Papillon Tendresse
Lucien Lorelle – Nu au papillon, 1953 (C) Philippe Gallois
Cette nuit je me suis transformé en papillon
Amené vers toi par le vent, sans tourbillon,
Délicatement je me suis posé sur le bout de tes lèvres
Tremblant de toutes mes ailes, comme étant en fièvre
Imperceptiblement, j’ai effleuré ta peau délicate
Evitant à tout prix chaque action indélicate
Qui pourrait te perturber dans ton rêve d’amour
Rêve que je nourris de mes caresses de velours
Couvrant tes lèvres d’un baiser de soie
Je me laisse glisser vers ton cou plein d’émoi
Le battement de ton cœur me met presque en transe
Quand je te murmure tout doucement mon attirance
Pour ta peau du dos qui sent si bien la pêche
Plus capable de résister à ce plaisir, je la lèche
Laissant au passage un collier de nacre léger et fin
Pour te remercier d’avoir assouvi ma faim
A l’approche de tes rondeurs, sur ton duvet je glisse
Cette descente délicieuse est un vrai supplice
Car là où je veux passer, le couloir est très étroit,
Pour mes douces petites ailes, un vrai chemin de croix
Le paysage qui s’offre ensuite à mes yeux
Est si splendide qu’il détrône l’olympe des dieux
Cette émotion est si forte que je me transforme de nouveau
En ce que j’étais avant, des cils d’un regard plein de dévot
Stille, 12/04/2012
Tous droits réservés ©
Lucien Lorelle – Nu au papillon, 1953 (C) Philippe Gallois
Cette nuit je me suis transformé en papillon
Amené vers toi par le vent, sans tourbillon,
Délicatement je me suis posé sur le bout de tes lèvres
Tremblant de toutes mes ailes, comme étant en fièvre
Imperceptiblement, j’ai effleuré ta peau délicate
Evitant à tout prix chaque action indélicate
Qui pourrait te perturber dans ton rêve d’amour
Rêve que je nourris de mes caresses de velours
Couvrant tes lèvres d’un baiser de soie
Je me laisse glisser vers ton cou plein d’émoi
Le battement de ton cœur me met presque en transe
Quand je te murmure tout doucement mon attirance
Pour ta peau du dos qui sent si bien la pêche
Plus capable de résister à ce plaisir, je la lèche
Laissant au passage un collier de nacre léger et fin
Pour te remercier d’avoir assouvi ma faim
A l’approche de tes rondeurs, sur ton duvet je glisse
Cette descente délicieuse est un vrai supplice
Car là où je veux passer, le couloir est très étroit,
Pour mes douces petites ailes, un vrai chemin de croix
Le paysage qui s’offre ensuite à mes yeux
Est si splendide qu’il détrône l’olympe des dieux
Cette émotion est si forte que je me transforme de nouveau
En ce que j’étais avant, des cils d’un regard plein de dévot
Stille, 12/04/2012
Tous droits réservés ©
Dernière édition: