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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Lolo ouvra les yeux et vit le Pépère qui regardait les étoiles. Il secoua Fripouille qui se réveilla doucement il lui montrait le Pépère. On avait l'impression qu'il priait. Il se retourna et vit que ses coéquipiers étaient réveillés.
- Alors l'équipe de pattes cassées vous avez bien dormi. Chat chat chat.
- Pourquoi tu nous appelle comme ça demanda Lolo.
- Par ce que pour des guerriers vous êtes plutôt mous. Un chat combattant peut rester deux jours sans dormir. Moi même quand j'étais en Irak il m'est arrivé de rester trois jours sans dormir.
- Oui mais nous n'avons pas l'habitude nous.
Répondit Fripouille.
- Figurez vous que je viens d'en entendre une bonne. Mon maître au téléphone était en train de rédiger un courrier pour des amis curés à lui. Il leur demandait de bien former les enfants qu'ils ont en charge pour faire la guerre, une honte poivrot va !! Pendant ce temps sa comparse est en train de boire du rhum et de presser du raisin pour en faire du vin. Et ce n'est pas tout le soûlard lui a même dit de rajouter du sucre pour augmenter l'alcool. Mes copains j'ai les crocs on va attendre que la carotte d'URSS sorte de son bouge et nous donne à manger. Après je ramènerai Fripouille, tu nous accompagne Lolo?
- Non je vais rentrer chez moi plutôt mes maîtres risquent de s'inquièter.
- Non si tu restes là tu a pour mission de surveiller le trafiquant d'arme. Figure toi que le long de la route j'ai vu qu'on creusait tout à l'heure.
- Que cherche-t-il ?
Demanda Fripouille
- Un lot d'arme de guerre à mon avis.
Il regarda en direction de la cabane d'un air menaçant et s'écria.
- Ton compte est bon mon gaillard, tu as déjà deux convocations au tribunal mais la ton compte est bon mon gaillard les armes de guerre c'est la prison. Pour l'instant attendons qu'il vienne nous nourrir nous mourrons de faim nous autres.
Le toutblanc était toujours le long du canal avec Pêcheur. Il l'avait laissé un long moment prétextant aller voir s'il ne pouvait pas trouver à manger pour lui et son ami de fortune. Pêcheur ne savait pas qu'en fait il avait l'intention de voler la nourriture. Il brava les barrières de sécurité et partit dans le centre ville. C'était une ville fantôme. Des portes étaient restées ouvertes comme si on avait annoncé une attaque nucléaire même le petit écho non loin du centre était resté lumière allumée et porte ouverte les clients ayant fuient en vitesse. Seuls quelques hommes dans des combinaisons jaunes essayaient de déloger un groupe de prétendus disciplines de Dieu qui c'était réunis devant l'église. Il observa un moment. C'était la même frénésie que le long du canal.
Un homme parlait dans un micro et le son résonnait sur la place. Des hauts parleurs étaient montés sur le toit d'une voiture de gendarmerie.
- Veuillez quitter les lieux et passer en zone de décontamination. Nous vous donnons l'ordre de vous y rendre où nous serons obligés d'employer la force.
Pour seul réponse ils avaient des prières.
- Gloire au pape François, gloire au diacre myke.
- Ouiiii, gloire au seigneur !!
- Quitter immédiatement les lieux, vous êtes dans une zone contaminée par des extraterrestres.
- Jésus, ouiiii, sauveur dans les flammes ouiiii.
Le pauvre toutblanc les laissa et entra dans le petit supermarché. Il vola des pleins sacs de boîtes de sardines. Il les posa dans un caddie pour enfant et retourna discrètement vers le canal. Il s'arrêtait de temps en temps pour tendre l'oreille. Pas de poursuivant ni chatdarmes seulement des échos du centre ville.
Jésus sssssssss ouiiii gloire eeeee ouiiii.
Il arriva vers pêcheur le long de la berge fermée avec son butin.
- Toc toc toc tu es un génie des sardines toc toc toc. Où les as-tu trouvé toc toc toc.
- Un camion accidenté et abandonné sur la place de l'église. Je n'ai pas pensé comment les ouvrir.
- Toc toc toc, pêcheur va les ouvrir avec son bec toc toc toc.
Les deux animaux mangeaient tranquillement. Ils étaient assez loin de l'autel de campagne mais étaient quand même dérangés par la messe et les ouiiii qui revenaient sans arrêt.
Les chatlopards avec toutes les peines du monde roulaient dans les chemins de traverses pour se rendre à Sancoins. La nationale n'était plus qu'un immense bouchon et un concert de klaxon. Le chat qui avait pris les photos était derrière à côté de Elchaponne et regardait sa galerie il ouvrit les photos de la voiture.
- Quelle drôle de voiture quand même.
Elchaponne à côté de lui regarda par curiosité. Il faillit s'étouffer, il hurla au chat chauffeur stopppppp demi tour.
- Que se passe-t-il s'écrièrent ses chats.
Il prit le téléphone des pattes de son voisin en les montrant à tout le monde, alors !
Tous le regardèrent en répondant, mais c'est Pépère, c'est Pépère, le brigand de Pépère.


La suite bientôt.
 
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