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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Le poète sous le hangar avait fini par arrêter son rangement. Il avait très mal au pied et partit marcher un peu devant la cabane.
Le Pépère d'où il s'était écarté pour téléphoner le voyait parfaitement.
Il le regardait boiter et chat rigolait autant qu'il le pouvait.
- Alors soûlard, tu as bobo au pied pied, chat chat chat chat chat, bien fait pour toi, ça t'apprendra à t'occuper de tes affaires. Chat chat chat chat chat chat, qu'est-ce que ça peut bien te faire, ce que fait mon copain Lolo sous le hangar. Il cherche une corde pour sauver mon enfant. Tu n'en as pas besoin de la corde, alors fous moi le camp de là. Ha oui, je comprends, tu es bourré et tu n'arrives pas à lacer tes chaussures. Chat chat chat chat, oui pas facile avec le pied enflé. Surtout que tu vois double à cette heure-là. Tu t'es dit une corde, c'est plus gros comme lacet, je ne la verrais pas en double. Quant à ta cuisinière, tu n'en as pas besoin si c'est pour te faire des orgies alimentaires tout seul. À la limite, c'est grave si tu là garde pour faire à manger pour ton chat. Oui, pour rôtir de succulents rôtis ou des poulets, sinon tu n'en as pas besoin.
Tu ferais mieux de rentrer dans ton gourbi manger ta brioche. Ah, mince, tu ne l'as plus, mais que s'est-il passé.
Miam miam les bonnes croquettes, hé bien, bec en zinc, tu n'as qu'à les manger et laisser ton chat digérer patoche la brioche.
Le poète continuait de marcher en boitant et il essaya de remonter sur l'estrade. Visiblement, il n'y arrivait pas.
Pépère était dans un état d'euphorie inimaginable de voir son maître dans un tel état.
- Alors ivrogne, tu n'y arrives pas. Pourtant, tu y arrives bien quand tu es bourré. Aller va dans ton gourbi et laisse nous travailler à notre sauvetage nous, autres. Tu n'as pas une messe à écrire ou des vocalises à faire pour ta prochaine messe, chat chat chat chat chat.
Si tu n'y arrives pas, va plutôt à l'hôpital où t'attend love pansement avec des médicaments contre l'alcoolémie, chat chat chat. Tu as une cirrhose de l'orteil, oui, le foie de ton pied est malade, allez va à l'hôpital.
À force d'assistance, le poète avait fini par tomber devant la plate-forme.
Pépère n'en pouvait plus. Il rigolait tellement qu'il finit par tomber sur le dos lui-même en rigolant, les quatre pattes en l'air.
- Chat chat chat chat chat, c'est trop drôle, chat chat chat chat, bobo pied pied, chat chat chat, le soûlard par terre, chat chat chat chat. Je n'en peux plus, vire de là, tu me fais mourir de rire, chat chat chat.
- Moi aussi, je n'en peux plus, et je vais mourir asphyxiée si ça continue. Tu vas te relever gros sac, tu m'écrases.
- Alors soûlard, tu dis des horreurs sur mon compte encore, qu'est-ce que je t'aie dit il y a deux jours.
- Non, ce n'est pas le soûlard, dégage de là, tu pèses un quintal et tu pues le caca.
- Mais qui m'insulte comme ça, qu'il se montre que je le corrige à coups de moustaches.
- C'est Horace la limace et tu t'es vautré sur moi espèce de gras-double puant.
Le Pépère se releva et il vit la limace devant ses yeux.
- Si tu crois que je vais me laisser insulter par Horace la limace, tu peux toujours rêver cro... Maman moi peur, maman moi peur, vite Chouânne une bestiole mutante, maman moi peur.
Le pauvre Pépère était tellement terrorisé par la limace qu'il partit en courant et grimpa dans un arbre.
Arrivé en haut, il se pensait à l'abri et se mit à respirer tranquillement.
