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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Turbo n'en revenait pas de la pirouette qu'avait faite Pépère en tombant de l'arbre.
Il n'osait pas lui dire que son ventre avait servi d'air-bag.
- Dit moi Pépère, c'est quoi cette histoire d'huissier de magasin que m'a raconté Fripouille qui le tient d'Avéame sa chatmoureuse.
- Hé bien, mon saoajou Indonésien élevé au jus de carotte alcoolisé de Sibérie avait un magasin de vinasse autrefois avec love colis. Après elle s'est reconvertie dans la gendarmerie selon les conseils de Paul J'emploie.
- Ha, bon, elle travaillait avec lui dans le magasin.
- Oui, mon loulou, d'ailleurs, elle était à la caisse. Ce qui était bien pratique, car quand il faisait une promotion, elle enlevait l'affichage.
- Je ne comprends pas, ça veut dire quoi, elle enlevait l'affichage.
- Hé bien, voilà, tous les après-midi, il allait à la banque poser les caisses. Tu l'auras compris, c'était surtout un prétexte pour aller au bistrot qui était en face de la banque.
Donc, des fois, il faisait des promotions et proposait une bouteille gratuite pour l'achat de cinq ou de dix, c'est un exemple. Donc pendant que mon dégénéré du bouchon de vin chinois était soi-disant à la banque, elle enlevait l'affiche de la promotion et si le client prenait, cinq ou dix bouteilles, elle allait récupérer la bouteille gratuite et la buvait. Il trouvait d'ailleurs très étrange que les jours de promotion, la climatisation était toujours en panne.
- Quel est le rapport de la climatisation avec les promotions.
- Hé bien, love caisse était toute rouge et il se serait demandé pourquoi. Elle disait, c'est la climatisation qui est en panne. En fait, elle la mettait en panne en branchant une fourchette dans la prise pour faire péter le courant.
C'était futé, sauf qu'un jour, elle était seule, un client arrive et elle lui vend cinq bouteilles. Très vite, elle se dépêchait de vider la bouteille gratuite et lui arrive à ce moment.
Elle se retenait de respirer pour qu'il ne sente pas son haleine.
Dehors devant la porte, il y avait un cendrier et quelqu'un avait mit le feu dedans.
C'est alors qu'elle sortit et fit le dragon.
- Le dragon, comment ça, je ne comprends pas.
- Hé bien, voilà, elle souffla dessus pour enfin reprendre sa respiration. Les vapeurs enflammaient la porte qui était devant. Lui est sorti avec l'extincteur.
Il s'écriait alors, hé bien, depuis ce matin, tu es encore chargé, le rhum était bon.
Juste à ce moment-là le client qui était passé avant revenait pour une réclamation. L'une des cinq bouteilles était fendue.
Mon moineau Auvergnat les poches pleines de bouchon, lui répondit, je vais vous la changer et s'en va vers la pile. Là, il se rend compte que l'affiche était retourné et il la remet. Le client s'exclame, ça alors, elle n'y était pas tout à l'heure, c'est bizarre, j'ai été escroqué, où est ma bouteille gratuite.
Ce fut comme ça qu'il m'envoyait un jour discrètement à la caisse pendant qu'il était censé être à la banque alors qu'il m'attendait dans un bar, verre de vin en main.
Comme j'aime ma love maîtresse, je lui ai dit que tout était normal. J'ai même fait un poème de cette visite.
Tu te doutes bien, poème qui est de platine dans plusieurs pays.
- Ha, bon, hé bien, ça devait être un beau texte alors.
- L'un des meilleurs, non pas l'un des meilleurs, le meilleur sans fausse modestie.
Je l'ai sur mon Chatmsung, veux, tu l'entendre pendant que Lolo récupère la corde.

Love caissière.

Elle encaissait au magasin des clients alcoolisés
Des bouteilles des chopine sans jamais voir l'azur,
Et son quotidien, c'était, bip, face au mur
Du bureau du soûlard qui vidait des pichets,

Un après-midi, un chat vint à sa caisse
Habillé en agent, et avec des Nike air
Elle ce dit, c'est ouf, il a d'un drôle d'air,
Et au lieu de payer, je lui fis une messe,

Et il fit son enquête discrètement
Prétextant acheter du bon pinard
À son maître qui était soûlard
Bien entendu son haleine évitant

Comme il était déguisé en gros
Avec des Nike toutes tachetées
Elle ne reconnut pas son brave minet
Qui en fait enquêtait pour son poivrot,

Il lui apprit alors sous un fin subterfuge
Que son brave était en fait un agent secret
Qu'écrivait un étrange romancier
En buvant du rhum fait à Bruges

Le soir sur Facebook en cherchant une page
Elle trouve le nom de cet auteur vinassé
Qu'elle prit en ami qui l'avait accepté
Et elle découvrit son drôle de visage,

C'était terminator, qui se disait poète
En fait, elle retrouvait son soûlard
Sans même savoir qu'il mangeait du lard
Devant Pépère anémié faisant la tête,

Elle eut honte pour son pauvre chat
Qu'il fut ainsi maltraité
Par un auteur alcoolisé
Et offrit au minet un repas de roi,

Et au petit matin, on apprit sur la toile
Par le récit du brave chat que bouteille fleurie
Avait picolé avec son amie
Et qu'enivrer, ils regardèrent les étoiles.

Ne cherchez pas combien de litrons,
Ils ont but comme des marmitons
Font un bon repas à ce chat
C'est un secret de chat.

Guillaume Pépère.


