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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Amis lecteurs, bonjour, c'est encore Pépère qui est de corvée d'écriture. Oui, vous l'aurez compris, mon moine iranien, imbibé de cholestérol saoudien, est indisponible. Actuellement, il rend un service pour l'hôpital et le bougre en a pour un bon moment.
Laissez-moi vous raconter cette journée de misère. Vous l'aurez compris entre deux délires d'écriture de la part de mon comanche irlandais professionnel de la maçonnerie chinoise, dans la vraie vie, j'essaie de profiter un peu.
Bon ça n'est pas de tout repos non plus, car il est un phénomène peu connu par Jean-Pierre Poivrot, c'est la misère dans le Cher, mais pas que, vous comprendrez pourquoi, après ce qui est arrivé à mon rabougri spasmophile ce jour même.
Donc, entre deux bols de cailloux ou de rogatons de ses orgies alimentaires, je vais me promener à droite à gauche.
Heureusement, sur la commune, il y a des âmes charitables qui ont bien conscience de ma condition miséreuse. Donc, tout naturellement, ils me soignent convenablement.
Pas plus tard qu'à midi, mon déjanté du stylo plume camerounais a mangé devant mes yeux une saucisse de dix personnes avec deux kilos de choux. Pas la peine de préciser qu'il a bu en conséquence autant de vin.
Moi, pauvre chat famélique, je dus aller quémander à manger chez un voisin propre.
Donc, un peu, plus tard, je le retrouve à la cabane où il m'annonce comme ça en ces termes ;
- Mon gentil minet, tu vas garder la cabane, je m'en vais voir ma mère à l'hôpital.
Oui, souvenez-vous, sa pauvre mère a chuté dans les escaliers par sa faute. Oui, de la colle sur les marches, souvenez-vous, bref.
Donc, je lui répondis sur un ton peu commode, hé le moine, tu me prends pour un malinois, tu n'as qu'à t'acheter un chien où faire mettre une alarme.
Le bougre n'était pas très heureux d'avoir eu ses quatre vérités dans le museau.
Puis, il disparut avec ma pauvre chatlauréane, la messe à fond.
Donc, je me disais, je vais aller aux champignons avec Ainos, ma chamoureuse.
Ce fut donc ce que l'on fit en chamoureux.
Malheureusement, je fus appelé au secours de ma brindille d'ortie sibérienne pour une raison que je n'avais pas trop compris. Oui, le réseau passait très mal et je n'avais compris que le ( ique) de la fin. Je me disais, bon, c'est un était alcoolique. Mais qu'a-t-il bien pu trifouiller, mon curé saoudien imbibé de messe napolitaine.
Donc, je dus m'excuser auprès de ma chamoureuse pour aller à Saint-Amand pour voir ce qui se passait. Vous remarquerez l'adoration des curés dans la famille dans le nom de la ville, Saint-Amand, comme par hasard, bref.
Ce que ne m'avait pas dit mon ivrogne, c'est qu'il était à l'hôpital pour fêter le Beaujolais nouveau avec sa mère et tout l'hôpital.
Hé oui, quand je vous disais que Jean-Pierre Poivrot avait oublié de mentionner un fait dans le Berry dans son émission, nos régions ont du talent.
Ce fait en question, c'est l'alcoolisme, hé bien oui.
À l'hôpital dans le Berry, on ne fait pas de la prévention pour l'alcoolisme, mais pour la façon de se turbiner le goulot à grands coups de brosse à dents pour poule chinoise.
J'arrivais donc à l'hôpital et on m'informait que mon moine musulman bible en poche, faisait le Beau gelé nouveau.
Oui, il était dans une chambre froide de l'hôpital.
Voilà comment cela, c'est passé.
Arrivé sur place, on lui dit qu'un repas va être servi pour fêter le Beaujolais nouveau.
Évidemment, tous les résidents étaient conviés. Les médecins, les infirmières ainsi que tout le centre de vaccination du cacao minus qui est dans le même hôpital.
Mon prêtre arrive donc là-bas et salivait d'avance du repas qui allait être servi. Il se disait, les personnes âgées mangent très peu, je vais m'en mettre plein la panse.
Donc, il arrive et il croise une infirmière qui avait l'air ennuyée.
Que se passe-t-il donc qu'il s'écriait, le Beaujolais nouveau n'a pas été livré.
Si mon pauvre, qu'elle lui répondit, mais le curé qui devait faire la messe de baptême des bouteilles et bénir ce saint breuvage ne peut pas venir.
Il a été arrêté en route par la gendarmerie et il est d'amende pour les gendarmes.
Il doit bénir le Beaujolais à la brigade avec les agents.
Du coup, la fête est gâchée, nous n'avons plus le curé.
Lui, qui rêvait depuis tant d'année de faire la messe se proposait de faire l'office.
L'infirmière acceptait, on lui trouva un drap noir et il fit l'aube avec.
Ce fut ainsi qu'il se mit à faire la messe et à bénir les bouteilles.
Évidemment, le vin de messe était sans modération et quand il a fini son prêche et qu'il s'écriait amen, un des médecins qui était proche de l'estrade a répondu, il est quinze dix.
Oui, il se balançait tellement qu'il ressemblait à une horloge.
Ce fut en descendant de l'estrade qu'il partit en avant comme une fusée. L'aube s'accrocha après les micros et totalement déséquilibré il partit tout droit.
Il finissait par s'encastrer dans une armoire électrique.
Le bougre ne doit son salut qu'à son taux d'alcoolémie. Les vingt grammes d'alcool qu'il avait par gramme de sang avaient absorbé l'électricité. Seul l'alcool du sang était électrifié.
Du coup, il mit en panne tout l'hôpital qui n'avait plus d'électricité. Étant donné qu'il était intouchable, car il est bourré de milliers de kilowatts électriques, un médecin eut l'idée de l'enfermer dans la chambre froide pour geler l'alcool électrifié de son sang.
Ce fut moi qui eus l'idée de le brancher sur l'armoire électrique et actuellement, il fait la génératrice pour alimenter l'hôpital.
Voilà, à quoi j'ai passé ma journée. Moi qui avais prévu de ramasser des champignons avec ma chamoureuse. Il n'en loupe pas une, je suis furax.


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