- Tu vas dégager de mon arbre, malotru puant, je suis l'ami d'Horace la limace, je vais te montrer la politesse.
- Mais qui est là encore ?
- C'est Thibault le corbeau, dégage.
Pépère se retourna et vit le corbeau. De panique, il fit un faux mouvement et se retrouva les quatre pattes en l'air accroché à la branche par la sangle du chat-ventre.
- Maman moi peur, Chouânne, à l'aide, c'est un corbeau nucléaire.
À force de s'agiter, il avait fini par retomber, Turbo, qui avait vu toute la scène, vint le voir.
- Hé bien, que s'est-il passé, pourquoi es-tu monté dans cet arbre ?
- Je m'entraîne pour le prochain Jean Bon, chat chat chat, non sérieusement, je m'entraîne au cas où je devrais intervenir sur place contre les Énarpilodiens.
-Hé bien, c'était une drôle de cascade.
- Oui, grâce à mes capacités de cascadeur, ce n'est qu'un aperçu. Puis j'ai été surpris par Horace la limace.
- Tu as peur des limaces, toi Pépère ?
- Pas du tout, simplement les limaces parlent par ultrasons et ça me fait mal aux oreilles à cause de ma prothèse.
- Comment ça, toi Pépère, une prothèse ?
- Oui, Turbo, je vais t'avouer une chose d'ailleurs, j'ai une prothèse des oreilles à cause de mon brontosaure carnivore mangeur de salade osseuse.
- Tiens, c'est drôle ça, la salade a des os ?
- Oui mon copain, c'est pour ça que les limaces mangent de la salade. Ces animaux sont carnivores et ont des dents comme l'escargot à poil angoras de Transylvanie.
Je te l'ai dit une fois, j'ai été dentiste pour limace congolaise, celles qui mangent les bananiers. Donc, concernant mes oreilles, c'est à cause d'un voyage à Sancoins chez un torturien figure toi.
- Ha oui, que s'est-il passé ?
- Hé bien, voilà, un jour, Lolo vint me voir et me dit que la rivière était devenue un endroit inapprochable. Je lui demandais pourquoi et il me montrait en photo un monstre. Une pieuvre t-rexiene qui crachait du feu. Ni une ni deux, je prenais mon hélicoptère et m'en allais la terrasser. En revenant, un morceau de nuage m'était entré dans le nez. Du coup, je me mouchais régulièrement et je n'arrivais pas à le retirer. L'autre sagouin, là en face, avait décrété que j'avais la maladie du colza. Ce fut ainsi qu'il m'avait demandé de réparer ma pauvre chalauréane dont il avait cassé les quatre roues. Tout ça pour m'emmener chez le torturien de Sancoins. Un boit-sans-soif avec un fort accent allemand et un verre de bière à la main constamment. Et malheureusement, je vis ma superbe chalauréane se transformer en une voiture enjambeuse. Il m'avait fait monter dessus des roues de tracteur à vigne et la caisse était à trois mètres du sol. J'avais le mal de mer, car on avait l'impression d'être sur un bateau. Lui fière comme un marin muni d'un ciré jaune, il faisait tanguer la voiture. C'est ainsi que nous avions été à Sancoins en enjambant les autres voitures sur la route. D'ailleurs, j'avais bien rigolé, car arrivé à Sancoins, il s'était arrêté à l'auberge des moines et avait chuté dans le vide en descendant de la voiture. Plus tard, le salopard m'avait promis des crêpes en échange d'une prothèse dentaire pour réparer ses chicots dus à sa chute, et l'alcool bien entendu. Le poivrot en tombant avait mis à fond la musique et c'est comme ça que j'étais laissé dans la voiture messe à fond pendant trois heures avant d'avoir été torturé par l'homme censé soigner les bêtes. J'ai finissais totalement sourd suite à cette aventure et je me suis fabriqué une prothèse oreillose.

