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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Dans les bois de Grossouvre, Knarf était toujours avec Françoiset ils attendaient la personne qui devait venir les récupérer.
Du moins, c'est ce qu'avait assuré l'homme à François. En fait, il comptait bien repartir seul et l'abandonner ici.
C'est à ce moment que celui-ci arriva et s'arrêta.
Knarf se précipita dans le coupé sport et François se demandait comment il allait monter derrière.
C'est alors qu'il entendit l'homme s'écrier, vite démarre laisse cet idiot ici.
La voiture partit à toute allure sous les yeux de François qui n'eut pas le temps de comprendre ce qui s'était passé.
Durant ce temps-là, à Mornay, Toublanc attendait à côté du scooter et Lolo le regardait.
- Hé bien, que fais-tu, tu ne montes pas sur la selle ?
- Non mon copain, je suis mieux debout, pourquoi me dis-tu ça ?
- Tu ne comptes pas courir à côté du scooter, au moins que tu cours aussi vite que Turbo, chat chat chat.
- Hé bien, nous n'attendons pas le père Mike, il doit nous ramener à manger à nous autres.
- Mais non, tu n'as pas compris, c'était une ruse pour nous en débarrasser.
Tu entends quelqu'un coupe du bois au loin.
- Ha, bon, je n'avais pas compris, d'accord, je monte.
- Attention les poules rangez vos crêtes, allez les coqs prenez des photos. Le célèbre l'unique, Lolo, le roi du scooter vas pulvériser des records.
Lolo se mit à rouler à une vitesse hallucinante. Le pauvre Toublanc essayait de voir ce que se passait devant. Ses oreilles étaient complètement en arrière et battaient sa nuque. Ses moustaches étaient dans un angle improbable.
Il vit malgré tout une ombre noir au milieu de la nationale et s'écria.
-Attenchoin, Lolo, chur la route, il y a chesque que chose.
Le pauvre avait la gueule qui se remplissait d'air et il ne pouvait pas parler correctement. Sa langue allait en tous sens.
Lolo vit au dernier moment un arbre en travers et bifurqua vers le fossé. Toublanc tomba et se rattrapa à la selle avec les griffes. Après avoir freiné, Lolo accéléra et monta à la verticale sur un tronc avant d'arriver au sommet de l'arbre. Le pauvre Toublanc était à la verticale de l'engin tant celui-ci allait vite. Après deux ou trois saltos et deux loopings, le scooter retomba sur la route parallèle à la nationale qui était au moins à deux cents mètres de celle-ci.
En fait, quelques minutes plus tôt, Lolo avait bien entendu un bruit de tronçonneuse. Un homme coupait du bois dans la forêt et il s'était un peu loupé et l'arbre était tombé sur la route.
Il avait vu le scooter arriver puis partir dans le bois. Il se demandait s'il n'avait pas rêvé, car le conducteur était un chat.
Plus loin, Toublanc était encore tout tremblant de cet événement. Lolo sifflait et chantait.
- Chat chat où t'es, tu te promènes en forêt, chat chat où t'es, tu maîtrises à max, en roulant plus près, chat chat où t'es, tu es le champion du t-max, chat chat chat.
- Tu m'as fait sacrément peur n'empêche mon copain. Où sommes-nous à présent nous autres, au paradis des chats.
- Mais non mon copain, nous sommes sur terre et vivant. Nous sommes sur la route parallèle à la nationale, c'est là où nous étions tout à l'heure.
Je vais reprendre cette route.
- Pourrais-tu rouler plus doucement.
- Oui, ne t'inquiète pas, tu ne crains rien avec moi.
Toublanc s'était un peu calmé et monta sur la selle. Lolo reprit la route et se mit à aller à bonne allure.
Toublanc fut encore surpris par un coup de frein brutal six kilomètres plus loin.
François était en plein milieu de la route en train d'agiter les bras en tous sens.
Lolo était furax de le retrouver encore au même endroit.
- Que fais-tu là, manant. Tu m'insultes et tu blasphèmes en des gestes sataniques. Ne t'ai-je point donné l'ordre de quitter mes terres, sous peine d'être fouetté par mes serfs.
- Hé bien, oui, mais je ne suis pas fou, j'ai été victime d'un odieux compromis. Le FBI est dans la place, c'est vrai, je ne mens pas. Regarde mes cigarettes ont été droguées pour abîmer mes dents. C'est vrai quoi, tout ça pour que le dentiste mette un micro dans ma dent.
