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Pépère le chat du poète.

#1
Dans la maison du poète, Momo était en train de dormir tranquillement. La télé marchait assez fort et cela l'éveilla quelque peu.
- Diantre, mais que se passe-t-il en cet habitat. Serions nous à l'église et qu'ils fassent la messe pour les sourds. Ce vacarme est quand même fort dommageable pour les oreilles. Dormez de ma brave Mimine, du repos des justes. Où est donc ma petite bouillette, ha, je l'entrevois dans la couche à notre cher Bibou qui est je ne sais où avec ce godelureau de Pépère. Mais où est donc le jeune enfant que mon maître a ramené en la demeure.
La petite était partie dans la cuisine et la mère du poète lui avait copieusement donné à manger. L'assiette était immense pour la minette qui avait un peu près six mois. La petite était donc montée à quatre pattes dans sa gamelle et c'est ainsi que la retrouva Momo. Il l'observait et elle lui rappelait étonnement quelqu'un.
- Morbleu, et si les journalistes avaient justement observé l'animal. À n'en point douter, les Nike sont assurément les mêmes que ce faquin de Pépère. Elle semble manger goulûment comme lui. Mais c'est qu'elle grogne la damoiselle. Attendons qu'elle ait mangé son repas et nous irons lui parler après. Bon, cela va-t-il suffire à la fin, à côté, ce poste de télé est infernal. Il n'est point possible d'avoir un peu de silence en ces mûres, maîtresse. Ce n'est pas possible, ce satané engin est un cadeau de l'Érèbe livré à domicile par voie pluviale des berges du Styx.
Momo attendit avant d'aller trouver la minette qui avait tout englouti et semblait avoir une balle dans le ventre. Elle ne grognait plus et observait Momo et pensa qu'il allait la questionner sur Pépère. Elle avait entendu à la télévision les histoires de Tigrou. Intriguée, elle s'était permis de demander à Bouillette et Mimine ce qu'il en était. Elle était maintenant persuadée d'être l'enfant de Pépère et comptait bien l'annoncer à Momo. Elle ne savait malheureusement pas qu'il jouissait d'une très mauvaise réputation à ses yeux.
Momo se décida à monter sur le congélateur où était installée la brave minette.
- Je vous salue de nouveau demoiselle. Il me semble que vous ayez un très bon appétit. Sans vouloir jouer les intrigants de nulles sortes qu'ils en soient, je voulais vous poser une petite question qui m'intrigue à votre sujet, puis je me soustraire à cette indécence, demoiselle ?
- Oui, Momo, tu peux me demander ce que tu veux.
- Hé bien, voilà demoiselle, les journaux rapportent que vous seriez la fille de Pépère, est-ce vrai ?
- Oui, je suis la fille de Pépère et ma maman s'appelle divine la rouquine.
- Morbleu, la fille d'un agent secret entre nos mûrs, nous n'avons pas fini d'entendre des histoires de missions de toutes sortes. Comment vous prénomme-vous au fait ?
- Hé bien, je m'appelle Ettesion, mais mon nom d'agente secrète est petits cuissots.
- Que diantre, est-ce donc étrange ce prénom.
Vous êtes agente secrète, vous si jeune ?
- Oui, je suis même déjà en mission, car je mène une enquête sur le frère du maître à mon papa Pépère.
- Hé bien, ça, c'est encore plus énigmatique, dites m'en un peu plus que je sache ce sujet. Qui vous à missionné.
- Hé bien voilà, je ne sais pas si vous vous souvenez, l'autre jour, je m'étais échappé de la maison.
- Diantre, si je m'en souviens, assurément, cela a fait toute une histoire et mon maître était dans tous ces états. Nous devons d'ailleurs une brave médaille à petit-chat qui sut vous ramener de pattes de maître assez prestement. Mais continuez, et veillez à excuser mon impolitesse de vous avoir coupé la parole, Ettesion.
- Appelez-moi plutôt petits cuissots, donc, oui, j'ai été me promener dans un champ derrière et j'ai vu une jument. Elle était avec un joli minet qui est venu me voir. Nous nous sommes découvert et les présentions faites, il me dit comme ça. Vous êtes l'enfant à Pépère à ce qu'il me semble. Je lui réponds que oui et la, il me dit être un coéquipier de mon papa et qu'il se prénomme, Chatdore.