IMG_20210417_103347.jpg
 
#2
Le poète sous le hangar avait fini par arrêter son rangement. Il avait très mal au pied et partit marcher un peu devant la cabane.
Le Pépère d'où il s'était écarté pour téléphoner le voyait parfaitement.
Il le regardait boiter et chat rigolait autant qu'il le pouvait.
- Alors soûlard, tu as bobo au pied pied, chat chat chat chat chat, bien fait pour toi, ça t'apprendra à t'occuper de tes affaires. Chat chat chat chat chat chat, qu'est-ce que ça peut bien te faire, ce que fait mon copain Lolo sous le hangar. Il cherche une corde pour sauver mon enfant. Tu n'en as pas besoin de la corde, alors fous moi le camp de là. Ha oui, je comprends, tu es bourré et tu n'arrives pas à lacer tes chaussures. Chat chat chat chat, oui pas facile avec le pied enflé. Surtout que tu vois double à cette heure-là. Tu t'es dit une corde, c'est plus gros comme lacet, je ne la verrais pas en double. Quant à ta cuisinière, tu n'en as pas besoin si c'est pour te faire des orgies alimentaires tout seul. À la limite, c'est grave si tu là garde pour faire à manger pour ton chat. Oui, pour rôtir de succulents rôtis ou des poulets, sinon tu n'en as pas besoin.
Tu ferais mieux de rentrer dans ton gourbi manger ta brioche. Ah, mince, tu ne l'as plus, mais que s'est-il passé.
Miam miam les bonnes croquettes, hé bien, bec en zinc, tu n'as qu'à les manger et laisser ton chat digérer patoche la brioche.
Le poète continuait de marcher en boitant et il essaya de remonter sur l'estrade. Visiblement, il n'y arrivait pas.
Pépère était dans un état d'euphorie inimaginable de voir son maître dans un tel état.
- Alors ivrogne, tu n'y arrives pas. Pourtant, tu y arrives bien quand tu es bourré. Aller va dans ton gourbi et laisse nous travailler à notre sauvetage nous, autres. Tu n'as pas une messe à écrire ou des vocalises à faire pour ta prochaine messe, chat chat chat chat chat.
Si tu n'y arrives pas, va plutôt à l'hôpital où t'attend love pansement avec des médicaments contre l'alcoolémie, chat chat chat. Tu as une cirrhose de l'orteil, oui, le foie de ton pied est malade, allez va à l'hôpital.
À force d'assistance, le poète avait fini par tomber devant la plate-forme.
Pépère n'en pouvait plus. Il rigolait tellement qu'il finit par tomber sur le dos lui-même en rigolant, les quatre pattes en l'air.
- Chat chat chat chat chat, c'est trop drôle, chat chat chat chat, bobo pied pied, chat chat chat, le soûlard par terre, chat chat chat chat. Je n'en peux plus, vire de là, tu me fais mourir de rire, chat chat chat.
- Moi aussi, je n'en peux plus, et je vais mourir asphyxiée si ça continue. Tu vas te relever gros sac, tu m'écrases.
- Alors soûlard, tu dis des horreurs sur mon compte encore, qu'est-ce que je t'aie dit il y a deux jours.
- Non, ce n'est pas le soûlard, dégage de là, tu pèses un quintal et tu pues le caca.
- Mais qui m'insulte comme ça, qu'il se montre que je le corrige à coups de moustaches.
- C'est Horace la limace et tu t'es vautré sur moi espèce de gras-double puant.
Le Pépère se releva et il vit la limace devant ses yeux.
- Si tu crois que je vais me laisser insulter par Horace la limace, tu peux toujours rêver cro... Maman moi peur, maman moi peur, vite Chouânne une bestiole mutante, maman moi peur.
Le pauvre Pépère était tellement terrorisé par la limace qu'il partit en courant et grimpa dans un arbre.
Arrivé en haut, il se pensait à l'abri et se mit à respirer tranquillement.
