Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Pépère le chat du poète. Suite.

#1
À Nevers, le président de la République, était heureux d'avoir épaté la galerie et ne voulait pas en rester là.
- Sœur Mathilde, poussez vous, je vais conduire, nous irons plus vite. J'ai une maîtrise en science économique alors, je peux calculer les distances en temps réel et suivre le guidage du GPS avec une précision au millimètre. Pour dire, j'ai fini par donner des cours à mes propres professeurs.
- Hé bien moi, j'ai une licence en embouteillage et je suis capable de retirer un bouchon de vin à la Polonaise. J'ai aussi un deug en ésotérisme et je peux deviner la route sans GPS, alors cordon-bleu, on fait moins le malin dans sa poêle à présent.
- Sœur Mathilde, tu es d'une grossièreté effroyable avec ton président. S'il te dit savoir mieux conduire que toi, laisse lui le volant et prépare ta chaussure, j'ai encore une bouteille à cassé en deux par le goulot. Moi, ma petite, une bouteille qui s'impatiente d'aller au bal des bouchons de liège. C'est très aimable à vous de conduire monsieur cordon-bleu et excusez la grossièreté de sœur Mathilde. C'est une rustre que voulez vous nous n'y pouvons rien.
Le président descendit de la xm et partit s'installer à la place du chauffeur. La sœur pendant ce temps était en train de déboucher la bouteille.
- Alors ma sœur, dépêchez vous, j'ai une crampe à l'accélérateur et une tendinite du levier de vitesse à force d'attendre.
- Oui, cinq minutes, si je casse la bouteille l'autre zouave va m'en faire un fromage. Comprenez que déboucher une bouteille à la Polonaise est un art que je maîtrise, mais qui demande du temps.
La sœur était à peine remontée dans la voiture que le président démarra comme un fou et le liquide fut expulsé sur l'aube du pape qui se retrouva toute tachée.
- Hé, qu'est-ce qu'il vous arrive ? Vous allez nous accidenter à conduire de cette manière.
- Hé, moinillon, occupe toi de ta prière, quand Manu est au volant ce n'est pas pour se brosser les dents. J'ai déjà conduit des douze cylindres alors ce n'est pas ce poêle à mazout de quatre cylindres qui va me faire peur.
- Hé président cordon-bleu, une voiture de police nous a pris en chasse ralentissez !
- Ha, oui, vu dans le rétroviseur, ce n'est pas possible, c'est le brigadier avec le général Picolle, mais que font-ils ici ?
Attendez mes gaillards, vous allez voir de quoi est capable Emmanuel.
Le président accéléra comme un fou et les deux radars mobile qui étaient sur sa route faillir prendre feu. Il accélérait et le brigadier avait du mal à le suivre. D'un seul coup, il donna un violent coup de volant sur sa gauche et tira le frein à main en freinant. La manœuvre fut si violente qu'il se retrouva avec la poignée du frein à main entre les doigts, totalement arrachée. La voiture qui était lancée à plus de cent kilomètres à l'heure fit deux tours sur elle-même et les pneus dessinèrent un huit sur la chaussée. La roue avant percuta le trottoir et une roue resta encastrée dans le bitume. La voiture prise dans son élan fit un autre huit sur la route avant de finir les deux-roues arrières sur le trottoir d'en face. Sous le choc, l'essieu fut arraché et c'est sur une roue que la voiture finit en un bruit infernal de froissement par entrer comme par miracle entre deux voitures en stationnement.
- Dieu était avec nous, vous n'avez rien sœur Mathilde.
- Non mon Père, et la bouteille est toujours en vie. C'est un miracle, buvons, oups prions.
La xm semblait être en stationnement entre les deux voitures. Par chance, aucune des deux ne fut touchée. Le moteur qui avait bien chauffé, fumait autant qu'il le pouvait. L'eau sortait du radiateur et une épaisse buée se formait autour de la voiture.
- Vous aviez raison ma sœur, s'était bien Dieu, il sort du moteur.
- Oui, mon père, c'est lui, j'en suis certaine, à la tienne vieux rhinocéros.
Sur une centaine de mètre derrière, une roue et l'essieu, trônaient le long du trottoir comme les vestiges de cette folle épopée.
Le brigadier et le général Picolle arrivaient de Mornay quand le président avait démarré et ils avaient pensé à un malfaiteur de la route.
Le brigadier se gara de l'autre côté et regardait dans l'auto et reconnu ses occupants.
Le président était heureux et s'écria.
- Bon, j'ai perdu quelques bouts, rien de bien méchant. Un coup de marteau à droite un coup de tournevis à gauche et c'est réparé. Il n'y a pas à dire, Manu, tu n'as pas perdu la main. Tu as maîtrisé au millimètre ta trajectoire, comme quoi, quand on a une licence en économie ça sert.
Le général Picolle était furax et dit au brigadier.
- Président ou pas, je m'en fous, je vais lui coller une peine de cent ans de bouton rouge, une chaise électrique de deux cent cinquante ans, une perpétuité assortie à toutes ses peines. Au lieu de ricaner bêtement Tatoubu appelez la gendarmerie que cet homme soit en état de chaise électrique, préventive de quarante-huit heures.
- Mais vous l'avez à côté de vous la gendarmerie mon général.
- Taisez-vous, où je vous colle six cent ans de chaise électrique à perpétuité éternelle. J'appelle immédiatement le chef des armées américaines, le général, Eisenhower.
