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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Hé bien mon bon TNT premier, je sais où sont ces terroristes figurez-vous.
- Ha oui ma bonne escroc premier, c'est sûrement vous !
- Pas du tout mon bon canon premier. J'ai une mission à vous confier de la part du brigadier Tatouvu et c'est justement par rapport à ces terroristes. Cette même affaire m'a expressément été demandée il y a cinq minutes par l'inspecteur Yorac qui est à côté. Il s'agit de débusquer ces terroristes.
- Expliquez-vous donc ma bonne vêpres première, où est ce fameux terroriste.
Mais qu'avait donc imaginé sœur Mathilde pour éloigner ce fameux général d'opérette ?
Au même moment, un chatpardeur du nom de Braillou rodait dans les parages à la recherche de denrées. Bien que ce chat eut des maîtres, il était très mal nourri. Il passait son temps à baguenauder de maison en maison pour demander de la nourriture. Il emmenait un long miaulement quand il savait que sa cause était entendue. Évidemment n'étant pas sur de riens celui-ci, continuait de miauler jusqu'à temps d'être servi. Il était assez connu dans le secteur et il allait même fréquemment chez le maître à Pépère pour aller réclamer à manger.
Il était déjà venu plusieurs fois vers la rôtissoire pour chaparder du poulet. Il y était arrivé plusieurs fois. Bien qu'à certaines reprises, il était tombé nez à nez avec l'épicière qui l'avait violemment chassé. Mais ce jour-là Braillou rodait derrière l'épicerie et son attention fut attirée par tous ces gens dedans et à l'extérieur. Il restait silencieux pour ne pas se faire repérer et fit le tour par les champs afin d'arriver sur le côté de l'épicerie. Ce fameux Braillou était rusé et parvint à ses fins sans difficultés. Il était enfin sur le côté de la boutique caché derrière les troènes, il observait le pape qui était avec sœur Mathilde et le président. Il était assez impressionné par le général et son uniforme.
Il l'observait avec attention et pensait qu'il était peut-être là pour enquêter sur les vols de poulets.
- Mince, mais qui sont tous ces gens devant la rôtissoire. Décidément, je n'ai pas de chance. Oui, hier, il y avait le marmiton avec un chat rouillé et après, je croisais ce boulet de charbon qui ressemble au roi Momo. Et maintenant, il y a tous ces Bédouins devant la porte. Hé bien, nous ne sommes pas près de manger nous autres. Mais si ça se trouve, ce militaire est là pour enquêter sur le vol des poulets. Oui, mon pauvre Braillou décidément, tu n'as pas de chance. Et j'ai l'odeur des poulets qui revient jusqu'ici pour me narguer.
En fait, il était devant la bouche où Pépère avait été expulsé quelque temps plus tôt.
Il n'y avait pas fait attention plus que ça, mais l'air qui en sortait lui caressait le dos.
- Mais je ne rêve pas, foi, de Braillou un vent pouleteux passe sur mon corps. Et si le laideron faisait cuire des poulets à d'autres endroits pour me tromper. Oui, ne sait-on jamais, car souviens toi mon Braillou que ce laideron sur jambe t'avait jeté un seau d'eau une fois. Et puis elle me faisait peur avec ses dents métalliques. Je suis certain qu'elle se les ait fait posées dans l'intention de me manger la bougresse.
Mais je ne rêve pas du tout, qu'est-ce que je vois juste au-dessus de moi, c'est une trappe. Oui, la porte de la caverne d'ali baba.
Oulala, c'est une entrée secrète du musée d'Art des poulets et l'on aura oublié de refermer la porte.
Hé bien, partons là-dedans afin de nous faufiler jusqu'à la rôtisserie et nous n'aurons plus qu'à attendre que tout ce monde soit parti.
Et sur cette réflexion, Braillou entrait dans le conduit et en un rien de temps se promenait dans la gaine, alléché par l'odeur des poulets.
Et ce fut un élément de plus pour servir la cause de sœur Mathilde et de son histoire pour éloigner le général Picolle pour enfin dérober des bouteilles de vin discrètement.
Mais qu'avait donc imaginé sœur Mathilde pour éloigner ce fameux général d'opérette.
Et Braillou, n'allait-il pas se faire surprendre par celui-ci ou même l'épicière ?

La suite demain,