Pépère après avoir fait la distribution de gel hydro-alcoolique regagnait l'estrade accompagné de sa fille, Pêcheur et Coin-coin.
Momo faisait parfaitement son travail du maintien de l'ordre des deux files.
Les vaccinés d'un côté et les nons vaccinés de l'autre.
À l'autre bout, Toutblanc recevait les gens. Il ne manquât plus qu'Olivier Variant pour la piqûre au cucul.
Le père Mike de l'autre côté de l'estrade relatait au pape les mésaventures de son passage en caisse avec sœur Mathilde.
À la brasserie, le ministre était enfin arrivé et ils mettaient en place le protocole vaccinal.
Celui-ci débattait avec aisance sur les différents virus devant le professeur Ourat qui n'en revenait pas de ses connaissances en virologie.
Le président était aussi fort étonné de la vocation d'Olivier Variant.
- Hé bien, c'est très étonnant cette connaissance sur les virus.
- Ça vous pouvez le dire, moi-même avant d'avoir vu à la télé un mariage grandiose de deux virus d'ébola, je ne m'étais jamais posé la question sur la vie intime des virus.
Depuis, je suis ès spécialiste du virus. Je connais intimement les mœurs de chacun d'eux leur tenue vestimentaire leurs coutumes et autres.
Je peux vous dire par exemple que le virus de la variole a les yeux verts et que c'est un adepte du tricot.
- Ça, c'est très étonnant monsieur Variant, je suis en admiration devant vos connaissances spectaculaires sur les virus.
- Et vous-même Monsieur le Président vos connaissances politiques me sidère et je me pose une question.
- À bon mon bon piqûre premier et laquelle donc de question que vous vous possassiez.
- Voilà mon bon sénat premier, comment vous est venu l'idée d'être le chef de l'état.
- Hé bien, c'est à cause de mon cheveu figurez vous.
- C'est aussi étonnant, mais comment un cheveu peut conduire à la présidence.
- Je vais vous raconter cette fameuse histoire mon bon sérum premier.
Voilà, il faut savoir que durant ma prime jeunesse, mon fameux cheveu frontal me faisait loucher. En d'autres termes, j'étais atteint de bigloucherie. C'est ainsi que je voyais tout en double et c'était compliqué. Rien que le matin ma mère était obligé de me rappeler l'heure de mon bus à l'heure que je lisais sur ma montre qui avait un double cadran.
- L'heure en double, mais je ne comprends pas, comment faisait-elle ?
- Hé bien, voilà, par exemple pour huit heures dix, elle me disait quatre-vingt-huit heures mille dix. C'était en fait très simple. On fit donc fabriquer une horloge qui était adaptée à ma bigloucherie. Le problème, c'est que mon père était perdu dans les heures à cause de cette horloge dans le salon.
C'est ainsi qu'il fut licencié, car il n'était jamais à l'heure au travail.
Un jour, ma mère me dit, écoute, je vais t'envoyer voir un œilologue pour qu'il trouve une solution au problème. Ce fut ainsi qu'il me donna des lunettes qui corrigeaient ce problème. Malheureusement, elles étaient comme des loupes et je voyais trop loin. Un jour, ma mère me dit, regarde par la fenêtre si ton père est arrivé. Je regardais et lui réponds, tiens les voisins ont changé de soucoupe volante. Catastrophée, elle comprit qu'avec mes lunettes, je voyais ce qui se passait sur Mars et pas devant moi. C'est ainsi que je dus consulter l'œilologue une seconde fois.
Bon, me dit-il ces lunettes ne vont pas. Ce qu'il faut, c'est lire, lire, encore et encore pour forcer tes yeux à voir devant et non sur les côtés.
Si ça ne marche pas, je brûle mes diplômes d'œilologue et je t'enverrai voir un yeuxtologue car moi je me ferais curé.
Je fus envoyé dans une bibliothèque spécialisée en livre sur la politique.
Bon, en fait, il y avait d'autres rayons, mais ce fut en me penchant que je piquais mon cheveu sur l'un des rayonnages. Je fis ainsi s'écrouler la moitié de la bibliothèque.
Une bêtise d'adolescent qui ne coûta que quelques millions à mon père, enfin une bagatelle, un enfantillage.
Ce fut comme ça qu'il ne me restait que le rayon sur la politique. Ce fut très compliqué à lire, car je n'y connaissais rien et en plus, je voyais les mots en double.
À force d'insister, je finissais par voir normalement et je dévorais ces livres sur la politique et la passion me prit ainsi.