Lolo qui était devant le magasin fut pris de panique.
Un scorpion de deux mètres de hauteur, il devait se méfier. Un chien à deux têtes, il fallait rouler doucement.
- Toc toc toc, j'ai peur d'être piqué, toc toc toc.
- Fle fle fle, regarde Lolo, une siamoise te fait signe sur le trottoir, fle fle fle, que veut-elle.
- C'est une reprie de justice, Pépère me l'a dit en message, attention à vous elle est peut-être armée.
Cinquante mètres plus loin, il vit le Pépère et s'arrêta à côté de lui une fois à son niveau.
- Monte mon copain, tu vas bien, tu n'es pas blessé.
- Toc toc toc, où est le monstre, toc toc toc, ne peut-il pas s'échapper du magasin, toc toc toc.
- Fle fle fle, j'espère qu'il ne fera pas de mal à ma gendarme poète, fle fle fle et qu'il n'ira pas dans ma mare, fle fle fle, et qu'il n'attaquera pas les petite pattes.
- Ça va mon copain, arf arf arf, j'ai dû m'enfuir car un de ses complices est dehors arf arf arf. Une siamoise avec de la nourriture pour scorpion, arf arf arf.
- Toc toc toc, tu as l'air essoufflé, toc toc toc.
- Fle fle fle, tu as l'air d'avoir fait un marathon, fle fle fle.
- Oui mon copain, tu n'as pas l'air bien, et si tu avais réélement le colza. C'est peut-être pour ça que tu es essoufflé. - Toc toc toc, c'est quoi en fait le colza, toc toc toc.
- C'est la pneumonie des chats, un courant d'air suffit, tu finis les yeux jaunes les gencives toutes rouges et tu fais pipi bleu à ce qu'on m'a dit, moi je suis vacciné contre toutes les maladies. Nous sommes très fragiles, les chats sais-tu.
- Fle fle fle, oui Pépère en a parlé tout à l'heure, fle fle fle.
- Le Colza, moi ! Non, je suis un des chats les plus résistants au monde, arf arf arf heu le plus résistant même. Saleté de pile du cœur, arf arf arf.
- Toc toc toc, mais ça n'empêche pas d'être malade, toc toc toc.
- Fle fle fle, moi j'ai eu la pluméose, fle fle fle, c'est le rhum des plumes, fle fle fle.
- Écoutez mon histoire authentique, et encore, je minimise, gelé dans un frigo, j'ai survécu.
Un soir à Trappes, j'étais en train de surveiller la bande des chatlopards qui dévalisaient une charcuterie. Pendant qu'ils raflaient, saucisses, rillettes, arf arf arf chipolatas et j'en passe, je m'étais posté à l'entrée. L'affaire a mal tournée pour eux, car une alarme s'est déclenchée et ils ont fui à quatre pattes retournées en refermant la porte. Je m'étais dépêché de venir les arrêter dans la chambre froide pendant que la chatdarmerie arrivait. - Oui, mais c'est comme un frigo si on reste pas longtemps on craint rien Pépè...
- Toc toc toc, c'est comme les glaçons, toc toc toc.
- Fle fle fle, où les gâteaux pour les petites pattes, fle fle fle.
- Attendez je n'ai pas fini mon histoire, qui est cent pour-cent réelle arf arf arf. Ils ont fouillé partout à la recherche des malfaiteurs et je criais dans le frigo, mais ils ne m'entendaient pas. Le propriétaire a dit, j'ai vu un énorme chat gris avec les quatre bouts de pattes blanches. Je me suis dit, gros chat, ils ne vont pas penser à Pépère vu mon extrême maigreur. Puis le vacarme a cessé et je me suis retrouvé prisonnier dans le frigo. Au début pendant deux heures, j'ai siffloté, vu ma résistance, normal, je ne pouvais pas prévenir qui que ce soit, car pas de réseau, j'étais furax. Au petit matin, un type est revenu, et m'a découvert dans la glace arf arf arf complètement surgelé. Il m'a pris pour un chat bandit, moi un chat de ma classe, bref.
Un spécialiste m'a dit plus tard que j'étais en état d'hyper momie ce que je savais parfaitement au vu de mes trois licences en médecine. Pour finir le type appelle un chamedecin, et moi, j'ai repris connaissance avec pointée sur le museau une énorme lampe d'au moins mille watts. Le salopard m'avait attaché avec un collier et puis il est sorti chercher une cage. Je me suis dit ce coup si mon Pépère tu es mal, c'est la sp-chat et condamné à vivre derrière des barreaux toute ta vie si tu n'es pas reconnu comme était l'agent secret que tu es. Il ne pouvait pas connaître ma force légendaire, j'ai coupé la ficelle avec mes dents, et quand il a entrebâillé la porte j'ai fui en courant aussi vite qu'un guépard, heeeuuu certainement plus vite même. Tout ça pour vous dire Lolo, Pêcheur et Coin-coin qu'une heure après j'étais totalement remis et draguais mimine la rouquine une des plus belles chattes de Trappes en lui racontant ma mission et faisant mon rapport en ligne en même temps. Tu comprends, maintenant, je suis un roc.
- Whaaaaaa mon copain quelle force et tu as eu le colza après ? - Mais non rien, je te l'ai dit, je suis une force de la nature. Le salopard m'avait emmené sous prétexte d'aller voir le torturien avec qui il picole.