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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Le poète n'en revenait toujours pas de l'information qu'il venait d'écouter à la radio. Ce que lui avait dit le gendarme était bien la réalité des choses. Après avoir raccroché, il décida d'écouter les infos et toutes les radios ne parlaient que de ça. Un phénomène extraterrestre s'était abattu sur la commune de Sancoins et il n'y avait plus une goutte d'eau dans le canal qui était asséché sur plus de vingt kilomètres en amont et autant en aval. Dans leur carrière, les gendarmes n'avaient jamais eu une enquête aussi compliquée à résoudre. Ils avaient plus l'habitude de résoudre des voies de fait liées à l'alcool qui était un problème récurant dans la région. Donc l'homme avait la confirmation de l'incident. Puis la venue du président fut annoncée ainsi que la décoration du Pépère pour ses faits héroïques, mais l'homme avait déjà coupé la radio.
Puis la venue du président fut annoncée ainsi que la décoration du Pépère pour ses faits héroïques, mais l'homme avait déjà coupé la radio. Il en profita pour essuyer son dos qui était encore plein de boue à cause de son dérapage incontrôlé à la sortie de la commune.
- Toc toc toc, fait attention Pépère en t'essuyant sur l'auto tu sali mon bec, toc toc toc, je viens de le toiletter, toc toc toc.
- Fle fle fle, quand est-ce que l'on part, fle fle fle, je veux revoir ma marre, fle fle fle.
- Ne t'inquiète pas Coin-coin, tu n'es pas loin de la revoir, mais attends que la route soit dégagée. Tu sais ce qu'il se passe mon copain ?
- Attends, je regarde les informations sur le téléphone. C'est énorme mon copain, c'est sûrement un coup de mon tricératops aux écailles de vignes transgéniques. Attendez, j'essaie d'en savoir plus. Ce qui m'agace, c'est que pattes cassées ne répond pas et je n'ai pas d'information sur la minette grise. Ça m'énerve, qu'est-ce qu'il fait ce flemmard, il dort à tous les coups.
- Toc toc toc, qu'est qu'il a fait ton maître, toc toc toc.
- Fle fle fle, c'est en rapport avec ma marre, fle fle fle.
- Je crois bien que oui mon pauvre Coin-coin, lui répondit le Pépère.
À Mornay, Ainos était non loin des hommes dans la cour. Elle s'était cachée derrière la haie du voisin et observait la scène. Elle cherchait du regard si elle ne voyait pas le Pépère. Elle comprit au ton de la conversation que l'objet de la discorde était cette énorme antenne montée en plein milieu de la cour. Elle décida de faire quelque chose d'exceptionnelle. Après tout, si elle avait bien compris le Pépère habitait en face à mi-temps.
- Bonjour, gendarmerie nationale, je suis le brigadier Tatouvu et qui voit même les choses en doubles quand on l'énerve. Vous avez monté cette horrible structure dans une cour privée, alors, je vous donne l'ordre de l'enlever immédiatement. Je vous préviens, vous voyez la femme dans la voiture. C'est une alcoolique et elle mord quand elle n'a pas sa dose. J'ai dû l'attaché dans l'auto et si vous n'obéissez pas, je lâche le monstre.
La sœur qui écoutait à demi-mot la conversation s'exclama.
- Hé sac à vin, qu'est-ce que tu déblatères sur la sœur la plus clean du monde, fait attention à tes oreilles.
- Toi là-bas, tu vas avoir droit de te faire caresser le poil dans l'autre sens et je vais te remettre ta muselière. Bon, vous, au lieu de bâiller comme des moules accrochées aux rideaux du salon, déguerpissez d'ici rapidement.
- Écoutez, nous somme, CIA, nous avons ordres pour rechercher chats et humanoïdes Android. Vous êtes un humanoïde robot, car vous émettez des ondes radio. Nous prévenir le pentagone, vous chaise électrique, malfaiteurs Android nous sûr de ce fait.
L'homme qui avait beaucoup de mal à parler en français était très énervé. Sur ses écrans, il voyait une activité radio et il était persuadé que c'était le gendarme en face de lui. En fait, c'était la chatte Ainos qui faisait réagir le récepteur de l'antenne.
- Vous allez nous suivre, pour interrogatoire. Vous Android humanoïde, vous allez être démonté et chaise dans le courant. Nous pas peur du bad dog in the car, it's ok men, i' sure...
L'homme n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il s'enfuyait déjà, suivi de ses deux coéquipiers. L'antenne venait de s'embraser avant d'émettre un éclair extrêmement puissant et elle disparut. Le brigadier resta méduser devant la scène et partit en courant au coffre de l'auto qu'il savait contenir du vin. Il but deux bouteilles de vin avant que la sœur arrive à son tour totalement affolée. Le pape était descendu et il avait les mains jointes levées vers le ciel et il implorait la Vierge Marie.
