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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Pendant ce temps sur Charnïa, les habitants s'étaient tous réunis pour fabriquer une nouvelle centrale électrique. Ils avançaient assez bien et n'étaient pas loin de retrouver une vie normale sur leur planète. Malheureusement, leurs capacités techniques étaient limitées et cela les handicapait énormément dans l'avancer de leurs travaux. Ils auraient bien eu besoin de leur Dieu, le chat Pépère pour les aider.
C'est la raison pour laquelle un vaisseau était resté en stationnaire au-dessus de mercure. Les Charnïens avaient perdu sa trace aux abords de la planète et ils étaient persuadés qu'il s'y trouvait. Les occupant de la soucoupe scannaient chaque parcelle de la planète en vain. Ils finirent par en conclure qu'il serait bien malgré tout sur terre.
Une salle de contrôle provisoire avait été réalisée sur Charnïa, c'est de là que le conseil de sécurité donna l'ordre à la soucoupe de rejoindre la terre. Ils avaient absolument besoin des compétences de Pépère le chat Dieu. C'est lors d'une prière à sa grandeur que plusieurs des techniciens avaient eu cette idée de le récupérer au plus vite.
La centrale électrique provisoire était à peine nécessaire pour les radars de guidage et de contrôle et la construction de la nouvelle centrale fut mise un peu au ralenti.
Un autre vaisseau partit à la suite de celui qui avait quitté l'orbite de mercure.
Cookie était assez calme et surveillait l'entrée de sa cabane pour voir si les hommes ne revenaient pas.
Lolo était en train de parler avec Sybage sa chatmoureuse en SMS. La pauvre minette s'ennuyait de lui et voulait venir le rejoindre dans la cabane des juments. Celui-ci la dissuada de faire une chose pareille au vu des risques qui courraient actuellement dans le champ.
Rookie était sorti et se dirigea vers la cabane du poète. Il avait envie de manger des noix. Il savait que devant le chalet un seau en contenait et il en était friand.
Lucie dormait profondément contre Momo. Sa présence avait rassuré tout le monde.
Ainos sentit d'un seul coup une présence au-dessus de la cabane. Elle comprit que c'était un vaisseau de sa planète. Elle ne savait pas comment prévenir Cookie sans se trahir. Elle avait certains pouvoirs et donna la possibilité de voir cette soucoupe qui normalement lui était invisible.
La pauvre Cookie qui était en train de regarder dehors vit en face d'elle la soucoupe se poser.
- Hiii, qu'est-ce que c'est encore, hiii, le Pépère en soucoupe volante, hiii, il vient faire caca, hiii, vite allons lui donner un coup de sabot dans son engin, hiii, pirate, bandit, renégat, hiii.
Ainos vint à côté d'elle et lui répondit.
- Non Cookie, ce n'est pas Pépère, c'est bien une soucoupe volante extraterrestre, j'en suis certaine. Vite, Cookie, va la chasser.
La jument sortit au galop jusqu'à la soucoupe. Arrivée sur place, elle se mit à donner de violents coups de sabot dessus à l'aide de ses pattes arrières en ruant autant qu'elle le pouvait.
Les occupants de la soucoupe qui se croyaient invisibles de tous, n'avaient pas eu le temps de réagir et c'est avec une carlingue enfoncée et un hublot cassé qu'elle reprit la direction du ciel. Ses occupants n'en revenaient pas et envoyèrent un rapport sur Charnïa pour notifier l'incident.
Dans la cour du poète, c'était l'affolement total. Le pape était assis à côté des restes de l'antenne et il délirait en disant qu'il avait besoin de silex pour rallumer le feu. Il demanda à Thomas d'aller chasser le mammouth et de lui garder les oreilles dont il raffolait à la braise. Ses propos étaient totalement incohérents et le gendarme Tatouvu rappela la brigade. Son chef, qui était excédé de ses appels depuis le matin, décida néanmoins d'envoyer une voiture de patrouille pour s'assurer qu'il n'y avait rien d'anormal.
- Hé vieux Zébulon qu'allons nous faire en attendant ? Je dis ça parce qu'il fait drôlement soif et tes collègues sont très lents pour venir. Ce n'est pas possible, ils viennent en marche arrière, n'ont qu'une vitesse sur la voiture ou ils sont en train de boire tout l'anti-peur, les salopards.
- Ne t'inquiète pas comme ça, vielle chèvre des Vosges au bellement hindou, tu vas finir par faire pleuvoir des bouteilles vides avec tes idioties.
Le brigadier finissait à peine sa phrase que la camionnette de ses collègues arrivait. La brigade les avait prévenus et comme ils étaient dans le secteur, ils étaient venus aussitôt.
À Sancoins, le Pépère traînait toujours la patte. Pêcheur n'en pouvait plus et finit par le faire dépêcher.
- Toc toc toc, vite au canal, toc toc toc, je suis pressé de voir la marre à Coin-coin. Assis dans la voiture, tu n'auras plus mal, toc toc toc.
Le Pépère, avant de monter dans sa voiture fit semblant de se mettre du gel sur la hanche pour sa prétendue douleur.
Pêcheur examina son bec d'une patte, avant de monter à son tour dans l'automobile.
- Toc toc toc, roule doucement, je tiens à mon bec, toc toc toc. Qu'est-ce que c'est que ça, toc toc toc, une réclame de boucherie, toc toc toc. Arrête-toi ici, il y a une poubelle pour la jeter, toc toc toc.
Le Pépère s'arrêta et prit la brochure des pattes de Pêcheur et fit des bisous dessus.
