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Pépère le chat du poète. Suite. 17 novembre

#1
- Ce n'est pas votre ami Coin-coin, qui arrive face à la voiture ? S'exclama sœur Mathilde.
- Toc toc toc, il aura prévenu Pépère, toc toc toc, faites attention en vous arrêtant ma sœur, toc toc toc, ça fait plaisir de le revoir, toc toc toc.
La sœur ralentit l'auto et fit très attention où, elle se rangeait. Cette partie du chemin était beaucoup plus sec et à peine à cinquante mètres de la nationale, d'ailleurs, elle fut surprise de voir les faisceaux de lumières juste devant elle. Coin-coin se posa devant la voiture et Pêcheur sortant son long bec par la vitre à deux reprises s'écria.
- Toc toc toc, je sors mon bec avec précaution toc toc toc, je ne veux pas finir chez le béquetier toc toc toc. Vite, Coin-coin monte en voiture, toc toc toc, la chatmoureuse à Lolo a été kidnappée, toc toc toc, c'est un grand malheur, toc toc toc.
Le pauvre canard qui était épuisé monta dans l'automobile et apprit aux autres qu'il n'avait pas trouvé, Pépère et qu'il s'était un peu égaré dans le brouillard en avouant qu'il était myope, malheureusement. Il demanda aux animaux et à la sœur comment, ils étaient arrivés à se débourber. C'est fripouille qui tout fier pris la parole.
- C'est grâce à ma siamoise love, l'idée est venu de ce film qui est mo... Toc toc toc, c'était une très belle idée toc toc toc.. Chut Pêcheur... Mon film préféré. Voilà grâce à une corde que l'on a attachée autour du pneu et en tournant la débourber, car la corde avait été solidement attachée à un arbre par moi-même. Pêcheur à creusé sous la roue et... Toc toc toc, c'est sœur Mathilde qui a conduit toc toc toc... Chut Pêcheur... Bien, voilà, tu sais à présent. Vous avez vu ma sœu, la nationale est à cinquante mètres, il y a un panneau devant. Quand, je pense que nous étions à côté et que nous t'avons envoyé te fatiguer à rien mon pauvre Coin-coin.
Momo était arrivé vers la maison où se terrait le bandit. Avec précaution, il monta sur le rebord de la fenêtre et observa ce qui se passait. Un œil était toujours sur son ordinateur et Sybage dans l'autre pièce. Il redescendit et avec le téléphone de Chatdore et prévint Lolo que sa chatmoureuse était toujours captive. Que Pépère fasse au plus vite surtout, diantre que ces événements sont ennuyeux pour nous autres comme le dirait ce rustre de Pépère. Momo était satisfait de lui et partit se cacher dans la haie en face pour prévenir Lolo en temps réel.
Dans la cabane à cookie qui était immergée d'une robe de brouillard, les animaux dormaient à point. Rookie était réparti dans sa maison. Le noyer que la brume inondait faisait naître sur ses branches de jolies perles qui sous l'aurore qui tentait de renaître faisaient penser à des milliers de gemmes et de rubis. Un petit vent venu du nord faisait trembler les branches et les jolis joyaux qui s'en décrochaient faisaient rêver Rookie qui était dans sa maison et surveillait la cabane à Cookie par le trou de l'arbre. Le noyer que la brume inondait faisait naître sur ses branches de jolies perles qui sous l'aurore qui tentait de renaître faisaient penser à des milliers de gemmes et de rubis.
Les Américains derrière la maison des juments s'étaient totalement calmés et même pour la plupart recouchés car ils attendaient des techniciens spécialisés pour essayer de trouver cette panne électrique introuvable, qui amusait Leïlanne dans sa soucoupe. Elle continuait de surveiller les activités de chacun à distance. Elle attendait toujours que Liettuje se lève pour lui confier son intention de doter Momo de super pouvoir. Comme, il était sur place en cas d'urgence cela serait très utile pensait elle. Mais l'autre fée qui avait volé durant deux jours sans se reposer avait besoin de repos. D'ailleurs peu de gens à cette heure matinale était déjà debout si ce n'est quelque professionnel pour leurs activités comme le serveur de la brasserie du cul roux. L'homme faisait le ménage pour que la salle soit parfaitement présentable. Le jour du barbecue était enfin là et il y aurait de l'animation. Pour l'instant, c'était plutôt calme entre le ministre qui dormait sur le comptoir. Il ronflait bruyamment et faisait en même temps des pets immondes qui énervait le serveur.