- Tu vas dégager de mon arbre, malotru puant, je suis l'ami d'Horace la limace, je vais te montrer la politesse.
- Mais qui est là encore ?
- C'est Thibault le corbeau, dégage.
Pépère se retourna et vit le corbeau. De panique, il fit un faux mouvement et se retrouva les quatre pattes en l'air accroché à la branche par la sangle du chat-ventre.
- Maman moi peur, Chouânne, à l'aide, c'est un corbeau nucléaire.
À force de s'agiter, il avait fini par retomber, Turbo, qui avait vu toute la scène, vint le voir.
- Hé bien, que s'est-il passé, pourquoi es-tu monté dans cet arbre ?
- Je m'entraîne pour le prochain Jean Bon, chat chat chat, non sérieusement, je m'entraîne au cas où je devrais intervenir sur place contre les Énarpilodiens.
-Hé bien, c'était une drôle de cascade.
- Oui, grâce à mes capacités de cascadeur, ce n'est qu'un aperçu. Puis j'ai été surpris par Horace la limace.
- Tu as peur des limaces, toi Pépère ?
- Pas du tout, simplement les limaces parlent par ultrasons et ça me fait mal aux oreilles à cause de ma prothèse.
- Comment ça, toi Pépère, une prothèse ?
- Oui, Turbo, je vais t'avouer une chose d'ailleurs, j'ai une prothèse des oreilles à cause de mon brontosaure carnivore mangeur de salade osseuse.
- Tiens, c'est drôle ça, la salade a des os ?
- Oui mon copain, c'est pour ça que les limaces mangent de la salade. Ces animaux sont carnivores et ont des dents comme l'escargot à poil angoras de Transylvanie.
Je te l'ai dit une fois, j'ai été dentiste pour limace congolaise, celles qui mangent les bananiers. Donc, concernant mes oreilles, c'est à cause d'un voyage à Sancoins chez un torturien figure toi.
- Ha oui, que s'est-il passé ?
- Hé bien, voilà, un jour, Lolo vint me voir et me dit que la rivière était devenue un endroit inapprochable. Je lui demandais pourquoi et il me montrait en photo un monstre. Une pieuvre t-rexiene qui crachait du feu. Ni une ni deux, je prenais mon hélicoptère et m'en allais la terrasser. En revenant, un morceau de nuage m'était entré dans le nez. Du coup, je me mouchais régulièrement et je n'arrivais pas à le retirer. L'autre sagouin, là en face, avait décrété que j'avais la maladie du colza. Ce fut ainsi qu'il m'avait demandé de réparer ma pauvre chalauréane dont il avait cassé les quatre roues. Tout ça pour m'emmener chez le torturien de Sancoins. Un boit-sans-soif avec un fort accent allemand et un verre de bière à la main constamment. Et malheureusement, je vis ma superbe chalauréane se transformer en une voiture enjambeuse. Il m'avait fait monter dessus des roues de tracteur à vigne et la caisse était à trois mètres du sol. J'avais le mal de mer, car on avait l'impression d'être sur un bateau. Lui fière comme un marin muni d'un ciré jaune, il faisait tanguer la voiture. C'est ainsi que nous avions été à Sancoins en enjambant les autres voitures sur la route. D'ailleurs, j'avais bien rigolé, car arrivé à Sancoins, il s'était arrêté à l'auberge des moines et avait chuté dans le vide en descendant de la voiture. Plus tard, le salopard m'avait promis des crêpes en échange d'une prothèse dentaire pour réparer ses chicots dus à sa chute, et l'alcool bien entendu. Le poivrot en tombant avait mis à fond la musique et c'est comme ça que j'étais laissé dans la voiture messe à fond pendant trois heures avant d'avoir été torturé par l'homme censé soigner les bêtes. J'ai finissais totalement sourd suite à cette aventure et je me suis fabriqué une prothèse oreillose.

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Quelle imagination !
