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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Les Énarpilodiens dans leurs soucoupes virent l'arrivée des deux vaisseaux ennemis qui fonçaient vers eux à toute allure. Aketok de la planète initiale leur donna l'ordre d'attaquer. Les fées chacune de leur côté, mirent en action toutes leurs facultés afin que les chats ne courent aucun danger.
- Allô, ici, Turbo, Leïlanne corrige la visée, je vais attaquer. Isidore, attaque les quatre soucoupes à treize degrés de Franïadus, je vais pulvériser celles qui sont au nord.
- Allô, ici Isidore, je te reçois cinq sur cinq, Un-œil met la cible dessus et Liettuje prépare le tracé, c'est bon, je synchronise.
- Allô, ici Turbo, je lance la première salve d'obus invisibles.
- Allô, ici, Isidore, je mets en action le deuxième tire. Un-œil, prépare les positions radar. Leïlanne te supervise, attaque plus au nord, tu as trois vaisseaux sur toi.
Turbo venait de pulvériser trois soucoupes. Il s'apprêtait à prendre en charge une formation de cinq vaisseaux qui anticipèrent sa trajectoire.
Isidore en avait anéanti quatre. Il fonçait sur un contingent formé de dix soucoupes. Un-œil sous les conseils de Liettuje qui traçait la route, armait les canons. Neuf vaisseaux furent anéantis. Le dernier dû être poursuivi dans l'espace et fut désintégré.
- Isidore, je ne vois plus la soucoupe à Leïlanne sur mes écrans. Les vois-tu de ton côté.
- Non, Un-œil, où sont-ils, comment peut-on faire Liettuje ?
Isidore et Un-œil avaient réussi leur mission, mais le pauvre Turbo avait été pris en chasse et Leïlanne le guidait avec brio pour qu'il échappe aux salves de l'ennemi. Isidore revint à son point initial, mais ne voyait rien de la bataille qui se déroulait derrière Franïadus. Il était un peu perdu et Un-œil avait un peu peur.
- Ne vous inquiétez pas les loulous, Liettuje veille sur vous, j'essaie d'établir la communication avec Leïlanne. Impossible, que se passe-t-il, essayons une autre fréquence.
- Mayday, mayday, ici Turbo, mayday, mayday, nous avons quatre vaisseaux à nos trousses, mayday mayday, ici Turbo.
- Allô, ici, Isidore, nous vous avons localisé, tiens bon Turbo, nous arrivons. Un-œil donne moi la position.
- Vaisseau à trente-deux degré trois heures et deux minutes ouest. Liettuje prépare le tracé.
- Tracé terminé, Isidore prend la route, Un-œil charge les canons.
- Mayday mayday, ici Leïlanne, mayday mayday ici Turbo, vite Isidore.
- Allô, ici Isidore, nous les avons dans le viseur. Un-œil arme les canons. Liettuje lance sept salves. C'est bon Turbo, vous êtes devant nous.
- Allô, ici Turbo, mission terminer, retournons au point alpha.
- Allô, ici Isidore, retour au point alpha pour que l'on prépare notre arrivée sur Charnïa afin de finir la centrale.
Les fées et les chats étaient heureux. C'était une victoire totale, tous les robots Énarpilodiens étaient désintégrés dans l'espace. Les deux soucoupes devaient à présent se rejoindre. Leurs occupants avaient une nouvelle mission sur Charnïa, terminer la centrale électrique. Ensuite, les voyageurs de l'espace devaient aller combattre les chats robots sur Énarpilode.
Dans le champ à Cookie, Lolo écoutait toujours la musique dans le bois et se demandait ce que faisait l'homme.
Lucie en avait un peu marre d'être dehors et décida de retourner voir les animaux dans la cabane.
Lolo quant à lui envoyait des messages à sa chatmoureuse, car il avait vu sur sa page internet un profil où était écrit ma chatmoureuse. Il ne connaissait pas cette minette qui mettait une photo de profil de son maître. Un hideux barbu qui faisait peur à Lolo. Elle lui répondit que cette minette lui avait envoyé l'invitation récemment et qu'elle allait la supprimer, car elle ne parlait jamais. Lolo fut rassuré, il comprenait parfaitement la situation à présent.
Il reçu un message de Pépère qui lui demandait de ramener son hélicoptère à Sancoins. Il l'avait décrit en détail au président de la République et voulait lui montrer.
Le pauvre n'était pas particulièrement rassuré, mais il comptait se filmer pour envoyer la vidéo à sa chatmoureuse.
- Hé, Lolo, tu ne l'as jamais piloté !