Il rajoute comme ça que mon père enquêtait sur son maître et qu'il faisait de la vente d'armes de guerre. Il me dit comme ça, étant donné que tu es à la maison du maître, tu vas enquêter sur son frère qui est supposé être complice de ce trafic. Voilà, l'homme vient régulièrement ici pour téléphoner à un soit disant cabinet médical. Il met le haut-parleur et c'est moi qui aie découvert les faits. La femme qui répond lui dit toujours, qu'est-ce que vous voulez encore, lui, il répond, je voudrais parler au médecin. C'est alors qu'elle lui passe le docteur et que lui aussi répond toujours la même phrase, qu'est-ce qui ne va pas encore. Il prétend toujours la même chose et répond, je n'ai pas dormi cette nuit. Ce qui est bizarre, c'est que ces coups de téléphones avec ces mêmes réponses se reproduisent vingt fois par jour. C'est alors que je lui dis l'avoir vu faire la même chose dans la maison avec les mêmes réponses et questions. C'est alors que ce fameux Chatdore me dit en avoir parlé à mon père. Celui-ci, un soir où il allait chercher à manger chez son maître l'a entendu dire au téléphone, allô, ici la noiraude, je suis bien chez le vétérinaire, qu'est-ce qui ne va pas encore. Mon père a été surpris, car son maître n'est pas un animal. C'est alors qu'il a gratté et qu'une voix féminine s'est écriée, va t'en de là, la fifille où je t'envoie Boubou. Je ne sais pas qui est Boubou. Donc Chatdore m'a missionné pour que je découvre la personne qu'il appelait vingt fois par jour. Il faut que j'arrive à savoir qui sont, la noiraude, le vétérinaire, le médecin et le cabinet médical. Voilà Momo, ma mission, je peux venir dormir près de toi ?
Momo lui fit signe que oui et partit en premier vers le canapé.
- Hé bien, cela nous annonce de belles soirées en perspective. La noiraude, non mais vous parlez d'un nom, c'est déroutant.
Le long de la nationale, le président était arrivé à rattraper Saturne grâce à l'aide d'un automobiliste qu'il avait arrêté.
Il n'en revenait pas et libéra l'homme qui s'était arrêté. Il s'approcha de Saturne qui était médusé des cascades de Pépère.
- Vous avez vu monsieur le président, comme il est habile sur son scooter.
Le Pépère arrivait sur la roue arrière totalement à la verticale et s'arrêta devant le président.
- Hé bien, dites moi, c'était quand même très risqué ce saut périlleux dans les airs, vous avez atterri sur la selle avec brio.
- Quand, je suis retombé sur la selle du scooter, c'était une cascade, sinon le reste n'était qu'une banalité. J'ai déjà fait des cascades pour le cinéma.
- Ha bon mon frérot, hé bien moi, j'ai eu très peur pour toi.
- Non est-ce possible, vous Pépère, des cascades au cinéma.
Hé bien, oui, Monsieur le Président, j'ai déjà doublé des célébrités au cinéma. J'ai même doublé le général De Gaulle dans une super production américaine.
Peut-être, ne le savez-vous pas !
Le président s'étonnait de cette révélation et lui répondit.
- Le général De Gaulle dans un film, non mais c'est une exégète à son palmarès, je ne le savais pas. C'est étonnant quand même, est-ce vrai au moins.
- C'est la vérité vraie qu'elle n'est pas fausse et authentiquement avérée vrai par l'huissier de la vérité vraie. D'ailleurs, je vais vous raconter l'histoire.
Voilà, les Français voulaient faire un remake d'un film américain, le pont de la rivière Kwai.
À l'époque, j'étais à l'Élysée où je faisais la maintenance des voitures du général De Gaulle. Lors d'un dîner officiel où était invité le scénariste qui projetait cette super production. Nous, nous mettons à parler cinéma et là le général me dit qu'il a déjà fait une doublure dans un film. Étonné, je lui demande le nom du film. J'apprends qu'il a doublé Fernandel dans Don Camillo chez les nudistes. C'est ainsi que le général s'est retrouvé à la tête du rôle principal. Il y avait plein de cascades avec des Jeeps, des sauts sans parachutes, j'en passe et des meilleurs. Un jour, j'apprends que le général est en mode Doc Gyneco. Je fus étonné lui qui ne buvait que du thé.
Je me suis demandé ce qui se passait et j'ai trouvé.
Il faut savoir que le général avait une passion pour les mouches. Particulièrement la mouche tsé-tsé. Ils les élevaient dans des cages et passaient des heures en leur compagnie. Il les faisait chanter, danser, dans des décors miniatures. Un jour sans le faire exprès, il en a échappé une et elle l'a piqué. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé au ralenti. C'est donc moi qui l'aie remplacé dans le film en le doublant et faisant les cascades. Voilà l'histoire qu'elle est vraie réelle et authentiquement pas fausse.
- Tu es vraiment très fort, mon frérot.
- Mais personne ne vous a reconnu, Pépère, c'est étrange.
- Oui, bien sûr, je m'étais déguisé en général De Gaulle.


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