À la brasserie, le président avait encore fait sensation avec son histoire de cheveux et le pape l'applaudit.
- Hé bien, monsieur bleu premier, il vous en est arrivé de drôle durant votre jeunesse à ce que je vois.
- Ce n'est qu'un petit détail monsieur le pape, comme le doigt dans le pot de confiture.
- Ça, c'est drôle ce que vous dites, cela me souviens une histoire où j'ai mangé quatorze pots de confiture.
- Vous monsieur le pape et bien, je comprends mieux votre ventre énorme.
- Hé bien, vous vous trompez, ce ventre n'est pas gros il contient ma réserve d'air personnelle. Hé bien, oui, quand j'irai au paradis, il se peut que le voyage soit long alors je suis prévoyant.
Mais si vous saviez quand j'étais jeune, on m'appelait la brindille ou fil de fer. D'ailleurs pour vous dire, j'étais si mince que je passais sous la porte de la chapelle où j'étais enfant de cœur. Oui, j'aimais venir la nuit à la chapelle pour boire le vin de messe en cachette. Je mettais à la place du vin de l'alcool à brûler. Oui, mon oncle avait une quincaillerie et c'est là que je la prenais. Donc mon bon curé buvait cet alcool à brûler sans se rendre compte de la ruse. Malgré tout cela, lui créa quelques petits soucis de santé, mais trois fois rien. Ses ongles de mains et de pieds devinrent de couleur verte et ses cheveux se mirent à devenir roux. Mais comme il était myope, je m'étais assuré de faire disparaître ses lunettes afin qu'il ne puisse se regarder dans un miroir, lol.
Donc un jour en pleine messe un cierge tomba de l'autel et enflamma les toiles qui la couvraient. Mon bon curé, ayant voulu éteindre la flamme avec le vin, mit le feu à la chapelle et celle-ci brûla. Heureusement, tous les pèlerins furent évacués à temps.
Mais une enquête fut ouverte et on retrouva ma trace. Je m'en voulais un peu et j'avouais ma bêtise enfantine.
C'est ainsi que mon bon curé me referma dans sa cave pour me punir durant une journée. C'est comme ça qu'ayant faim, je mangeais les quatorze pots de confiture qui s'y trouvaient.
C'était de la confiture à la tomate verte et Dieu me punit ainsi en me faisant devenir vert pendant une semaine. Je fus pris pour un extraterrestre et j'ai failli être exilé sur mars.
Voilà rien de bien extraordinaire, la banalité à l'état pure.
Dans l'univers, plus précisément sur notre lointaine planète, le Pépère se réveillait doucement. Il ne comprenait pas pourquoi il était aussi fatigué. Choûanne était en face de lui et le caressait avec douceur. Elle entendit à l'extérieur que Leïlanne l'appelait pour finir ses rapports.
- Réveille-toi tranquillement mon Tigrou, tu as un peu de temps. Nous devons déjà rendre le compte-rendu de nos activités de ce côté de l'univers.
- Où est ma fille ?
- Elle se repose dans l'hélicoptère avec ses petits et Pêcheur et Coin-coin vont venir bientôt prendre place avec toi ne t'inquiète pas.
Choûanne avait à peine fini sa phrase dont elle disparut de la soucoupe.
Le Pépère la regardait avec admiration et entendit un bruit étrange venant du chat-ventre.
Son chatmsung faisait une drôle de sonnerie. Il mit un moment à comprendre que c'était le bruit du rôti dans le four.
- Henri le rôti qui m'envoie un message, mais que veut-il.
Allô, Henri vous m'avez appelé que se passe-t-il, est-ce qu'il y aurait eu un cambriolage au musée de la viande.
- Allô, ici le ventre, miam miam miam, j'ai mangé Henri, ha ha ha, ton compte est bon mon gaillard.
Pépère ne comprenait plus rien, il était dans la soucoupe, il ne rêvait plus et son ventre était toujours en train de lui parler.
Le pupitre de la soucoupe devint d'une teinte brune et il vit que s'était un arbre.
Il était toujours devant son ventre son maître et Cookie contre l'arbre. Il ne s'était pas réveillé, ce n'était pas un rêve.
Son maître prit le bouchon qui pendait à son cou et se le mit dans la bouche. Miam miam miam, les bonnes boiboites, humm, le bon vin.
Cookie fut absorbé par le ventre qui se transforma en un volcan qui crachait en l'air des milliers de poulets rôtis. Puis il reprit sa forme et se mit à avaler tous les poulets qui retombaient en pluie. Son maître se mit à faire pareil et ensemble ils s'écriaient, tu n'en auras pas, miam miam miam.
Le pauvre Pépère partit en courant, mais au bout de dix mètres ne pouvait plus avancer.
Il s'arrêta médusé et vit qu'au bout de ses pattes au lieu d'avoir des griffes, ils y avaient des dents qui criaient miam miam miam.
- Non ventre laisse moi, non ventre pitié ne me mange pas.
- Si gros lard, je vais te manger, tu n'es qu'une fifille un pleutre. Puis le ventre prit l'apparence de sa maîtresse.