- Si, Pépère me l'a déjà fait essayé, tu ne t'en souviens plus !
- Non, c'est bizarre cette histoire.
- Tu fais un drôle d'auteur soûlard, si tu ne te souviens plus de ce que tu écris. Bon continue l'histoire au lieu de raconter ta vie que je vole et fasse la vidéo pour ma chatmoureuse, non mais.
Lolo se dirigea vers l'hélicoptère et envoyait toujours des messages à Sybage et Pépère. Le Pépère ne répondait plus, car il était subjugué par Coin-coin qui parlait avec le président de sa bataille contre le flan ridé. Lolo monta dans l'appareil et vit la petite valise à Pépère. Il ne put s'empêcher de regarder dedans et vis la photo où, il était bébé dans les bras de sa maîtresse. Il s'écrira, mais c'est Chouânne.
- Chut, ne lui en parle pas !
- Je ne t'ai rien demandé le soûlard.
Hé bien, il ne l'a pas reconnue, mais moi, je sais que c'est elle maintenant. Il prit les airs et plutôt que de partir directement vers Sancoins, il partit vers la rivière. Quelque chose le tracassait. Il s'en alla jusqu'au champ où était le taureau monstrueux qu'avait terrassé le Pépère selon ses dires. Il vit le monstre et n'osait pas s'approcher. La peinture du monstre sur le transformateur était très bien imitée. Lolo prit peur et se mit à répéter, maman moi peur, maman moi peur, avant de filer vers sancoins. Hé bien, il est drôlement fort, le Pépère finit il par dire.
Les Américains qui étaient toujours dans le bois virent passer l'hélicoptère. Lolo avait oublié de le rendre invisible. Les hommes étaient comme fous, ils voyaient des extraterrestres partout. Leur chef eut un mal fou à les empêcher de partir vers sancoins.
La fée Chouânne était toujours avec Mike sur la scène. La messe avait été une réussite totale. Il fallait maintenant préparer la scène pour la cérémonie de Pépère qui allait réparer le canal. Elle avait vu passer Elchatponne et l'avait arrêté pour lui demander ce qu'il faisait. Elle apprit ainsi que Turbo était parti avec Isidore et Un-œil et qu'il allait garder sa soucoupe.
Le brave minet avait assisté à la bataille de ses copains en direct. La fée Leïlanne était arrivée à émettre le signal radio jusqu'à la terre. Elle y était arrivée en branchant les émetteurs sur panneaux solaires. Ceux-ci puisaient l'énergie des trois soleils de Charnïa et la lumière de Franïadus. Comme ça, la soucoupe ne fut pas affaiblie par les émissions radio et sa soucoupe garda intégralement toute l'énergie de ses moteurs principaux.
Dans la brasserie, l'ambiance était festive. La sœur pour ne pas changer buvait immodérément. Thomas, qui était gêné pour elle, en la présence du président, lui donnait des coups de coude. Ce à quoi elle répondait en haussant les épaules.
- Hé moineau Pyrénéen pour cèdre libanais, tu n'en as pas marre de jouer du coude pour avoir toute la vinasse.
- Hé vieille brebis corse élevée au lait marseillais, tu ne pourrais pas être polie devant le gars qui gouverne ta France. Hé Manu, tu n'es pas outré de ce chanoine dégarni de la langue par des marins du Guatemala ?
- À vrai dire, sœur Mathilde, mon saint Père, je suis aussi très surpris par vos élocutions respectives. D'ailleurs, mon épouse a beaucoup de mal à s'y accoutumer.
La sœur et le pape haussèrent les épaules et se servirent un verre de vin. Ils trinquèrent ensemble avant d'entonner ensemble, à la tienne Étienne à la tienne mon vieux, à la tienne Étienne. Le pauvre Thomas était rouge de honte.
Le Pépère aussi trouvait cet intermède très déplacé en présence du président de la République. Coin-coin et Pêcheur s'apprêtait à raconter la bataille et le Pépère allait devoir leur donner crédit, ainsi que Fripouille.
- Alors, Coin-coin, dites moi, vous avez paraît-il terrassé le cochon jaune et vous Pêcheur le flan ridé. Et vous, Fripouille et monseigneur Pépère avez aussi participé à ce concours bravades.
- Fle fle fle, oui, Monsieur le Président que l'on vous raconte la bataille, fle fle fle.
- Toc toc toc, ils ont eu leur compte, toc toc toc. Ils ne sont pas près de vous embêter, toc toc toc.
