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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Sur Charnïa, l'heure de la cérémonie était arrivée. Un serviteur vint chercher les chats. Accompagnés des fées déguisées en Praxtor et Régor, le faux Pépère était suivi d'Un-œil et Isidore. La troupe fut introduite dans une pyramide qui était immensément haute. Elle était recouverte de dessins liturgiques incrustés d'or. L'intérieur était à la démesure d'un roi. Les sols étaient de marbre de carrare. Sur le bas, des murs pendaient de longues écharpes en soie de Palmyre où étaient gravées dessus de belles images. Celles-ci représentaient le Pépère dans des scènes divers qui allaient de la construction des pyramides terrestre à la création de Franïadus. Aucun mot, aucune scène ne pouvait corrompre la grandeur à Pépère. D'ailleurs, les fresques qui le représentaient, montraient assurément son œil rempli d'égocentrisme. Chaque passage imaginé sur ces toiles l'avait été par Pépère et chacun était décrit d'une phrase gravée et sertie de rubis qui finissait par moi et, moi et, jamais le Pépère n'avait oublié sa grandeur et sa magnificence. Le haut des murs était surmonté de magnifiques boiseries où étaient disposé sous les absides de ses auvents de magnifique statues de marbre où le Pépère brillait dans chaque position. Le haut de la pyramide était aussi incrusté de joyaux divers avec des pensées de Pépère inscrites à l'intérieur.
Le Pépère fut introduit dans la nef et vint vers l'autel afin de faire son élocution. Turbo était magnifique en Pépère et personne ne pouvait voir la différence. Une fois sa messe terminée, Un-œil, Isidore, et les deux serviteurs furent disposé devant l'autel et c'est un des représentants de la planète qui vint couvrir la tête de Pépère et celle d'Un-œil d'une couronne en or sertie de diamants.
Chacun ensuite ressorti de la pyramide en suivant le cortège pour se diriger vers un banquet.
Les chats et les fées étaient à la fête en ce jour sur Charnïa et la centrale serait terminée le lendemain.
- Momo, que se passe-t-il, qu'est-ce que c'est de la sorcellerie ?
La tâche de sable sur la table se mit à trembler. Un tourbillon de sable se mit à voler au dessus de la table et plus un grain ne demeurait sur la nappe. Le tourbilon prit de la vitesse, ralentit et se posant apparut comme un chat. Il avait le bas du corps de Pépère avec des Nike immaculées. Le haut était Chatdore avec une chaîne en or autour du cou et la tête coiffée d'un némès qui lui couvrait les épaules.
- C'est de la sorcellerie, diantre, Mimine, tu as raison.
- Qu'est-ce que c'est que ce chat.
L'animal regarda fixement Momo et lui répondit d'un air très hautain.
- Je suis, Chatdo Père premier et sache Momo que j'ai le don d'ubiquité. Je t'ai vu te moquer de moi tout à l'heure. Je suis Chatdore et Pépère en même temps et je suis là et ailleurs en même temps. Je suis le Dieu de l'univers alors appelle moi luminaire céleste.
Le chat se transforma en lampe et apparu dans le lustre au-dessus de la table et clignota plusieurs fois avant de revenir sur la table et reprendre son apparence.
- Je suis le maître de l'univers et des éléments.
Il fit apparaître devant Momo et Mimine une rivière qui en quelques secondes se mit à couler avec force entre leurs pattes avant de disparaître.
- Je suis le maître du feu.
Le toit de ma maison disparu et la nuit se fit. Chatdo Père cracha un puissant jet de feu qui embrasa la lune qui devint un soleil. Le toit se referma et tout redevint normal.
- Je suis le Dieu du ciel et à ma guise, il pleut où je le veux.
Des nuages apparurent au plafond et un se mit à pleuvoir sur Chatdo Père qui ne recevait pas l'ondée car celle-ci disparaissait arrivée au-dessus de son némès.
Momo n'en revenait pas. Il se mit à trembler de peur et entendit comme une voix venant de loin, Momo, Momo..
- Réveille-toi, tu fais un cauchemar, réveille toi.
Le pauvre Momo s'éveilla en sursaut, il était en train de faire un mauvais rêve.
- Tu bougeais dans tous les sens et disait, Pépère, Chatdore, fuyez d'ici. C'est pour ça que je t'ai réveillé.
- Hé bien, ma brave Mimine, j'ai fait un rêve démentiel, que je te raconte et tu vas en rire, chat chat chat.
Momo relata le rêve qu'il venait de faire à la brave Mimine et les deux chats en rigolèrent avant de se rendormir.
À Sancoins, sœur Mathilde et le pape, étaient partis à la recherche du brigadier. Ils n'étaient pas partis dans la bonne direction et comme un heureux hasard se retrouvèrent devant l'auberge des moines. Le brigadier quant à lui dormait le long de canal allongé dans l'herbe. Des passants l'avaient recouvert d'une couverture.
- Hé, le moineau auvergnat aux poches pleines de trous regarde en face. C'est l'auberge des moines, elle nous tend les bras. Ce coup-ci, tu n'y coupes pas, tu vas me payer à boire. Avec tes idées d'aller chercher ton gendarme Playmobil, j'ai la gorge aussi sèche que la Seine sous le pont Mirabeau.
