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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Dans le champ de Cookie, Chatdore était toujours en train de fanfaronner devant Lucie.
Juste devant eux l'homme qui était passé dans l'allée était revenu et regardait les animaux.
Chatdore était sur ses deux pattes arrières et il n'avait jamais vu un chat se mettre dans cette position. Il alluma sa puissante enceinte Bluetooth et lança Adélaïde.
Chatdore se mit à danser avec frénésie devant Lucie et faisait dessus un pitoyable moon walk qui n'en avait que la ressemblance en y regardant de très loin avec des lunettes de soleil.
Au même moment arriva derrière lui la Dacia de la gendarmerie. Le brigadier Tatouvu était avec une femme gendarme. Il était venu voir ce que faisaient les Américains dans le champ. Il avait trouvé pour le moins curieux leur attitude dans le bois vers la soucoupe volante. En plus de ça, il était à la recherche de Merguez, Ragoût et cochon jaune qui étaient passé devant la brigade de Sancoins et avait fait caca devant la grille. Ils étaient accompagnés d'une jeune femme qui les avait récupérés le long de la nationale. Celle-ci avait eut le temps de s'enfuir laissant ses complices devant le commissariat. Elle partit vers le canal et ramassa deux auto-stoppeurs passablement éméchés.
Le brigadier s'arrêta juste derrière l'homme qui était toujours en train de regarder Chatdore danser. Il semblait être sur une autre planète et ne vit même pas la voiture derrière lui. La femme sortit de l'automobile et lui tapa sur l'épaule. Il se retourna et lui dit à haute voix pour couvrir le son de l'enceinte.
- Ha, vous tombez bien mademoiselle Adélaïde. Regardez ce chat là-bas déguisé en Michael Jackson et bien, c'est un leurre en fait, c'est un extraterrestre qui travaille au FBI et il est venu poser des micros dans ma chambre pour le compte des Russes qui me tiennent responsable de l'attentat du onze septembre.
- Ha, bon, vous êtes un terroriste ?
- Oui, j'ai un mandat d'arrêt international sur la tête, mais je suis innocent. À l'époque, j'étais gendarme et on m'a enfermé chez les dingues, mais je ne suis pas fou.
La femme repartit dans la dacia et revint avec le brigadier et ils le saisirent par les épaules et il se fit embarquer vers la gendarmerie après un contrôle d'alcoolémie négatif pour un dépistage de stupéfiants.
Chatdore était toujours en train de regarder la scène, mais avait arrêté de danser.
- Hé bien, mon méga love héros, que c'est il passé là-bas.
- Hé bien, c'est la preuve que mon histoire est là vérité vraie pas fausse. La femme que tu as vu est la soûlarde et elle est venu pour récupérer l'homme qui va avec eux picoler à la brigade. Sûrement que le soûlard Estonien peint au decape four est déjà là-bas la bouteille en main.
Lucie n'en revenait pas et se demandait où elle était tombée. Et si son cousin avait raison. Il lui avait assuré qu'il ne passait pas une journée sans qu'il y ait un fait divers qui se rapportait à l'alcool dans la région.
À Sancoins la femme, était répartie vers Atac et ramassa le Pape soutane au vent avec sœur Mathilde cornette de travers. Ils s'étaient fait virer de l'auberge des moines, car ils faisaient trop de bruit.
- Hé bien, ma fille, merci de vous être arrêté, je suis le pape et Dieu vous le rendra. Nous allons vers le canal retrouver Coin-coin, Pêcheur et Fripouille.
- Hé bien monté, je suis de passage et je m'appelle Cécilia Presseleriz. Je suis une militante de l'ONLC. J'ai été accompagné des amis qui sont en train de porter plainte au commissariat, car ils ont été attaqués par un chat le long du canal justement.
- Tu entends ça vieux Mohican des cavernes d'Alsace imbibé de Sauvignon, il y a des chats agressifs là-bas, nous devrions prévenir Tigrou et Elchatponne.
C'est quoi l'ONLC mademoiselle Presseleriz ?
- On ne lâche rien, vous n'avez jamais entendu parler des foies jaunes.
- Tu entends ça vielle guenon africaine élevée au biberon de pastis, les foies jaunes, lol. Nous non plus on ne lâche rien et croyez moi nous ne lâchons jamais une bouteille avant qu'elle soit vide. Là, justement, nous avons été pris dans un guet-apens. Nous allions au canal quand nous avons entendu une bouteille à l'agonie. La pauvre était assommée et avait un terrible mal de bouchon de liège. Nous avons été la sauver et la jolie dame à la robe rouge nous a invité au bal des bouteilles. Croyez-moi que nous avons bien dansé et le patron nous a virés pour tapage de verre.
- Oui, le vieux bouc a raison. Mais il a oublié de vous dire qu'il a chanté du NTM pendant des heures et...
- Pendant des heures, ils m'ont mit la fièvre, dans ma benz benz. Malgré tout, nous n'avons pas le foie jaune, pendant des heures...
- Tais toi espèce de vieux lampion du quatorze juillet pou bal du Noël avec bougie d'occasion. Si Pépère était là, il te corrigerait à coup de queue.
La femme pila et demanda au pape et à sœur Mathilde.
- Vous connaissez Pépère ? C'est lui qui a corrigé, Ragoût, Merguez et cochon jaune. Sortez de ma voiture.
Après discussion, le pape et la sœur comprirent qui était cette personne et la fille finit en guenilles comme ses amis et en plus les pneus de l'automobile crevés.



