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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Le cochon revint à lui à côté de sa voiture. Il se demandait encore d'où ce chat sortait cet appareil dont il s'était servi pour le terrasser.
Il regarda la voiture et ses trois roues manquante et décida d'y mettre le feu.
- Bon, vous avez assez rigolé les cutéreux. Vous et vos sals chats noirs je vais tous vous écraser avec mon camion.
Tu vas voir la femelle du tas de rouille de Sancoins quand je vais arriver à la cabane, je vais la brancher sur le courant comme m'a fait boule de suie.
Il prit son briquet et essaya de mettre le feu sous la voiture avec des journaux trouvés dans le coffre de l'automobile. Le papier dans l'herbe mouillée avait du mal à brûler et cela l'agaçait. À force d'insister, il finit par échapper le briquet sur le papier enflammé. De colère, il ouvrit la porte de la voiture et prit l'allume-cigare.
- Mais comment fait-on des flammes avec ça ?
Voiture de merde française, il n'y a même pas de notice avec ce, donne moi du feu où je me fâche.
Énervé, il essaya de reprendre son briquet qui était à un point de fusion tel qu'il lui explosa dans la main. C'est ainsi qu'il se retrouva avec la moitié de la paume arrachée et la main en sang. Il prit une couverture qu'il avait vue dans le coffre et se l'enroula autour de sa main. Il partit en courant vers la cabane de l'étang.
- Maman moi peur, maman moi peur, maman moi peur, tu vas voir la siamoise du rouquin, et toi aussi boule de neige, tu vas servir de pile nucléaire à ton taser, maman moi peur.
Il arriva comme un fou dans la cabane où ses amis étaient en train de manger les victuailles qu'il avait ramené un peu plus tôt.
- Maman moi peur, maman moi peur, ma main est en feu, ma main est en feu.
- Fait voir ça mon copain, mais tu n'as plus de peau dans la main, qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?
- Non, pas toi le cyclone ne me touche pas avec ton demi-œil, tu vas me soigner à moitié.
- Oui, laisse le, Arôme, nous verrons après ce qu'il a fait. Seule une femme peu le soigner. Vient là mon petit-enfant, mon mimi cochon, maman Cecilia va te soigner.
Bon, je vois ce que c'est, il faut amputer !
Après moults discussions entre eux, cochon, finit avec un journal et du chiffon enrubanné avec du scotch trouvé sur place.
Il expliqua la scène à ses amis et son intention de brancher Avéame sur le courant.
- Tu es fou, c'est notre monnaie d'échange. Et nous devons partir d'ici, car ce sal chat noir aura dû prévenir les gendarmes.
Ragoût va chercher la chatte et met là dans sa caisse, nous partons.
- D'accord, Arôme, mais nous partons avec la voiture ?
- Pauvre idiot, sur une roue !
Les trois individus se disputaient et n'en finir pas quand Ragoût se rendit compte qu'Avéame s'était évadée. C'est à ce moment-là que le brigadier arrivait avec la Dacia accompagné du président qui voulait assister à l'arrestation.
Merguez de l'intérieur vit la Dacia et dit aux autres.
- J'ai une très mauvaise nouvelle à vous apprendre, je pense que l'on va se taper une garde à vue de vingt-quatre heures. Nous allons passer le week-end ici malheureusement et nous ne pourrons pas assister aux trente septièmes ultimatums.
- Le cochon, regarda ses amis et il leur dit à son tour.
- Cela veut dire que pendant vingt-quatre heures les autres vont nous voir et nous regarder avec leurs yeux sans me soigner.
- Comment ça, cochon, je ne te comprends pas ce que tu veux dire ?
- Hé bien Ragoût, pendant vingt-quatre heures, ils vont suivre notre vue en la gardant vont voir tout ce que l'ont fait.
- Mais non, vingt-quatre heures de garde à vue ça veut dire que l'on reste à leur disposition pendant cette durée.
- Ha, bon, c'est aussi compliqué que l'allume-cigare à comprendre.
À Sancoins, toute la viande à Pépère fut dévorée à côté de la mare. Toublanc, malgré sa volonté de vouloir rester avec ses amis finit par regagner le camping-car le cœur lourd. Il avait peur que ses maîtres s'inquiètent.
Elchaponne, Fripouille, Un-œil et Isidore restèrent seuls à attendre le retour de Pépère qui devait ramener, Coin-coin, Pêcheur et Avéame.
Ils décidèrent de se reposer en attendant.
À Nevers au commissariat de police, l'erreur était confirmée et un homme attendait pour emmener, le pape, sœur Mathilde, Thomas et le ministre sur la commune voisine. Ce fut d'un coup la panique au commissariat. Un braquage était en cours et les malfaiteurs étaient armés et après avoir été cernés, ils lancèrent un ultimatum aux gendarmes de les libérer où ils feraient parler l'explosif. C'est ce que rapporta textuellement le peloton de service à la brigade. Tous les hommes devaient y aller, donc pas question de ramener les personnes arrêtées le matin même. Ils devaient attendre leur retour pour que l'un des hommes les conduise.