- Fle fle fle, et d'embêter les gendarmes poètes, fle fle fle, et la gendarme qui donne à manger aux petites pattes en allumettes, fle fle fle.
- Oui, Coin-coin veut dire les oiseaux, chat chat chat. Moi j'ai rempli le réservoir de sucre et c'est la soûlarde qui me l'a, oups, la gendarme poète qui me l'a donner.
- Oui et pendant que Fripouille s'occupait du réservoir, j'ai dévissé les écrous des roues avec mes moustaches.
- Toc toc toc, pendant que Pépère dévissait les roues j'ai corrigé le cochon jaune à coup de bec et il est parti en courant et en guenilles.
- Fle fle fle, moi j'ai terrassé le flan ridé à coups de bec dans le derrière et j'ai déchiré sa casquette, fle fle fle. Je me suis arrêté à côté de madame la gendarme poète qui m'a fait un bisou sur le bec, fle fle fle.
- Moi aussi, la soûlarde m'a dit que j'étais très fort et caresser mes grosses joues. Elle sentait le vin, mais ce n'est pas grave, je l'aime ma soûlarde et mon poivrot aussi.
- Moi, j'ai cassé le pare-brise à coup de dent, reprit Fripouille.
- Toc toc toc, fle fle fle, nous avons enlevé les roues du camion, fle fle fle, toc toc toc. Pépère à pris le camion.
- Oui, je l'ai mis en marche et j'ai roulé sur les essieux qui se sont brisés à la sortie de Sancoins et Fripouille a poussé le camion dans le fossé.
- Toc toc toc, j'ai déguenillé tout l'intérieur du camion, toc toc toc.
- Fle fle fle, j'ai donné une nouvelle correction au flan ridé et une triple au cochon jaune pour avoir insulté madame gendarme poète.
- Voilà monsieur le président, puis nous somme revenus avec Pépère jusqu'ici.
- Oui Fripouille, nous les avons bien corrigé.
- Toc toc toc, ils sont partis en criant...
- Maman moi peur, maman moi peur, fle fle fle.
- Hé bien, mes amis vous êtes de véritables héros et méritez tous une médaille du courage.


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Cortisone

Maître Poète
#2
Les Énarpilodiens dans leurs soucoupes virent l'arrivée des deux vaisseaux ennemis qui fonçaient vers eux à toute allure. Aketok de la planète initiale leur donna l'ordre d'attaquer. Les fées chacune de leur côté, mirent en action toutes leurs facultés afin que les chats ne courent aucun danger.
- Allô, ici, Turbo, Leïlanne corrige la visée, je vais attaquer. Isidore, attaque les quatre soucoupes à treize degrés de Franïadus, je vais pulvériser celles qui sont au nord.
- Allô, ici Isidore, je te reçois cinq sur cinq, Un-œil met la cible dessus et Liettuje prépare le tracé, c'est bon, je synchronise.
- Allô, ici Turbo, je lance la première salve d'obus invisibles.
- Allô, ici, Isidore, je mets en action le deuxième tire. Un-œil, prépare les positions radar. Leïlanne te supervise, attaque plus au nord, tu as trois vaisseaux sur toi.
Turbo venait de pulvériser trois soucoupes. Il s'apprêtait à prendre en charge une formation de cinq vaisseaux qui anticipèrent sa trajectoire.
Isidore en avait anéanti quatre. Il fonçait sur un contingent formé de dix soucoupes. Un-œil sous les conseils de Liettuje qui traçait la route, armait les canons. Neuf vaisseaux furent anéantis. Le dernier dû être poursuivi dans l'espace et fut désintégré.
- Isidore, je ne vois plus la soucoupe à Leïlanne sur mes écrans. Les vois-tu de ton côté.
- Non, Un-œil, où sont-ils, comment peut-on faire Liettuje ?
Isidore et Un-œil avaient réussi leur mission, mais le pauvre Turbo avait été pris en chasse et Leïlanne le guidait avec brio pour qu'il échappe aux salves de l'ennemi. Isidore revint à son point initial, mais ne voyait rien de la bataille qui se déroulait derrière Franïadus. Il était un peu perdu et Un-œil avait un peu peur.
- Ne vous inquiétez pas les loulous, Liettuje veille sur vous, j'essaie d'établir la communication avec Leïlanne. Impossible, que se passe-t-il, essayons une autre fréquence.
- Mayday, mayday, ici Turbo, mayday, mayday, nous avons quatre vaisseaux à nos trousses, mayday mayday, ici Turbo.
- Allô, ici, Isidore, nous vous avons localisé, tiens bon Turbo, nous arrivons. Un-œil donne moi la position.
