouvernement fait ainsi le choix sanitaire et politique d’organiser la propagation du virus dans des prisons déjà surpeuplées.

Des pouvoirs démesurés accordés au premier ministre et à la police, une remise en cause de la philosophie pénale héritée de la Révolution française : de tels bouleversements appelaient plus qu’un débat de quelques jours entre de rares députés convoqués par le gouvernement. L’inquiétude est grande : que ces textes se pérennisent.

En effet, rien ne garantit que, dans une vision purement gestionnaire de la justice, le gouvernement ne souhaite conserver après la crise ces audiences écrites et à huis clos bien pratiques. Qui ne nous dit que ces innovations liées à la crise ne deviennent permanentes ? Et, au-delà de l’inscription probable de ces textes dans le droit commun, il y a plus grave encore : l’idée que le gouvernement et sa police puissent contrôler en permanence les comportements des citoyens. Si nous restons attachés à l’idée de l’Etat de droit, il faut pouvoir conjurer ces risques en dénonçant l’état d’urgence sanitaire pour ce qu’il est : une loi scélérate.

Raphaël Kempf est avocat pénaliste au Barreau de Paris. Il est notamment l’auteur d’Ennemis d’Etat. Les lois scélérates, des anarchistes aux terroristes (La Fabrique, 2019).

Tribune parue initialement dans Le Monde
Effectivement des mesures qui peuvent avoir un effet pervers et liberticide s'il n' y a pas de vigilance au retour de la situation.
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#75
Encore théorie du complot ? C'est compréhensible d'avoir des doutes quand on pense plus loin que son nez.
Mais il faut bien savoir que les gouvernants le font sur 20 ou 30 ans couramment tous les jours, sauf cas exceptionnel.
Donc pas trop d'inquiétudes, il reste les urnes et ils le savent :)
oui méfiance, bien sûr, on ne peut être dupe de leur jeu.
Cependant, ils perdraient bien trop à laisser un état d'urgence trop longtemps, la peur, les crises, la folie, l'inarrêtable, ils connaissent, ils iront pas au combat, pas de soucis ^^

Portez vous bien et si vous devez sortir, ben restez vous même avec un mètre d'écart, c'est pareil mais en plus loin XD
 
Dernière édition:

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#76
Encore théorie du complot ? C'est compréhensible d'avoir des doutes quand on pense plus loin que son nez.
Mais il faut bien savoir que les gouvernants le font sur 20 ou 30 ans couramment tous les jours, sauf cas exceptionnel.
Donc pas trop d'inquiétudes, il reste les urnes et ils le savent :)
oui méfiance, bien sûr, on ne peut être dupe de leur jeu.
Cependant, ils perdraient bien trop à laisser un état d'urgence trop longtemps, la peur, les crises, la folie, l'inarrêtable, ils connaissent, ils iront pas au combat, pas de soucis ^^

Portez vous bien et si vous devez sortir, ben restez vous même avec un mètre d'écart, c'est pareil mais en plus loin XD
non Matthale il ne s'agit pas ici de théorie du complot mais seulement de mettre en garde contre le risque de dérive du pouvoir,
comme le souligne l'auteur du premier article posté, des lois promulgués dans des situation d'urgence se sont promulguées au de là question lois et de droit il sait de quoi il parle il est avocat ,
en fait je ne sais pas à qu'elle article tu réponds mon premier posté ou au second message
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#77
En fait, tout ce qui est dit est anticonstitutionnel lol
Donc, c'est simple, si certains de ces changements sont appliqués, nous devrons changer de république.
Je crois pas que l'état rentre la dedans exsangue et sans soutien ^^
Voilà voili, voilou ^^
Arrêter de vous torturer gratuitement le cerveau. Le pire, c'est la deuxième phase du virus, malheureusement, pas ses conneries à deux balles.
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#78
En fait, tout ce qui est dit est anticonstitutionnel lol
Donc, c'est simple, si certains de ces changements sont appliqués, nous devrons changer de république.
Je crois pas que l'état rentre la dedans exsangue et sans soutien ^^
Voilà voili, voilou ^^
Arrêter de vous torturer gratuitement le cerveau. Le pire, c'est la deuxième phase du virus, malheureusement, pas ses conneries à deux balles.
oui Matthale, d'autan plus que tu vois les milieux militants, associatifs veillent,
comme tu le dis pour l'instant l'ennemi c'est le virus
et à ne pas douter nos laboratoires trouverons surement un remède ou un vaccin
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#80
chacun ses idées, vous connaissez les miennes, je ne cherches pas à convaincre quoi que se soit, je viens poster ici car ce post et à cet effet de partager tout ce qui n'est pas poésie, ou musique, en autre pouvoir aussi parler de politique,
en fait je viens vous partager cet vidéo trouvée sur Youyou, très bien réalisée, et vous comprendrez pourquoi le chat noir ce devais de vous la montrer, car elle s'appelle l'école du chat noir