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Pépère le chat du poète, suite.

#1
La sœur repartit donc à la brasserie vexée des réflexions du père Mike.
Elle ne mit pas longtemps à arriver, car elle avait grande soif.
À peine rentrée elle s'écriait, une bière du cul roux, serveur.
Le pape, le professeur Raout se retournèrent en sa direction.
- Hé bien, qu'est-ce que je vous avais dit, président bleu, voyer cette ivrognesse comme elle boit.
- Cette femme a peut-être soif après tout, ne soyez pas médisant Monsieur le Pape.
- Toi, occupe-toi de tes virus et mets leur une muselière plutôt. Non mais oser contredire le seigneur. Cette femme est une boit-sans-soif du couvent des bouteilles vides, alors je sais de quoi je parle.
- Hé, paf, dans ton gros pif, tu ne l'as pas volé la réponse, ha ha ha, lui répondit le président.
- Toi, cheveu premier, occupe toi te tes cordon-bleus, tu vas voir, je vais mettre un H1N1 dedans, tu feras moins le malin. Alors la licorne ça t'en bouche la panure, ha ha ha ha.
- Hé virus de la langue, qu'est-ce qui te prends de causer mal au bleu, et ils m'ont mis la fièvre.
- Toi, tu voir bibendum, je vais te mettre un virus dans le vin de messe, tu feras moins le malin quand ton os ventral sera dégonflé, hihihi, les ti n'enfants ne te regarderont plus.
La sœur qui était en train de boire sa bière la fit tomber de stupeur.
- Hi, Ourat, tu blasphèmes, je suis verte de rage et ça me pique les oreilles et me colle aux tympans comme de la résine de sapin, ces discours.
Garçon ! servez nous quatre bières du cul roux.
Chacun restait silencieux et avait honte de ce qu'il venait de dire.
Ce fut le président qui rompit le silence en disant.
- C'est drôle ce que vous avez dit, ma sœur, ça me fait penser que très jeune, je suis passé dans l'émission perdu de vue, après avoir été recherché par mon père durant des mois.
- Vous monsieur bleu, dans l'émission perdu de vue.
- Hé bien, oui, Monsieur le Professeur, après avoir été faire un tour en forêt.
- Mais quel est le rapport avec ce que j'ai dit, je ne comprends pas, monsieur bleu premier.
- Hé bien, vous avez dit ceci ; je suis verte de rage et ça me pique les oreilles et me colle aux tympans comme de la résine de sapin, alors écouter mon histoire et vous comprendrez le fin mot.
Voilà, étant petit, j'étais un vrai casse-cou. Je passais mon temps à grimper dans les arbres. D'ailleurs grâce à mon attribut, c'est-à-dire mon cheveu, cela était très pratique, car il me servait comme pic pour monter tout en haut.
Un matin, je partis donc dans une forêt que j'affectionnais proche de mon domicile. Ce fut alors que me pris l'idée de grimper dans un sapin qui faisait au moins quarante mètres de hauteur. Arrivé en haut, je fus le plus fier du monde et je sautais de joie sur la cime. Ce fut ainsi que je tombais et que je me retrouvais dix mètres plus bas. Mon cheveu était profondément enfoncé dans le tronc. Il me fut impossible de me dégager. J'appelais ainsi à l'aide des heures durant, mais rien, pas une réponse. À bout de force le soir, je m'étais endormi. Ce fut le matin que je fus réveillé par un bruit de tronçonneuse. Je me mis à hurler, mais le bruit de la machine couvrait ma voix. Puis l'homme arrêta la machine suite à un problème mécanique, sans doute. Je me disais enfin, il va m'entendre. Malheureusement, j'avais crié si fort avant que mes cordes vocales tombèrent au pied de l'arbre. Ce fut un écureuil passant par là qui s'en était saisi et disparut avec.
L'arbre fut mis à terre par le bûcheron et ensuite mis sur un camion. Moi, j'étais dessus et impossible de me signifier, j'étais furax. Mais où donc allait ce sapin me disais-je. Puis, je vis à travers les aiguilles, NASA, et je compris avoir été expédié dans l'espace avec l'arbre à bord d'une fusée.
Voilà comment je me retrouvais sur Mars, chez le père Noël en personne dans un sapin décoré par des anges.
Ce fut au bout de deux jours que le père Noël me trouvait dans l'arbre.
Dans l'impossibilité de lui parler, je communiquais avec lui par geste. Il me prit pour un habitant d'Uranus à cause de mon cheveu frontal. Ceci dit, je fus traité royalement, j'avais des jouets en abondance. Les cordes vocales repoussèrent et enfin, je pus lui parler. Étant gavé de cordon-bleus et de jouets je ne m'ennuyais pas et me fis passer pour un habitant d'Uranus qui s'était perdu sur Mars et qui avait dû se cacher dans ce sapin pour échapper à un ange cracheur de feu mouillé.
De son côté, mon père entreprit des recherche durant plus de six mois et le seul témoin était l'écureuil qui avait expliqué aux gendarmes m'avoir croisé dans le bois et c'était tout.
Huit mois passèrent et mon père eut l'idée de passer à la télé pour lancer un appel national.
