À Mornay pendant ce temps-là, Pépère racontait mille et une histoire à Grenouille.
D'un seul coup, il entendit le camion de bois revenir.
- Mince mon bulot tricéphale des océans de vinasse lunaire qui revient.
Vite, grenouille, cachons nous nous autres.
- Mais que faut-il, il était à peine parti et le revoilà déjà avec son camion de bois ? Hé bien, il va avoir de quoi se chauffer.
- Hé bien, je vais te le dire moi, Grenouille, ce qu'il fait, le type avec lui, doit être un déshydraté de la chopine comme mon moine. Ils auront été ensemble pour picoler et fêter le tas de bois. Ils ont dû aller à l'épicerie pour se décolorer l'estomac à grand coup d'acide sulfurique avec la vilaine. Nous n'aurons plus de poulets nous autres, les Gargantuas ont dû tout dévorer.
Son maître était à quelques mètres de Pépère qui était dérangé par le bruit du camion.
Il aurait bien aimé écouter ce qu'il racontait avec ce livreur de bois.
- Tu crois qu'ils en ont pour longtemps ?
- Je ne sais pas ma pauvre Grenouille. Le pire, c'est que ce tas de bois, c'est moi qui vais le couper. Je te le donne en mille, tronçonneuse en patte, je vais devoir faire le bûcheron. Si c'est pour l'alambic, je ne te raconte pas comme je vais y passer du temps.
- Pourquoi, l'alambic, que vas-tu faire avec ça ?
- Moi, rien, ma pauvre Grenouille mon t-rex argentin élevé au lait de mammouth égyptien, lui va se faire un précieux liquide pour son radiateur intérieur, comprends-tu, oui, ce sont des alcooliques dans cette région.
Ne bouge pas, je vais m'approcher pour écouter ce qu'ils racontent les deux Corses Norvégiens.
Le temps dont Pépère finit sa phrase, les deux hommes avaient terminé.
Le poète partait vers sa cabane et l'autre faisait demi-tour pour rentrer chez lui.
Grenouille et Pépère, qui étaient partiellement à découvert, se retrouvèrent dans le faisceau des phares.
Le poète vit Pépère et Grenouille.
- Pépère, vient gamin, j'ai des bonnes croquettes pour toi, gamin, nabon les croquettes.
Les deux chats partirent se cacher hors du faisceau et le poète reprit sa route vers la cabane et y entra.
Pendant que le poète rentrait dans sa cabane, Grenouille continuait d'écouter Pépère et buvait ses paroles, croyant tout ce qu'il lui racontait.
Le Pépère lui tapait de la patte d'impatience. Il n'avait qu'une idée en tête, que son maître s'en aille pour enfin s'occuper de recevoir sa maman fée. Il avait peur d'être surpris par son maître.
Il envoya un message à Lolo pour lui demander si tout se passait normalement à Sancoins.
Le poète de derrière le carreau de la cabane observait le tas de bois en se demandant où avaient bien pu disparaître Grenouille et Pépère. En fait, il était à vingt mètres de Pépère et Grenouille qui lui étaient cachés derrière un arbre.
- Mais qu'est-ce qu'il fait mon scoubidou coréen arrosé de napalm italien ?
- Oui, que fait-il, va-t-il repartir ?
- Je sais bien ce qu'il fait, ma pauvre Grenouille, il décuve certainement, il doit sortir de chez la vilaine, il a dû manger la moitié de la boutique avant de me voler mon poulet et il digère le ventre sur pattes.
Tu penses l'autre, le marchand de bois, ça doit être un boit-sans-soif comme lui.
Va tant de là, soûlard, va cuver ta vinasse ailleurs et ne t'avise pas d'aller rôder à Sancoins vers mon barbecue pour voler mes poulets sinon je te satellise autour de love lune vinassée, non mais !
- Ha, c'était donc vraie, cette histoire de la remise de médaille, chat chat chat, Saturne m'en a parlé, il m'a dit nous avons des pleins barbecues de poulets et de saucisses, nous autres. Pépère nous en donnera la moitié.
- Non Grenouille, tant qu'ils sont sous mes ordres, elle n'est pas à eux. Ils n'ont cette manne que par procuration. Oui, s'ils désobéissent, elle me revient de droit, donc pour l'instant ce barbecue est ma propriété dont je vais leur faire don par générosité.
- Oui, quelle générosité !
- Oui, Grenouille, c'est comme tout à l'heure, si j'avais appliqué la vraie moyenne compensée sans te favoriser, tu n'aurais eu que la ficelle et le croupion.
Tu noteras, Grenouille que je suis l'un des chats les plus généreux de France, que dis-je, du monde même sans fausse modestie.
- Alors curé napolitain, tu vas faire taire tes moines iraniens et partir d'ici. Mais que fait-il ce n'est pas possible. Si seulement il y avait une promotion à la boulangerie, il partirait de suite.