- Ma mère, faite pleuvoir du vin que je m'en abreuve, j'ai eu extrêmement peur et j'ai pété mon caleçon, j'en ai plein les chaussures. Ma mère faite pleuvoir de la vinasse, j'ai tellement claqué des dents que mes dents en or se sont tellement usées que j'ai perdu au moins six cents euros, ma mère, faite pleuvoir du vin que je m'en abreuve, clac, clac, clac, ma mère, j'ai encore perdu une dent, ma mère, faite pleuvoir du vin que je m'en abreuve...
Le Pépère était toujours à côté de la voiture et chacun à l'intérieur était impatient de savoir la nouvelle, dont peut-être le maître de Pépère était responsable.
- Toc toc toc, raconte nous Pépère, toc toc toc, c'est la marre à Coin-coin, toc toc toc.
- Fle fle fle, ce coup-ci, c'est moi qui tremble du bec fle toc fle, je ne fle plus ce que toc, je dis fle fle fle.
- Oui, Pépère, s'en est assez de mystère, parle nous de ce que tu as vu.
- Hé bien voilà Turbo. Tu te souviens que tu as retrouvé un détecteur de radiations vers la maison de ma meilleure amie Cookie. Coin-coin et Pêcheur ne le savent peut-être pas. Cet appareil sert à mon tournevis israélien pour polonais gaucher afin de retrouver les saloperies chimiques qu'il enterre à proximité de la cabane. Vous ne savez pas non plus, mais, il y a deux jours, les chatdarmes enquêtaient proche de l'habitation des juments. Si vous vous souvenez, deux jours plus tard alors que j'étais en balade avec Fripouille le long du canal, j'ai croisé mon haut-parleur haute définition pour poste à galène diffusant la messe, de l'autre côté du canal. Pour situer l'histoire ce jour-là, il roulait au moins à cent quatre-vingts kilomètres à l'heure sur ce petit chemin. Cela m'a semblé bizarre, car d'habitude, même les escargots vont plus vite que lui. Ce n'est pas pour dire, mais quand il roule, si on descend de l'auto et que l'on marche à côté de la voiture, on a l'impression qu'il en en marche arrière, bref. Donc, je me suis dit, c'est bizarre, qu'est-ce qu'il trafique dans le coin. Plus tard, j'apprends en regardant la télévision à la brasserie du cul roux qu'une substance inconnue avait été retrouvée le long du canal.
- Toc toc toc, ça, je m'en souviens, toc toc toc, ça sentait fort comme du caca de chat, toc toc toc.
- Fle fle fle, oui jusqu'à ma marre, je l'ai senti aussi, fle fle fle.
- Oui, je me souviens, Fripouille m'en a parlé, c'est lui qui a enquêter.
- Oui mes amis, donc le site à été dépollué. Mais dans Sancoins la même matière à été retrouvé laissé devant un bistrot par soit disant un gros chat gris avec des Nike comme moi. Puis ce fut le tour de la gendarmerie, comme par hasard, qui fut victime de ces dépôts de matières polluantes. Hé bien, la lumière sur cette affaire est claire. Voilà, le long du canal, c'est mon soûlard qui a perdu ce produit. Ensuite, pour semer les gendarmes, il a dû se déguiser en Pépère et s'approcher du bar pour poser ce qu'il n'avait pas eu le temps de verser au canal. Malheureusement, une femme l'a chasser et c'est là qu'on arrive comme par hasard au commissariat où travaille la soûlarde. Voilà l'histoire, il a failli se faire pincer par les chatdarmes à Mornay et il est venu emmener ses saloperies chimiques pour les jeter dans le canal. Vous comprenez maintenant tous ces événements qui maillon après maillon font l'énigme complète. Donc, il s'est débarrassé des produits dans le canal et certainement que, l'Iran, l'Irak, la Tanzanie, l'Uruguay, la Russie, ou un autre pays, peu importe l'ait menacé pour récupérer les saloperies chimiques. Alors voilà ce qu'il a fait, il a embauché des extraterrestres pour vider le canal et ainsi retrouver plus facilement ses produits. Voilà pourquoi, il est juste devant vous comprenez maintenant. S'il a disparu dans le bois c'était pour prévenir ses complices extraterrestres. Voilà pourquoi la gendarmerie est partie vers Mornay et que nous l'avons croisé aussi, sa soûlarde le couvre et les a envoyé là-bas pendant que lui va récupérer les saloperies chimiques sans être insulté.
- Toc toc toc, il n'y a plus d'eau dans mon canal, toc toc toc.
- Fle fle fle, c'est un désastre, on m'a volé ma marre, fle fle fle.


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