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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Ainos dormait tranquillement devant la cabane du poète. Pour la première fois de sa vie de robot, elle était en train de rêver. Elle était dans la voiture de Pépère et regardait l'album mes amours. Les photos qu'elle voyait étaient les siennes. Mais quelques choses lui semblait bizarre. Puis le Pépère vint à apparaître à côté de la voiture. Il lui parlait de sa vie et elle l'écoutait avec intention. Elle se réveilla totalement désorientée. Sa mémoire artificielle qui s'était enrichie de données là poussait à réfléchir à des choses qu'un robot ne pense pas. Elle se demandait si elle était vraiment un robot et si, elle avait une maman et un papa comme tous les chats. Quelque chose coula sur ses moustaches et elle ne comprenait pas ce qui se passait. Elle ne comprenait pas non plus pourquoi, elle ne faisait que de penser à Pépère. Si seulement un bon génie pouvait lui offrir une vraie vie avec des souvenirs et une histoire...
Les Charnïens qui étaient au-dessus du champs et un peu partout dans la région, étaient en conférence visuelle. Ils n'avaient plus de nouvelles de Charnïa ni de communications radio depuis déjà un long moment. Ils étaient contraints à l'immobilisme. Ils devaient appliquer la procédure d'urgence. Leur règlement était formel, dans de pareilles circonstances, ils devaient tous retourner en direction de leur planète. Seule une guerre nucléaire sur Charnïa avait déclenché cette absence de liaison, du moins c'est ce qu'ils pensaient tous. C'est ainsi que toutes les soucoupes se réunirent et qu'elles répartirent en direction de leur berceau. La chatte robot, Ainos, fut laissée à son sort. Pour les Charnïens, elle n'avait plus d'intérêt pour le moment, ce robot était à leurs yeux défaillant et pouvait rester sur terre.
Fripouille avait fini de regarder son film ma siamoise love. Elchatponne, avait envie de se reposer et Fripouille partit dans la pièce voisine où il avait un chevalet. Il se mit à peindre son portrait pendant que son copain dormait tranquillement. Au bout d'un moment, Enchatonne s'éveilla et se demandait où était son copain. Il se leva et vit qu'il était dans la pièce d'à côté, il partit le rejoindre. Fripouille s'était dépêché de cacher la toile avec une couverture.
- Qu'est-ce que tu fais mon copain comme peinture.
- Je peins un héros qui a sauver des milliers de gens en Afrique contre des libellule mangeuses d'arbre.
- Ah bon, des libellules mangeuses d'arbre raconte moi ça, ça m'intéresse.
- voilà, je vais te l'expliquer. En Australie à une certaine époque, les arbres se sont mis à pousser démesurément suite à une pluie d'ADN venant d'une exoplanète. En l'espace d'un mois, le couvert des arbres empêchait totalement la lumière de passer. L'Australie s'est retrouver dans un hiver arbreux. C'est alors qu'est intervenu Pépère pour remédier au problème. Avec sa force surnaturelle, il a coupé les arbres à coup de queue. Malheureusement, ils repoussaient en quelques heures sous l'action du soleil. C'est alors que Turbo est venu pour l'assister. Ensemble, ils ont monté un laboratoire et Pépère à fabriquer des libellules Android capables de manger les arbres. Moi, j'étais en Afrique sur la trace d'un groupe de terroristes Espagnols. C'est alors qu'à commencé l'invasion des libellules. Elles avaient réalisé leur mission en Australie et suite à un bug, elles se sont retrouvées déprogrammées. C'est aussi qu'elles sont arrivées en Afrique et ont commencé à dévorer les arbres. Les gens à cette époque vivaient dans les arbres et se retrouvaient sans habitations. C'est alors qu'est apparut un tigre extrêmement fort qui les a anéanti à coup de moustaches.
Fripouille leva le tissu de la toile et Elchatponne, regardant le tableau, s'écria.
- Mais c'est un tigre !
- Hé oui mon copain. C'est moi déguisé en tigre. Je suis ce héros qui a sauver l'Afrique.
