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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Sur Charnïa, les héros furent accueillis avec enthousiasme. Ce coup-ci, ils avaient définitivement anéanti la race des robots Énarpilodiens. Plus jamais aucune planète ne serait attaquée par ces faux chats au risque de détriment pour la race féline. Turbo qui était le chef de file étant Pépère en cet endroit, n'en pouvait plus et il demanda à ce qu'on lui fabrique dans l'heure une paire de Nike avec un liseré d'or sur la semelle et son nom incrusté de diamants dessus.
- Qu'elles soient aussi avec des leds qui clignotent et qu'elles soient aussi capable de me faire danser le moon walk comme le king of the pop. Nous reprendrons les travaux de la centrale cet après-midi. Je demande à ce qu'il soit servi à mes serviteurs et demi-dieux un copieux repas. Attention, pas des poulets trafiqué au chloridrade de méthylène, non de bon poulets de grain avec la cuisse dodue à souhait. Qu'il soit donné à ces Dieux fidèles à l'image du grand Pépère les meilleurs ordinateurs pour qu'ils fignolent les plans de la centrale électrique. Je veux aussi qu'on érige une statue en or à ma grandeur et sans démesure aucune qu'elle fasse au moins vingt mètres de hauteur et qu'elle invoque sa chatmoureuse Bastet. Franïadus à été libéré de ces manants faits de résistances, condensateurs, micros processeurs et autres composants électroniques alors vous allez faire une prière à la grandeur de la plus belle des reines de l'univers, j'ai nommé, Bastet la plus belle des déesses félines Égyptiennes dont elle est le double du plus grand de dieu, moi, oui, moi, Pépère. Étant le plus modeste des chats, je n'ose pas l'avouer, mais je désire aussi qu'une messe soit célébrée sur-le-champ. Vous allez aussi affréter des satellites de panneaux gigantesques avec des leds pour qu'elle soit lue de tout l'univers. Je veux qu'un nom défile sur ces panneaux, le mien, oui, moi, Pépère, moi, super héros, moi le chat le plus fort au monde, moi, moi, moi. Servez aussi un succulent repas à nos deux assistants, Régor et Praxtor. Voyez votre Dieu comme, il est humble et modeste, prenez modèle sur lui, ne vous vantez jamais ne dites jamais, moi je, moi je, agissez et c'est tout. C'est dans l'adversité que l'on voit les vrais héros et il n'y en a qu'un ici. Moi, Pépère, je suis le plus grand, moi Pépère, je suis le Dieu de l'univers, moi Pépère, je suis le maître du monde. Dès que la centrale sera terminée, moi et mes serviteurs, Un-œil et Isidore allons partir au fond de l'univers visiter Bastet, Régor et Praxtor nous accompagne. Et tenez le vous pour dis, je veux voir du fond de l'univers mon nom défiler au-dessus de la planète.
Turbo était dans une crise de mégalomanie incomparable et les Charnïens le regardaient en lui faisant des révérences. Leïlanne, qui ne guidait pas son esprit, n'en revenait pas, Turbo se prenait vraiment pour Pépère. Ses Nike craquaient de toutes part tellement, elles étaient gonflées pour raison de chevilles comme des melons. L'un des habitants lui demanda ce qu'il fallait faire dans l'immédiat.
- Hé bien, vous n'avez pas compris. La gloire de Pépère ne se satisfait pas que d'applaudissements. Je veux mes Nike avec les liserés d'or voir ma statue érigée, mon non dans l'espace que je sois cité dans les manuels scolaires que les hommes politiques parlent de moi que les chefs d'entreprise me citent comme exemple, que, moi, moi, moi, et toujours moi, partout, sur le moindre objet sur cette planète, je veux voir gravé, Pépère le héros.
Sous le ton autoritaire de Lolo, les Charnïens partirent exécuter ses ordres et il fut servi un repas à Isidore et Un-œil et aux deux assistants Régor et Praxtor.
Dans la brasserie, le président était assez étonné de l'histoire de Pépère. Il lui dit comme ça, mais votre maître mange à ce point-là ?
