Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Chez le poète, la sérénité était revenue. Bibou dormait profondément contre Momo et Mimine.
Bouillette était pelotonnée contre le petit chat et tout deux dormaient profondément.
Dans la cour, l'antenne finissait de se consumer doucement. À côté du brasier, un énorme générateur de courant était en train de se liquidifier. À l'intérieur, ils y avaient, d'énormes condensateurs et sous l'action de la chaleur ceux-ci finirent par entrer en court-circuit. La conséquence en fut immédiate. Une détonation épouvantable retentit. Le feu fut dans un premier temps soufflé et se réactiva de plus belle. Les condensateurs qui n'avaient pas encore explosés le firent au fur et à mesure de l'élévation de la température. On se serait cru sur un champ de bataille. Les détonations se suivaient et elles furent au nombre de six. Toute la commune avait entendu le bruit et chacun des habitants en fonction de son occupation était dehors et cherchait à l'oreille d'où cela venait.
Momo sursauta et Bibou était terrifié par la vibration qu'émettaient les carreaux de la fenêtre. Il partit dans la cuisine se réfugier sous la table et jappait dans le vide. Momo se précipita sur la fenêtre et Mimine vint sur lui pour se rassurer. Bouillette serait très fort contre elle le petit chat. La mère du poète regardait le désastre dans la cour et était déjà en train d'appeler la gendarmerie. L'appel fut transmis et elle attendit d'avoir une réponse.
- Que s'est-il passé, Momo, qu'est-ce que c'est que cette nouvelle folie devant notre maison ?
- Hé bien, ma chère Mimine, je pense que le bandit qui a fait érigé ce totem en sa gloire, est revenu effacer les preuves de son délit. Je suppute que le bougre d'animal qui possède un hélicoptère, est revenu jeter un puissant explosif en lieu et place pour que tout disparaisse. Malheureusement, son affaire aurait échoué et le résultat n'est tangible qu'en ces fissures qui se sont produites sur le double vitrage de la fenêtre. Allons rassurer Bibou et mettons-nous tout ensemble près du feu dans cette vaste couche afin de nous remonter le moral.
Mimine suivit Momo et ils revinrent ensemble vers la couche de Bibou et tout le monde se coucha. Ils se serraient l'un contre l'autre et cela était bénéfique.
Les Américains étaient en pleine panique. Ils étaient en train de téléphoner par satellite au pentagone pour les avertir d'une probable attaque extraterrestre.
Les radars de positionnement de la fréquence radio localisaient toujours les ondes sous la cabane de la jument.
Les hommes distinguaient l'animal et comprirent que s'était un des chats qui étaient devant la jument.
Sous la tente des prisonniers, sœur Mathilde était imperturbable et regardait toujours le pape faire son tricot. Celui-ci avait le MP3 sur les oreilles et n'avait même pas écouté les explosions successives. Le brigadier et Thomas s'étaient réfugiés dans un coin de la tente et le pape qui avait le téléphone en main claquait des dents. Il répondait incessamment devant le micro.
- Vous avez demandé la gendarmerie ne quittez pas, un dentiste va venir vous empêcher de claquer des dents. Vous avez demandé la gendarmerie ne quittez pas, un dentiste va venir vous empêcher de claquer des dents...
Thomas était sidéré de son attitude. Il trouvait que l'homme manquât de sang-froid pour un gendarme.
- Dans ma Benz, Benz, Benz, Benz, zut plus de batteries. Hé bien figure de peau de cuisse, tu n'as pas fini de m'espionner. Tu comptes les mailles où quoi espèce de Polonaise curieuse élevé par une nourrice australienne éleveuse de kangourous, je n'ai pas besoin de ton aide pour tricoter, j'ai déjà fait des tas de pull-over pour mes milles pattes alors, je connais mon affaire.
- Hé bien, espèce de carotte à plume du Guatemala, permet moi de te dire que malgré ta vantardise, tu as un peu loupé tes affaires sur aux moins trois pull-overs. Alors ta fraise pas mûre du pôle sud, tu ferrais mieux de la mettre en veilleuse !
- Je ne te permets pas de critiquer mon travail, sœur des pingouins des îles Indonésiennes, mes tricots sont la perfection absolue. D'ailleurs, elles figurent dans le catalogue de Pierre Jardin, dans la collection hiver pour tous les mille-pattes européens. Alors c'est toi qui vas écraser ta framboise et la mettre en sommeil, espèce de maniaco-dépressive du troisième œil.
- Bon, je vois ce que c'est, tu là cherches ta fessée espèce de vieux bouc Afghanistan élevé en Bretagne. Un de tes pulls n'a que neuf cent quatre-vingt-dix-neuf bras. Un autre a les bras plus court d'un côté et enfin un troisième n'a que six bras. Tu as déjà vu un mille-pattes avec six jambes, tu m'en fais un sacré de couturier, je t'en foutrais moi des, dans le catalogue Pierre Jardin, n'importe quoi.