À la brasserie le Président de la République commençait à être sous le charme de Pépère qui était un embobineur de première.

- Hé bien Pépère vous avez de l'avance sur l'écriture par rapport à votre maître à ce que je vois. Mais dites moi, il fait réellement manger des cailloux.

- Mon pauvre ne m'en parlez pas d'ailleurs écoutez ce poème qui trace mon désespoir.

Le Pépère ouvrit le bloc note de son chatmsung et récita ce poème.

J'ai les crocs.

Dans la brume légère
D'un couchant austère
C'est un pépère désabusé
Qui reste encore médusé.

Seul devant mon désespoir
Je marche dans la lumière du soir
Et mon ventre gargouille
Mais où est la fripouille.

Je suis comme un boulet
À la cuisse d'un poulet
Qui n'arrive même pas
À trouver l'ombre de ses pas,

Qui mène vers une rôtissoire
Pour enfin, le Pépère, y croire
Au miracle qui donne l'envie
De manger toute sa vie,

Autre chose que des cailloux
Le soir au chant des hiboux
Un truc à finir au gibet
Faute d'avoir pu sauver

L'âme d'un curé poète
Qui fait à sa soûlarde la fête
Mais est incapable de faire péter
L'énorme pot de cassoulet.


Guillaume Pépère. Novembre 2017

- Hé bien, Pépère, on sent la souffrance de la faim dans ses lignes.
- Hé bien, Pépère, on sent la souffrance de la faim dans ses lignes. Le bougre était au téléphone avec sa poivrote. Il lui relatait comment il m'avait fait creuser des trous. Ceux-ci étaient destinés à sceller un portique pour que je puisse sortir les moteurs des voitures qu'ils cassent tous les deux à raison d'une par semaine. J'étais sur la chaise devant la cabane et je le regardais d'un air désespéré et lui tout ce qu'il a trouvé à dire, c'est, chérie, je viens de voir la grosse tête à Pépère derrière le carreau. Comme si j'étais gros, moi qui suis si svelte et qui aie tant la classe. Il faisait un bruit pas possible à l'intérieur en mastiquant si fort que le plancher tremblait et les feuilles des arbres en tombaient toutes seules. Au bout d'un moment, sa soûlarde lui demande ce qu'il fait et il lui répond rien, je range un peu mes casiers de vinasse dans un autre endroit de mon gourbi. Je n'en revenais pas, le salopard avait devant le nez un énorme dôme qui sentait la crêpe et un bol de café. Dans ma tête, je pensais, tu t'es vu gringalet qu'on se demande où tu mets tout ça !! En l'espace de cinq minutes, le gâteau fut englouti !! Nooonn, criais-je et Pépère, salopard, bandit, pirate et moi alors, vite, j'ai faim le chatmu. En l'espace de cinq minutes, le gâteau fut englouti !! J'étais près à m'enfuir quand le salopard m'a mis la main sur le dos sous prétexte de médecin des bêtes pour des soit disants vaccins. En fait, c'était pour m'emmener chez un torturien qui a fait des expériences sur moi. Le chemin a été épouvantable le salopard plutôt que de prendre la seize soupapes m'a emmener avec une vielle Citroën pleine de trous avec la messe à fond tout le long. En plus, on s'est arrêté à l'auberge des moines ou attendait la soûlarde. Moi pauvre malheureux, je le voyais par la vitre et comme un pauvre marmot, je salivais de le voire dévorer des crêpes. Voilà l'histoire de ce malheureux poème Monsieur le Président.

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