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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
À peine deux kilomètres plus loin, juste devant Pépère qui dissertait sur son maître, le Belge roulait tranquillement vers Sancoins.
Le Pépère tout en parlant regardant au loin crut reconnaître machinalement le camping-car de l'homme. Il était tellement absorbé par l'histoire qu'il relatait à Saturne qu'il n'y fit qu'à peine attention.
- Hé bien mon frérot, c'est drôle ça une cave à vin. C'est sûrement pour mettre des boissons au frais pour cet été.
- Hé bien, mon frérot, ne t'y trompe pas c'est pour ranger sa réserve personnelle de vinasse et le rhum à pochette. Pour la façade il dira que c'est pour mettre au frais les fameuses boîtes à chat. Il s'arrangera pour me prendre en otage à côté de ce frigo en faisant une vidéo. Je le vois d'ici, miam miam les bonne boiboites hein mon Pépère. Et moi, pauvre misèreux espérant une récompense que je n'aurais jamais, je répondrai, hum, oui, miam miam. Et pour justifier la réserve il ira jusqu'à mettre le sac de croquettes premier choix dessus. Oui, il ne mettra pas les immondes rebus pour les chiens de la brigade qu'il nomme croquettes. Cet innommable agglomerat de rogatons de légumes nucléaires mélangés avec la cocaïne des saisis. Et là encore il fera, miam miam les bonnes croquettes, hein mon Pépère. Et moi, la queue sous son pied, je répondrais, hum, oui, miam miam, les croquettes, de peur qu'il l'écrase. Hé bien oui, c'est la vérité mon copain. Il a même été jusqu'à me faire manger de la faïence, ce n'est pas pour dire.
- Manger de la faïence, c'est une plaisanterie ?
- Pas du tout mon frérot, d'ailleurs j'ai été obligé après de me faire poser d'autres dents à cause de la dentéose aiguë que cela m'a produit.
- Ah bon, des fausses dents, alors elles sont plus solides mon frérot.
- Oui, grâce au répare dent que j'ai inventé. Mais ce n'est pas le plus grave, j'ai été accusé d'avoir cassé cent trente deux pare-brises de voiture.
- Tu as inventé du répare dent, c'est génial ça, mais c'était pour toi ?
- Non à l'origine c'était pour les poules sibériennes à poil angora. Oui, ces poules ont des dents et se nourrissent de viande. D'ailleurs c'est bien pratique car la viande étant gelée cela leur est bien utile. C'est la poule qui fait les œuf frais, si tu veux, elles pondent des œufs congelés et ainsi, ils tiennent jusqu'à la vente. À ne pas confondre avec l'œuf marseillais des poules à écailles épineuses qui font des œufs durs où à la coque. Mais j'ai bien été obligé de l'utiliser pour moi, la faïence m'avait explosé toutes les dents et c'est un pauvre Pépère avec des chicots qui en était réduit à sucer des cailloux, bref.
- Mais pourquoi as-tu mangé de la faïence ?
- Hé bien c'est simple mon frérot et je vais te l'expliquer. C'est bizarre j'ai comme l'impression qu'il y a le camping-car du Belge arrêté plus haut. Donc, où en étais-je dans mes histoires vraies réelles pas fausses.
- Que tu as mangé de la faïence mon frérot.
Moi je ne distingue pas si c'est le camping-car car du Belge là-bas.
- Peu importe, il roule vers Sancoins certainement, c'est une illusion d'optique et l'on croit qu'il est arrêté.
