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Pépère le chat du poète, suite.

#1
À l'épicerie pendant ce temps là, le président finissait de réparer la serrure.
La sœur et le pape étaient affairés sur le rangement des bouteilles.
Sous l'étagère, traînaient déjà deux bouteilles vides et l'épicière s'en rendit compte.
- Hé bien, il ne faut pas vous en faire, vous êtes en train de me vider la réserve.
La sœur regarda le pape comme un air de dire, adressez-vous à la personne responsable.
Celui-ci était outré de l'attitude de la sœur qui lui avait affirmé que ces bouteilles devaient être consommées rapidement sous peine d'être périmées.
- Écoutez ma brave épicière, c'est à cause de madame, j'ai le verre percé, verse encore. Oui, elle m'a soutenu que ces vins allaient être bon à jetés si nous ne les buvons rapidement.
- Tu ne manques pas d'air espèce de doryphore pour pomme de terre à goutte, c'est toi même qui m'a dit boit les, la vilaine t'en fait cadeau.
- Écoutez, vous commencez à me plaire tous, déjà que le gros lardon m'a dévoré un poulet et cassé la rôtissoire, ça va aller comme ça pour les frais.
Bon, voyons à présent si la serrure a bien été réparé par le cousin à Pépère.
La femme regarda l'œuvre du président et semblait énervée.
- Mais, dites-moi vous avez deux mains gauches ou c'est une plaisanterie.
- Que se passe-t-il mon brave laideron, oups, ma brave rouquine.
- Il se passe que la poignée est montée à l'envers et que l'on ne peut plus fermer la porte.
- Vous ne manquez pas de souffle, vous, ça on peut le dire. J'ai réparé cette porte qui était cassée, je précise à cause des termitium gargantium, tout ça pour vous sauver. Je laisse une porte qui, certes ne se ferme plus, mais dans un but bien précis. Oui, ma brave vilaine, grâce à mon travail, vous allez gagnez chaque jour quarante minutes de repos. Oui, car vous n'aurez pas à ouvrir et fermer celles-ci par deux reprises. En sommes je vous fais gagner environs cinq heures par mois, soit soixante heures de repos. Vous osez me dire que mon travail est mauvais alors que vous allez gagnez soixante heures par ans de travail à rien faire, quelle ingratitude.
La femme n'en pouvait plus et c'est sans ménagement qu'elle mit tout se beau monde à la porte.
Les trois ne dirent mot et très fâchés repartirent vers Sancoins en direction de l'endroit où était toujours le Pépère, devant son frère et sa fille.
Pendant ce temps à Sancoins vers la mare à Coin-coin, les animaux attendaient toujours un Pépère qui n'arrivait pas.
Les chats étaient tous assis autour de la palette de poulets.
Seuls, Coin-coin, Dranac, Bibou, Un-œil et Isidore, étaient vers la mare. Ils étaient dans l'indécision de savoir s'ils devaient continuer de répéter.
- Fle fle fle, je suis triste, si on ne peut toujours pas faire l'émission d'Isidore. Fle fle fle, j'étais tellement fier de monter ma prestation à ma love gendarme poète, fle fle fle, je suis canard triste.
- Fle fle fle fle, ne t'inquiète pas Coin-coin, mon canard love, ta love gendarme m'a envoyé un SMS, elle arrive pour nous voir répéter.
- Toc toc toc, je dois aussi me faire beau, toc toc toc, qu'en penses tu Isidore ?
Un-œil, regarda Pêcheur et lui dit, ne t'inquiète pas, tout va s'arranger.
- Oui, Un-œil a raison, oui, Pêcheur c'est normal que tu sois beau pour elle. N'oublie pas que c'est avec elle que j'ai écrit le making-off de la prochaine émission.
Le Pépère pendant ce temps là, était presque prêt à repartir. Mais les questions auxquelles il était soumis de la part de sa fille et son frère ne pouvaient pas rester sans réponse.
- Hé bien, mon frérot, ça n'a pas été trop lourd les cailloux à digérer.
- Ho, oui, mon pamounet, ça ne doit pas être bon.
Ne m'en parler pas, le lendemain en eternuant devant la cabane j'ai cassé les vitres. Oui ça m'avait donné des gaz.
- Tu es quand même arrivé à dormir mon frérot ?
Oui, j'ai dormi à peu près bien mais le réveil a été brutal.
- Ha bon, et pourquoi mon pamounet, explique nous.
- Hé bien voilà en me réveillant, je l'ai retrouvé devant moi habillé en curé, avec un énorme couteau à la main.
Je me demandait ce qu'il faisait en soutane. J'ai appris plus tard que c'était un cadeau de love colis, bref.
Non !!! Me suis-je dit un prêtre chatxorciste, ce coup si Pépère tu peux faire ton testament pour ton hélicoptère, ta chalauréane et ton iPhone c'est la fin.
- hé bien Pépère, qu'il me dit, tu as bien dormi ici ?
Tu es bien doux, disait-il en me caressant pour m'amadouer
Puis arrêtant ses flatteries il prit dans un sac de la ficelle. Haaaaa, me suis-je dit Pépère c'était une ruse il va t'attacher le bougre pour faire de toi un manteau et un civet, j'aurais dû m'en douter c'est un estomac sur pattes. J'étais médusé, avec la lame il coupait devant moi terrorisé de très longs morceaux de ficelle, puis il descendit de l'estrade et prit des bâton, il attachait les lacets dessus. Nonnnn ma potence pensais-je.
Puis il est parti sur le côté et il s'est mit à enfoncer des pieux dans le sol pour délimiter un morceau de terrain. C'était plutôt rassurant, je me disais dans la tête, en repensant à ses paroles ( pas maigre) hé curé je crève de faim au lieu de faire des scoubidous avec ton canif, tu ferais mieux de faire péter la boîte où, il y a le poulet.
Pauvre souffreuteux affamé, je regardais ce qu'il faisait, de temps en temps il revenait me donner une caresse. Il retournait la terre, et la jetais devant lui.
Une tombe me suis-je dis, mais qui est mort ?
Méfions-nous c'est peut-être pour moi !
Puis il repartit au fond du terrain et revint avec une brouette. À l'aide d'un tamis il passait la terre pour en extraire les cailloux. Au bout d'un moment entre deux ou trois caresse et d'envoyer des SMS la brouette fut pleine. Il partit vers l'entrée du terrain. Moi je le suivais espérant toujours le bocal de cassoulet, puis il renversa l'engin.
L'horloge de l'église sonnait et s'essuyant le front il s'écria, midi, tu n'as pas faim toi ?
J'étais outré en fait de cassoulet ou de poulet encore et encore des cailloux.
Mais où suis-je tombé pour que la famine sévissait à ce point dans cette région, au point de manger des cailloux.
Après, je me disais que peut-être, qu'il faisait des économies pour faire une église à côté de sa cabane c'est certain, et nous autres mourons de faim.
Voilà, bon ce n'est pas tout ça nous devons repartir, mon hélicoptère nous attend.

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