- Comment allons-nous faire pour recevoir la soucoupe de ta maman fée ?
Écoute, Grenouille, bout de gras spasmophile pour anorexique américain, est reparti vers son bureau. Tu vas profiter qu'il n'est plus derrière son carreau pour aller voir ce qu'il fait. Tu noteras tout ce qu'il dit et fait et tu me l'enverras pas message sur mon Chatmsung.
- D'accord, Pépère, je vais y aller, ne t'inquiète pas. Je suis contente, c'est ma première mission, j'espère que tu en parleras à mon chamoureux, Saturne.
- Oui, Grenouille, surtout fait attention qu'il ne te voit pas. S'il s'aperçoit que tu es là, il va t'attirer dans la cabane avec des croquettes premiers choix. Oui, ces succulentes croquettes sont en dessous de son bureau, il les mange en écrivant. La nuit, il pose le sac à côté de son lit et il plonge sa grande main dedans et s'en empiffre jusqu'au matin. Une fois à l'intérieur, tu n'auras le droit qu'à un bol de croquettes pourries du commissariat agrémenté de cailloux. Pour peu qu'il soit cramé, et il l'est tout le temps, il te dira, hé bien mon gentil minet, tu as mal aux dents. Vient mon gamin, tu dois avoir une gencivogue. Oui, c'est une enflure des gencives et il t'emmènera chez le torturien de Sancoins pour qu'il fasse des expériences sur toi. Alors, sois prudente et ouvre l'œil et surtout note bien tout ce qu'il dit.
- Tu es sur Pépère, pour les croquettes ?
Il m'en a déjà donné et elles étaient vraiment délicieuses.
- Oui, mais c'est un piège, méfie toi, de ce bougre de poète. Une fois, il a fait le tour à Cookie, ma meilleure amie.
- Mais, Pépère, un cheval ne mange pas de croquettes.
- Hé bien, elle mange des gourmandises qui sont des bonbons spéciaux pour chevaux. Oui, c'est comme ça que mon dératé de l'oreille du genou de derrière l'attire à l'extérieur de sa maison pour pouvoir y mettre ses saloperies chimiques. Oui, Grenouille, si Cookie n'était pas contente tout à l'heure et qu'il y ait été après c'est sûrement qu'elle a dû se réveiller avec une bassine d'uranium ou des fioles de gaz bactériologiques sous les naseaux, la bougresse.
- Mais comment lui a-t-il fait manger des croquettes du commissariat ?
- Mais non, Grenouille, des gourmandises. Voilà comment ça s'est passé.
La suite demain...
D'un seul coup, il entendit le camion de bois revenir.
- Mince mon bulot tricéphale des océans de vinasse lunaire qui revient.
Vite, grenouille, cachons nous nous autres.
- Mais que faut-il, il était à peine parti et le revoilà déjà avec son camion de bois ? Hé bien, il va avoir de quoi se chauffer.
- Hé bien, je vais te le dire moi, Grenouille, ce qu'il fait, le type avec lui, doit être un déshydraté de la chopine comme mon moine. Ils auront été ensemble pour picoler et fêter le tas de bois. Ils ont dû aller à l'épicerie pour se décolorer l'estomac à grand coup d'acide sulfurique avec la vilaine. Nous n'aurons plus de poulets nous autres, les Gargantuas ont dû tout dévorer.
Son maître était à quelques mètres de Pépère qui était dérangé par le bruit du camion.
Il aurait bien aimé écouter ce qu'il racontait avec ce livreur de bois.
- Tu crois qu'ils en ont pour longtemps ?
- Je ne sais pas ma pauvre Grenouille. Le pire, c'est que ce tas de bois, c'est moi qui vais le couper. Je te le donne en mille, tronçonneuse en patte, je vais devoir faire le bûcheron. Si c'est pour l'alambic, je ne te raconte pas comme je vais y passer du temps.
- Pourquoi, l'alambic, que vas-tu faire avec ça ?
- Moi, rien, ma pauvre Grenouille mon t-rex argentin élevé au lait de mammouth égyptien, lui va se faire un précieux liquide pour son radiateur intérieur, comprends-tu, oui, ce sont des alcooliques dans cette région.
Ne bouge pas, je vais m'approcher pour écouter ce qu'ils racontent les deux Corses Norvégiens.
Le temps dont Pépère finit sa phrase, les deux hommes avaient terminé.
Le poète partait vers sa cabane et l'autre faisait demi-tour pour rentrer chez lui.
Grenouille et Pépère, qui étaient partiellement à découvert, se retrouvèrent dans le faisceau des phares.
Le poète vit Pépère et Grenouille.
- Pépère, vient gamin, j'ai des bonnes croquettes pour toi, gamin, nabon les croquettes.
Les deux chats partirent se cacher hors du faisceau et le poète reprit sa route vers la cabane et y entra.
Pendant que le poète rentrait dans sa cabane, Grenouille continuait d'écouter Pépère et buvait ses paroles, croyant tout ce qu'il lui racontait.