- Tais-toi, faquin, tu ne racontes que des boniments. Ton affaire est claire, tu insultes le roi en ses terres. Je m'en vais poster un pli avec mon fidèle serviteur, Toublanc. Au retour, si je te retrouve encore sur ma sente, je te ferai fouetter et tu auras les pieds plongés dans un bain d'huile brûlant. File d'ici, gougât, mais où te crois-tu donc escroc.
Le pauvre François eut comme à chaque fois la peur de sa vie et partit en courant dans le bois.
- Hé bien, tu lui as fait une sacrée peur.
- Oui, Toublanc, ce salopard a failli nous accidentel nous autres. Bon, reprenons la direction de la mare à Coin-coin.
Très loin dans un autre univers, nos voyageurs étaient totalement égarés.
Ils marchaient sur un sable qui était si doux qu'il les berçait et ils avaient l'impression qu'ils allaient s'endormir à chaque pas. Il faisait une température assez élevée et tous avaient très chaud.
Ils se dépêchèrent de regagner la forêt pour se mettre à l'abri.
Ettesion fut la première arrivée. Elle vit que de jolis papillons étaient présents un peu partout. De jolies fleurs étaient en tous sens et diffusaient un léger parfum très enivrant.
Elle se mit à rêver et se voyait avec ses petits sur ce sable si doux qu'un nid d'oiseau.
Et des abeilles volaient sous un vent très doux aux senteurs de vanille. Chacune se posant sur une fleur ou sur une autre, ressortant des pétales de nacre, l'abdomen plein de grain d'or. De jolis grains s'envolaient et tombaient sur le sable. Ettesion imaginait que c'étaient des graines de rêves et que de belles histoires pour ses futurs bébés allaient pousser en se lieu.
Leïlanne, Liettuje, Pépère, Coin-coin et Pécheur, arrivaient derrière elle. Ils leur semblaient qu'ils étaient sur l'île Noé et que celui-ci allait arriver par la mer derrière eux et les emmener sur les océans de l'univers. Les arbres étaient très hauts et leurs troncs étaient couverts d'une écorce très fine qui tirait entre le rouge et le grenat. D'immenses feuilles dentelées pendaient au bout des corymbes qui formaient une sorte de maille étrange. Ces arbres n'avaient rien de commun avec ceux de la terre.
La chaleur était telle que tout le monde avait soif. Personne n'osait parler de peur de troubler ce petit paradis.
C'est Leïlanne qui s'exprima d'une voix assez douce.
Si seulement nous trouvions un peu d'eau.
- Fle fle fle, oui une jolie mare pleine d'eau, de jolies petites pattes à côté et ma love gendarme poète qui me prend en photo dessus.
- Toc toc toc, oui une mare ou un joli canal plein d'eau, toc toc toc.
- Une jolie fontaine comme dans le sol de Vénus ma planète.
- Oui, un bel océan de coton où je serai à côté à jouer avec mes bébé.
- Oui, une jolie fontaine d'eau ou René serait à côté en train de cuir au dessus de la rôtissoire.
Décidément Pépère était incorrigible.
La suite demain.
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Cortisone

Maître Poète
#2
Dans les bois de Grossouvre, Knarf était toujours avec Françoiset ils attendaient la personne qui devait venir les récupérer.
Du moins, c'est ce qu'avait assuré l'homme à François. En fait, il comptait bien repartir seul et l'abandonner ici.
C'est à ce moment que celui-ci arriva et s'arrêta.
Knarf se précipita dans le coupé sport et François se demandait comment il allait monter derrière.
C'est alors qu'il entendit l'homme s'écrier, vite démarre laisse cet idiot ici.
La voiture partit à toute allure sous les yeux de François qui n'eut pas le temps de comprendre ce qui s'était passé.
Durant ce temps-là, à Mornay, Toublanc attendait à côté du scooter et Lolo le regardait.
- Hé bien, que fais-tu, tu ne montes pas sur la selle ?
- Non mon copain, je suis mieux debout, pourquoi me dis-tu ça ?
- Tu ne comptes pas courir à côté du scooter, au moins que tu cours aussi vite que Turbo, chat chat chat.
- Hé bien, nous n'attendons pas le père Mike, il doit nous ramener à manger à nous autres.
- Mais non, tu n'as pas compris, c'était une ruse pour nous en débarrasser.
Tu entends quelqu'un coupe du bois au loin.
- Ha, bon, je n'avais pas compris, d'accord, je monte.
- Attention les poules rangez vos crêtes, allez les coqs prenez des photos. Le célèbre l'unique, Lolo, le roi du scooter vas pulvériser des records.
