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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Saturne mangea son poulet sans cuisses et se demandait comment Pépère faisait pour absorber autant de nourriture. Il avait déjà englouti devant lui les deux assiettes de pâtée et maintenant toute cette viande. Et encore, il ne savait pas que le poulet qui manquait, l'était par l'œuvre des dents à Pépère.
Ainos mangea le poulet et trouvait ça délicieux. Étant avant une génoïde elle n'y avait jamais goûté. Elle était heureuse de sa transformation en vraie chatte effectuée par Leïlanne.
Le poète écrivait tranquillement dans sa cabane pendant ce temps-là.
Le Pépère qui en était à deux poulets, deux assiettes de pâtée et ses deux cuisses absorbé, avait terriblement mal au ventre.
- Mon frérot ne bouge pas, j'entends un drôle de bruit.
- Qu'est-ce que c'est mon love roudoudou ?
- Je crois savoir, c'est sûrement une lissium chauvium sourissium, elle ne doit pas être loin et il y a danger. Resté ici, je vais voir ce qu'elle trafique et l'anéantir.
Le Pépère partit avec précipitation dans le bois la patte sur le ventre.
- Vite, sos caca, vite sos bobo ventre, vite sos moi, j'ai mal vite, mais loin très loin... C'est bon Pépère plus personne ne peut te voir et ils ne peuvent pas savoir ce que tu fais.
Le Pépère était accroupi et faisait son affaire en lisant la revue publicitaire de la boulangerie où allait le poète. Il l'avait prise en passant et se délectait de toutes ses images.
- Ha, j'ai cru que j'allais exploser, quelle merveilleuse odeur d'intelligence. C'est dommage que ma chatmoureuse risquait de me voir sinon j'aurais été sous le gourbi. Comme ça, l'autre moine corse en aurait profité en se peignant les gants de boxe à coup de crème au rhum. Hé bien, vous êtes charmant Armand le croissant, quelle beauté Pauline, la chocolatine et Firmin le pain au raisin quel est ce nouveau maquillage et vous Gontran le flan, nouvelle couleur de cheveux. Ne vous impatientez pas mes chéris, Pépère reviendra vous voir ne vous inquiétez pas. Qu'est-ce que c'est que ce bruit devant moi, ne serait-ce pas le fou avec sa musique.
Juste devant lui à quelques mètres arrivait un hérisson qui se pressait autant qu'il le pouvait.
Pépère le vit et l'apostropha sans lâcher le prospectus.
- Hé, boule de fléchettes, que fais-tu là ?
On ne peut plus lire un roman d'amour tranquillement. Sais-tu que tu es en face du grand Pépère, le magnifique, l'unique, le merveilleux qui fait caca de l'intelligence à l'état pure.
- Salut, je suis Gaston le hérisson, je te laisse à ta lecture et je serais toi, je ferais mes valises rapidement, bonne lecture.
L'animal disparut à toute vitesse et le Pépère vit arriver derrière une autre espèce et se demandait ce que c'était. Pour lui, ça ressemblait à un chat sauf que le museau fût plus long et ça reniflait sans cesse.
- Gre, gre, gre, sniff, sniff, sniff, qu'est-ce que tu fais ici toi. C'est le territoire de mes parents. Je suis Alexandrin le marcassin et si ma mère te voit, ça risque d'être ta fête.
- va t'en de là, soûlard si tu crois que cette ruse va prendre avec moi. J'ai compris figure de poils de fesse, tu t'es déguisé pour m'espionner. Tu t'es dit comme ça en plus de lui avoir dérobé ses saucissons, je vais manger ses poulets. Va te rincer la flûte à grand coup de cuillère de riz, ailleurs espèce d'ivrogne. Reste là, et ta peau de chat male brossée je vais en faire un maillot de bain pour fourmis norvégiennes des îles portugaises.
C'est alors qu'il sentit un souffle derrière lui et tourna la tête. Il vit une énorme tête avec des incisives proéminentes. Il comprit à cet instant que c'était un sanglier qui était derrière lui.
- Tu as un problème avec mes enfants, zouave des marchés berrichons.
Le pauvre Pépère se releva et remit le prospectus dans le chat-ventre à toute vitesse et se relevant prit son élan et commença à courir aussi vite que son embonpoint le lui permettait.
- Hé, soûlard, l'embonpoint, était-il nécessaire !
- C'est une image caricaturale, Pépère.
- Attends, que je sois revenu vers mes amis, ne t'inquiète pas, tu ne perds rien pour attendre. Continue comme si je n'étais pas là.
Le pauvre Pépère se releva et remit le prospectus dans le chat-ventre à toute vitesse sans même le fermer et se relevant prit son élan et commença à courir aussi vite que son chat-ventre le lui permettait.
- Ha, c'est mieux, mais ma rancune est tenace, tient toi le pour dit.