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GABY73

Maître Poète
#2
Turbo n'en revenait pas de la pirouette qu'avait faite Pépère en tombant de l'arbre.
Il n'osait pas lui dire que son ventre avait servi d'air-bag.
- Dit moi Pépère, c'est quoi cette histoire d'huissier de magasin que m'a raconté Fripouille qui le tient d'Avéame sa chatmoureuse.
- Hé bien, mon saoajou Indonésien élevé au jus de carotte alcoolisé de Sibérie avait un magasin de vinasse autrefois avec love colis. Après elle s'est reconvertie dans la gendarmerie selon les conseils de Paul J'emploie.
- Ha, bon, elle travaillait avec lui dans le magasin.
- Oui, mon loulou, d'ailleurs, elle était à la caisse. Ce qui était bien pratique, car quand il faisait une promotion, elle enlevait l'affichage.
- Je ne comprends pas, ça veut dire quoi, elle enlevait l'affichage.
- Hé bien, voilà, tous les après-midi, il allait à la banque poser les caisses. Tu l'auras compris, c'était surtout un prétexte pour aller au bistrot qui était en face de la banque.
Donc, des fois, il faisait des promotions et proposait une bouteille gratuite pour l'achat de cinq ou de dix, c'est un exemple. Donc pendant que mon dégénéré du bouchon de vin chinois était soi-disant à la banque, elle enlevait l'affiche de la promotion et si le client prenait, cinq ou dix bouteilles, elle allait récupérer la bouteille gratuite et la buvait. Il trouvait d'ailleurs très étrange que les jours de promotion, la climatisation était toujours en panne.
- Quel est le rapport de la climatisation avec les promotions.
- Hé bien, love caisse était toute rouge et il se serait demandé pourquoi. Elle disait, c'est la climatisation qui est en panne. En fait, elle la mettait en panne en branchant une fourchette dans la prise pour faire péter le courant.
C'était futé, sauf qu'un jour, elle était seule, un client arrive et elle lui vend cinq bouteilles. Très vite, elle se dépêchait de vider la bouteille gratuite et lui arrive à ce moment.
Elle se retenait de respirer pour qu'il ne sente pas son haleine.
Dehors devant la porte, il y avait un cendrier et quelqu'un avait mit le feu dedans.
C'est alors qu'elle sortit et fit le dragon.
- Le dragon, comment ça, je ne comprends pas.
- Hé bien, voilà, elle souffla dessus pour enfin reprendre sa respiration. Les vapeurs enflammaient la porte qui était devant. Lui est sorti avec l'extincteur.
Il s'écriait alors, hé bien, depuis ce matin, tu es encore chargé, le rhum était bon.
Juste à ce moment-là le client qui était passé avant revenait pour une réclamation. L'une des cinq bouteilles était fendue.
Mon moineau Auvergnat les poches pleines de bouchon, lui répondit, je vais vous la changer et s'en va vers la pile. Là, il se rend compte que l'affiche était retourné et il la remet. Le client s'exclame, ça alors, elle n'y était pas tout à l'heure, c'est bizarre, j'ai été escroqué, où est ma bouteille gratuite.
Ce fut comme ça qu'il m'envoyait un jour discrètement à la caisse pendant qu'il était censé être à la banque alors qu'il m'attendait dans un bar, verre de vin en main.
Comme j'aime ma love maîtresse, je lui ai dit que tout était normal. J'ai même fait un poème de cette visite.
Tu te doutes bien, poème qui est de platine dans plusieurs pays.
- Ha, bon, hé bien, ça devait être un beau texte alors.
- L'un des meilleurs, non pas l'un des meilleurs, le meilleur sans fausse modestie.
Je l'ai sur mon Chatmsung, veux, tu l'entendre pendant que Lolo récupère la corde.

Love caissière.

Elle encaissait au magasin des clients alcoolisés
Des bouteilles des chopine sans jamais voir l'azur,
Et son quotidien, c'était, bip, face au mur
Du bureau du soûlard qui vidait des pichets,

Un après-midi, un chat vint à sa caisse
Habillé en agent, et avec des Nike air
Elle ce dit, c'est ouf, il a d'un drôle d'air,
Et au lieu de payer, je lui fis une messe,

Et il fit son enquête discrètement
Prétextant acheter du bon pinard
À son maître qui était soûlard
Bien entendu son haleine évitant

Comme il était déguisé en gros
Avec des Nike toutes tachetées
Elle ne reconnut pas son brave minet
Qui en fait enquêtait pour son poivrot,

Il lui apprit alors sous un fin subterfuge
Que son brave était en fait un agent secret
Qu'écrivait un étrange romancier
En buvant du rhum fait à Bruges

Le soir sur Facebook en cherchant une page
Elle trouve le nom de cet auteur vinassé
Qu'elle prit en ami qui l'avait accepté
Et elle découvrit son drôle de visage,

C'était terminator, qui se disait poète
En fait, elle retrouvait son soûlard
Sans même savoir qu'il mangeait du lard
Devant Pépère anémié faisant la tête,

Elle eut honte pour son pauvre chat
Qu'il fut ainsi maltraité
Par un auteur alcoolisé
Et offrit au minet un repas de roi,

Et au petit matin, on apprit sur la toile
Par le récit du brave chat que bouteille fleurie
Avait picolé avec son amie
Et qu'enivrer, ils regardèrent les étoiles.

Ne cherchez pas combien de litrons,
Ils ont but comme des marmitons
Font un bon repas à ce chat
C'est un secret de chat.

Guillaume Pépère.


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Alors là chapeau cet épisode avec la poésie de Pépère
Amicalement et bon dimanche
Gaby