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Pépère le chat du poète, suite.

#1
- Toc toc toc, c'est un drôle de dépanneur ton maître, toc toc toc.
- Fle fle fle, ma love gendarme poète à réparé un arbre à chat, fle fle fle, c'était un arbre qui était devenu dangereux pour les petites pattes fle fle fle.
- Oui, et elle me l'a offert en me disant, tiens mon petit cuissot, c'est pour toi.
- Hé bien, elle est bien meilleure réparatrice que mon poêle à charbon irlandais fabriqué en Chine par des Corses musulmans.
- Toc toc toc, il répare des glaçons, toc toc toc.
- Fle fle fle, non il répare des nichoirs que ma love gendarme poète, va installer dans la forêt.
- Au fait, oui, mon papa, c'est quoi cette histoire de glaçon ?
Donc, voilà l'histoire, un matin, Isidore m'appelle pour me dire que love cerise a sa statue sur son balcon. Puis il me dit comme ça, c'est bizarre, il y a des statues de gendarmes tout le tour de la brigade.
- Toc toc toc, mais que s'était-il passé, toc toc toc.
- fle fle fle, s'était pour distraire les petites pattes, fle fle fle.
- Non, pas du tout, Coin-coin, c'était à cause de la glace et du congélateur.
D'ailleurs, ça fit la gloire de tes fesses hein ! Dans l'émission de Jean-Pierre Poivrot, nos régions ont des faits divers.
- Fle fle fle, il parlait de ton maître, fle fle fle.
- Toc toc toc, non des nichoirs dans les bois, toc toc toc.
- Ou bien de l'arbre à chat du petit cuissot à ma gentille gendarme poète.
- Non, je viens de vous en parler à l'instant.
- Il parlait des glaces de ma love maîtresse que j'aime ?
- Pas exactement, écoute la suite de mon histoire.
Donc, Isidore venait de m'appeler et il me dit, excuse moi, mais j'ai tellement froid que je n'arrive plus à parler.
Stupéfait, je vis que la communication était toujours en cours, mais il n'y avait qu'un silence abyssal à l'autre bout de la ligne.
Je raccrochais, et me mis à écouter ce qui se passait dans le gourbi.
La messe venait de se taire et mon vélociraptor Nigérien, élevé au lait de scarabée indonésien, ne disait plus un mot.
Puis je l'écoutais crié, allô, allô et puis s'agacer.
Je l'écoute deux minutes plus tard rappeler et j'entends qu'il appelle la gendarmerie de Sancoins.
Oui, il avait mis le haut-parleur car il est sourd. Oui, à force de boire des canons, ses oreilles se sont détériorées à cause du bruit du verre quand il le repose et des bruits du bouchon bref.
Donc, l'opératrice lui répond ainsi sur un ton peu commode ; la brigade de Sancoins est injoignable. Nous avons des affaires plus urgentes que de parler à un ivrogne.
Il répondit, sur un air mécontent, mais faussement étonné, de quel droit me dites-vous que je suis ivre.
Et l'autre au bout du fil lui répondit.
Écoutez, si vous n'êtes pas comme les autres, c'est que vous devez avoir une sacrée dose d'anti-gel dans les veines. Oui au moins dix litres d'alcool par gramme de sang, monsieur, je ne vous salue pas.
Ce fut alors que je demandais à monsieur Google ce qui se passait à Sancoins.
Je fus stupéfait, la commune entière était sous la glace. Je partis chez la mère du soûlard pour voir si par hasard (La télé ayant été réparée, je précise.) si elle ne regardait pas les informations.
J'arrivais là-bas et je la trouvais avec un verre en main, soi-disant du café, nous ne sommes pas dupes nous autres. Comme par hasard, elle regardait le journal de Jean-Pierre Poivrot.
Ce fut comme ça que j'apprenais la nouvelle. Une ère de glaciation locale s'était abattue sur Sancoins. Il faisait moins quatre-vingts degrés en dessous de zéro sur toute la commune.
Jean-pierre Poivrot déballait sa litanie raciste en disant que c'était peut-être une attaque terroriste.
Les plus grands scientifiques du monde se furent dépêchés sur place.
Cela ne tardait pas à arriver aux oreilles du président et il me dit ainsi.
Pépère, vous l'inventeur de la bière bleu qui n'alcoolise pas les oreilles, vous le héros du débarquement corse en Mésopotamie, que pouvons nous faire.
Je me mis donc à enquêter et je partis sur place avec ma tenue en Kevlar de mon invention qui peut résister à tout.


La suite demain.

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