- Avant de critiquer, tu ferais mieux de demander pourquoi. Celui qui a neuf cent quatre-vingt-dix-neuf bras est destiné à un pauvre malheureux qui a une jambe cassée actuellement. Celui dont les bras sont plus courts est destiné à un qui a une infirmité de naissance. Oui, il a les pattes plus courtes d'un côté du corps. Troisièmement, le pull à six bras est destiné à une coccinelle que j'ai sauvée d'une mauvaise chute et elle est placée avec ma colonie de mille-pattes, alors vieux transistor d'occasion de mille neuf cent qui diffuse des fakenews, on fait moins le malin maintenant.
À Sancoins, Coin-coin était heureux d'avoir retrouvé sa marre. Pêcheur était rassuré par l'hébergement que lui avait offert son ami. Isidore découvrait le désastre avec ses nouveaux compagnons. Le pauvre chat habitait seul avec ses maîtres et il était assez solitaire. La présence de Turbo et Pépère le rassurait face à ce qui venait d'arriver. Pépère regardait son téléphone et s'arrêta un instant pour retourner à l'endroit où, il y avait la publicité au sol. Il la ramassa et l'essuyant avec soin, il en profita pour faire quelques photos qu'il mit dans l'album, je les love, puis, il partit déposer le prospectus dans sa voiture. Il recevait des messages de Lolo et apprit la nouvelle. Il consulta les informations et regardant l'assemblé devant lui, s'écria.
- Les copains, l'homme que vous voyez en face n'est pas mon maître, j'aurai du m'en douter. C'est sa poivrote qui est déguisée en poète et vient récupérer les saloperies chimiques de mon Cheyenne irlandais imbibé de café marocain. Figurez-vous que mon soûlard a été arrêté à Angers après avoir été pris en flagrant délit de livraison d'une arme à feu. Le salopard est déjà libéré et s'était réfugié à Cosne et il s'était déguisé en foie jaune. Après avoir monté une cabane sur un rond-point avec sa soûlarde, il s'est caché là-bas un moment et ils ont mis le feu dedans pour effacer toutes les traces. C'est pour cette raison qu'ils ont monté cette antenne à Mornay. Pendant qu'elle est là pour ramasser les produit, mon Comanche Luxembourgeois a fait des siennes. Il a été jeter des produits explosif sur le feu pour effacer toutes les traces de ce nouveau méfait. Lolo m'a envoyé un message et l'a clairement identifié et entendu lui parler au téléphone. C'est comme ça qu'il a appris pour le colis à Angers.
- Toc toc toc, comment, tu peux être sur pour Angers, toc toc toc.
- Fle fle fle, oui comment, il a pu le savoir Lolo, fle fle fle.
- Oui, dis nous plus de précision mon copain.
- Hé bien, je vais vous raconter comment, je le sais. C'est suite à une panne sur sa voiture.
- Ha, bon Pépère, tes histoires sont drôles , raconte nous ça. Lui répondit Isidore.
- Voilà Isidore, je vais te raconter toute l'histoire. Pour fêter la cabane du chien Bibou, mon copain d'infortune lui et sa poivrote ont décidé d'aller à Sancoins pour acheter des munitions. Vous l'aurez compris les munitions étant de la boisson. Ses amis boit-sans-soif étaient tous invité et il est reparti de Sancoins après avoir chargé l'équivalent en alcool des habitants d'une ville moyenne. Ce n'est pas compliqué sa poivrote n'a même pas pu monter dans la voiture. Elle m'avait gardé à la brigade et elle m'a dit. Tiens mon joli minet, tu veux des croquettes de toutous ? Et elle m'a servie des espèces de fèves desséchées et complètement moisies. Résultat, j'ai vomi partout et contraint de nettoyer de fond en comble la gendarmerie pendant qu'elle buvait de la villageoise en cubitainer acheté chez neto à deux euros les cinq litres. Pour l'anecdote, elle a bu le bidon en une seule gorgée. Que voulez-vous, c'est des alcooliques. Puis son téléphone a sonné. C'était mon poivrot d'URSS bourré de rhum, en panne sur le bord de la route. Ho mon joli minet qu'elle me dit, tu vas nous rendre un service. Et voilà comment je me suis retrouvé avec mon copain le harnais et contraint de tirer sa poubelle qui contenait un village de boisson sur dix kilomètres sans boire et sans un arrêt. Eux, assis sur le capot, en train de vider des centaines de canettes de bière. Arrivé sur le terrain, j'ai eu le droit à un dé à coudre d'eau et des rogatons de nourriture. J'ai ensuite été utilisé pour ma force pour remplacer le moteur pendant que sa poivrote et lui en buvant des verres de vinasse me commandaient. Et attendez la suite.

Screenshot_20190318_173402.jpg IMG_20190318_123824.jpg FB_IMG_1552847361301.jpg FB_IMG_1552847354665.jpg