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Pépère le chat du poète. Suite. 16 January

#1
Leïlanne était heureuse, son mal était guéri et le médecin venait de lui dire qu'elle pouvait repartir vers la terre. Grâce à un traitement révolutionnaire, elle était totalement remise de sa fatigue. Elle visita avant certaines personnes en soin dans la clinique où, elle avait été soignée. Elle monta dans sa soucoupe après avoir fait le plein en énergie solaire et alluma ses instruments de bord. Elle vit un message de Chouânne qui lui expliquait le vol de l'hélicoptère à Pépère, sa substitution et l'enlèvement d'un œil qui l'avait dérobé sur le champ de poète. Elle lui relatait son arrêt sur la planète aux escales et les tribulations de Fripouille et son nouveau copain Elchatponne devant leur film favori, ma siamoise love qu'ils avaient regardé ensemble dans la soucoupe et la surprise qu'elle leur avait fait en reconstituant une scène sur la planète déserte. Puis son départ pour aller récupérer l'hélicoptère à Pépère sur Charnïa et plus rien. Elle se demandait pourquoi elle n'avait plus de nouvelles depuis. Elle contacta Liettuje sur terre pour savoir ce qu'il en était. Celle-ci ne savait rien de plus. Leïlanne présentait quelque chose de grave et décida après en avoir informé Liettuje de partir en direction de Charnïa. Sa soucoupe était très puissante donc, elle pensait être assez prêt rapidement pour voir ce qui se passait par télépathie. Elle volait vers cette destination avec confiance espérant qu'il ne soit rien arrivé à Chouânne et aux chats.
Le poète était perturbé par la conduite de la jument. Il la trouvait vraiment excitée et il remarqua que même les Américains derrière la cabane se méfiaient de la bête. Un camion arriva dans le chemin qui menait à sa cabane et il partit voir ce qui se passait. C'était en fait un pick-up et il y avait dedans des centaines de sac en plastique transparent contenant des bouchons de bouteille, la villageoise. Le conducteur descendit et vint vers le poète.
- Bonjour, monsieur, je m'excuse de vous déranger, voilà, j'ai un problème sur mon véhicule qui fait des ratés et il n'y à pas de réseaux et je n'arrive pas à joindre mon entreprise pour être dépanné. Je me suis arrêté plus haut pour demander à téléphoner à une personne qui m'a dit ne pas avoir de fixe, mais qu'il connaissait un mécano dans le coin et m'a envoyé chez vous.
Le poète lui répondit qu'il voulait bien jeter un coup d'œil. L'homme lui ouvrit le capot et l'homme trifouilla dans le moteur en parlant de filtre, de retour, de bouchon et partit sous son hangar et revint avec un filtre à gasoil et dit au chauffeur.
- Démarrer maintenant ça doit être bon.
L'homme s'exécutait et donna plusieurs coups d'accélérateur, extrêmement satisfait.
- C'est génial, il tourne comme une horloge, qu'est-ce que c'était ?
- Rien de bien méchant, le retour du gazole ne se faisait pas bien, le filtre était partiellement bouché, je vous en ai mis un qui a déjà servi, mais qui est encore bon. Dites moi, qu'est-ce que c'est que tous ces sacs de bouchons, il y a une fabrique de bouteilles dans le coin.
- Hé bien, ces sacs contiennent le nombre de bouchons qui correspond aux nez rouges de la région. C'est un recensement par bouchon, chaque personne faisant partie du mouvement a mis un bouchon.
- Ha oui, quand même, ce sont tous les nez rouges du Cher ?
- Non, c'est seulement, Sancoins et Mornay, et un convoi exceptionnel est nécessaire pour chaque région, là, j'ai environs trente mille bouchons.
- Mais nous sommes en gros à peine huit mille habitants entre Sancoins et ici, c'est très étrange.
L'homme n'avait pas l'air de trouver ça étrange et lui dit.
