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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Le Pépère en attendant Saturne n'avait pas perdu son temps. Il avait écouté le message de Turbo et répondu à ses messages.
Il avait faim à présent, la colère lui avait creusé l'estomac. Il n'osait pas manger devant Saturne et se demandait comment faire. Il trouva une ruse pour s'approcher de la voiture et éloigner Saturne.
- Écoute ce bruit mon copain, c'est sûrement lui.
- Quoi, je n'entends rien, de qui veux-tu parler ?
- Hé bien de mon Dracula de Tanzanie buveur de vin coréen, c'est le bruit du seize soupapes, j'en suis sûr et certain. Il doit arriver par la route qui passe de l'autre côté, le président avait bien vu du fond du bois. Tu vas aller dans le chemin plus loin et si tu le vois arrivé fais caca sur la route.
- Ha bon, et pourquoi je ferais ça mon frérot ?
- Pour me venger de toutes les atrocités qu'il raconte sur moi. Moi, je fais caca de l'intelligence alors, je ne veux pas lui en faire cadeau.
- D'accord mon copain, c'est là sur le côté.
- Oui, sur la droite, va à cinquante mètres plus haut.
Saturne partit dans la direction que Pépère lui avait indiqué et trouvait l'idée un peu idiote.
- Il est bizarre mon frérot des fois, il ne m'a rien fait à moi le gentil poète et il ne m'a jamais donné de croquette à la cocaïne.
Le Pépère était heureux et se dirigea vers la voiture.
- Ha, un peu de nourriture calmera ma colère. C'est étrange, il me semble que j'entends le seize soupapes. À force de raconter des histoires, je finis par y croire, chat chat chat.
Il prit un poulet dans l'auto et commença à le dévorer en jetant les os sur le sol. C'est au même moment qu'il entendit mugir le moteur de la xsara qui arrivait derrière lui. Il n'eut que le temps de se rendre invisible avec justesse. Il l'avait échappé belle un peu plus et il était repéré.
Au même moment que le poète tournait sur sa gauche se rendant invisible, arriva devant Pépère, Saturne complètement affolé.
- Le poète, il est arrivé par une autre route.
- Oui, j'ai vu mon copain, bout de râteau pour nain de jardin arrivait sur moi. Je n'ai eu que le temps de me cacher dans la haie et rendre le scooter invisible. Il s'est arrêté et il est venu gratter dans ma voiture. Je ne sais pas ce qu'il a trifouillé exactement.
Le Pépère était toujours derrière l'auto sur le tas d'os de poulet. Il prit appui dessus pour reprendre sa route à pattes vers Saturne et cela émit un craquement.
- Tu as entendu, ça a fait comme un bruit de branche cassée mon frérot.
- Ce n'est rien, c'est mon dos qui fait ça.
- Ton dos, mais pourquoi, que se passe-t-il ?
- c'est à cause des camions qui passent sur la nationale.
Leur bruit met en résonnance un minuscule morceau de bambou que j'ai dans le dos suite aux retombées que j'ai subi pour avoir voulu arrêter la bombe d'Hiroshima.
- Tu as essayé d'arrêter la bombe d'Hiroshima, ah bon, mon frérot.
Oui, j'avais été contacté par les Japonais pour souffler l'explosion après le largage. J'y suis parfaitement arrivé, mais ce n'est qu'un détail pour Pépère. Mais un micro morceaux de bambou m'est tombé sur le dos. Je n'ai pas pu être opéré, car le morceau est radio actif, mais comme j'ai le sang le plus résistant au monde ça ne me dérange pas. Malgré tout, quand il y a du bruit proche de moi les vibrations font des interférences dessus qui produisent les tremblements de mon corps que tu as constaté, et entendu quand j'ai repris ma marche vers toi, mon frérot.
- La bombe à quand même explosée, tu as soufflé assez fort, tu es sûr.
- Ho que oui, j'ai atténué l'explosion par mille sans Pépère la terre n'existerait plus et nous ne serions pas la en train de parler, mon pauvre Saturne. Vite, allons voir ce que fait bout de réglisse pour alcoolique spasmophile.
- Oui, je te suis mon copain.
- Non, tu vas venir avec moi et je laisse le scooter ici. Il est invisible et personne ne le verra de toutes façons.
Saturne monta comme passager et Pépère comme conducteur. La petite auto reprit sa route en direction du terrain. Saturne sentait les poulets et mourrait d'envie d'y goûter.
- Humm, tous ces bons poulets, nous pourrions faire les chatnoël, chat chat chat.
