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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Le long de la mare Isidore avait repris sa place.
Il faisait répéter, Coin-coin, Pêcheur, Dranac et un œil. La prothèse d'aile qu'avait posée Dranac fut laissée telle quelle pour le moment. Fripouille avait envoyé un message à Pépère pour qu'il ramène une teinture pour la colorer en noir.
Fripouille, Avéame, Lolo, Sybage et Bibou, suivaient cet entraînement avec admiration derrière Isidore.
Turbo et Chadore étaient partis contrôler la palette de poulet. Du moins, ils voulaient s'assurer qu'elle était bien dissimulée au cas où la chatdarmerie traînerait dans le coin.
- Tu penses que le chatdarmes risquent de revenir traîner par là, après le succès de Pêcheur.
- C'est possible, mais s'ils reviennent, je te donnerai l'ordre d'aller prévenir, Pépère de toute urgence.
- Ha bon, pourquoi moi, Chatdore ?
- Parce que tu es le chat le plus rapide du monde. Regarde, ils manquent un peu de branches de ce côté. Hum, nous allons nous régaler après que j'ai eu fait la moyenne compensée pour le partage.
- Mais Pépère l'a déjà fait et nous avons déjà, sept poulets chacun. Pourquoi, tu ferais ça, tu n'en as pas le droit mon copain.
- Hé bien, si j'ai le droit. D'ailleurs, c'est même mon droit fondamental, car en l'absence de Pépère, je suis son suppléant et c'est comme si j'étais lui. Hé oui, Turbo, je suis peut-être moins gros que bouboule, oups, Pépère, mais j'ai quand même une réserve de trois kilos d'intelligence à alimenter. Bon déjà, en considérant que tu voulais désobéir à un de mes ordres que j'ai plus d'intelligence que toi et que tes cuisses sont plus puissantes et te donnent un avantage, avec la moyenne compensée rétablie, tu me devras une aile et un quart de blanc mon copain.
Surveille bien la palette, ne sait-on jamais si une bête venait en manger un avec mon système de moyenne rétablie, tu me devrais encore un demi-poulet.
Je reste près de toi ne t'inquiète pas, tu as une force de la nature à tes côtés.
- Ho, ici, on ne craint rien, il n'y a que des petites pattes comme dirait, Coin-coin et Dranac et la love maîtresse à Pépère les nourrit.
- Oui, c'est vrai qu'ici nous sommes assez tranquille. Concernant les petites pattes, veux-tu savoir pourquoi elle leur donne à manger soi-disant devant Coin-coin.
- Bien sûr, car elle aime les oiseaux.
- Oui, mais ce n'est pas tout, c'est un alibi pour la boîte qui est à la brigade derrière le bâtiment.
- Un alibi, je ne comprends pas, que veux-tu dire Chatdore ?
- Hé, bien en donnant à manger aux oiseaux ici devant ses collègues, ils trouvent normale l'installation qu'elle m'a fait poser derrière chez elle.
- Quelle installation et pourquoi étais-tu là-bas ?
- Hé bien voilà, Pépère était chez le médecin allemand de Sancoins et elle avait besoin soit disant d'un chat pour chasser une souris qui se promenait dans ses placards et qui mangeait sa réserve d'orge dont elle se sert pour faire la bière d'été avec le soûlard soudanais élevé aux oranges vinassées du Guatemala. C'est comme ça que j'ai été emmené un matin dans la Dacia vers la brigade, messe et chant grégorien à fond avec un arrêt d'une heure à l'auberge des moines avec le moteur à l'arrêt sans chauffage et la messe à fond. Au départ, j'étais parti voir ce que faisait l'Ivoirien de Patagonie et il m'a capturé en disant, tu es toujours avec Pépère donc étant son copain, tu pourras le remplacer. En fait de souris, c'était une ombre sur le carreau qu'avait laisser une ventouse où elle attachait après une ficelle pour pendre des bouteilles d'alcool en fermentation à l'extérieur de peur qu'elles lui pètent au museau, bref. Donc une fois là-bas, elle me dit comme ça mon gentil minet, tu vas me rendre un service tant que tu es là. Elle me donna tout un stock de boîte en bois qui contenaient avant des bouteilles et elle me demande d'en faire un abri pour les soi-disant petites pattes. Hé bien, la boîte en fait est une cache à bouteille avec deux verres et la bouteille dessous. Comme ça à la brigade, elle dit aux autres, je vais donner à manger aux petites pattes, car il fait froid ce matin et en fait elle se turbine les soupapes avec un coup d'antigel, tu comprends mon copain.
- Oui, effectivement, c'est assez surprenant.
Le long de la nationale s'était une double victoire. Le général avec l'aide du Belge, sœur Mathilde et le ministre étaient arrivé à ramené les trois bandits vers la voiture de gendarmerie. L'un des agents était revenu à lui et après un examen de son collègue vit que celui-ci revenait à lui. Il aida les hommes et sœur Mathilde à enfermer les bandits dans la voiture. Ceux-ci étaient furieux et criaient, on ne lâche rien ah où ah où,ah où ah où, en tapant sur les vitres. L'agent qui était toujours à côté de l'auto finissait de reprendre ses esprits et vint aider son collègue.
