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Pépère le chat du poète. Suite. 17 janvier.

#1
À l'entrée de Mornay, l'homme accidenté, était toujours à côté de sa voiture et le patron de la casse voisine c'était proposé de lui enlever l'épave. L'auto était complètement foutue et l'homme avait tellement pleuré qu'elle gisait dans une marre d'eau. L'homme demanda au patron du dépôt s'il ne connaissait personne qui allait vers Bourges, car il prétendait être le chef d'un parti apolitique d'extrême droite. Le gérant lui donna trois cent euros pour son tas de ferraille et l'envoya quelque peu sur les roses. Du coup, le pauvre reprit son chemin en faisant du stop. Son attitude n'encourageait pas les automobilistes à s'arrêter, car il n'arrêtait pas de se gratter comme un pouilleux et son pantalon en guenilles résultant de son accident et de son extraction par la porte à moitié arrachée lui donnait un drôle d'air. Ça plus sa barbe de huit jours ses yeux huileux et sa casquette à l'envers lui donnait un air de repris de justice qui vient d'être libéré. À chaque véhicule qui passait sans s'arrêter, il faisait un doigt d'honneur et criait, fils illégitime vas te faire fouiller les poches, tu sais qui je suis, Enrich Droumller. Plus loin, sœur Mathilde, était avec son nouveau compagnon et le gendarme tatouvu qui partit voir l'homme et revint vers eux et regardant la sœur.
- Bon vielle guenon, tu vas nous ramener à la brigade que je fasse mon rapport. Et que j'enregistre la souche du pv que j'ai mis au gaillard pour défaut de maîtrise de sa casquette.
- Quelle histoire rajouta la sœur, j'ai vu le barbu pouilleux et il a essayé de danser avec le vieux rhinocéros dépaillé de la tonsure.
- Ha oui, où est-il le pape, nous l'avons perdu, mais que pouvons-nous faire pour le retrouver.
Le saint homme avait été enlevé par les Charniens et ils étaient en train de le conduire sur Charnïa. Ils voyageaient son loin de l'orbite du vaisseau à Leïlanne sans la savoir. Ils avaient été étonnés par ses cheveux violets et son habit. En effet, pour se rendre à Mornay, il avait revêtu le cadeau à Pépère. C'est-à-dire le survêtement super-pépère avec son image dans le dos. Les Charniens étaient persuadés qu'en l'interrogeant, ils arriveraient à retrouver leur Dieu. Leïlanne, fonçait vers Charnïa tout en craignant pour la vie d'Elchatponne, Un Œil et Chouânne. Elle était encore trop loin pour entrer en contact par télépathie avec l'autre fée. Elle aurait pu essayer, mais elle devait se ménager comme lui avaient conseillé les médecins de Xyron. Son mal était guéri, mais il fallait du temps à l'organisme pour se remettre, il fallait donc éviter toute fatigue.
Sur Charnïa, dans la cellule, Chouânne essayait de rassurer Elchatponne comme, elle le pouvait avec une infinie douceur. Elle proposa à Fripouille et son ami de regarder ma siamoise love sur le Chamsung de Fripouille. Celui-ci avait complètement oublié qu'il avait son téléphone sur lui et répondit à la fée.
- Mais, Chouânne, je n'ai pas ce film sur mon téléphone.
- Tu es sur mon joli minet regarde.
- Mais comment, c'est possible, regarde mon copain, on va le regarder ensemble.
- Hé bien, je l'ai fait avec ma magie en venant ici, pour t'en faire la surprise.
Les deux chats se mirent à regarder leur film. Chouânne en profita pour se reposer un peu. Personne ne s'occupait d'eux et ils avaient plutôt la paix. Du coup Elchatponne se sentait mieux et il mangea un poulet que lui avait laissé fripouille.
Le poète rentra dans son chalet et posa la bouteille de villageoise et appela son amoureuse. Le Pépère, avec régularité arrêtait de temps en temps l'heure à Paris pour venir espionner son maître et il écouta la conversation de derrière la porte. Le poète expliquait à son amoureuse tout ce qui se passait dans la région. Celle-ci en fut très étonnée et lui dit qu'Emmanuel Macron était dans sa région et qu'il était tombé en panne de voiture devant chez elle. Apparemment, il s'était arrêté dans cette petite supérette pour acheter des cordons-bleus et de l'orangina. Pépère descendit de la plate-forme et vérifia son hélicoptère et dit tout haut.
- Hé bien, tu as dû en boire des litres de villageoise pour halluciner autant espèce de Charentais imbibé de cognac iranien. Où bien, tu as trop mangé de croquettes du commissariat polluées à la cocaïne et au lsd. Attend que je revienne et ton compte est bon mon gaillard...
- Bon, ce n'est rien, François, nous allons te donner une cigarette qui ralentit le temps. S'écria le Pépère qui était réapparu dans la cellule à la seconde près où, il l'avait quitté.
