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Pépère le chat du poète. Suite. 22 novembre

#1
Momo, qui était toujours dans la cabane à Bibou, n'en revenait pas de ce qu'avait relaté turbo sur ses prétendues missions.
- Diantre, mais où sommes-nous donc. Qu'est-ce donc que ce chat mythomane qui semble être le cousin de Pépère. Se seraient-ils évadés du même asile, je ne vois pas d'autre explication. Où bien chose plausible, ils consomment les mêmes stupéfiants. Je me demande d'où vient cette jolie chatmoiselle prénommée Sybage, c'est la grâce en personne. Bon Maurice, tu te fais des idées, va plutôt voir ton maître pour réclamer une caresse et quelques bonnes denrées dans son chalet.
Sybage était toujours à la recherche de son cousin. Elle était passée voir les juments qui ignoraient où il pouvait être. Par désespoir et voyant que le temps semblait redevenu normal s'arrêta sous un vieux chêne et relu les messages à Lolo. Elle lui envoya un message pour savoir, comment il allait et ce qu'il faisait. Elle regarda le ciel en attendant et remarqua qu'ils y avaient des étoiles filantes à profusion. Elle était ravie et voyait dedans des roses du lys des anges. Son cœur amoureux lui faisait voir ce qu'ordinairement l'on ne voit pas. Le chêne même sous lequel, elle était lui semblait respirer et lui parler. Elle entendait des louanges dans le ciel. C'est un long bip sur son téléphone qui là sortit de ses rêveries. C'était Lolo qui lui envoyait un long message pour lui dire ce qu'il faisait, se gardant bien sur toute modération.
- Oui ma chamoureuse je vais très bien. Je suis toujours à la brasserie du cul roux à Sancoins et j'ai évité un terrible malheur au Premier ministre. Voilà, il a mangé une part de tarte aux pommes et suite à cela, il avait un peu chaud. Nous avons ouvert une fenêtre et un frelon est entré à l'intérieur. J'ai été très étonné, car ses ailes ne parlaient pas en français. J'ai vainement mis la traduction Google sur mon téléphone et il m'a affirmé que c'était du Mandarin. Il m'a donné la phrase complète et j'ai compris trop tard. Voilà ce qu'il disait. Bon les gars, je suis en place. J'ai laissé mes bagages à la consigne de la gare et les explosifs sont dedans. Je suis sur la place, le ministre ne se doute de rien, envoyez moi l'escadron numéro treize avec des armes lourdes pour neutraliser le super chat Lolo. C'est après que j'aie compris, il était au téléphone. Suite à cela, il y a eu une invasion de plus d'un million de frelons. J'ai tout de suite fait diversion en imitant le bruit de dragon du Komodo qui sont friands de frelon asiatique. Déroutées par mon imitation, les bestioles sont sorties et j'ai pu mettre à l'abri le ministre et les clients de la brasserie. Ils sont revenus en force armés de fusil-mitrailleur et de bazooka. Avec mes moustaches et mes griffes ultras puissantes, je les ai tous anéanties. J'ai ensuite envoyé un SMS à leur chef pour leur envoyer un selfi de mon exploit. Voilà ma chatmoureuse comment, j'ai sauvé la France d'un désastre de perdre son Premier ministre.
Sybage n'en revenait pas et elle lui répondit.
- Mon chatmoureux, tu es extraordinaire, je te chatlove fort fort fort.
Non loin de la minette le Pépère avec les Américains était intarissable. L'homme qui était en face de lui se demandait s'il n'en rajoutait pas un petit peu. - Après m'avoir obligé à creuser la terre comme un manant et manger des bols de cailloux. Sois disant que c'était pour me faire les dents robustes. Un chat de ma classe, enfin que voulez-vous de la part d'un alcoolique, c'est normal. Il m'a fait construire un hangar, sous prétexte d'y ranger sa xsara vts qui est le fruit d'un vol manifeste. C'est donc ainsi que j'ai fait office de charpentier et monter des poutrelles et des ossatures métalliques sous un cagnard de quarante degrés sans même un verre d'eau. De temps en temps, sa comparse venait le voir et me disait. Vas-y Pépère plus haut, vas-y Pépère met un écrou de treize, vas-y Pépère fixe la tôle. Et moi, je lui disais vas-y soûlarde ferme ta bouteille. À chaque visite, elle emmenait une boîte qu'elle déposait sous un barnum que m'avait fait monter mon alcoolique décoloré à l'acide de chlorure d'Afghanistan. D'habitude, il passait son temps dans son gourbi, mais là, il était tout le temps en dessous de la tente que j'avais montée la veille. Et sa comparse avec la Dacia de la gendarmerie ramenait des cartons, des boîte et toutes sortes de choses qu'y m'étaient cachées. L'histoire a duré une semaine. Après avoir fini mon hangar, il m'a envoyé défricher un terrain non loin de chez sa mère. J'ai compris que c'était une ruse pour m'éloigner. Je me suis donc déguisé en sapin et je l'ai observé de la pinède à côté de son capharnaüm. Sa comparse est arrivée et il a enlevé la toile de la tente. Elle s'est écriée, bravo chéri, tu es le meilleur. Je n'en croyais pas mes yeux, il avait monté un char de guerre. Ainsi, donc le hangar était pour mettre cet engin de destruction, attendez la suite, vous verrez.

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