- Alors comme ça, tu as mangé Quentin, miam miam miam tes saucissons, miam miam miam monsieur tomate, je vais te manger, miam miam miam, soûlard fait mijoter les bouchons de rhum, allez la panthère sort de derrière l'arbre pour voir la fifille trembler, miam miam miam.
- Non, pitié, non Pépère n'est pas comestible, non !!!!
- Toc toc toc, Pépère, toc toc toc, réveille toi, toc toc toc.
C'est alors qu'il se réveilla pour de bon et se rendit compte qu'il s'était rendormi après la visite de Choûanne.
Pêcheur et Coin-coin étaient en face de lui. Ils étaient venus voir s'il avait besoin de quelque chose.
- J'ai fait un cauchemar horrible et je vais marcher un peu dehors avec vous, j'ai peur de me rendormir si je reste assis.
Pêcheur et Coin-coin le suivirent à l'extérieur et marchèrent avec lui.
Pépère leur expliqua son rêve et ne faisait que de chat baillé.
- Toc toc toc, c'est comme si j'étais attaqué par mon propre bec, toc toc toc, c'est effrayant toc toc toc.
- Fle fle fle, ma love gendarme poète elle se réveille plus vite que toi, fle fle fle, et après elle chante avec les petites pattes, fle fle fle.
- Ce n'est pas comme mon soûlard iranien élevé au vin de chamelle sibérienne, chat chat chat. Dur dur de se réveiller, chat chat chat.
- Toc toc toc, ça pourrait faire une chanson, toc toc toc.
- Hé bien s'en est une que j'ai écrit pour le soûlard.
- Fle fle fle, une chanson pour ton maître, fle fle fle.
- Oui, écoute ça, je l'ai encore en tête.
Je m'appelle soûlard
J'suis poivrot
Et j'mange du lard
Devant un pauvre marmot,
Dur dur de se réveiller
Je suis encore cramé
Et les bouteilles sont vides
Comme la lune est splendide
Dur dur d'être un poète
Je picole, je fais la fête
Devant le pauvre Pépère
Qui reste dans sa misère
J'ai mangé tout le gras
Je suis un Gargantua
Et pour Pépère les cailloux
Je lui dirais c'est tout
Dur dur de s'éveiller
Pour préparer à manger
Alors, mon brave Pépère
Va t'en voir la panthère
Je m'appelle soûlard
J'suis poivrot
Et j'mange du lard
Devant un pauvre marmot
Dur dur de s'éveiller
Dur dur de s'éveiller....
- Hé bien, monsieur bleu premier, il vous en est arrivé de drôle durant votre jeunesse à ce que je vois.
- Ce n'est qu'un petit détail monsieur le pape, comme le doigt dans le pot de confiture.
- Ça, c'est drôle ce que vous dites, cela me souviens une histoire où j'ai mangé quatorze pots de confiture.
- Vous monsieur le pape et bien, je comprends mieux votre ventre énorme.
- Hé bien, vous vous trompez, ce ventre n'est pas gros il contient ma réserve d'air personnelle. Hé bien, oui, quand j'irai au paradis, il se peut que le voyage soit long alors je suis prévoyant.
Mais si vous saviez quand j'étais jeune, on m'appelait la brindille ou fil de fer. D'ailleurs pour vous dire, j'étais si mince que je passais sous la porte de la chapelle où j'étais enfant de cœur. Oui, j'aimais venir la nuit à la chapelle pour boire le vin de messe en cachette. Je mettais à la place du vin de l'alcool à brûler. Oui, mon oncle avait une quincaillerie et c'est là que je la prenais. Donc mon bon curé buvait cet alcool à brûler sans se rendre compte de la ruse. Malgré tout cela, lui créa quelques petits soucis de santé, mais trois fois rien. Ses ongles de mains et de pieds devinrent de couleur verte et ses cheveux se mirent à devenir roux. Mais comme il était myope, je m'étais assuré de faire disparaître ses lunettes afin qu'il ne puisse se regarder dans un miroir, lol.
Donc un jour en pleine messe un cierge tomba de l'autel et enflamma les toiles qui la couvraient. Mon bon curé, ayant voulu éteindre la flamme avec le vin, mit le feu à la chapelle et celle-ci brûla. Heureusement, tous les pèlerins furent évacués à temps.
Mais une enquête fut ouverte et on retrouva ma trace. Je m'en voulais un peu et j'avouais ma bêtise enfantine.
C'est ainsi que mon bon curé me referma dans sa cave pour me punir durant une journée. C'est comme ça qu'ayant faim, je mangeais les quatorze pots de confiture qui s'y trouvaient.
C'était de la confiture à la tomate verte et Dieu me punit ainsi en me faisant devenir vert pendant une semaine. Je fus pris pour un extraterrestre et j'ai failli être exilé sur mars.
Voilà rien de bien extraordinaire, la banalité à l'état pure.
