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Pépère le chat du poète. Suite. 16 décembre

#1
Le poète était sur le chemin du retour et arrivé dans son allée, il fut étonné de voir que les américains avaient levé leur campement. À peine garé, il vit le Pépère qui était devant sa voiture avec un nez rouge et un gilet jaune. Il n'en crut pas ses yeux. Il descendit de la voiture et le regarda en lui disant.
- C'est toi Pépère, qu'est ce que tu fais comme ça dans cette tenue ?
Le Pépère le regardant méchamment lui répondit (en miaulant pour le poète) et explicitement pour lui.
- C'est toi mon soûlard ? Qu'est-ce que ça peut te faire ce que je fais ici. Je t'ai demandé moi combien tu as bu de litres de vin depuis ce matin poivrot. Je suis venu voir ce que tu trifouilles avec le monstre et puis voir si mes poulets n'ont pas été dévorés. Bon, je te laisse cuver ta vinasse et bonjour à ta soûlarde en passant. Au fait, le harnais est en congé payé alors si tu couches la voiture dans le fossé débrouille toi tout seul. Bon, je retourne à l'élysée, j'ai des affaires urgentes qui m'attendent.
Puis le Pépère disparut. Le poète se dit ce coup-ci, je suis victime d'hallucination sévère. En fait, le Pépère à l'élysée avait prétexté une envie pressante. Des toilettes avec sa magie, il était réparti à Mornay, car il ne pensait qu'à ses poulets et au monstre. Il avait vérifié le contenu des caisses et s'apprêtait à partir quand le poète était arrivé. L'homme partit dans sa cabane manger pour s'en remettre.
Pendant ce temps, le long de la nationale, le brigadier Tatouvu et sœur Mathilde se parlaient tranquillement. Elle lui expliqua ce qui était arrivé et l'huissier sortit à son tour de l'automobile. Il eut à peine le temps de dire bonjour au gendarme que celui-ci sauta dans sa voiture et partit vers l'entrée de la commune qui était à deux cents mètres. Du parking, il avait vu qu'un groupement de nez rouges s'était formé juste avant le panneau Mornay sur Allier. Une fois sur place, il descendit précipitamment et dit au groupe.
- Gendarmerie nationale, vous faites obstruction à la circulation. Veuillez partir immédiatement où je verbalise tout le monde. Non ce n'est pas possible, mais c'est Robert. Que fais-tu là mon cousin.
- Bien, je manifeste comme les autres pour les revendications.
- Ha oui quelles revendications ?
- Bin, je ne sais pas moi comme les autres, les revendications de la ttc.
- La ttc, de quoi me parles-tu.
- Le tout trop cher lol.
Pendant que le brigadier qui avait retrouvé son cousin buvait immodérément et discutait avec le groupe des nez rouges, un bouchon s'était formé et l'un des camions klaxonnait. Le brigadier partit voir le conducteur et il lui dit.
- Grand d'arme de mie, veuillez couper le mot de l'heure hic. Pas à pieds du camion et soufflé dans les tilts de l'ohmmètre hic 135 roro de pavé pour avoir sonné dans une algue de modération hic.
Le routier qui était le premier de la file lui répondit.
- Mais vous êtes soûl ma parole, pour le procès-verbal vous pouvez vous le garder pour ce que je pense, au revoir horrible gendarme.
Et l'homme repartit avec son camion en klaxonnant autant qu'il le put. Le brigadier qui faisait la pendule ne trouvait même plus la route des yeux. Un des nez rouges lui dit.
- Hé Tatoubu lol tu fais la pendule si ça continue quand on te dira bonjour, tu vas nous donner l'heure lol. Allez vient boire une bonne rasade de villageoise avec nous lol.
Dans le champ en face de la cabane du poète, Cookie était en train de galoper pour se calmer. Un peu, avant de se mettre en colère, elle dormait tranquillement. D'un seul coup, elle eut comme la sensation d'une présence et ouvrit les yeux et lui apparut le Pépère juste devant elle. Il portait un gilet jaune et un nez de clown. Il dansait devant elle et lui disait.
- Je suis pépère, je suis une affaire, je ne suis pas en toc, je fais toc toc. Si tu croyais que je n'avais pas envie de te faire une blague aujourd'hui, c'était raté ;
Et il fit un énorme pet nauséabond avant de disparaître en laissant une odeur si forte que Chatdore entendit le poète s'écrier devant son terrain. Qu'est-ce que c'est que cette odeur épouvantable, une fosse septique à explosée quelque part par là. Tous les animaux sortir en courant de la cabane et Cookie s'était mise à galoper.
