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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Madame le Maire en fit la publicité au Conseil municipal et ce fut ainsi que dix jours plus tard, je faisais au minimum une centaine de paires de sabots par jour.
Voilà comment cette histoire de sabot fut un calvaire.
J'en fis même pour un paysan local qui ne vient jamais dans les parages, pour offrir à sa vache.
- C'était sympa de sa part mon papa.
- Oui, mais le bougre n'était pas là par hasard, il venait aussi chercher du vin nucléaire chez mon moinillon marocain récitant le coran en Serbo-croate.
Remarquez que ce vin le consolait par la suite de la disparition de Rosalie.
- Qui était Rosalie mon papa ?
- Hé bien la vache du bougre qui se nommait Lednanref, c'était un paysan péruvien très connu.
- Je ne connais pas.
- Oui, tu es trop jeune, laisses moi te raconter son histoire et sa fin tragique.
Voilà, ce paysan avait une exploitation de vaches et avait décidé de prendre sa retraite.
Depuis quelques mois, le lait disparaissait des citerne et le pauvre fatigué d'une vie de travail avait abandonné l'idée de porter plainte et demandait sa mise en retraite. Ce fut le jour où les bêtes devaient partir du domaine que le drame arrivait et que Rosalie gagnait son salut.
Le bougre regardait ses bêtes monter dans le camion quand il entendit que ça grattait vers la citerne à lait.
Hé bien, se disait-il, je vais démasquer mon voleur le jour où j'arrête.
Il s'en allait donc discrètement voir qui faisait ce raffut. Malheureusement, il tombait sur un boa constructeur.
- Un boa constructeur, tu es sur mon papa.
- Oui, un boa qui vient de là où j'ai renvoyé Jennyfer la panthère.
Ces boas sont dressés à la construction et font la main d'œuvre en altitude d'où son nom de boa constructeur.
Donc, le bougre était aux prises de ce monstre de dix tonnes et ce fut la vache Rosalie qui le sauvait en terrassant la bête.
Pour la remercier, il la gardait avec lui.
Le soir, il l'invitait à manger à sa table une quiche à la luzerne saupoudrée de sucre de maïs.
Ensemble, ils parlèrent des heures par la suite et se trouvèrent même des points communs. Tout deux aimaient le havy métal et étaient fan de la série Tom d'ailleurs l'Américain.
Ce fut ainsi qu'ils devinrent les meilleurs amis du monde.
Ils allaient partout ensemble, à la piscine, au restaurant en discothèque, à la plage, enfin partout.
Il avait fait aménager une chambre à Rosalie, mais celle-ci quelques nuits avait le spleen de son pré.
Elle prenant la clef du champ et partait dormir une petite heure sur sa couche de paille avant de retourner dans son lit de soie.
Le brave paysan l'écoutait, mais il faisait semblant de ne rien voir.
Donc cette nuit-là Rosalie partait vers le champ et le brave Lednanref l'écoutait descendre discrètement les escaliers.
La brave vache pensait que son ami paysan ne se doutait de rien.
L'homme se rendormait et vers sept heures se réveillait en sursaut.
Oui, il était étonné de ne pas l'avoir écouté rentrer.
Il se leva et partait voir dans la chambre blanche où elle avait ses commodités.
Pas de vache et le bougre se demandait ce qu'il se passait.
D'habitude, la bête revenait au bout de trois heures grand maximum.
Il pensa, peut-être, Ipomme en sabot, elle papote et n'aura pas vu l'heure.
À huit heures du matin, l'homme partait dans le champ et ne retrouvait pas sa vache.
Il passait deux jours d'angoisse à lui envoyer des SMS sans aucune réponse.
Il fit le tour des terres avoisinantes des fois que la bougresse soit allée vachedraguer un taureau, ne savait on pas.


La suite demain. .

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