- C'est que nous sommes nombreux, je suis moi-même un nez rouge et à la télévision, ils ont parlé de treize milliards de nez rouges rien qu'en France.
- Mais nous somme soixante-sept million en France, c'est impossible.
L'homme lui répondit en remontant dans son camion pour repartir.
- Oui, soixante-sept millions virgule quelque chose et notre représentant Jimy Colle a dit que c'étaient les gens d'après la virgule qui faisait qu'il y avait autant de monde, bon, j'y vais merci monsieur, les nez rouges vous citerons certainement pour une médaille de la bravoure pour l'acte héroïque que vous avez réalisé ce matin. Tenez brave homme cadeau des nez rouges.
Le poète resta médusé dans le chemin, avec dans les mains une bouteille de deux litres de villageoise que lui avait laissée le chauffeur.
Dans la cellule du commissariat, c'était la panique totale. François à force de faire l'andouille avec son doigt dans le goulot de la bouteille avait fini par le coincer à l'intérieur. Il se mit dans un premier temps à léché le goulot de la bouteille et le Doc lui dit, tranquille cousin, pourquoi tu fais Isidore sur son os. Dix minutes plus tard, il finissait sa phrase, Isidore, c'est le chien à Nico mort de rire. Et François répondit...
- Quelqu'un m'a dit... Carla lui coupa la parole et continua, c'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore... Tais-toi, Carla et rendors toi, lui dit Nicolas. Oui, c'est quelqu'un qui m'a dit qu'il fallait mouiller le doigt pour enlever une bague trop serrée alors, je mouille mon doigt pour qu'il sorte plus facilement de la bouteille.
- Mais ça ne serre à rien, tu lèches le verre, lui rétorqua Nicolas.
- En même temps, si on me l'avait précisé avec la bague, je l'aurais su, qu'est-ce que ça fait mal. Répondit-il à Nicolas.
Pêcheur qui s'était réveillé, était affolé et il se mit à s'agiter.
- Toc toc toc, François a le doigt dans la bouteille toc toc toc, il va mourir du doigt toc toc toc vite un doigtier toc toc toc cet homme est en danger toc toc toc.
- Fle fle fle, ne t'affole pas Pêcheur fle fle fle nous allons trouver une solution fle fle fle.
Le Doc proposa une idée. Détourner la douleur pendant qu'il forcerait le doigt à sortir de la bouteille. C'est ainsi que Stomy se mit à lui tirer l'oreille pendant que le Doc tirait la bouteille et que Nicolas disait, allez François, pète un coup tu es tout pâle lol. Le pauvre homme criait aie mon doigt ça fait mal. Carla se réveilla et prit une bouteille vide et lui donna un coup sur la rotule. Le pauvre se leva avec l'oreille en guenilles et en boitant, il dansait la bouteille au bout du doigt. C'est Pépère qui eut l'idée de casser le goulot. C'est ainsi que l'on coucha François sous la table et que l'on mit le goulot sous l'un des pieds. Puis tout le monde monta sur la table après avoir posé les plats sur les chaises de réception. Sous le poids de la table, le goulot céda sous le pied et François hurla. Victoire le goulot à cassé, aie mon doigt. C'est ainsi qu'on le rassit sur sa chaise avec une bosse sur le genou, l'oreille en lambeau, la mâchoire en sang dû au fait de sa dent cassée et de s'être crispé et un doigt allongé de trois centimètres dû au poids de la table exercé sur le pied appuyant sur le doigt. De mémoire de boxeur, Stomy n'avait jamais vu un homme dans un tel état après un combat. Le Doc lui fit fumer un peu de sa cigarette qui ralentit le temps et il reprit un peu de couleur...
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Cortisone

Maître Poète
#4
Je viens de vous lire ce matin et j'ai vraiment aimé. Plus particulièrement la fin hi hi hi
Amicalement et bonne journée
A ce soir pour la suite
Amicalement
Gaby