Le chat-ventre qui était ouvert traînait sur le sol et l'une de ses pattes arrière se pris dedans. Il fit un vol plané et retomba dans une mare de boue. Le sanglier arrivait derrière lui et n'eut pas le temps de s'arrêter et passa dessus. Dans son passage la tête en bas un racla le dos de Pépère de ses dents. Le pauvre Pépère avait une bande sans poils la peau à vif sur le dos. C'est alors qu'il arriva à se relever et à repartir sur le côté. Le temps dont le sanglier stoppe sa course, il l'avait perdu des yeux. L'animal répartit vers ses petits. Le Pépère lui, courrait vers le fourgon et arriva dans un état épouvantable.
- arf arf arf arf arf arf arf arf arf, j'ai été attaqué par le lissium chauvium sourissuim, mais j'ai terrassé la bête, arf arf arf.
Devant Saturne et sa chatmoureuse, s'était un Pépère en très mauvais état qui apparut totalement essoufflé.
- Hé, poivrot, chat recommence, occupe toi de ta messe.
- Qu'est-ce qu'il y a encore ?
- Tu vas voir, si Pépère s'essouffle pour une broutille, arf arf arf, occupe toi de la noiraude.
Bon, ne disons rien, alors où en étais-je, ha, oui ; devant Saturne et sa chatmoureuse, s'était un Pépère en très mauvais état qui apparut totalement essoufflé. Plein de boue et le dos a moitié chauve. L'arrière du corps très odorant du fait qu'il était tombé dans son caca en repartant.
- Hé bien, mon frérot, tu es dans un drôle d'état tout de même, que s'est-il passé ?
- Viens là mon chatmoureux que je te nettoie un peu.
- Pas la peine ma love roudoudoune, je vais m'essuyer avec des feuilles, voilà, je suis aussi propre qu'avant.
Il prit un flacon dans son chat-ventre à moitié éventré et s'en mit quelques gouttes sur le cou. C'était un reste d'huile de cuisson de poulet et c'était encore plus irrespirable que la boue, mais il semblait content.
- Voilà ma love roudoudoune, comme avant tout propre, toiletté et parfumé avec brise de poulet de Cachatnel.
Ce qui m'est arrivé mon frérot et bien, j'ai été attaqué par une lissium chauvium sourissium.
- Qu'est-ce que c'est que ça mon frérot ?
- Oui, c'est quoi une lissium chauvium sourissium, mon love roudoudou. Qu'est-ce que tu sens fort le poulet, c'est étrange comme parfum.
- Oui ma love roudoudoune, ce parfum attise les convoitises. D'ailleurs, quand je le mets, je suis assailli par les chattes, chat chat chat. Hé bien la lissium chauvium sourissium est malheureusement une invention de Pépère pour rendre service à ma maîtresse que je love, colis. Tout ça pour avoir en récompense une caissette de côtes de porc dont je n'ai eu que les os.
- Ha bon mon frérot, qu'est-ce que c'est que cette histoire.
- Tu es bien mystérieux, mon love roudoudou, explique nous.
- Hé bien voilà, ma maîtresse fait des jeux en réseau et un jour elle était bloqué sur l'un d'eux et me demande si je pouvais l'aider. C'est alors que j'ai compris le coup de téléphone de mon kangourou violet du pôle Sud à pochette un soir, enfin bref.
- Qu'est-ce que tu dis, mon frère, tu parles de monstres et maintenant d'un coup de téléphone.
- Oui, mon love roudoudou, c'est compliqué de te suivre.
- Oui, un coup de téléphone de mon soûlard qui lui disait, allô, je suis bien chez le vétérinaire, oui, qu'est-ce qui ne vas pas encore la noiraude et puis l'on m'a crié dessus à travers la porte, va t'en fifille où je lâche le boubou. La noiraude est en rapport avec ce jeu, voilà l'histoire mes amis. Donc, j'observe le jeu et comprends le but. Il fallait former des armées pour attaquer un monstre de feu qui gardait une sorte de pièce souterraine. Je trouvais ça très mystérieux et j'ai observé le Lucifer qui était devant l'entrée et me suis aperçu qu'il avait peur des chauves-souris. Effectivement juste devant lui un petit homme chauve le terrorisait. Par association d'idée, je me suis dit le chauve sourit et lui fait peur. J'ai donc inventé un monstre Android virtuel nommé le lissium chauvium sourissium qui est une chauve-souris avec des défenses d'éléphant qui crachent du feu. Le problème, c'est que le monstre qui était doté d'une intelligence artificielle hors norme est arrivé à se servir de l'ordinateur de la plate-forme du jeu pour se reconstruire à l'extérieur du téléphone de ma love colis. La bête est dans le bois et je viens de la terrasser à coup de queue et de moustaches. Voyez mon dos sans poils, c'est un jet de feu qui est responsable de ça. Voilà vous savez toute l'histoire à présent.
- Oui, mon frérot, mais la noiraude, alors c'est quoi ?
- Hé bien, oui mon love roudoudou explique nous.
- Hé bien, voilà, je vous ai dit que Lucifer gardait une pièce souterraine. En fait, c'est une cave où est entreposée dedans des bouteilles de bière appelées la noiraude. Les concurrents du jeu une fois à l'intérieur sortent des caisses de bière et reçoivent par la poste cette fameuse bière, c'est une sorte de récompense pour les forcer à rester sur le jeu. Oui vous vous doutez bien que c'est un jeu pour boit-sans-soif, chat chat chat.

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