Lolo se mit à rouler à une vitesse hallucinante. Le pauvre Toublanc essayait de voir ce que se passait devant. Ses oreilles étaient complètement en arrière et battaient sa nuque. Ses moustaches étaient dans un angle improbable.
Il vit malgré tout une ombre noir au milieu de la nationale et s'écria.
-Attenchoin, Lolo, chur la route, il y a chesque que chose.
Le pauvre avait la gueule qui se remplissait d'air et il ne pouvait pas parler correctement. Sa langue allait en tous sens.
Lolo vit au dernier moment un arbre en travers et bifurqua vers le fossé. Toublanc tomba et se rattrapa à la selle avec les griffes. Après avoir freiné, Lolo accéléra et monta à la verticale sur un tronc avant d'arriver au sommet de l'arbre. Le pauvre Toublanc était à la verticale de l'engin tant celui-ci allait vite. Après deux ou trois saltos et deux loopings, le scooter retomba sur la route parallèle à la nationale qui était au moins à deux cents mètres de celle-ci.
En fait, quelques minutes plus tôt, Lolo avait bien entendu un bruit de tronçonneuse. Un homme coupait du bois dans la forêt et il s'était un peu loupé et l'arbre était tombé sur la route.
Il avait vu le scooter arriver puis partir dans le bois. Il se demandait s'il n'avait pas rêvé, car le conducteur était un chat.
Plus loin, Toublanc était encore tout tremblant de cet événement. Lolo sifflait et chantait.
- Chat chat où t'es, tu te promènes en forêt, chat chat où t'es, tu maîtrises à max, en roulant plus près, chat chat où t'es, tu es le champion du t-max, chat chat chat.
- Tu m'as fait sacrément peur n'empêche mon copain. Où sommes-nous à présent nous autres, au paradis des chats.
- Mais non mon copain, nous sommes sur terre et vivant. Nous sommes sur la route parallèle à la nationale, c'est là où nous étions tout à l'heure.
Je vais reprendre cette route.
- Pourrais-tu rouler plus doucement.
- Oui, ne t'inquiète pas, tu ne crains rien avec moi.
Toublanc s'était un peu calmé et monta sur la selle. Lolo reprit la route et se mit à aller à bonne allure.
Toublanc fut encore surpris par un coup de frein brutal six kilomètres plus loin.
François était en plein milieu de la route en train d'agiter les bras en tous sens.
Lolo était furax de le retrouver encore au même endroit.
- Que fais-tu là, manant. Tu m'insultes et tu blasphèmes en des gestes sataniques. Ne t'ai-je point donné l'ordre de quitter mes terres, sous peine d'être fouetté par mes serfs.
- Hé bien, oui, mais je ne suis pas fou, j'ai été victime d'un odieux compromis. Le FBI est dans la place, c'est vrai, je ne mens pas. Regarde mes cigarettes ont été droguées pour abîmer mes dents. C'est vrai quoi, tout ça pour que le dentiste mette un micro dans ma dent.
- Tais-toi, faquin, tu ne racontes que des boniments. Ton affaire est claire, tu insultes le roi en ses terres. Je m'en vais poster un pli avec mon fidèle serviteur, Toublanc. Au retour, si je te retrouve encore sur ma sente, je te ferai fouetter et tu auras les pieds plongés dans un bain d'huile brûlant. File d'ici, gougât, mais où te crois-tu donc escroc.
Le pauvre François eut comme à chaque fois la peur de sa vie et partit en courant dans le bois.
- Hé bien, tu lui as fait une sacrée peur.
- Oui, Toublanc, ce salopard a failli nous accidentel nous autres. Bon, reprenons la direction de la mare à Coin-coin.
Très loin dans un autre univers, nos voyageurs étaient totalement égarés.
Ils marchaient sur un sable qui était si doux qu'il les berçait et ils avaient l'impression qu'ils allaient s'endormir à chaque pas. Il faisait une température assez élevée et tous avaient très chaud.
Ils se dépêchèrent de regagner la forêt pour se mettre à l'abri.
Ettesion fut la première arrivée. Elle vit que de jolis papillons étaient présents un peu partout. De jolies fleurs étaient en tous sens et diffusaient un léger parfum très enivrant.
Elle se mit à rêver et se voyait avec ses petits sur ce sable si doux qu'un nid d'oiseau.
Et des abeilles volaient sous un vent très doux aux senteurs de vanille. Chacune se posant sur une fleur ou sur une autre, ressortant des pétales de nacre, l'abdomen plein de grain d'or. De jolis grains s'envolaient et tombaient sur le sable. Ettesion imaginait que c'étaient des graines de rêves et que de belles histoires pour ses futurs bébés allaient pousser en se lieu.