- Vaisseau à trente-deux degré trois heures et deux minutes ouest. Liettuje prépare le tracé.
- Tracé terminé, Isidore prend la route, Un-œil charge les canons.
- Mayday mayday, ici Leïlanne, mayday mayday ici Turbo, vite Isidore.
- Allô, ici Isidore, nous les avons dans le viseur. Un-œil arme les canons. Liettuje lance sept salves. C'est bon Turbo, vous êtes devant nous.
- Allô, ici Turbo, mission terminer, retournons au point alpha.
- Allô, ici Isidore, retour au point alpha pour que l'on prépare notre arrivée sur Charnïa afin de finir la centrale.
Les fées et les chats étaient heureux. C'était une victoire totale, tous les robots Énarpilodiens étaient désintégrés dans l'espace. Les deux soucoupes devaient à présent se rejoindre. Leurs occupants avaient une nouvelle mission sur Charnïa, terminer la centrale électrique. Ensuite, les voyageurs de l'espace devaient aller combattre les chats robots sur Énarpilode.
Dans le champ à Cookie, Lolo écoutait toujours la musique dans le bois et se demandait ce que faisait l'homme.
Lucie en avait un peu marre d'être dehors et décida de retourner voir les animaux dans la cabane.
Lolo quant à lui envoyait des messages à sa chatmoureuse, car il avait vu sur sa page internet un profil où était écrit ma chatmoureuse. Il ne connaissait pas cette minette qui mettait une photo de profil de son maître. Un hideux barbu qui faisait peur à Lolo. Elle lui répondit que cette minette lui avait envoyé l'invitation récemment et qu'elle allait la supprimer, car elle ne parlait jamais. Lolo fut rassuré, il comprenait parfaitement la situation à présent.
Il reçu un message de Pépère qui lui demandait de ramener son hélicoptère à Sancoins. Il l'avait décrit en détail au président de la République et voulait lui montrer.
Le pauvre n'était pas particulièrement rassuré, mais il comptait se filmer pour envoyer la vidéo à sa chatmoureuse.
- Hé, Lolo, tu ne l'as jamais piloté !
- Si, Pépère me l'a déjà fait essayé, tu ne t'en souviens plus !
- Non, c'est bizarre cette histoire.
- Tu fais un drôle d'auteur soûlard, si tu ne te souviens plus de ce que tu écris. Bon continue l'histoire au lieu de raconter ta vie que je vole et fasse la vidéo pour ma chatmoureuse, non mais.
Lolo se dirigea vers l'hélicoptère et envoyait toujours des messages à Sybage et Pépère. Le Pépère ne répondait plus, car il était subjugué par Coin-coin qui parlait avec le président de sa bataille contre le flan ridé. Lolo monta dans l'appareil et vit la petite valise à Pépère. Il ne put s'empêcher de regarder dedans et vis la photo où, il était bébé dans les bras de sa maîtresse. Il s'écrira, mais c'est Chouânne.
- Chut, ne lui en parle pas !
- Je ne t'ai rien demandé le soûlard.
Hé bien, il ne l'a pas reconnue, mais moi, je sais que c'est elle maintenant. Il prit les airs et plutôt que de partir directement vers Sancoins, il partit vers la rivière. Quelque chose le tracassait. Il s'en alla jusqu'au champ où était le taureau monstrueux qu'avait terrassé le Pépère selon ses dires. Il vit le monstre et n'osait pas s'approcher. La peinture du monstre sur le transformateur était très bien imitée. Lolo prit peur et se mit à répéter, maman moi peur, maman moi peur, avant de filer vers sancoins. Hé bien, il est drôlement fort, le Pépère finit il par dire.
Les Américains qui étaient toujours dans le bois virent passer l'hélicoptère. Lolo avait oublié de le rendre invisible. Les hommes étaient comme fous, ils voyaient des extraterrestres partout. Leur chef eut un mal fou à les empêcher de partir vers sancoins.
La fée Chouânne était toujours avec Mike sur la scène. La messe avait été une réussite totale. Il fallait maintenant préparer la scène pour la cérémonie de Pépère qui allait réparer le canal. Elle avait vu passer Elchatponne et l'avait arrêté pour lui demander ce qu'il faisait. Elle apprit ainsi que Turbo était parti avec Isidore et Un-œil et qu'il allait garder sa soucoupe.