Au loin, le Pépère fanfaronnait et faisait clignoter ses Nike et sa veste super-Pépère avec une sorte de télécommande.
- Hé bien, mon frérot, elle est drôlement chouette ta veste.
Entre temps, Ragoût était revenu sur la route et le président lui avait attaché les mains dans le dos. Sur les ordres de Pépère, il commença à le conduire vers la fourgonnette. Armé d'un simple morceau de bois qu'il appuyait sur le dos du bandit, il partit vers l'autre groupe. Cette astuce permettait de faire croire au malfrat qu'il était menacé d'une arme.
Pépère s'était excusé de ne pouvoir rester plus longtemps à cause de ses poulets.
- Comprenez, Monsieur le Président, ces poulets sont porteur du H1N1 et plus nous restons ici, plus nous risquons de contaminer des gens.
C'est ainsi que Saturne se retrouva seul avec Pépère qui était déjà en train de cirer les pneus du scooter.
- C'est super pratique ta télécommande pour tes Nike, tu crois que je pourrais avoir les mêmes chaussures, Pépère ?
- Bien sûr mon frérot, c'est une invention de moi.
- Tu as inventé les Nike que tu portes mon frérot ?
- Oui, et la télécommande pour les Nike. En fait, c'était une idée de mon castor décapsuleur de bouchon de champagne iranien. Oui, c'était pour faire changer la couleur des yeux du Boubou qu'il mettait devant la cabane pendant que moi, je faisais du recyclage.
- C'est dommage que tu n'es pas une photo de lui.
- De qui mon soûlard, pourquoi faire, qu'est-ce que je ferais de sa photo ?
- Non du Boubou, je voulais dire.
- Si, tiens regarde sur mon chamsung.
- Jolies cuisses et quelle peau bien dorée, hummm.
Le Pépère était confus, il s'était trompé d'album.
- C'est une belle cuisse de poulet, chat chat chat.
- Oui, excuse moi mon frérot, c'est l'album mes amours, regarde, c'est lui.
- Oui, il n'a l'air pas commode quand même.
- Hé bien, moi, je n'ai absolument pas peur de lui, je fais semblant, c'est une ruse comme ça ils pensent que je ne reste pas derrière la porte quand ils me lancent le célèbre, va t'en de là, la fifille où je t'envoie le Boubou.
- Mais pourquoi faisais tu du recyclage au fait mon frérot.
- Hé bien voilà l'histoire, écoute bien. Tu te souviens que ma love colis est gendarme. Donc, elle faisait des contrôles et mettait à la destruction toutes les voitures qui roulaient sans contrôle technique, selon une loi qui n'existe même pas. En fait le ferrailleur était mon hindou coiffé à la graisse de crabe coréen, il me faisait démonter ces autos pour le fer et faire des cylindres avec. C'est en parlant avec mon cousin qui travaille à la sûreté nationale que j'ai compris la combine.
- Tu as un cousin dans la sûreté nationale ?
- Oui mon cousin, Erèpép, il enquêtait secrètement sur mon soûlard et ma love colis. À l'époque, elle était à Lourdes dans la résidence d'été et rangeait la cave en attendant justement ces cylindres qu'il me faisait faire à partir des cent vingt voitures saisies qu'ils m'avaient d'ailleurs fait ramener au harnais. Donc, un jour, elle commande en Angleterre, du cassoulet et mon cousin Erèpép se dit, ça, c'est louche comme commande. Oui, dans le sud-ouest, c'est une spécialité facile à trouver. C'est alors que mon comorien buveur de jus de citron sibérien cueilli par des tigres du pôle Sud et ma love saucisson sont partis au Havre récupérer le colis. Erèpép à essayé de les arrêtés, mais ils ont réussi à s'évader. Ils étaient finement déguisés sous les conseils de Fantômas et lui était déguisé en Christian Levier et elle en Josephine Decker, bien qu'elle ne tenait pas droit. La ruse était finaude et il n'est pas arrivé à les retrouver. En fait de cassoulet, la boîte contenait de la cocaïne, certainement pour la fabrication de ces immondes fèves remplies de drogue qu'ils nomment croquettes.
Donc le but était de savoir comment étaient faites ses boîtes et m'en faire fabriquer des centaines pour cacher des munitions dedans. Voilà pourquoi elle était à Lourdes pour ranger la cave, tu l'auras compris, rangement qui consistait à se ruiner les oreilles à grands coups de tire-bouchon dans la trompette.
- Bon, ce n'est pas tout ça, mais nous devons faire vite, si mes poulets restent encore plus de vingt minutes à l'air libre, tu ne pourras plus en manger.
- Ha bon, pourquoi mon copain ?
- Car passer un certain temps à l'air le poulet développe une bactérie, l'œilose-queueose.
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
- Hé bien, cette bactérie chez le chat fait pousser une queue sur l'œil et tu serais aveugle mon frérot, si nous n'arrivons pas à temps, tu perds sept poulets et moi, j'en gagne sept car je suis immunisé contre l'œilose-queueose. Après ça serait de ta faute de nous retarder de tes histoires mon frérot.

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