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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Dans l'hélicoptère, le Pépère était serein.
Il descendait doucement tout en regardant avec les jumelles ce que faisait Lolo.
Momo dormait toujours. Il était bercé par le flottement de l'hélicoptère.
- Est-ce que tu vois toujours Lolo dans la cabane.
- Oui, je regarde s'il ne mange pas mes saucissons. J'en ai marre de me faire voler ma nourriture. La dernière fois, c'était un rôti chez love colis.
- Ta maîtresse t'a volé un rôti.
- Oui, Divine, et le pire, c'est que j'ai fini au chatpital. Remarque cela a donné naissance à un chef d'œuvre par la suite. L'un de mes meilleurs poèmes est né de ce grand malheur.
- Ha, bon, c'est étonnant tout de même.
- Pas du tout, c'était un cauchemar, elle a avalé le rôti en une seule bouchée. Je l'ai vu dans mes yeux vu qui ne l'avaient pas vu avant de l'avoir vu.
- Elle a mangé un rôti en une seule bouchée ?
- Hé bien oui Divine après toutes les misères que je venais de vivre, elle n'eut aucune pitié pour un pauvre miséreux comme moi.
Puis elle repartit après vers la grotte des moines, pour aller prier. Oui, elle demanda à Dieu de me pardonner pour ce vol. Elle croyait que je l'avais volé, ce rôti.
- Ha, bon, que s'était-il passé.
- Hé bien, voilà, j'étais parti à la résidence d'été avec elle pour fabriquer des rayonnages pour les bouteilles.
Au bout de deux jours de travail acharnés, elle décidait d'aller à Tarbes en voiture acheter de quoi les remplir. C'est après avoir goûté toute la cave qu'elle se décidait. Nous sommes repartis en zigzaguant quelque peu. Le problème, c'est que la voiture était tellement chargée que je devais la pousser dans les côtes.
Autant dire qu'une fois arrivé à Lourdes, je n'avais plus de peau sous les pattes.
Sans aucune pitié, elle me fit ranger les bouteilles et ensuite elle m'envoyait chez le fromager chercher Quentin. En y allant, je suis tombé sur une attaque de cuisine. Des malfrats étaient rentrés chez une pauvre femme lui dévorer le contenu de son frigo.
C'est en passant dans la rue que je l'entendais crier au secours, au secours. Ne connaissant que ma bravoure, je me dépêchais d'aller combattre ces voyous.
Pour me remercier d'avoir sauvé le frigo, la bonne-dame m'offrit un rôti et me servit un bol de lait.
Le bol de lait que m'avait offert la bonne-dame, m'avait remis de mes efforts.
Je sortais à peine de chez la dame que je tombais sur love Henri qui me cherchait partout. Elle m'accusait d'avoir volé le rôti et le mangea devant moi.
Puis elle me donna l'ordre de rentrer l'attendre à la résidence. Et malheureusement, c'est sur un lit de chatpital que je finis. Et c'est là que j'écrivis le spleen du rôti perdu.
- Ha bon, mais que s'est-il passé par la suite, Pépère
- Hé bien, Divine, voilà, je suis donc reparti avec mon désespoir vers la résidence. Je transpirais beaucoup car je peinais beaucoup. Oui, mon ventre était vide. N'oublie pas que je venais de combattre une bande d'au moins vingt personnes.
Ce n'est pas compliqué si un jour, tu vas à Lourdes, tu verras devant le sanctuaire, au sol comme un chemin de croix. Tous, ces minuscules trous sont les gouttes de sueurs qui perlèrent par les moustaches du pauvre Pépère.
J'avais à peine fait dix mètres depuis que je l'avais quitté que j'avais déjà perdu trois kilos. C'est un passant qui entendit comme un bruit sourd de tambour qui vint me secourir en appelant le chatmu.
- Un roulement de tambour, mais qu'est-ce que c'était ?
- Hé bien ma pauvre Divine mon cœur qui battait très fort pour que je survive. Oui, des pulsations à six cents à la minute. Je ne dois ma survie qu'à mon extraordinaire résistance.
- Ha oui, Pépère, je vois ça. Mais ce poème, tu l'as écrit dans la rue.
- Mais non, Divine, sur mon lit de chatpital je te l'ai dit. D'ailleurs, écoute ce chef d'œuvre qui fut poème de platine.
Pépère sortit son Chatmsung et se mit à lire le texte qu'il retrouva dans l'album, mes combats.

Le spleen du rôti perdu.

C'est de sur le trottoir
Comme un pauvre minet
Regardant son désespoir
Que Pépère vécu se méfait,

Même pas un petit coup d'œil
Et sur lui tombent les feuilles
Et elle qui prie pour un vol
Et le met délicieux s'envole

C'est un pauvre chat qui saliva
Affamé au point des olives
Manger, qui regarda gargantua
Lui dire, tu ne l'auras pas,

Mais je vais t'en laisser
Toi mon joli minet,
Et Pépère tout content
Ne sait ce qui l'attend,

Et son âme reste forte
Espérant qu'apporte
Love colis ce rôti
Que vilainement elle lui prit

Où bien la jolie tranche
Qui joliment glisse
Le long de sa manche
Aujourd'hui, c'est la fête,

Enfin, me regardant, elle s'en va
Et c'est mon désarroi
Car je n'ai eu que la ficelle
Et sonne la citadelle.

C'est l'heure de la prière
Que va faire love colis
En finissant le rôti
Qui était pour le pauvre Pépère...

Guillaume Pépère.
Tous droits réservés.

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