Au source de ma mémoire, des senteurs de l'enfance
Me ramène tard ce soir dans le nord de la France
Du temps où des vaisseaux lançaient leurs contre-attaques
Sur un puissant robot qu'on nommait Goldorak
Je me revois bambin comme-ci c'était hier
Longeant les lignes de train menant vers la carrière
Me glissant dans la peau de ces conquistadors
Vêtus de sombreros comme l'ont les chercheurs d'or
Mon essence fut l'errence autre que familière
Par delà les méandres des longs sentiers battus
J'apprenais mieux je pense à l'école buissonnière
Sans jamais redescendre de mon nuage perdu
Tandis que chaque soir, dans le hideux dortoir
J'écoutais sous mon drap les Michelines voyageaient
Avec pour seul espoir, quelque peu illusoire
Que parmi eux, papa y était passager
Mais voeu inexaucé qu'il m'arrache de ces murs
I mprégnaient de sanglots d'orphelins de naissance
Ici, pourtant, j'ai eu des moments d'abondance
C omme ces vacances d'étés au pied de la nature
Et ces chants de veillée à fléchir les tourments
Quand dehors il neigeait à flocon opulent
Sur ces pommiers conçus pour y faire de belle planque
Ces petits résidus du passé ça me flanque
Un certain goût amer de regagner le fleuve
Qui renvoie au présent les nostalgiques dans l'âme
C ependant sur la terre, qu'il vente ou qu'il pleuve
J'ai des projets constants avec ma douce dame
Me ramène tard ce soir dans le nord de la France
Du temps où des vaisseaux lançaient leurs contre-attaques
Sur un puissant robot qu'on nommait Goldorak
Je me revois bambin comme-ci c'était hier
Longeant les lignes de train menant vers la carrière
Me glissant dans la peau de ces conquistadors
Vêtus de sombreros comme l'ont les chercheurs d'or
Mon essence fut l'errence autre que familière
Par delà les méandres des longs sentiers battus
J'apprenais mieux je pense à l'école buissonnière
Sans jamais redescendre de mon nuage perdu
Tandis que chaque soir, dans le hideux dortoir
J'écoutais sous mon drap les Michelines voyageaient
Avec pour seul espoir, quelque peu illusoire
Que parmi eux, papa y était passager
Mais voeu inexaucé qu'il m'arrache de ces murs
I mprégnaient de sanglots d'orphelins de naissance
Ici, pourtant, j'ai eu des moments d'abondance
C omme ces vacances d'étés au pied de la nature
Et ces chants de veillée à fléchir les tourments
Quand dehors il neigeait à flocon opulent
Sur ces pommiers conçus pour y faire de belle planque
Ces petits résidus du passé ça me flanque
Un certain goût amer de regagner le fleuve
Qui renvoie au présent les nostalgiques dans l'âme
C ependant sur la terre, qu'il vente ou qu'il pleuve
J'ai des projets constants avec ma douce dame