Ce fut ainsi qu'un jour le père Noël reçu un appel de son ami Jacques Rondelle. Après avoir échangé des futilités, il se mit à lui parler de son émission perdu de vue. Ce fut là, qu'il lui dit rechercher un adolescent avec un signe particulier unique au monde, un cheveu sur le front.
Ce fus ainsi que le père Noël envoyait une photo de moi à Rondelle et que mon père me reconnut. Ce fut une émission grandiose et je mentais en disant que suite à la chute de l'arbre, je m'étais cogné la tête et que j'étais devenu amnésique.
Voilà ma sœur, cette histoire quelque peu banale qui me fut arrivée.
Sur Charnïa, le chef suprême n'en revenait pas.
-C'est incroyable ce Loulou Lecurieux, il lui faudrait une alarme à mensonge, notre chat Dieu.
- J'en suis l'inventeur.
Vous avez inventé une alarme pour ce chat journaliste, face à ses mensonges.
- Non chef suprême c'était pour chasser les mouches Dracula.
- La mouche Dracula, qu'est-ce donc notre chat Dieu ?
- Ce fut une invention à moi pour sauver mon blé d'une invasion de criquets au pôle Sud.
- Du blé au pôle Sud ?
- Oui, laissez-moi vous raconter l'histoire.
À l'époque, j'étais au pôle Sud pour des recherches. Je faisais sonder le sol pour trouver des poches d'hélium dans la glace que les dinosaures nous ont laissé.
- Les dinosaures de l'hélium !!
- Oui, ces animaux faisaient pipi de l'hélium que la glace a emprisonné. J'avais signé un contrat avec un marchand de ballon de baudruche pour ma queue Donald et il ne manquait que l'hélium bref. Donc j'ai inventé un blé capable de pousser sur la glace pour qu'ils fassent la farine du pain avec. Mais voilà la queue de chat dans le potage, j'ai été torpillé. Un concurrent a bombardé des criquets sur mes plantations pour les détruire. J'ai alors créé la mouche Dracula. La bestiole était modifiée génétiquement et avait des pattes avec des griffes buveuses de sang. Les criquets les mangeaient et ils étaient tous secs au bout de cinq minutes nous en étions débarrassés. Le problème, c'est qu'après ils attaquaient nos Inuits et perçaient les pneus des tracteurs. J'ai donc inventé l'alarme qui produit un son qui les fait succomber.
- Franchement, notre chat Dieu vous êtes un véritable génie.

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Cortisone

Maître Poète
#2
La sœur repartit donc à la brasserie vexée des réflexions du père Mike.
Elle ne mit pas longtemps à arriver, car elle avait grande soif.
À peine rentrée elle s'écriait, une bière du cul roux, serveur.
Le pape, le professeur Raout se retournèrent en sa direction.
- Hé bien, qu'est-ce que je vous avais dit, président bleu, voyer cette ivrognesse comme elle boit.
- Cette femme a peut-être soif après tout, ne soyez pas médisant Monsieur le Pape.
- Toi, occupe-toi de tes virus et mets leur une muselière plutôt. Non mais oser contredire le seigneur. Cette femme est une boit-sans-soif du couvent des bouteilles vides, alors je sais de quoi je parle.
- Hé, paf, dans ton gros pif, tu ne l'as pas volé la réponse, ha ha ha, lui répondit le président.
- Toi, cheveu premier, occupe toi te tes cordon-bleus, tu vas voir, je vais mettre un H1N1 dedans, tu feras moins le malin. Alors la licorne ça t'en bouche la panure, ha ha ha ha.
- Hé virus de la langue, qu'est-ce qui te prends de causer mal au bleu, et ils m'ont mis la fièvre.
- Toi, tu voir bibendum, je vais te mettre un virus dans le vin de messe, tu feras moins le malin quand ton os ventral sera dégonflé, hihihi, les ti n'enfants ne te regarderont plus.
La sœur qui était en train de boire sa bière la fit tomber de stupeur.
- Hi, Ourat, tu blasphèmes, je suis verte de rage et ça me pique les oreilles et me colle aux tympans comme de la résine de sapin, ces discours.
Garçon ! servez nous quatre bières du cul roux.
Chacun restait silencieux et avait honte de ce qu'il venait de dire.
Ce fut le président qui rompit le silence en disant.
- C'est drôle ce que vous avez dit, ma sœur, ça me fait penser que très jeune, je suis passé dans l'émission perdu de vue, après avoir été recherché par mon père durant des mois.
- Vous monsieur bleu, dans l'émission perdu de vue.
- Hé bien, oui, Monsieur le Professeur, après avoir été faire un tour en forêt.
- Mais quel est le rapport avec ce que j'ai dit, je ne comprends pas, monsieur bleu premier.
- Hé bien, vous avez dit ceci ; je suis verte de rage et ça me pique les oreilles et me colle aux tympans comme de la résine de sapin, alors écouter mon histoire et vous comprendrez le fin mot.
Voilà, étant petit, j'étais un vrai casse-cou. Je passais mon temps à grimper dans les arbres. D'ailleurs grâce à mon attribut, c'est-à-dire mon cheveu, cela était très pratique, car il me servait comme pic pour monter tout en haut.