Lolo qui était à côté de lui le nez sur le portable en train d'envoyer des mots d'amour à Cybage répondit.
- Hé bien, il mange tout ce qui lui passe sous le nez, même un loup, ou un cheval, il serait capable de l'engloutir.
- Oui, c'est vrai, il mange même mes croquettes qu'il cache à côté de son lit sous prétexte que je déchire les sacs pour les voler. Au début quand, je suis arrivé chez lui, je n'en revenais pas. Déjà que pour arriver jusqu'ici pour ma mission de surveillance ça n'a pas été de tout repos et comme Lolo parlait de loup et bien, j'en ai terrassé un en venant chez lui. Tu te souviens de l'histoire Lolo, je te l'avais raconté.
- Hé bien, oui, je m'en rappelle.
- Ha oui, racontez-moi ça Pépère ça m'intéresse, rajouta le Président.
- Hé bien voilà monsieur le président en revenant de Saint-Pierre le Montier le jour où je suis arrivé, je me suis perdu dans un bois et j'avais énormément faim.
- Vous n'aviez pas peur ? S'inquiéta le Président.
- Attendez laissez finir donc dans le bois, j'ai vu un loup, oui une meute même, j'ai miaulé tellement fort que les arbres en perdaient leurs feuilles. Oui, il faut savoir que j'ai un miaulement de cent trente-sept décibels.
- Ha oui quand même, c'est impressionnant.
- Ce n'est pas méchant monsieur le président, donc un de la meute qui était plus téméraire, c'est approché, je lui ai donné un tel coup de patte qu'il n'avait plus de poil sur le dos. Il a eu la peur de sa vie et croyez moi que les loups sont partis en pleurant devant un Pépère en colère.
- Mais quel est le rapport avec le poète et vos croquettes ? N'empêche, que vous êtes vraiment très fort, je suis extrêmement impressionné.
- Attendez monsieur le président, c'était pour que vous sachiez ma route avant d'arriver. Ensuite, pour me calmer, j'ai mis un coup de pied dans un arbre, j'étais tellement énervé qu'il ait tombé par terre, ce n'est pas pour dire. Ensuite, j'ai repris mon hélicoptère et à quelques centaines de mètres de la rivière, d'en haut, j'ai vu un taureau dans un champ qui voulait faire du mal à une poule qui se promenait. J'ai atterri vite fait, devant lui, j'ai arraché le pieu métallique d'où il s'était détaché. Je précise que le piquet en question était un morceau de rail de chemin de fer, pour l'anecdote. Hé bien, j'en ai fait un nœud de cravate devant ses yeux, je peux vous assurer qu'il tremblait devant, le bougre. Enfin après, j'ai vu la clairière et suis arrivé chez mon râteau lyophilisé pour jardinier alcoolique. De suite j'ai commencé ma mission de surveillance et me suis placé sur une chaise sous sa fenêtre. Je l'ai regardé par la vitre. Puis un chat errant est venu taper l'incruste, il est sorti lui donné des croquettes, il l'a appelé gamin et je me suis caché pour ne pas être repéré. Il est ensuite retourné écrire et par la vitre, je l'ai vu, il plongeait la main dans le sac et mangeait les croquettes, même qu'après quand l'autre chat est parti, il a été finir son bol, et le mien pas plus tard qu'il y a une semaine devant mes yeux. Figurez-vous qu'il dort avec le sac de croquettes à côté de son couchage. Tout ça pour me donner des cailloux à manger après, bref. J'ai l'ai surpris de nouveau vers onze heures manger une énorme tourte tout seul, je n'ai eu le droit que de manger des rogatons soit l'emballage en clair qu'il avait jeté devant sa porte.
- Pourtant, il n'est pas bien gros chat chat chat, ajouta Lolo.
- Et moi donc ! Une honte quand on sait tout ce qu'il cache dans son gourbi, Monsieur le Président, du cassoulet, du poulet et toutes sortes de bonnes choses. J'ai les crocs. .
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Cortisone

Maître Poète
#2
Il n'à pas les chevilles qui enflent votre pépère ?
A demain pour de nouvelles aventures
Amicalement
Gaby