Leïlanne, Liettuje, Pépère, Coin-coin et Pécheur, arrivaient derrière elle. Ils leur semblaient qu'ils étaient sur l'île Noé et que celui-ci allait arriver par la mer derrière eux et les emmener sur les océans de l'univers. Les arbres étaient très hauts et leurs troncs étaient couverts d'une écorce très fine qui tirait entre le rouge et le grenat. D'immenses feuilles dentelées pendaient au bout des corymbes qui formaient une sorte de maille étrange. Ces arbres n'avaient rien de commun avec ceux de la terre.
La chaleur était telle que tout le monde avait soif. Personne n'osait parler de peur de troubler ce petit paradis.
C'est Leïlanne qui s'exprima d'une voix assez douce.
Si seulement nous trouvions un peu d'eau.
- Fle fle fle, oui une jolie mare pleine d'eau, de jolies petites pattes à côté et ma love gendarme poète qui me prend en photo dessus.
- Toc toc toc, oui une mare ou un joli canal plein d'eau, toc toc toc.
- Une jolie fontaine comme dans le sol de Vénus ma planète.
- Oui, un bel océan de coton où je serai à côté à jouer avec mes bébé.
- Oui, une jolie fontaine d'eau ou René serait à côté en train de cuir au dessus de la rôtissoire.
Décidément Pépère était incorrigible.
La suite demain.
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Merci pour ces nouvelles aventures de Pépère dont je suis friande
Amicalement
Gaby
 
#3
Dans les bois de Grossouvre, Knarf était toujours avec Françoiset ils attendaient la personne qui devait venir les récupérer.
Du moins, c'est ce qu'avait assuré l'homme à François. En fait, il comptait bien repartir seul et l'abandonner ici.
C'est à ce moment que celui-ci arriva et s'arrêta.
Knarf se précipita dans le coupé sport et François se demandait comment il allait monter derrière.
C'est alors qu'il entendit l'homme s'écrier, vite démarre laisse cet idiot ici.
La voiture partit à toute allure sous les yeux de François qui n'eut pas le temps de comprendre ce qui s'était passé.
Durant ce temps-là, à Mornay, Toublanc attendait à côté du scooter et Lolo le regardait.
- Hé bien, que fais-tu, tu ne montes pas sur la selle ?
- Non mon copain, je suis mieux debout, pourquoi me dis-tu ça ?
- Tu ne comptes pas courir à côté du scooter, au moins que tu cours aussi vite que Turbo, chat chat chat.
- Hé bien, nous n'attendons pas le père Mike, il doit nous ramener à manger à nous autres.
- Mais non, tu n'as pas compris, c'était une ruse pour nous en débarrasser.
Tu entends quelqu'un coupe du bois au loin.
- Ha, bon, je n'avais pas compris, d'accord, je monte.
- Attention les poules rangez vos crêtes, allez les coqs prenez des photos. Le célèbre l'unique, Lolo, le roi du scooter vas pulvériser des records.
Lolo se mit à rouler à une vitesse hallucinante. Le pauvre Toublanc essayait de voir ce que se passait devant. Ses oreilles étaient complètement en arrière et battaient sa nuque. Ses moustaches étaient dans un angle improbable.
Il vit malgré tout une ombre noir au milieu de la nationale et s'écria.
-Attenchoin, Lolo, chur la route, il y a chesque que chose.
Le pauvre avait la gueule qui se remplissait d'air et il ne pouvait pas parler correctement. Sa langue allait en tous sens.
Lolo vit au dernier moment un arbre en travers et bifurqua vers le fossé. Toublanc tomba et se rattrapa à la selle avec les griffes. Après avoir freiné, Lolo accéléra et monta à la verticale sur un tronc avant d'arriver au sommet de l'arbre. Le pauvre Toublanc était à la verticale de l'engin tant celui-ci allait vite. Après deux ou trois saltos et deux loopings, le scooter retomba sur la route parallèle à la nationale qui était au moins à deux cents mètres de celle-ci.
En fait, quelques minutes plus tôt, Lolo avait bien entendu un bruit de tronçonneuse. Un homme coupait du bois dans la forêt et il s'était un peu loupé et l'arbre était tombé sur la route.
Il avait vu le scooter arriver puis partir dans le bois. Il se demandait s'il n'avait pas rêvé, car le conducteur était un chat.
Plus loin, Toublanc était encore tout tremblant de cet événement. Lolo sifflait et chantait.