- Espèce de salopard, tu ronfles aussi fort que tu fais du vent lunaire, va aux toilettes avec la baleine sur patte et que l'on en parle plus, s'écria t'il énervé.
À l'entrée de Mornay, Pépère s'était enfin calmé. C'est l'huissier qui avait prit le relais et essayait de danser le moonwalk sur la musique de Michael qui venait de l'auto à Pépère. Dans sa danse frénétique, il ressemblait plus à un athlète qui s'entraînait pour le lancer de poids. Imprudemment, il s'approcha de la bande de roulement et c'est un bruit de klaxon qui le remit dans la réalité. Il n'eut que le temps de sauter sur le parking. Il regarda Pépère et lui dit.
- J'aurais dû mettre un gilet jaune, quelle peur, j'ai eu. Un peu plut et monsieur Jeprentout n'était plus de ce monde pour ses œuvres de bienfaisance.
- Pas de gilet jaune, malheureux, c'est le signe de ralliement des nucléaires.
- Que dites-vous, des nucléaires, qu'est-ce que c'est que cette histoire.
- C'est à cause de mon squelette japonais imbibé de vodka de Tanzanie. Laissez-moi vous expliquer la chose. Voilà l'origine de l'histoire. Un jour, ses voisins, qui ont un petit jardin derrière son gourbi, ont voulu faire des radis. Ils ont semé des graines de radis de dix-huit jours. Trois jours plus tard, les radis avaient des feuilles comme les palmiers avec un tronc similaire. Puis dans la terre, les radis sont devenus si gros que la terre s'est mise à se soulever jusqu'à craquer. La fissure s'est propagée sous leur maison. Quand ils ont vu l'ampleur que prenait la plantation de radis au bout de quatre jours, ils ont dû faire venir un bulldozer pour les déterrer. C'étaient des radis d'au moins six cent kilos chacun. C'était à cause des radiations de ses saloperies nucléaires que mon soûlard m'a fait enterrer à côté de son capharnaüm. Ses voisins ont porté plainte et il a été contrôlé par un organisme écologique. Il a pris six mois de prison avec sursis de nettoyer la zone et dix-sept mille euros d'amende pour les dix-sept tonnes de déchets enterrés. Sa comparse gendarme n'a pas pu le couvrir, car elle était en cure de désintoxication caramélisée.
- Désintoxication caramélisée, qu'est ce que c'est que ça ? Et le rapport au gilet jaune, lui dit l'huissier.
- Attendez, j'y viens monsieur. Voilà, à l'époque, sa comparse mangeait des caramels à outrance. En fait, elle en mangeait quinze à seize kilos par jour. Ses collègues n'en pouvaient plus. Sont bureau était tout collant, ses rapports plein de colle caramélisée. Jusqu'au jour où un de ses collègues a pris la Dacia derrière elle, et qu'une fois arrivé à destination, il s'est retrouvé les deux mains collées. Une au volant l'autre sur le levier de vitesse. Du coup, il a fallu le faire désincarcérer de l'auto qui était un pot de colle au caramel. Suite à ça, elle a dû aller en cure. Donc mon soûlard n'avait plus d'appuis pour sa défense. Bien, il a fait un Facebook et appelé à une manifestation générale pour que tout particulier ait le droit d'entreposer des produits chimiques ou nucléaires chez lui. Il y est arrivé, car deux semaines plus tard, la France s'est retrouvée paralysée une semaine par les gilets jaunes nucléaires. Le ministre de l'Écologie, monsieur Nicolas Culot, a cédé et la loi est passée et lui s'est retrouvé gracié. Voilà pourquoi le gilet jaune est le signe du ralliement nucléaire.
- Quelle histoire, c'est hallucinant.
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