Le brave minet avait assisté à la bataille de ses copains en direct. La fée Leïlanne était arrivée à émettre le signal radio jusqu'à la terre. Elle y était arrivée en branchant les émetteurs sur panneaux solaires. Ceux-ci puisaient l'énergie des trois soleils de Charnïa et la lumière de Franïadus. Comme ça, la soucoupe ne fut pas affaiblie par les émissions radio et sa soucoupe garda intégralement toute l'énergie de ses moteurs principaux.
Dans la brasserie, l'ambiance était festive. La sœur pour ne pas changer buvait immodérément. Thomas, qui était gêné pour elle, en la présence du président, lui donnait des coups de coude. Ce à quoi elle répondait en haussant les épaules.
- Hé moineau Pyrénéen pour cèdre libanais, tu n'en as pas marre de jouer du coude pour avoir toute la vinasse.
- Hé vieille brebis corse élevée au lait marseillais, tu ne pourrais pas être polie devant le gars qui gouverne ta France. Hé Manu, tu n'es pas outré de ce chanoine dégarni de la langue par des marins du Guatemala ?
- À vrai dire, sœur Mathilde, mon saint Père, je suis aussi très surpris par vos élocutions respectives. D'ailleurs, mon épouse a beaucoup de mal à s'y accoutumer.
La sœur et le pape haussèrent les épaules et se servirent un verre de vin. Ils trinquèrent ensemble avant d'entonner ensemble, à la tienne Étienne à la tienne mon vieux, à la tienne Étienne. Le pauvre Thomas était rouge de honte.
Le Pépère aussi trouvait cet intermède très déplacé en présence du président de la République. Coin-coin et Pêcheur s'apprêtait à raconter la bataille et le Pépère allait devoir leur donner crédit, ainsi que Fripouille.
- Alors, Coin-coin, dites moi, vous avez paraît-il terrassé le cochon jaune et vous Pêcheur le flan ridé. Et vous, Fripouille et monseigneur Pépère avez aussi participé à ce concours bravades.
- Fle fle fle, oui, Monsieur le Président que l'on vous raconte la bataille, fle fle fle.
- Toc toc toc, ils ont eu leur compte, toc toc toc. Ils ne sont pas près de vous embêter, toc toc toc.
- Fle fle fle, et d'embêter les gendarmes poètes, fle fle fle, et la gendarme qui donne à manger aux petites pattes en allumettes, fle fle fle.
- Oui, Coin-coin veut dire les oiseaux, chat chat chat. Moi j'ai rempli le réservoir de sucre et c'est la soûlarde qui me l'a, oups, la gendarme poète qui me l'a donner.
- Oui et pendant que Fripouille s'occupait du réservoir, j'ai dévissé les écrous des roues avec mes moustaches.
- Toc toc toc, pendant que Pépère dévissait les roues j'ai corrigé le cochon jaune à coup de bec et il est parti en courant et en guenilles.
- Fle fle fle, moi j'ai terrassé le flan ridé à coups de bec dans le derrière et j'ai déchiré sa casquette, fle fle fle. Je me suis arrêté à côté de madame la gendarme poète qui m'a fait un bisou sur le bec, fle fle fle.
- Moi aussi, la soûlarde m'a dit que j'étais très fort et caresser mes grosses joues. Elle sentait le vin, mais ce n'est pas grave, je l'aime ma soûlarde et mon poivrot aussi.
- Moi, j'ai cassé le pare-brise à coup de dent, reprit Fripouille.
- Toc toc toc, fle fle fle, nous avons enlevé les roues du camion, fle fle fle, toc toc toc. Pépère à pris le camion.
- Oui, je l'ai mis en marche et j'ai roulé sur les essieux qui se sont brisés à la sortie de Sancoins et Fripouille a poussé le camion dans le fossé.
- Toc toc toc, j'ai déguenillé tout l'intérieur du camion, toc toc toc.
- Fle fle fle, j'ai donné une nouvelle correction au flan ridé et une triple au cochon jaune pour avoir insulté madame gendarme poète.
- Voilà monsieur le président, puis nous somme revenus avec Pépère jusqu'ici.
- Oui Fripouille, nous les avons bien corrigé.
- Toc toc toc, ils sont partis en criant...
- Maman moi peur, maman moi peur, fle fle fle.
- Hé bien, mes amis vous êtes de véritables héros et méritez tous une médaille du courage.


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Désolée Daniel. Je n'ai pas le temps de finir de le lire. Je le reprendrai demain
Gaby
 

Cortisone

Maître Poète
#3
Je viens de finir de voulurent Daniel comme promis et ne suis jamais déçu. Quelle imagination fertile !!!!! A ce soir pour un nouvel épisode.
Amicalement
Gaby