- Hé bien, je l'ai déjà fait, pour de pauvres chats lors d'une mission.
- Ha, bon, tu as fait ça, Pépère.
- Oui mon frérot, j'ai été chatnoël pour l'unicef (l'union nationale et internationale des chats enfermés) en Jordanie il y a quatre ans, j'ai donné des cadeaux à des pauvres chats incarcérés de force. Je les ai fait délivré par la suite lors d'une mission pour le FBCHAT.
- C'est vraiment super ce que tu as fait.
- Ma générosité est sans limite, comme ma colère. Tu vas voir le chatcamain, il va comprendre ce que c'est que d'oser se moquer du grand Pépère.
Pour une fois, il roulait doucement et arriva devant la cabane sur le terrain du poète. Il ne le vit pas. L'homme était en train de ranger les croquettes et les boîtes que Saturne avait vu dans la voiture.
Le Pépère se gara et descendit sans se méfier. Il comptait aller vers la cabane pour espionner son maître et savoir s'ils seraient tranquilles avec son frère pour ranger ses poulets dans les boîtes qui étaient derrière le fourgon au fond du terrain. Il était en train de demander à Saturne de ne pas descendre de la voiture et le retrouva derrière lui. C'est alors qu'apparut le poète en face de lui. Le pauvre Pépère ne pouvait pas partir en courant. Il resta pour voir ce que l'homme allait lui dire.
L'homme était content de voir Pépère en ce lieu habituel. Ce qui l'étonnait, c'était la présence de Saturne qu'il avait déposé chez le vétérinaire et qui s'était enfui de chez celui-ci. Il se demandait par quel miracle, il était arrivé ici. Il s'approcha des deux chats.
- Hé bien que faites vous là les gamins, vous êtes donc ensemble vous deux.
- Hé bois sans peur, tu vois combien d'oreille, juste pour savoir si tu es totalement à jeun où totalement cuit à cette heure. Ce qu'on fait là, au lieu de poser la question, tu ferais mieux de faire péter la saucisse qui est dans la cabane. Oui celle qui était dans la boîte venue de Lourdes et envoyé par ma love colis.
Fait nous péter un bon gigot d'agneau, j'ai les crocs, je meurs pendant que tu dissertes sur ton alcoolisme. Figure toi que je suis très énervé et que j'en ai marre qu'on m'insulte. Tu diras à colis que le Boubou ne me fait pas peur. Tu rajouteras que Pépère et en congé et que le harnais aussi. Ah, j'oubliais, la bétonneuse à Ricard est finie, mais tu peux t'accrocher pour que je la tire avec ma voiture de la grotte des moines.
- Venez les enfants je vais vous donner à manger et à boire.
- À boire comme par hasard, tu ne penses qu'à ça. Fait gaffe mon frérot, c'est un piège, tu vas avoir un bol de croquettes pourries remplies de cocaïne où même pire un bol de cailloux. Avec cet oiseau des îles de sibérie tout est possible.
Je te préviens, on veux de la saucisse du colis pas des rogatons de l'infâme tarte aux poireaux nucléaires, de pochette .
Je te préviens, on veux de la saucisse du colis pas des rogatons de l'infâme tarte aux poireaux nucléaires, de pochette . Il prépara deux assiettes qu'il posa devant Saturne et Pépère.
- Viens Pépère, Saturne, humm la bonne boiboite. C'est bon ça hein.
Saturne était déjà en train de manger son assiette, quant à Pépère, il regardait le poète d'un air ahuri et donna un coup de patte sur la tête à son frérot.
- De la boiboite non mais, tu me prends pour un demeuré, révérence à ton chat soûlard, tu n'as qu'à la manger toi-même puisque c'est ce que tu fais là nuit, ne te prive pas pour moi. Tu sais à qui tu parles, tu as de la chance que je risque de mourir dans les minutes qui suivent si je ne mange pas sinon ta gamelle, je te l'aurais renversé sur la tête.
Il mit les deux pattes avant dans l'assiette et se mit à manger avec voracerie comme si il n'eut mangé depuis une semaine.
Puis relâchant la pression sur la tête à Saturne lui dit, fait gaffe c'est intoxiqué avec du poivre nucléaire à l'uranium.
- Tu es sûr mon frérot ?
- Oui, mais mon sang a l'antidote pour cette mixture, laisse, je là mangerai pour toi. Si on laisse l'assiette avec le poivre en quelques minutes, cette nourriture aura des vers qui ferons naître des libellules géantes à deux de t-rex.
À peine eut-il fini sa phase que le pauvre Saturne vit sa gamelle engloutie par Pépère.

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