 

GABY73

Maître Poète
#3
Le poète sous le hangar avait fini par arrêter son rangement. Il avait très mal au pied et partit marcher un peu devant la cabane.
Le Pépère d'où il s'était écarté pour téléphoner le voyait parfaitement.
Il le regardait boiter et chat rigolait autant qu'il le pouvait.
- Alors soûlard, tu as bobo au pied pied, chat chat chat chat chat, bien fait pour toi, ça t'apprendra à t'occuper de tes affaires. Chat chat chat chat chat chat, qu'est-ce que ça peut bien te faire, ce que fait mon copain Lolo sous le hangar. Il cherche une corde pour sauver mon enfant. Tu n'en as pas besoin de la corde, alors fous moi le camp de là. Ha oui, je comprends, tu es bourré et tu n'arrives pas à lacer tes chaussures. Chat chat chat chat, oui pas facile avec le pied enflé. Surtout que tu vois double à cette heure-là. Tu t'es dit une corde, c'est plus gros comme lacet, je ne la verrais pas en double. Quant à ta cuisinière, tu n'en as pas besoin si c'est pour te faire des orgies alimentaires tout seul. À la limite, c'est grave si tu là garde pour faire à manger pour ton chat. Oui, pour rôtir de succulents rôtis ou des poulets, sinon tu n'en as pas besoin.
Tu ferais mieux de rentrer dans ton gourbi manger ta brioche. Ah, mince, tu ne l'as plus, mais que s'est-il passé.
Miam miam les bonnes croquettes, hé bien, bec en zinc, tu n'as qu'à les manger et laisser ton chat digérer patoche la brioche.
Le poète continuait de marcher en boitant et il essaya de remonter sur l'estrade. Visiblement, il n'y arrivait pas.
Pépère était dans un état d'euphorie inimaginable de voir son maître dans un tel état.
- Alors ivrogne, tu n'y arrives pas. Pourtant, tu y arrives bien quand tu es bourré. Aller va dans ton gourbi et laisse nous travailler à notre sauvetage nous, autres. Tu n'as pas une messe à écrire ou des vocalises à faire pour ta prochaine messe, chat chat chat chat chat.
Si tu n'y arrives pas, va plutôt à l'hôpital où t'attend love pansement avec des médicaments contre l'alcoolémie, chat chat chat. Tu as une cirrhose de l'orteil, oui, le foie de ton pied est malade, allez va à l'hôpital.
À force d'assistance, le poète avait fini par tomber devant la plate-forme.
Pépère n'en pouvait plus. Il rigolait tellement qu'il finit par tomber sur le dos lui-même en rigolant, les quatre pattes en l'air.
- Chat chat chat chat chat, c'est trop drôle, chat chat chat chat, bobo pied pied, chat chat chat, le soûlard par terre, chat chat chat chat. Je n'en peux plus, vire de là, tu me fais mourir de rire, chat chat chat.
- Moi aussi, je n'en peux plus, et je vais mourir asphyxiée si ça continue. Tu vas te relever gros sac, tu m'écrases.
- Alors soûlard, tu dis des horreurs sur mon compte encore, qu'est-ce que je t'aie dit il y a deux jours.
- Non, ce n'est pas le soûlard, dégage de là, tu pèses un quintal et tu pues le caca.
- Mais qui m'insulte comme ça, qu'il se montre que je le corrige à coups de moustaches.
- C'est Horace la limace et tu t'es vautré sur moi espèce de gras-double puant.
Le Pépère se releva et il vit la limace devant ses yeux.
- Si tu crois que je vais me laisser insulter par Horace la limace, tu peux toujours rêver cro... Maman moi peur, maman moi peur, vite Chouânne une bestiole mutante, maman moi peur.
Le pauvre Pépère était tellement terrorisé par la limace qu'il partit en courant et grimpa dans un arbre.
Arrivé en haut, il se pensait à l'abri et se mit à respirer tranquillement.
- Tu vas dégager de mon arbre, malotru puant, je suis l'ami d'Horace la limace, je vais te montrer la politesse.