- Tu es fou, mes amours. Je voulais dire que c'est un collector qui vaut très cher. J'en fait la collection figure toi et sur ces revues, je trouve toujours de l'inspiration pour de nouveaux poèmes en regardant ces belles images. D'ailleurs, mon plus célèbre poème s'intitule le spleen de la peau de saucisse.
Tout en parlant, il avait repris la route en direction du canal et vit la fée Chouânne qui remontait seule vers ses amis. Le Pépère était fou de joie.
- Il y a ma maman fée, je l'aime, je l'aime.
Il s'arrêta derrière la fée qui ne l'avait pas vu arriver.
- Bonjour ma maman fée Chouânne. Je suis content de te retrouver. Je t'aime ma maman fée.
- Bonjour mon Tigrou, moi aussi, je suis heureuse de te retrouver. Il faut faire vite tes amis ont besoin de toi à Mornay.
- Comment tu le sais maman fée ?
- Hé bien mon joli Tigrou, je sais tout ce qui se passe pour toujours être à tes côtés et t'aider. Je vais prendre ma soucoupe pour être là-bas en premier et prévenir de ton arrivée. À tout à l'heure mon Tigrou que j'aime.
- À tout à l'heure ma maman fée que j'aime.
La fée continua vers le champ et Pépère finit sa route pour arriver vers Isidore qui l'attendait.
- Toc toc toc, je te laisse Pépère, je m'en vais voir la marre à Coin-coin, toc toc toc.
- Fle fle fle, ta gendarmette déguisée en poète n'a pas bouger. Fle fle fle, elle a donné à manger aux oiseaux, fle fle fle. Je l'aime bien moi, fle fle fle, c'est adorable de donner des miettes aux oiseaux, je t'aime madame la gendarme, fle fle fle. Oui vite, ma marre, tu viens, Isidore.
- Oui, j'arrive, mon copain, je fais mon rapport à Pépère pour lui dire que l'homme est resté tranquillement ici. Je peux y aller, Pépère ?
- Oui Isidore, à bientôt les amis. Bon, qu'est-ce qu'il fabrique mon Brontosaure iranien nourri à l'uranium de Bruxelles. Au fait, il est où l'autre pattes cassées ?
- Salut Pépère, c'est de moi que tu parles ?
- Mais non mon copain, je disais, j'ai failli me casser les quatre pattes en montant les marches de la pharmacie. J'ai vu ma maman fée et elle part devant, vient Turbo nous allons la précéder. Tu n'as rien vu d'extraordinaire de ton côté.
- Non, rien du tout, enfin si, mais ça n'a pas de rapport. Un homme ivre s'est arrêté en face sur l'autre berge et il a brûlé des papiers au bord de l'eau.
- Attention, c'est peut-être mon soûlard saoudien imbibé de vinasse polonaise qui s'était déguisé. Ça me fait penser à une histoire qu'il lui est arrivé ici à la brigade.
- Ha bon mon copain, une histoire de quoi ?
- Hé bien, voilà, un jour, il s'en va chez Atac pour aller chercher de la vinasse. Totalement ivre, la caissière prévient les gendarmes. Sa soûlarde n'était pas à la brigade, car elle était en train de faire des contrôles d'éclairage sur les vélos. Oui, elle fait ça de son initiative personnelle, elle part contrôler les vélos. En fait, ce jour-là, c'était une ruse, c'était pour s'éloigner de la brigade et picoler tranquillement. Elle ne pouvait pas devant ses collègues, car les gendarmes qui étaient à la brigade étaient des remplaçants. Tous ses collègues étaient à l'hôpital pour cause de colique, car elle leur avait fait goûter sa tarte à la citrouille nucléaire. Donc les gendarmes viennent le cueillir et le ramènent à la brigade en cellule de dégrisement. Il n'avait pas ses papiers sur lui et ne pouvait plus parler alors on l'a laissé tranquille en attendant qu'il dessoûle. Elle rentre de sa journée de contrôle d'éclairage des vélos et passant devant la cellule s'exclame, mon soûlard, ça, c'est la meilleure. Entre temps, il avait un peu repris conscience et avait faim. Il avait sur lui un sac de la boucherie Parisienne avec dedans un gigot d'agneau de trois kilos. Discrètement, il demande à ma soûlarde quelque chose. Elle s'en va et revient et lui donne un objet cylindrique et une liasse de papier. Sois disant pour qu'il écrive ses aveux sur sa soûlographie. Ses collègues lui ont fait confiance et deux heures après, il s'évadait, sans que personne par la suite n'ait su son identité.
- Ha bon, mais comment a-t-il pu s'évader de sa cellule sans la clef ?
- Hé bien voilà mon copain. Il a fait rôtir le gigot dans la cellule. L'objet cylindrique qu'elle lui avait donné était un briquet. La liasse de feuilles n'était nullement destinée à écrire ses aveux de beuverie, mais pour enflammer les couvertures et le matelas de la cellule pour cuire le gigot. Il y est arrivé et il l'a dévoré d'un trait. Malheureusement, le commissariat a été enfumé et tout le monde a été évacué. Dans la confusion, il est arrivé à s'échapper après qu'elle lui ait donné une bouteille de vinasse pour digérer son gigot de trous kilos. J'ai su l'histoire longtemps après, car ils ont parlé ensemble un soir de beuverie dans son gourbi et j'étais derrière la porte. Bon, ce n'est pas tout ça, direction Mornay.
- Hé bien, quelle histoire, oui, allons aider nos amis.

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Cortisone

Maître Poète
#2
Mettre le feu aux couvertures pour faire cuire le gigot . On aura tout vu.
A demain pour la suite
Amicalement
Gaby