Dans l'univers, plus précisément sur notre lointaine planète, le Pépère se réveillait doucement. Il ne comprenait pas pourquoi il était aussi fatigué. Choûanne était en face de lui et le caressait avec douceur. Elle entendit à l'extérieur que Leïlanne l'appelait pour finir ses rapports.
- Réveille-toi tranquillement mon Tigrou, tu as un peu de temps. Nous devons déjà rendre le compte-rendu de nos activités de ce côté de l'univers.
- Où est ma fille ?
- Elle se repose dans l'hélicoptère avec ses petits et Pêcheur et Coin-coin vont venir bientôt prendre place avec toi ne t'inquiète pas.
Choûanne avait à peine fini sa phrase dont elle disparut de la soucoupe.
Le Pépère la regardait avec admiration et entendit un bruit étrange venant du chat-ventre.
Son chatmsung faisait une drôle de sonnerie. Il mit un moment à comprendre que c'était le bruit du rôti dans le four.
- Henri le rôti qui m'envoie un message, mais que veut-il.
Allô, Henri vous m'avez appelé que se passe-t-il, est-ce qu'il y aurait eu un cambriolage au musée de la viande.
- Allô, ici le ventre, miam miam miam, j'ai mangé Henri, ha ha ha, ton compte est bon mon gaillard.
Pépère ne comprenait plus rien, il était dans la soucoupe, il ne rêvait plus et son ventre était toujours en train de lui parler.
Le pupitre de la soucoupe devint d'une teinte brune et il vit que s'était un arbre.
Il était toujours devant son ventre son maître et Cookie contre l'arbre. Il ne s'était pas réveillé, ce n'était pas un rêve.
Son maître prit le bouchon qui pendait à son cou et se le mit dans la bouche. Miam miam miam, les bonnes boiboites, humm, le bon vin.
Cookie fut absorbé par le ventre qui se transforma en un volcan qui crachait en l'air des milliers de poulets rôtis. Puis il reprit sa forme et se mit à avaler tous les poulets qui retombaient en pluie. Son maître se mit à faire pareil et ensemble ils s'écriaient, tu n'en auras pas, miam miam miam.
Le pauvre Pépère partit en courant, mais au bout de dix mètres ne pouvait plus avancer.
Il s'arrêta médusé et vit qu'au bout de ses pattes au lieu d'avoir des griffes, ils y avaient des dents qui criaient miam miam miam.
- Non ventre laisse moi, non ventre pitié ne me mange pas.
- Si gros lard, je vais te manger, tu n'es qu'une fifille un pleutre. Puis le ventre prit l'apparence de sa maîtresse.
- Alors comme ça, tu as mangé Quentin, miam miam miam tes saucissons, miam miam miam monsieur tomate, je vais te manger, miam miam miam, soûlard fait mijoter les bouchons de rhum, allez la panthère sort de derrière l'arbre pour voir la fifille trembler, miam miam miam.
- Non, pitié, non Pépère n'est pas comestible, non !!!!
- Toc toc toc, Pépère, toc toc toc, réveille toi, toc toc toc.
C'est alors qu'il se réveilla pour de bon et se rendit compte qu'il s'était rendormi après la visite de Choûanne.
Pêcheur et Coin-coin étaient en face de lui. Ils étaient venus voir s'il avait besoin de quelque chose.
- J'ai fait un cauchemar horrible et je vais marcher un peu dehors avec vous, j'ai peur de me rendormir si je reste assis.
Pêcheur et Coin-coin le suivirent à l'extérieur et marchèrent avec lui.
Pépère leur expliqua son rêve et ne faisait que de chat baillé.
- Toc toc toc, c'est comme si j'étais attaqué par mon propre bec, toc toc toc, c'est effrayant toc toc toc.
- Fle fle fle, ma love gendarme poète elle se réveille plus vite que toi, fle fle fle, et après elle chante avec les petites pattes, fle fle fle.
- Ce n'est pas comme mon soûlard iranien élevé au vin de chamelle sibérienne, chat chat chat. Dur dur de se réveiller, chat chat chat.
- Toc toc toc, ça pourrait faire une chanson, toc toc toc.
- Hé bien s'en est une que j'ai écrit pour le soûlard.
- Fle fle fle, une chanson pour ton maître, fle fle fle.
- Oui, écoute ça, je l'ai encore en tête.
Je m'appelle soûlard
J'suis poivrot
Et j'mange du lard
Devant un pauvre marmot,
Dur dur de se réveiller
Je suis encore cramé
Et les bouteilles sont vides
Comme la lune est splendide
Dur dur d'être un poète
Je picole, je fais la fête
Devant le pauvre Pépère
Qui reste dans sa misère
J'ai mangé tout le gras
Je suis un Gargantua
Et pour Pépère les cailloux
Je lui dirais c'est tout
Dur dur de s'éveiller
Pour préparer à manger
Alors, mon brave Pépère
Va t'en voir la panthère
Je m'appelle soûlard
J'suis poivrot
Et j'mange du lard
Devant un pauvre marmot
Dur dur de s'éveiller
Dur dur de s'éveiller....