- Mais qui est là encore ?
- C'est Thibault le corbeau, dégage.
Pépère se retourna et vit le corbeau. De panique, il fit un faux mouvement et se retrouva les quatre pattes en l'air accroché à la branche par la sangle du chat-ventre.
- Maman moi peur, Chouânne, à l'aide, c'est un corbeau nucléaire.
À force de s'agiter, il avait fini par retomber, Turbo, qui avait vu toute la scène, vint le voir.
- Hé bien, que s'est-il passé, pourquoi es-tu monté dans cet arbre ?
- Je m'entraîne pour le prochain Jean Bon, chat chat chat, non sérieusement, je m'entraîne au cas où je devrais intervenir sur place contre les Énarpilodiens.
-Hé bien, c'était une drôle de cascade.
- Oui, grâce à mes capacités de cascadeur, ce n'est qu'un aperçu. Puis j'ai été surpris par Horace la limace.
- Tu as peur des limaces, toi Pépère ?
- Pas du tout, simplement les limaces parlent par ultrasons et ça me fait mal aux oreilles à cause de ma prothèse.
- Comment ça, toi Pépère, une prothèse ?
- Oui, Turbo, je vais t'avouer une chose d'ailleurs, j'ai une prothèse des oreilles à cause de mon brontosaure carnivore mangeur de salade osseuse.
- Tiens, c'est drôle ça, la salade a des os ?
- Oui mon copain, c'est pour ça que les limaces mangent de la salade. Ces animaux sont carnivores et ont des dents comme l'escargot à poil angoras de Transylvanie.
Je te l'ai dit une fois, j'ai été dentiste pour limace congolaise, celles qui mangent les bananiers. Donc, concernant mes oreilles, c'est à cause d'un voyage à Sancoins chez un torturien figure toi.
- Ha oui, que s'est-il passé ?
- Hé bien, voilà, un jour, Lolo vint me voir et me dit que la rivière était devenue un endroit inapprochable. Je lui demandais pourquoi et il me montrait en photo un monstre. Une pieuvre t-rexiene qui crachait du feu. Ni une ni deux, je prenais mon hélicoptère et m'en allais la terrasser. En revenant, un morceau de nuage m'était entré dans le nez. Du coup, je me mouchais régulièrement et je n'arrivais pas à le retirer. L'autre sagouin, là en face, avait décrété que j'avais la maladie du colza. Ce fut ainsi qu'il m'avait demandé de réparer ma pauvre chalauréane dont il avait cassé les quatre roues. Tout ça pour m'emmener chez le torturien de Sancoins. Un boit-sans-soif avec un fort accent allemand et un verre de bière à la main constamment. Et malheureusement, je vis ma superbe chalauréane se transformer en une voiture enjambeuse. Il m'avait fait monter dessus des roues de tracteur à vigne et la caisse était à trois mètres du sol. J'avais le mal de mer, car on avait l'impression d'être sur un bateau. Lui fière comme un marin muni d'un ciré jaune, il faisait tanguer la voiture. C'est ainsi que nous avions été à Sancoins en enjambant les autres voitures sur la route. D'ailleurs, j'avais bien rigolé, car arrivé à Sancoins, il s'était arrêté à l'auberge des moines et avait chuté dans le vide en descendant de la voiture. Plus tard, le salopard m'avait promis des crêpes en échange d'une prothèse dentaire pour réparer ses chicots dus à sa chute, et l'alcool bien entendu. Le poivrot en tombant avait mis à fond la musique et c'est comme ça que j'étais laissé dans la voiture messe à fond pendant trois heures avant d'avoir été torturé par l'homme censé soigner les bêtes. J'ai finissais totalement sourd suite à cette aventure et je me suis fabriqué une prothèse oreillose.

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Merci Daniel pour ce nouvel episode
Toujours ce plaisir delecture
Amicalement
Gaby