- Chat chat où t'es, tu te promènes en forêt, chat chat où t'es, tu maîtrises à max, en roulant plus près, chat chat où t'es, tu es le champion du t-max, chat chat chat.
- Tu m'as fait sacrément peur n'empêche mon copain. Où sommes-nous à présent nous autres, au paradis des chats.
- Mais non mon copain, nous sommes sur terre et vivant. Nous sommes sur la route parallèle à la nationale, c'est là où nous étions tout à l'heure.
Je vais reprendre cette route.
- Pourrais-tu rouler plus doucement.
- Oui, ne t'inquiète pas, tu ne crains rien avec moi.
Toublanc s'était un peu calmé et monta sur la selle. Lolo reprit la route et se mit à aller à bonne allure.
Toublanc fut encore surpris par un coup de frein brutal six kilomètres plus loin.
François était en plein milieu de la route en train d'agiter les bras en tous sens.
Lolo était furax de le retrouver encore au même endroit.
- Que fais-tu là, manant. Tu m'insultes et tu blasphèmes en des gestes sataniques. Ne t'ai-je point donné l'ordre de quitter mes terres, sous peine d'être fouetté par mes serfs.
- Hé bien, oui, mais je ne suis pas fou, j'ai été victime d'un odieux compromis. Le FBI est dans la place, c'est vrai, je ne mens pas. Regarde mes cigarettes ont été droguées pour abîmer mes dents. C'est vrai quoi, tout ça pour que le dentiste mette un micro dans ma dent.
- Tais-toi, faquin, tu ne racontes que des boniments. Ton affaire est claire, tu insultes le roi en ses terres. Je m'en vais poster un pli avec mon fidèle serviteur, Toublanc. Au retour, si je te retrouve encore sur ma sente, je te ferai fouetter et tu auras les pieds plongés dans un bain d'huile brûlant. File d'ici, gougât, mais où te crois-tu donc escroc.
Le pauvre François eut comme à chaque fois la peur de sa vie et partit en courant dans le bois.
- Hé bien, tu lui as fait une sacrée peur.
- Oui, Toublanc, ce salopard a failli nous accidentel nous autres. Bon, reprenons la direction de la mare à Coin-coin.
Très loin dans un autre univers, nos voyageurs étaient totalement égarés.
Ils marchaient sur un sable qui était si doux qu'il les berçait et ils avaient l'impression qu'ils allaient s'endormir à chaque pas. Il faisait une température assez élevée et tous avaient très chaud.
Ils se dépêchèrent de regagner la forêt pour se mettre à l'abri.
Ettesion fut la première arrivée. Elle vit que de jolis papillons étaient présents un peu partout. De jolies fleurs étaient en tous sens et diffusaient un léger parfum très enivrant.
Elle se mit à rêver et se voyait avec ses petits sur ce sable si doux qu'un nid d'oiseau.
Et des abeilles volaient sous un vent très doux aux senteurs de vanille. Chacune se posant sur une fleur ou sur une autre, ressortant des pétales de nacre, l'abdomen plein de grain d'or. De jolis grains s'envolaient et tombaient sur le sable. Ettesion imaginait que c'étaient des graines de rêves et que de belles histoires pour ses futurs bébés allaient pousser en se lieu.
Leïlanne, Liettuje, Pépère, Coin-coin et Pécheur, arrivaient derrière elle. Ils leur semblaient qu'ils étaient sur l'île Noé et que celui-ci allait arriver par la mer derrière eux et les emmener sur les océans de l'univers. Les arbres étaient très hauts et leurs troncs étaient couverts d'une écorce très fine qui tirait entre le rouge et le grenat. D'immenses feuilles dentelées pendaient au bout des corymbes qui formaient une sorte de maille étrange. Ces arbres n'avaient rien de commun avec ceux de la terre.
La chaleur était telle que tout le monde avait soif. Personne n'osait parler de peur de troubler ce petit paradis.
C'est Leïlanne qui s'exprima d'une voix assez douce.
Si seulement nous trouvions un peu d'eau.
- Fle fle fle, oui une jolie mare pleine d'eau, de jolies petites pattes à côté et ma love gendarme poète qui me prend en photo dessus.
- Toc toc toc, oui une mare ou un joli canal plein d'eau, toc toc toc.
- Une jolie fontaine comme dans le sol de Vénus ma planète.
- Oui, un bel océan de coton où je serai à côté à jouer avec mes bébé.
- Oui, une jolie fontaine d'eau ou René serait à côté en train de cuir au dessus de la rôtissoire.
Décidément Pépère était incorrigible.
La suite demain.
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Merci pour cette lecture des aventures rocambolesques de Pépère, bisous