Elchatponne était content d'avoir échappé aux gendarmes grâce à son ingéniosité. Il roula un moment et s'arrêta pour manger le rôti qu'il avait dérobé. Une fois qu'il eut mangé, il eut une immense fatigue qui l'envahit et il partit dans un bois qui était proche pour dormir un peu.
À l'élysée, tout le monde était à table, sauf Pépère qui était parti soit disant téléphoner à un ami. Il revint en rigolant et le président s'en étonnant lui dit.
- Alors Pépère que vous arrive-t-il ? Vous nous semblez bien joyeux de cet appel que vous fîtes. Vous prîtes tant d'empressement à le réaliser qu'il fut sans doute amusant, du moins, je le subodore.
Doc Gyneco répondit, sérieux Manu, tu parles trop vite, je n'ai pas le temps de capter lol. Qu'est-ce qu'on...
- Tais toi Bruno, laisse donc notre ami Pépère répondre à monsieur le président, s'exclama Nicolas en lui coupant la parole.
- Hé bien, je viens de téléphoner à une vielle amie qui habite en Nouvelle-Zélande et je lui ai fait une blague énorme dont, je ne peux pas vous parler. Bon, ce n'est pas tout ça nous devons agir rapidement. Pêcheur et Coin-coin, vous allez vous occuper des nourrissons en leurs disant que pour Noël, ils auront tout un autographe de Traître Grims et son titre dédicacé, taxé comme jamais. Lolo et Turbo vous allez voir les chats et les convaincre de dégager les pavés de l'élysée. Cette année à Noël, il auront tous du Whiskas à profusion, dites leurs que le prix va baisser en janvier, j'ai une idée pour convaincre la marque. Moi, je vais aller voir les nez rouges avec monsieur le président, comme ça Bruno, tu auras le temps d'emmener Nicolas pour récupérer Carla lol.
Le président reprit la parole et dit à Pépère.
- Nous devons faire vite car figurez vous que les malfaisants veulent détruire le monument de Napoléon en perspective que je concède à leur désir
Le pépère le regarda et lui répondit.
Savez vous pourquoi Napoléon se tenait toujours le ventre ?
Tout l'auditoire répondit par la négative. Et Pépère reprit...
- Je vais vous l'expliquer, c'est parce qu'il avait la colique continuellement depuis sa naissance. À l'époque, je travaillais en Italie comme responsable de recherche dans un laboratoire. Je coordonnais mes assistants sur la recherche du vaccin de la grippe qui était en cours à cette époque par une épidémie terrible. Donc, un jour, nous avons été visités par le président de la République Italienne qui était Napoléon à cette époque. Constamment, un assistant le suivait avec un seau hygiénique. J'ai inventé les WC modernes bien après. Donc il portait des pantalons avec des fermetures éclair au derrière, car il faisait caca toutes les vingt minutes. Le pauvre gaillard qui lui servait de laquais n'en pouvait plus. Cela faisait trente-quatre ans que l'homme avait cette immonde colique et il était à son service depuis ses quatorze ans. Tandis que le bougre était dehors en train de vider le caca, il vint me voir Pépère vous notre gloire par-delà les frontières ne pouvez, vous ne pas trouver un remède à mon mal. Alors j'ai inventé le smecta.
- Quel génie faites vous, répondit le président.
- Oui, Monsieur le Président, mais j'ai mis ma vie en danger, j'ai failli être guillotiné.
- Ha bon et pourquoi donc ?
- Figurez-vous que son laquais a fait un scandale et en produisant de fausses preuves m'a fait arrêter pour meurtre.
- Vous ne lui aviez rien fait !
- Si figurez-vous, qu'en soignant Napoléon, je l'ai mis au chômage. Il s'est inscrit à pôle emploi qui a cette époque où on écrivait à la plume les démarches demandaient un temps infini. Ils ont fini par lui répondre qu'il n'avait pas le droit aux assedic, car son patron, Napoléon depuis vingt ans les payait en espèces. Il l'a emmené aux prud'hommes, mais comme Napoléon avait des appuis terribles, il a été débouté de sa demande. Étant donné que je n'avais pas encore inventé le RSA, il n'avait plus le droit à rien. Si juste son seau hygiénique qu'il a revendu un bon prix car ayant appartenu à Napoléon. Cela lui a permis de vivre un moment jusqu'à ce que Napoléon l'apprenne et porte plainte pour vol de son seau. Le bougre a fait un peu de prison puis a été envoyé au bagne d'où il s'est échappé et après fait sa manœuvre malveillante à mon égard. Voilà monsieur le président mon histoire qu'elle est vraie réelle, pas fausse authentique et avérée réelle.
Le président n'en revenait pas et les autres convives non plus et le Doc répondit.
- Ça se fume le smecta lol.
Le président désespéré de cette requête répondit ; mon Dieu, fumer du smecta, que pouvons nous faire.

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