Le Pépère lui tapait de la patte d'impatience. Il n'avait qu'une idée en tête, que son maître s'en aille pour enfin s'occuper de recevoir sa maman fée. Il avait peur d'être surpris par son maître.
Il envoya un message à Lolo pour lui demander si tout se passait normalement à Sancoins.
Le poète de derrière le carreau de la cabane observait le tas de bois en se demandant où avaient bien pu disparaître Grenouille et Pépère. En fait, il était à vingt mètres de Pépère et Grenouille qui lui étaient cachés derrière un arbre.
- Mais qu'est-ce qu'il fait mon scoubidou coréen arrosé de napalm italien ?
- Oui, que fait-il, va-t-il repartir ?
- Je sais bien ce qu'il fait, ma pauvre Grenouille, il décuve certainement, il doit sortir de chez la vilaine, il a dû manger la moitié de la boutique avant de me voler mon poulet et il digère le ventre sur pattes.
Tu penses l'autre, le marchand de bois, ça doit être un boit-sans-soif comme lui.
Va tant de là, soûlard, va cuver ta vinasse ailleurs et ne t'avise pas d'aller rôder à Sancoins vers mon barbecue pour voler mes poulets sinon je te satellise autour de love lune vinassée, non mais !
- Ha, c'était donc vraie, cette histoire de la remise de médaille, chat chat chat, Saturne m'en a parlé, il m'a dit nous avons des pleins barbecues de poulets et de saucisses, nous autres. Pépère nous en donnera la moitié.
- Non Grenouille, tant qu'ils sont sous mes ordres, elle n'est pas à eux. Ils n'ont cette manne que par procuration. Oui, s'ils désobéissent, elle me revient de droit, donc pour l'instant ce barbecue est ma propriété dont je vais leur faire don par générosité.
- Oui, quelle générosité !
- Oui, Grenouille, c'est comme tout à l'heure, si j'avais appliqué la vraie moyenne compensée sans te favoriser, tu n'aurais eu que la ficelle et le croupion.
Tu noteras, Grenouille que je suis l'un des chats les plus généreux de France, que dis-je, du monde même sans fausse modestie.
- Alors curé napolitain, tu vas faire taire tes moines iraniens et partir d'ici. Mais que fait-il ce n'est pas possible. Si seulement il y avait une promotion à la boulangerie, il partirait de suite.
- Comment allons-nous faire pour recevoir la soucoupe de ta maman fée ?
Écoute, Grenouille, bout de gras spasmophile pour anorexique américain, est reparti vers son bureau. Tu vas profiter qu'il n'est plus derrière son carreau pour aller voir ce qu'il fait. Tu noteras tout ce qu'il dit et fait et tu me l'enverras pas message sur mon Chatmsung.
- D'accord, Pépère, je vais y aller, ne t'inquiète pas. Je suis contente, c'est ma première mission, j'espère que tu en parleras à mon chamoureux, Saturne.
- Oui, Grenouille, surtout fait attention qu'il ne te voit pas. S'il s'aperçoit que tu es là, il va t'attirer dans la cabane avec des croquettes premiers choix. Oui, ces succulentes croquettes sont en dessous de son bureau, il les mange en écrivant. La nuit, il pose le sac à côté de son lit et il plonge sa grande main dedans et s'en empiffre jusqu'au matin. Une fois à l'intérieur, tu n'auras le droit qu'à un bol de croquettes pourries du commissariat agrémenté de cailloux. Pour peu qu'il soit cramé, et il l'est tout le temps, il te dira, hé bien mon gentil minet, tu as mal aux dents. Vient mon gamin, tu dois avoir une gencivogue. Oui, c'est une enflure des gencives et il t'emmènera chez le torturien de Sancoins pour qu'il fasse des expériences sur toi. Alors, sois prudente et ouvre l'œil et surtout note bien tout ce qu'il dit.
- Tu es sur Pépère, pour les croquettes ?
Il m'en a déjà donné et elles étaient vraiment délicieuses.
- Oui, mais c'est un piège, méfie toi, de ce bougre de poète. Une fois, il a fait le tour à Cookie, ma meilleure amie.
- Mais, Pépère, un cheval ne mange pas de croquettes.
- Hé bien, elle mange des gourmandises qui sont des bonbons spéciaux pour chevaux. Oui, c'est comme ça que mon dératé de l'oreille du genou de derrière l'attire à l'extérieur de sa maison pour pouvoir y mettre ses saloperies chimiques. Oui, Grenouille, si Cookie n'était pas contente tout à l'heure et qu'il y ait été après c'est sûrement qu'elle a dû se réveiller avec une bassine d'uranium ou des fioles de gaz bactériologiques sous les naseaux, la bougresse.
- Mais comment lui a-t-il fait manger des croquettes du commissariat ?
- Mais non, Grenouille, des gourmandises. Voilà comment ça s'est passé.
La suite demain...