Voilà comment j'ai fini par me lancer dans la politique. Si je suis président aujourd'hui, c'est grâce à mon cheveu et à ma bigloucherie.
Quelle histoire, Monsieur Cheveu Premier, je n'en reviens pas.
Dans l'allée, le Pépère marchait tranquillement et regardait son ipomme pour voir s'ils n'y avaient pas de nouveaux articles de Loulou Lecurieux.
- Mince, la batterie de mon ipomme est presque déchargée.
- Toc toc toc, tu penses que ça va être long, toc toc toc, pour le recharger.
- Fle fle fle, moi, je suis pressé de voir ma mare à nouveau, fle fle fle, de retrouver ma love gendarme poète pour donner du pain aux petites pattes avec elle, fle fle fle et que l'on fasse un selfie ensemble, fle fle fle.
- Moi ce qui m'inquiète, c'est que maman fée Chouânne va laisser sa soucoupe dans le champ en face du gourbi de ma pizza marocaine fabriquer avec de la farine sibérienne.
Elle ne peut plus la rendre invisible pour le moment. Il faut que je recharge mon ipomme.
Figurez-vous que Jonathan Bidonne en personne est sur la commune.
- Toc toc toc, mais que fait-il ici, toc toc toc.
- Fle fle fle, il est venu voir le président pour assister à la remise des médailles de Pépère, fle fle fle.
- Non, je pense qu'il veut voler l'invention de Pépère.
- Fle fle fle, quelle invention, fle fle fle.
- Toc toc toc, un distributeur de pain pour les petites pattes, toc toc toc.
- Pas du tout les amis, il m'a fait inventer une bouteille électronique qui fabrique du vin en mettant de l'eau dedans.
C'est love colis qui a eu l'idée en mangeant une pizza.
- Fle fle fle, mais quelle rapport avec le vin, fle fle fle.
- Hé bien, c'est qu'au début, elle voulait transformer les noyaux d'olive en Porto. Malheureusement comme le verre a été fait avec du verre recyclé ça n'a pas été. Oui, c'étaient des fioles qui contenaient des produits chimiques et c'est ce qui a fait qu'elles transforment l'eau en vin. Jonathan Bidonne veut certainement lui voler cette invention pour faire du Coco-Cola avec de l'eau et nous refaire le coup du COP26 .
Momo faisait parfaitement son travail du maintien de l'ordre des deux files.
Les vaccinés d'un côté et les nons vaccinés de l'autre.
À l'autre bout, Toutblanc recevait les gens. Il ne manquât plus qu'Olivier Variant pour la piqûre au cucul.
Le père Mike de l'autre côté de l'estrade relatait au pape les mésaventures de son passage en caisse avec sœur Mathilde.
À la brasserie, le ministre était enfin arrivé et ils mettaient en place le protocole vaccinal.
Celui-ci débattait avec aisance sur les différents virus devant le professeur Ourat qui n'en revenait pas de ses connaissances en virologie.
Le président était aussi fort étonné de la vocation d'Olivier Variant.
- Hé bien, c'est très étonnant cette connaissance sur les virus.
- Ça vous pouvez le dire, moi-même avant d'avoir vu à la télé un mariage grandiose de deux virus d'ébola, je ne m'étais jamais posé la question sur la vie intime des virus.
Depuis, je suis ès spécialiste du virus. Je connais intimement les mœurs de chacun d'eux leur tenue vestimentaire leurs coutumes et autres.
Je peux vous dire par exemple que le virus de la variole a les yeux verts et que c'est un adepte du tricot.
- Ça, c'est très étonnant monsieur Variant, je suis en admiration devant vos connaissances spectaculaires sur les virus.
- Et vous-même Monsieur le Président vos connaissances politiques me sidère et je me pose une question.
- À bon mon bon piqûre premier et laquelle donc de question que vous vous possassiez.
- Voilà mon bon sénat premier, comment vous est venu l'idée d'être le chef de l'état.
- Hé bien, c'est à cause de mon cheveu figurez vous.
- C'est aussi étonnant, mais comment un cheveu peut conduire à la présidence.
- Je vais vous raconter cette fameuse histoire mon bon sérum premier.
Voilà, il faut savoir que durant ma prime jeunesse, mon fameux cheveu frontal me faisait loucher. En d'autres termes, j'étais atteint de bigloucherie. C'est ainsi que je voyais tout en double et c'était compliqué. Rien que le matin ma mère était obligé de me rappeler l'heure de mon bus à l'heure que je lisais sur ma montre qui avait un double cadran.