- Oui, mais j'ai l'impression que c'est sa dent qui lui fait mal, rajouta Nicolas.
- Toc toc toc, cet homme a mal aux dents toc toc toc, c'est une catastrophe sa douleur me fait mal au bec toc toc toc vite le béquetier toc toc toc cet homme va mourir de la dent au secours toc toc toc.
- Fle fle fle du calme Pêcheur fle fle fle Pépère va trouver la solution.
Le reste des invités ainsi que Sybage, Lolo et Turbo assistait à la scène sans mot dire. Le Pépère prit son chatventre l'ouvrit et en sortit un tube en disant.
- J'ai la solution, le fabric-dent, qui remplace n'importe quelle dent en dix minutes, c'est une de mes inventions. Je l'ai testé avec mon alcoolique qui n'avait plus de dents à cause de son héthylisme. À chaque fois qu'il éternuait, il en envoyait partout de ses dents. Puis un soir complètement cramé, il s'est endormi dans un fossé. Le lendemain, il avait un rhum terrible et il a tellement éternué qu'il a perdu toutes ses dents et j'ai inventé le fabric-dent.
Pépère prit le tube et demanda à François qui rigolait au ralenti d'ouvrir la bouche. Avec un couteau comme spatule, il lui fabriqua une dent en dix minutes et Nicolas n'en revenait pas et lui dit avec emphase.
- Quand Manu sera rentré, je vais lui parler de ton invention pour la faire breveter. Déjà, envoie-lui un message, je vois avec mes conseillers financiers pour faire une usine de production pour ce fabric-dent révolutionnaire lol.
- Ça va être compliqué, car il n'est pas près de rentrer, il est à l'hôpital pour une oreillose aiguë.
- Comment ça ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Que c'est-il passé ?
- Je vais te l'expliquer et tu vas tout comprendre. C'est Brigitte qui m'a prévenu dans un long message que je viens de lire pendant que la dent à François durcissait. Voilà l'histoire qu'elle est vraie réelle et authentiquement pas fausse. Pour passer les barrages des baskets roses, il s'est déguisé en BHL. Oui, c'est un mouvement contestataire aux nez rouges. Brigitte a eu peur qu'il tombe sur des barrages de nez rouges qui sont contre BHL alors, elle s'est déguisée en Arielle Dombasle qui est pour l'autre clan. En route, ils sont tombés sur une bande de nez rouge désolidarisé du mouvement qui s'appelle les fesses bleues, oui, ils peignent le derrière de leur vêtement au niveau de la proéminence en bleu. Donc ce mouvement les a quelque peu malmené et ont saboté la voiture en crevant le réservoir. Donc, ils repartent et Emmanuel avait envie de cordons-bleus. Il s'arrête dans une épicerie de quartier qui est juste en face de chez la soûlarde, la compagne de mon alcoolique. Il achète ses cordons-bleus et va pour repartir et ne peut pas démarrer. Du coup, il dit à Brigitte enlevons nos déguisements, car pour le dépannage ça sera plus facile. Il appelle un professionnel qui lui dit être un nez rouge et refuse de le dépanner. Entre temps, ma soûlarde rentre dans l'épicerie pour acheter de la villageoise. Le pauvre Manu y retourne aussi pour acheter des bouchons de liège pour reboucher la bouteille d'orangina dont il avait égaré la capsule. Ma soûlarde le reconnaît et va le voir, car elle lui avait envoyé un courrier à l'Élysée pour savoir si le prix du vin allait diminuer. Elle sympathise avec et l'invite avec Brigitte boire un café. Suite à une longue discussion sur les nez rouges, les baskets roses et les fesses bleues, ils trouvent un terrain amical et elle leur propose l'hospitalité du gîte et de leur faire découvrir sa tarte à la citrouille. Oui, je vous en ai parlé, ce sont les citrouilles nucléaires que j'ai plantées en plein cagnard, oui les graines arrosées à l'huile d'uranium. Elle est immunisée donc, elle en mange à outrance. Malheureusement, Emmanuel a fait une mauvaise réaction et ses oreilles se sont mises à pousser toutes seules. Prise de panique Brigitte a téléphoné aux pompiers et s'est rendu compte que sa peau était devenue verte fluorescente. Ils avaient très chaud, mais comme, elle vit les fenêtres ouvertes ça pouvait aller, oui, ce sont les effets de l'alcool ça donne chaud. Quand les pompiers sont arrivés, ses oreilles étaient déjà en train d'envahir le trottoir, ayant passé la fenêtre. C'est ainsi qui est parti vers l'hôpital de Purpan à Toulouse avec des oreilles de vingt-sept mètres de long. Brigitte avec la peau verte et les cheveux bleus. Voilà Nicolas maintenant, tu sais ce qui me tracassait.
Nicolas le regarda d'un air ahurissant et lui dit, mais Pépère que pouvons nous faire ?
 

Pièces jointes

Cortisone

Maître Poète
#2
Impressionnant. Ce qui me plaît le plus dans cet épisode c'est le fabric dent dont j'aurais grand besoin.
Et demain ce sera quoi ?
Amicalement
Gaby