Un matin, je partis donc dans une forêt que j'affectionnais proche de mon domicile. Ce fut alors que me pris l'idée de grimper dans un sapin qui faisait au moins quarante mètres de hauteur. Arrivé en haut, je fus le plus fier du monde et je sautais de joie sur la cime. Ce fut ainsi que je tombais et que je me retrouvais dix mètres plus bas. Mon cheveu était profondément enfoncé dans le tronc. Il me fut impossible de me dégager. J'appelais ainsi à l'aide des heures durant, mais rien, pas une réponse. À bout de force le soir, je m'étais endormi. Ce fut le matin que je fus réveillé par un bruit de tronçonneuse. Je me mis à hurler, mais le bruit de la machine couvrait ma voix. Puis l'homme arrêta la machine suite à un problème mécanique, sans doute. Je me disais enfin, il va m'entendre. Malheureusement, j'avais crié si fort avant que mes cordes vocales tombèrent au pied de l'arbre. Ce fut un écureuil passant par là qui s'en était saisi et disparut avec.
L'arbre fut mis à terre par le bûcheron et ensuite mis sur un camion. Moi, j'étais dessus et impossible de me signifier, j'étais furax. Mais où donc allait ce sapin me disais-je. Puis, je vis à travers les aiguilles, NASA, et je compris avoir été expédié dans l'espace avec l'arbre à bord d'une fusée.
Voilà comment je me retrouvais sur Mars, chez le père Noël en personne dans un sapin décoré par des anges.
Ce fut au bout de deux jours que le père Noël me trouvait dans l'arbre.
Dans l'impossibilité de lui parler, je communiquais avec lui par geste. Il me prit pour un habitant d'Uranus à cause de mon cheveu frontal. Ceci dit, je fus traité royalement, j'avais des jouets en abondance. Les cordes vocales repoussèrent et enfin, je pus lui parler. Étant gavé de cordon-bleus et de jouets je ne m'ennuyais pas et me fis passer pour un habitant d'Uranus qui s'était perdu sur Mars et qui avait dû se cacher dans ce sapin pour échapper à un ange cracheur de feu mouillé.
De son côté, mon père entreprit des recherche durant plus de six mois et le seul témoin était l'écureuil qui avait expliqué aux gendarmes m'avoir croisé dans le bois et c'était tout.
Huit mois passèrent et mon père eut l'idée de passer à la télé pour lancer un appel national.
Ce fut ainsi qu'un jour le père Noël reçu un appel de son ami Jacques Rondelle. Après avoir échangé des futilités, il se mit à lui parler de son émission perdu de vue. Ce fut là, qu'il lui dit rechercher un adolescent avec un signe particulier unique au monde, un cheveu sur le front.
Ce fus ainsi que le père Noël envoyait une photo de moi à Rondelle et que mon père me reconnut. Ce fut une émission grandiose et je mentais en disant que suite à la chute de l'arbre, je m'étais cogné la tête et que j'étais devenu amnésique.
Voilà ma sœur, cette histoire quelque peu banale qui me fut arrivée.
Sur Charnïa, le chef suprême n'en revenait pas.
-C'est incroyable ce Loulou Lecurieux, il lui faudrait une alarme à mensonge, notre chat Dieu.
- J'en suis l'inventeur.
Vous avez inventé une alarme pour ce chat journaliste, face à ses mensonges.
- Non chef suprême c'était pour chasser les mouches Dracula.
- La mouche Dracula, qu'est-ce donc notre chat Dieu ?
- Ce fut une invention à moi pour sauver mon blé d'une invasion de criquets au pôle Sud.
- Du blé au pôle Sud ?
- Oui, laissez-moi vous raconter l'histoire.
À l'époque, j'étais au pôle Sud pour des recherches. Je faisais sonder le sol pour trouver des poches d'hélium dans la glace que les dinosaures nous ont laissé.
- Les dinosaures de l'hélium !!
- Oui, ces animaux faisaient pipi de l'hélium que la glace a emprisonné. J'avais signé un contrat avec un marchand de ballon de baudruche pour ma queue Donald et il ne manquait que l'hélium bref. Donc j'ai inventé un blé capable de pousser sur la glace pour qu'ils fassent la farine du pain avec. Mais voilà la queue de chat dans le potage, j'ai été torpillé. Un concurrent a bombardé des criquets sur mes plantations pour les détruire. J'ai alors créé la mouche Dracula. La bestiole était modifiée génétiquement et avait des pattes avec des griffes buveuses de sang. Les criquets les mangeaient et ils étaient tous secs au bout de cinq minutes nous en étions débarrassés. Le problème, c'est qu'après ils attaquaient nos Inuits et perçaient les pneus des tracteurs. J'ai donc inventé l'alarme qui produit un son qui les fait succomber.
- Franchement, notre chat Dieu vous êtes un véritable génie.

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J'ai vraiment adoré l''histoire avec le sapin et le Père Noël
Merci pour ce partage et votre imagination si fertile
Amitiés masquées
Gaby