Le chef de la brigade était confus, et malgré ses craintes décida de confier une voiture de la brigade au ministre qui était le plus haut placé en cas de problème à résoudre avec sa hiérarchie.
- Écoutez, monsieur Castaner, je vous confie cette voiture, nous la récupérerons plus tard à Mornay. Nous devons vous laisser, excusez nous.
L'homme, qui s'était un peu ridiculisé le marin même avec la XM du poète, donna les clefs à sœur Mathilde.
Elle prit place au volant et Thomas avec le ministre montèrent derrière. Le pape monta devant avec elle et lui donnant une bouteille de villageoise qu'il sortit de sa sacoche lui disant.
- Tiens vieille guenon, de l'anti-peur. Tu es à présent une policière de la route. Direction Mornay sur Allier.
Il prit sur le tableau de bord un gyrophare qu'il brancha sur l'allume-cigare.
La sœur prit son rôle au sérieux et partit comme une folle. Elle bifurqua le long du commissariat et le longeant vit un homme qui était au milieu de la route et qui se dépêchait de faire ranger des enfants devant ce danger de la route en puissance qu'il venait d'entendre démarrer.
- Sœur Mathilde policière de la route, bouge toi le fion le vieux sur la route où je fais de ta personne une descente de lit. Alors vieux rhinocéros, tu as mis ta ceinture, tu n'aimes plus la vitesse. La sœur était un véritable fléau et arrivée à la sortie de Nevers sur la voie express, rien ne l'arrêtait. Elle doublait tout le monde. Elle prit même l'échangeur à l'envers en arrachant au passage des gilets jaunes qui étaient sur le dos d'une bande de travailleurs qui réparaient la chaussée. C'est ainsi que finissant par passer entre deux camions après avoir failli se faire broyer qu'elle continua sa route. Thomas a l'arrière s'était caché entre les deux sièges, le ministre avait le visage violet et le pape n'arrêtait pas de lui dire, moins vite, tu vas nous tuer vieille guenon.
À Mornay, les trois amis, Pépère, Coin-coin et Pêcheur, accompagnés d'Avéame, partirent en direction du champ rejoindre Bibou, Lolo et Sybage.
Passant devant la cabane, le Pépère dit tout haut, quand je pense qu'il est encore en train de manger.
- Toc toc toc, l'éclairage de la cabane est puissant, toc toc toc.
- Fle fle fle, il ne risque pas d'oublier d'en manger, fle fle fle.
- J'ai, compris, c'est à cause de l'éclairage qu'il mange. C'est pour se limer des dents, je n'avais pas compris. J'aurais dû y penser, j'ai été dentiste pour bison à cause de ça.
- Toc toc toc, qu'est-ce que c'est que cette histoire, toc toc toc.
- Fle fle fle, ma gendarme poète elle est médecin des petites pattes, fle fle fle.
- Comment ça, tu as été dentiste pour bison ?
- Oui, Avéame, dentiste pour bison dans le far West. Voilà que, je vous explique à l'époque, j'étais là-bas pour résoudre une enquête. Pour ma couverture, j'étais prothésiste dentaire. Je faisais des couronnes et des dents en silex et en bois pour les moins riches. Malheureusement, à cause des nouvelles lois sur l'écologie, il fut interdit de continuer de faire des dents en silex et en bois. Le bois était aussi utilisé pour faire des pantalons de combat. Oui, ce n'était pas très pratique comme habit, mais ça protégeait les hommes, l'inconvénient, c'était pour les besoins naturels, bref. Donc, il fut décidé de faire les prothèses dentaires avec des cornes de bisons. L'animal du coup sans cet attribut est devenu un dragueur dans l'âme et s'est mis à fréquenter les instituts de beauté et les discothèques. Malheureusement, ils faisaient une réaction au spot Led dont j'avais équipé tous les night-club du far West. Un soir, un bison, dans un club de renom invite une prétendante et il lui dit, tu as des beaux gros yeux globuleux ma belle et la douce lui répond, mon Dieu tes dents. Le pauvre bison avait les dents qui étaient en train de pousser toutes seules. Il est venu me consulter comme porte-parole des bisons, car le syndrome avait touché toute la population d'animaux. Il me dit, c'est épouvantable, car c'est très disgracieux et pire que les cornes tellement cela nous empêche de manger correctement. Toi gloire de l'univers, l'inventeur de la chaise qui vient toutes seule sous les fesses, toi le glorieux conseillé de Platon, que pouvons nous faire ? C'est ainsi que je suis devenu dentiste pour bison pour lequel j'ai créé un cabinet, le dans ta bouche bison, et je suis devenu leur gloire. Screenshot_20191014_172156.jpg bison-us-male-web.jpg IMG_20191013_180509.png 3191908945_1_4_glGspnVq.jpg