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Par ce "donnez-moi", tu sais bien animer.

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#1
Par ce "donnez-moi", tu sais bien animer.
d'après : Pardonnez-moi, je ne sais pas aimer de Lilasys

Pour cette mission d'épouvantail juste à la frange,
Délier les humbles et les animer sur ces petites pages,
A repasser d'un fer à friser pour en faire des archanges,
Ouvrant des yeux de complice aux copains de tout âge.

Tu décomptes les secondes comme une franc-comtoise,
Répondant à tous, d'un sourire, d'un rire ou d'un délire,
Ajoutant les musiques que tu aimes, surtout Québecquoises,
Offrant les frémissements d'estime pour plus de plaisir.

Déversant tous les songes de ses rêveries en à coup,
Recherchant seulement des écrits riches et tendres,
Pour entrer dans l'intimité d'amis virtuels d'un coup,
Ici chacun connait les différences de ta révérence à entendre.

Sur cette montagne sacrée, tout en haut tu t'élèves,
Les alpages en deviennent avec toi belle félicité,
Des arômes naturels se répandent en bons élèves,
Se mélangeant à la douceur suave de tes petits motets.

Avec tes armes, tu nous emportes dans ton monde peu rose,
Qui se transforme peu à peu sous les chaleurs de ta prose,
Il te suffit de ces fleurs d'enlever les épines, met ça à l'étude,

Tes petits troubadours sont là pour plus de plénitude.
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#3
L'original :

Pardonnez-moi, je ne sais pas aimer.
Quelle moisson épouvantable et fort étrange
Arracher des coeurs, en faire des forçats des hommes de papier
Que je froisse et abandonne dans une triste grange
Fermant les oreilles à leurs supplices et cris désespérés.

Je ne suis qu'une triste horloge à qui le temps est compté,
Vous offrant mes coeurs, des fantaisies ,des sourires,
Comment penser que mes airs vaporeux pouvait vous briser?
J'ai une vibrante douleur de vous savoir martyrs.

Je ne sais pas gagner mais je triche a tous les coups,
Sans vouloir éclabousser vos coeurs à mes lèvres suspendus,
J'entends le cliquetis de ces vers qui brisent votre cou,
Ce couperet dont je suis le bourreau de vos têtes perdues.

Mais dans ce gouffre à l'oeil cruel que deviennent-ils?
L'aridité des ronces écorche leur peau, leurs mains,
Sachez messieurs qu'aucun parfum, même le plus subtil,
Ne devrait vous faire croire à un amour certain.

Je n'emporte rien que vos larmes, c'est peut être peu de chose,
Mais il est un glaive qui vous transperce et j'en suis la cause,
Nous, baladins, ces héros qui font rêver vos tristes solitudes,
De nos plumes assoiffées vous tuons sans la moindre inquiétude .

LILASYS ... A CEUX QUI SE RECONNAISSENT ...