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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Suite d'hier.

C'est alors qu'il sort dehors et se met à appeler, Pêcheur, Pêcheur, vient, j'ai des bons poissons pour toi, nabon les bons poissons.
C'est là que Pêcheur m'a appelé me disant que mon lampadaire bulgare pour l'avenue des boit-sans-soif l'appelait devant sa cabane.
Je lui ai dit, reste avec ta canard love Dranac.
Ne t'occupe pas de lui, il n'est pas en train d'écrire à cette heure-là. Il est en train de se crépir la luette à grand renfort de taloche à moule marocaine, n'y prête pas attention, il est dans son ivrognerie.
Nabon les bons poissons, tu vois bien qu'il te prend pour un demeuré.
J'ai donc décidé de sortir du roman pour aller le voir dans la vraie vie.
Donc, mon moineau auvergnat les poches pleines de bouteilles chinoises remplies de champagne serbe avait raccroché pour une deuxième fois.
Il pensait être tranquille et déboucha une bouteille d'anti-froid pour la nuit.
Enfin, je voulais dire une bouteille de rhum.La messe se mit à chanter dans le Chatmsung S20, comme par hasard vous remarquerez qu'il a pris un modèle lui rappelant son penchant, bref. Ce fut à ce moment-là que mon Indien déplumé de l'orteil de l'oreille du milieu à failli s'étouffer de colère.
Alors ça va suffire, j'étais en train de charger le feu pour la nuit et ça fait trois fois que vous me dérangez, que voulez-vous, à la fin !
C'est alors qu'enfin une voix lui répondit, c'est votre ami dentiste de la Nièvre.
Ha, bon qu'il lui fit, à la vôtre alors. J'en bois deux, un pour moi deux pour vous, un pour le nain, tous pour être bourré, à la bonne votre.
Mais j'ai cru qu'il y aurait un pic-vert dans le téléphone tout à l'heure, que s'est-il passé, ce n'est pas possible, vous l'avez acheté sur le bon coin votre téléphone.
Non, qu'il lui répond, c'est que je claquais de peur des dents et le claquement de mes dents à déclenché, allô Google.
Ha, bon, je connais bien, enfin Pépère connais intimement, monsieur Google, il vous excusera auprès de lui.
Que me voulez-vous à cette heure-ci ?
Hé bien qu'il lui dît, je suis attaqué par des virus et j'ai dû me barricader chez moi, figurez vous.
Oui, en m'auscultant une dent, j'ai remarqué qu'elle était attaquée par le cacao minus.
J'ai ensuite appelé les jumeaux et là, ça va un peu mieux, mais j'ai un problème que vous pourriez résoudre pour moi.
Ha, lequel que vous arrive-t-il ?
Mais vos jumeaux ne peuvent pas vous aider ?
Non, pour vivre heureux vivons caché alors j'ai appelé monsieur Leroux et Ousama, Leroux Lette et Ousama Faitmal
- Oui, c'est moyen, enfin, bref, quel est ce service.
Excusez-moi, pour le pivert c'était pour me détendre qu'il lui répondait, voilà nous sommes attaqué de toutes parts par le cacao minus et je désirais fuir de ma maison qui est en plein milieu des bois.
Ne vous inquiétez pas qu'il lui dit, ce n'est pas si méchant que ça.
Si si, figurez-vous qu'un virus est derrière ma porte et il est collé sur l'interphone pour que je lui ouvre la porte. Pouvez-vous, vous munir d'un taser et venir à mon domicile lui en filer un bon coup sur le museau.
Venez vite, j'ai appelé le quinze et ils ne veulent envoyer personne, help me.
Oui, c'est bien gentil, mais avec l'essence à cinq euros le litre sur l'échelle du Robert du plan ONU, je suis un peu limité.
Oui, le bougre avait inventé cette histoire pour éviter d'aller là-bas.
Hé bien, lui répond l'autre, c'est une urgence, je vous paierai l'essence.
C'est ainsi que mon moine satané l'aube pleine de taches de vin de messe s'en est allé chez son ami.
C'est ainsi que mon nain de jardin camerounais avec sa voiture IKEA arrivait devant chez le type.
En fait de virus, c'était l'un de ses anciens patients qui avait la rage dans une dent.
Le pauvre souffrait tellement qu'il avait une tête qui pouvait laisser penser au cacao minus.
Rassuré, le taser en main, il rappela le type. Ensuite, il a été avec l'ancien patient, ils ont fini un peu plus tard dans la rue où mon père dentologue soignait le type à coup de rhum.
Et ce matin, il était tellement fatigué qu'il n'a pas pu se lever.
Voilà pourquoi j'ai dû écrire aujourd'hui, je suis en attente qu'il se réveille.

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