Donc, je me souviens c'était en début de janvier. Mon sabot de cheval pour poney lunaire lanceur d'arc-en-ciel Martien était parti à Sancoins. Moi je revenais de mission et je m'étais posé chez sa mère qui refusait de me faire sortir. Elle prétextait que j'étais trop gros et que je ferais bien de rester un peu à la diète à la maison. Moi pauvre affamé, j'en ai pris mon partie et me suis couché sur le buffet. Je me disais, d'ici étant en hauteur je verrai bien l'autre zèbre quand il arrivera et je lui passerai entre les jambes. Comme par hasard sa mère qui était dans la cuisine dit à mon soûlard, il n'y a plus de pain, va donc chez Thauvin. Il partait quand elle lança, hé, n'oublie pas c'est les rois aujourd'hui. Je me suis dit, hé bien, toi tu es la reine des ogresse car ton deuxième rejeton en a déjà ramenés deux pains tout à l'heure et tu les as mangé au déjeuner. Je me suis dit, hé bien, les habitants de Sancoins vont être râpé pour les rois. Ils n'auront le droit qu'à l'affiche sur la vitrine. Plus de galette, les mages sont repartis à Bethléem. Ça n'a pas loupé car trois jours plus tard j'ai appris dans le journal que la boulangerie avait été à court de galettes après son passage. Donc, il rentre et moi comme un idiot je m'étais endormi et n'ai rien entendu. C'est alors que je me réveille et l'entends dire. J'ai sauvé une galette, car un sanglier à manger le reste. Il a prétexté avoir évité un sanglier que serait après venu dans sa voiture manger les galette pendant qu'il fixait son pare-choc qui était au sol. En fait, c'est simplement qu'il avait roulé dans le fossé car il était cramé et avait manger vingt-et-une galettes. Alors, il s'était endormi en conduisant, bref. Donc il arrive dans la salle à manger et me pose devant le nez les vingt-et-une fèves. Moi qui était affamé, j'ai été victime d'hallucinations et j'ai cru que c'était des croquettes. Voilà comment il m'a fait manger de la faïence.
-Ha oui c'est une drôle d'histoire mon frérot en effet, mais les cents-trente deux pare-brises?
- Hé bien, je vais te l'expliquer mon frérot. Voilà suite à l'absorption de ces fèves, sa mère m'a accusé d'avoir sali le buffet. Elle m'a même dit, tu pues allez, va t'en de là et m'a ouvert la porte. En sortant je me suis arrêté deux secondes et je lui ai lancé, tient, cadeau de Pépère, brise de côlon façon rois mages en faïence, chat chat chat.
Mon moine serbo-croate imbibé de frangipane m'a rattrapé par la queue sur le terrain alors que je sortais de la cabane à Bibou. Je m'étais posé là car j'avais le ventre comme une pastèque et j'avais très mal aux intestins. C'est alors que love pochettes arrive et il lui explique le topo. C'est alors qu'elle s'écrie, il a besoin de couronnes, évidemment pour me rappeler les vingt-et-une galettes qui me sont passé sous le nez tu te doutes bien. C'est comme ça qu'elle est partie pour m'emmener chez un soi disant chat-dentiste à Nevers. Elle est passée par l'autoroute pour aller plus vite. Étonnement elle n'avait bu qu'un demi litre de rhum depuis le matin, bref. Sur la route, je n'en pouvais plus et je devais me libérer. J'avais beau miauler, rien à faire, et pourtant d'habitude quand je miaule même les nuages tremblent, mais elle fonçait sans s'occuper de moi. Puis ayant oublié ses lunettes, elle commence à me dire que le soleil la gêne pour conduire. C'est comme ça qu'elle c'est arrêtée d'urgence en plein milieu pour aller nettoyer son pare-brise qui soi disant avait des traces qui faisaient loupe et l'empêchait de voir. Étant donné qu'elle avait renfermé les portes pendant l'opération, je n'ai pas pu sortir. Quand elle a repris la route il y avait un bouchon énorme derrière. C'est alors que ne tenant plus, j'ai ouvert la vitre discrètement et que j'ai passé mon derrière à l'extérieur en me tenant au toit de l'auto avec la queue. Hé bien voilà comment j'ai expulsé trois cent grammes de faïence pilé et que j'ai abîmé cents-trentes deux pare-brises.
 

Pièces jointes