- L'heure en double, mais je ne comprends pas, comment faisait-elle ?
- Hé bien, voilà, par exemple pour huit heures dix, elle me disait quatre-vingt-huit heures mille dix. C'était en fait très simple. On fit donc fabriquer une horloge qui était adaptée à ma bigloucherie. Le problème, c'est que mon père était perdu dans les heures à cause de cette horloge dans le salon.
C'est ainsi qu'il fut licencié, car il n'était jamais à l'heure au travail.
Un jour, ma mère me dit, écoute, je vais t'envoyer voir un œilologue pour qu'il trouve une solution au problème. Ce fut ainsi qu'il me donna des lunettes qui corrigeaient ce problème. Malheureusement, elles étaient comme des loupes et je voyais trop loin. Un jour, ma mère me dit, regarde par la fenêtre si ton père est arrivé. Je regardais et lui réponds, tiens les voisins ont changé de soucoupe volante. Catastrophée, elle comprit qu'avec mes lunettes, je voyais ce qui se passait sur Mars et pas devant moi. C'est ainsi que je dus consulter l'œilologue une seconde fois.
Bon, me dit-il ces lunettes ne vont pas. Ce qu'il faut, c'est lire, lire, encore et encore pour forcer tes yeux à voir devant et non sur les côtés.
Si ça ne marche pas, je brûle mes diplômes d'œilologue et je t'enverrai voir un yeuxtologue car moi je me ferais curé.
Je fus envoyé dans une bibliothèque spécialisée en livre sur la politique.
Bon, en fait, il y avait d'autres rayons, mais ce fut en me penchant que je piquais mon cheveu sur l'un des rayonnages. Je fis ainsi s'écrouler la moitié de la bibliothèque.
Une bêtise d'adolescent qui ne coûta que quelques millions à mon père, enfin une bagatelle, un enfantillage.
Ce fut comme ça qu'il ne me restait que le rayon sur la politique. Ce fut très compliqué à lire, car je n'y connaissais rien et en plus, je voyais les mots en double.
À force d'insister, je finissais par voir normalement et je dévorais ces livres sur la politique et la passion me prit ainsi.
Voilà comment j'ai fini par me lancer dans la politique. Si je suis président aujourd'hui, c'est grâce à mon cheveu et à ma bigloucherie.
Quelle histoire, Monsieur Cheveu Premier, je n'en reviens pas.
Dans l'allée, le Pépère marchait tranquillement et regardait son ipomme pour voir s'ils n'y avaient pas de nouveaux articles de Loulou Lecurieux.
- Mince, la batterie de mon ipomme est presque déchargée.
- Toc toc toc, tu penses que ça va être long, toc toc toc, pour le recharger.
- Fle fle fle, moi, je suis pressé de voir ma mare à nouveau, fle fle fle, de retrouver ma love gendarme poète pour donner du pain aux petites pattes avec elle, fle fle fle et que l'on fasse un selfie ensemble, fle fle fle.
- Moi ce qui m'inquiète, c'est que maman fée Chouânne va laisser sa soucoupe dans le champ en face du gourbi de ma pizza marocaine fabriquer avec de la farine sibérienne.
Elle ne peut plus la rendre invisible pour le moment. Il faut que je recharge mon ipomme.
Figurez-vous que Jonathan Bidonne en personne est sur la commune.
- Toc toc toc, mais que fait-il ici, toc toc toc.
- Fle fle fle, il est venu voir le président pour assister à la remise des médailles de Pépère, fle fle fle.
- Non, je pense qu'il veut voler l'invention de Pépère.
- Fle fle fle, quelle invention, fle fle fle.
- Toc toc toc, un distributeur de pain pour les petites pattes, toc toc toc.
- Pas du tout les amis, il m'a fait inventer une bouteille électronique qui fabrique du vin en mettant de l'eau dedans.
C'est love colis qui a eu l'idée en mangeant une pizza.
- Fle fle fle, mais quelle rapport avec le vin, fle fle fle.
- Hé bien, c'est qu'au début, elle voulait transformer les noyaux d'olive en Porto. Malheureusement comme le verre a été fait avec du verre recyclé ça n'a pas été. Oui, c'étaient des fioles qui contenaient des produits chimiques et c'est ce qui a fait qu'elles transforment l'eau en vin. Jonathan Bidonne veut certainement lui voler cette invention pour faire du Coco-Cola avec de l'eau et nous refaire le coup du COP26 .