- Tu es vraiment une chope sur pattes, je t'assure espèce de vieille chèvre israélienne pour berger légionnaire, c'est toi qui vas payer à boire à ton pape à la gloire du Vatican renaissant.
C'est ainsi que les deux amis de fortune partirent vers l'auberge et se retrouvèrent au bar avec le poète qui buvait un café en mangeant une crêpe.
- Hé, soûlard Afghanistan la tasse pleine de vinasse, vas faire croire ça à tes lecteurs, pas à Pépère. Je ne signale que je suis un personnage de l'histoire. Ainsi, étant, je vois tout ce que tu fais, alors, un café et une crêpe, je n'y crois pas.
- Hé, Pépère, tu n'étais pas à la brasserie du cul roux avec le président de la République. Occupe-toi de raconter tes histoires.
- Hé, poivrot, si je raconte des histoires, tu n'as qu'à ne pas les écrire. Un café, une crêpe, mais oui mon poivrot, deux litres de vinasse et vingt crêpes oui. Tu ferais mieux de t'occuper de Josiane qui a failli être accidentée et moi qui l'ai sauvé mis en prison. Soûlard va, continue ton histoire.
- Oui Pépère, c'est ainsi que les deux amis de fortune partirent vers l'auberge et se retrouvèrent au bar avec le poète qui buvait un café en mangeant une crêpe.
Le poète n'en pouvait plus du langage de charcutier qu'utilisaient les deux convives.
Pendant ce temps à la brasserie, le président (content Pépère) écoutait l'histoire de Pépère et du road trip de ses maîtres, en car.
- Pépère, mais qu'est devenue Josiane au fait ?
- La vache ou Josiane la coiffeuse ?
- La vache, mon ami, qu'est devenue la vache ?
- Ha, oui, j'ai oublié de vous dire que nous avons été jusqu'à Strasbourg avec le car après avoir remis du gasoil et redonné du raisin nucléaire à Josiane pour sa production de vinasse.
C'est ainsi que nous avons franchi la frontière pour aller en Allemagne. Mon moine portugais à la truelle bénie au vin de messe connaît des gens là-bas. Déjà le torturien chez qui j'ai été suite à un morceau de nuage dans mon nez. Celui-ci m'a fait croire que j'avais le colza et la soûlarde m'a tendu pour récupérer les poils pour en faire de l'alcool de colza, bref. J'ai par la suite porté un costume ridicule de chat normal. Moi un chat de ma classe imaginez un peu, bref. Puis, ils ont été voir un autre spécialiste de la torture, un dentiste qui arrache les dents au marteau-piqueur pour terrassier Italien. Autant vous dire que c'est devenu un véritable délire d'alcoolique. L'un me voyait avec des dents de dracula et l'autre recouvert de colza. C'est ainsi que j'ai décidé de me déguiser pour continuer la route en suivant le car. Ils pensaient que j'étais parti en train, chat chat chat, chat-chat où t'es où est-ce que tu as mis ton chat chat, chat chat où t'es...
- Isidore le citadin...
- Hé soûlard, écrit au lieu de chanter.
Je suivait donc le bus incognito avec un déguisement imparable. D'un seul coup, le car à frotté un arrêt de bus. C'est ainsi que les clients qui attendaient à l'arrêt se trouvèrent avec le côté du car sans car derrière. Un peu plus loin dans un virage, Josiane est tombé du car qui n'avait plus de côté. J'ai alors repris mon apparence pour la rattraper et la remettre dans le car avant de redevenir déguisé. C'est ainsi que le soir, j'étais en état d'arrestation par la polizei des voyageurs ailés.
- Ha, bon, il y a une police pour les voyageurs alcoolisés en Allemagne ?
- Toc toc toc, c'est la meilleure, toc toc toc.
- Fle fle fle, je préfère ma gendarme poète, fle fle fle.
Mais non les amis, mais non Monsieur le Président. J'étais déguisé en pigeon et je me suis fait flasher en excès de vitesse voilà l'histoire qu'elle est vraie réelle, pas fausse et avérée authentique.
- Vous auriez dû être écrivain Pépère lui répondit le président de la République.
- Je suis Poète, et mon soûlard m'a volé mes textes arrivé par la poste chez lui.
- Ha, bon comment cela est possible ?
- Que je vous explique, Monsieur le Président. Voilà récemment ma chatmoureuse à été kidnappée et j'ai dû remonter en mille neuf cent quatre-vingt-quatre pour la délivrer. Faute de place dans mon petit hélicoptère, j'ai dû envoyer par la poste en colissimo ma petite valise à l'adresse de mon rabougris de la cheville du nez et je devais la récupérer le lendemain. Malheureusement, quelque chose n'a pas été et il l'a reçue à son adresse à notre époque et pendant ce temps-là moi, j'attendais à la poste vingt-cinq ans plus tôt. Du coup, il publie des poèmes signé poète rêveur qui sont ceux du célèbre Guillaume Pépère que je suis.

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