- Tu es vraiment fort mon copain.
Lui répondit Elchatponne qui avait cru à son histoire. Il s'assit sur une chaise et regarda Fripouille finir sa toile alors qu'il se regardait dans un miroir.
Le Pépère était toujours en train de crâner devant Nicolas. Pêcheur l'écoutait sans rien dire. Il reçu un message de Turbo qui lui demandait ce qu'il faisait. Le Pépère avec sa magie le fit apparaître à côté de lui avec Coin-coin.
- Pourquoi, tu n'as pas fait comme ça, pour me ramener ici ? Cela m'aurait évité la peur de ma vie, lui dit Nicolas.
- Parce que j'avais envie de conduire. D'ailleurs, je conduis à l'excellence comme je connais la mécanique. Je suis capable de dépanner une voiture les yeux bandés et les pattes attachées dans le dos. Je suis d'ailleurs l'inventeur de ma voiture. Je suis aussi le concepteur de la voiture la plus rapide au monde.
- Toc toc toc, ça ne doit pas être recommandé pour les hérons, toc toc toc. J'en tremble du bec à l'avance toc toc toc.
Turbo qui était aussi étonné d'être là que Coin-coin compris que c'était un tour de passe-passe du Pépère. Et il lui dit en le regardant.
- La voiture, là plus rapide, au monde, je demande à entendre, même si, je suis pressé de rentrer.
- Fle fle fle, oui raconte nous Pépère, fle fle fle.
- Toc toc toc, j'en ai des crampes du bec à l'avance, toc toc toc.
- Oui Turbo, je vais te raconter, et après nous rentrons. Il faut absolument que je parle à mon Saoudien repeint à la craie Venezuelienne, pour une histoire de crêpe.
Voilà mes amis, cette voiture m'avait été commandé par Henri quatre qui prenait ses poules en Espagne pour sa célèbre poule au pot. À l'époque, j'avais un laboratoire et je faisais des recherches personnelles pour lui. Vous ne savez peut-être pas, mais il avait un grave problème. Voilà ses cheveux poussaient tout seul la nuit quand il dormait. Au réveil, il avait une chevelure de six à dix mètres de long et un coiffeur venait exprès chaque matin. C'est une maladie extrêmement rare que s'appelle le cheveuléose. Donc j'ai fait pour lui des recherches qui étaient financées par Philippe deux d'Espagne pour le remercier de prendre ses poules en son pays. Donc j'ai trouvé le remède et suis resté comme ami à ses côtés une fois qu'il fut guéri.
Il partait régulièrement là-bas. Le problème, il lui fallait dix jours allé retour et la moitié des poules étaient avariées. Il vient me voir un jour et me dit.
- Hé Pépère, gloire de l'univers et des pommes de terre lyophilisées as-tu une idée pour que j'aille plus rapidement en Espagne pour l'achat de mes poules.
- Ha oui, lui dis-je, je vais te faire la voiture la plus rapide du monde. Avec ma chatlauréane je l'ai amené à notre époque pour qu'elle passe inconnue à son époque et qu'il ne se fasse pas flasher aux radars automatiques. Ensuite je lui ai donné l'apparence d'une citadine normale et je l'ai essayé en Belgique devant un radar, volontairement pour savoir sa vitesse une fois le pv envoyé à une adresse bidon, dont j'avais arrangé l'affaire avec une siamoise qui travaillait à la préfecture aux cartes grises. Résultat six cent quatre-vingt-seize kilomètres à l'heure. Du coup, il partait deux fois par jour pour faire le plein de poules.
- Toc toc toc, six cent quatre-vingt-seize, toc toc toc, ça en faits des becs fracturés, toc toc toc.
- Fle fle fle, c'est un coup à perdre ses plumes, fle fle fle.
- Hé bien mon copain, tu es vraiment un génie.
- Bon, je vous laisse, je rentre à l'Élysée, lui dit Nicolas. La prochaine fois roule moins vite quand même pour ne pas attraper toi aussi une poiléose, lol.


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