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Pépère le chat du poète. Suite. 15 octobre

#1
Sur Xyron, Chouânne était enfin dépannée et elle s'apprêtait à rejoindre sa planète pour faire son rapport sur le reboisement de la parcelle réservée aux gigonofus. Pour la première fois, depuis qu'elle était fée sur Mercure, elle était triste. Elle aurait aimé être sur terre avec son Tigrou. Non qu'une maison ou un appartement lui manqua, elle avait le spleen d'être loin de la terre. Elle revoyait sa vie d'avant quand elle était enfant où elle vivait à la campagne. En cette époque reculée tout le progrès actuel n'avait pas pris le pas sur la conscience humaine. L'odeur des champs après la pluie, ses chats courant à travers la campagne, les forêts de chêne proche de sa maison, l'école avec les marronniers, les mains dans la neige qui brûle les doigts après, toutes ces choses lui manquaient. Son départ pour la ville avait été aussi très dur et son compagnon ne le sut jamais. Puis elle se retrouva seule et récupéra des chats errants pour lui tenir compagnie et puis la naissance de Tigrou. La catastrophe et enfin le déclin qui lui permit de devenir la fée Chouânne, alors qu'elle s'appelait Anne. Sa rencontre avec une planète qui l'avait acueillie comme si, elle y était née, puis ses voyages dans l'espace et tous ces animaux secourus. Malgré ses trente-cinq ans, elle avait déjà vu pas mal de choses. Elle reprit l'espace l'esprit occupé par toutes ces interrogations, mais elle était rassurée pour Tigrou, car Liettuje était là pour lui venir en aide au cas où. Leïlânne s'était envolée pour la Terre, car elle devait rejoindre Liettuje sur la commune de Sancoins. Elle était un peu pressée que les événements reprennent leurs cours normal. En y réfléchissant, elle en souriait de savoir que l'événement déclencheur de toute cette histoire était dû au fait que Pépère avait fait une colique par le hublot de son hélicoptère sur la brigade de gendarmerie. Justement, non, loin de ce lieu au même moment, sœur Mathilde était en ligne sur snapchat avec le père Dominique.
- Oui mon père, qu'est ce dont qu'il vous arrive, votre furoncle nasal à explosé et vous avec taché votre aube, lol.
- Sœur Mathilde, pouvez-vous arrêter de me manquer de respect s'il vous plaît, c'était pour savoir si vous aviez remis au pape mon prestigieux cadeau.
- Bon écoute, père Dominique, vieux croûton si tu n'avais pas mis ton nez dans l'endroit secret de Marie, tu ne l'aurais pas ton furoncle, deuxièmement ton cadeau ringard, je m'en fous totalement. J'ai été victime d'une tentative d'enlèvement par des serviteurs de Dieux et un faux curé poète à essayé de m'assassiner à deux reprises. Alors comprends bien que le fait que, tu as des champignons sur les gants de boxe où une pustule sur ta grande écharde où même un myosotis sur le pif, je m'en contre fous, tu n'as qu'à mettre des gants mappa si tu as peur d'aller à la pharmacie pour t'équiper en plastique. Salut vieux chameau, excuse moi, je suis énervée et ça soulage.
Elle s'apprêtait à partir quand une patrouille de gendarmerie passa non loin. Elle vint à elle afin de la contrôler.
- Bonjour madame, gendarmerie nationale, veillez à couper la ceinture et retirer votre contact. Papier de conduire, carte de permis et certificat de pollution et pastille d'assurance. Vous êtes en stationnement gênant devant l'entrée de la brigade et nous attendons une livraison de munitions.
La sœur n'eut pas le temps de répondre qu'un camion arriva derrière elle et là klaxonna. Un homme descendit et dit au gendarme.
- Je viens vous livrer la villageoise, où est-ce que je peux me garer.
- Madame, veillez à déplacer votre véhicule, monsieur à besoin de la place. Mettez-vous ici brave homme, hic. Alors vous me montrez les papiers d'alcoolémie madame, souffler donc dans la trompette.
L'agent regarda le compteur de l'éthylomètre qui affichait 3,56. Il appela son collègue et lui dit.
- Tu es sûr qu'il marche cet engin, souffle dedans. Ha, bon, 3,80 maintenant, attend, j'essaie, 3,90. Madame, vous pouvez circuler visiblement, notre équipement est défaillant.
La sœur reprit la route en regardant le ciel et dit tout haut, merci mon Dieu.
À Mornay, pendant que Pépère parlait à Turbo, le poète était reparti vers son chalet et le Pépère qui avait envoyé Turbo en avant le vit reculer en disant.
- Maman moi peur, la lumière s'allume toute seule maman moi peur.
- Qu'est-ce que tu dis mon loulou, je ne comprends pas.
- Maman moi pas peur, il y a de la lumière dedans, je vais aller voir ce qui se passe maman moi plus peur.
- Non laisse, j'y vais ça doit être mon marin de Normandie imbibé de goutte de tulipes iraniennes qui est entré dans son gourbi.
Il partit voir et monta sur la chaise pour regarder par la vitre et revint vers Turbo.
- C'est bien ce que je pensais, c'est mon Italien décoloré à l'acide citrique du grand nord qui se fait une orgie alimentaire. Il est en train de manger une brioche pour dix personnes à lui tout seul et au sol, il y a un petit fut de vinasse. Bon regarde l'échelle est là.
- Oui mais comment allons nous la ramener là-bas Pépère ? Si nous sautions sur le rebord de la fenêtre ça serait plus simple non !
- Oui, mais moi, je ne peux pas. Malgré ma taille svelte, je suis légèrement handicapé en ce moment, car j'ai une prothèse dans la cuisse et je reviens d'une mission très périlleuse qui m'a beaucoup éprouvé. J'ai dû combattre en Afrique des centaines de lions armés de dents en métal qui menaçait la population. Ces animaux vivaient près d'un dépôt d'uranium laissé par mon soûlard en personne pour rendre service à l'Irak avec qui il trafique ses saloperies chimiques. C'est en le suivant pour mon enquête que j'ai découvert l'affaire. Lui-même d'ailleurs à aussi des dents en métal, c'est pour ça qu'il mange n'importe quoi. J'ai donc fini en Afrique derrière mon alcoolique Argentin cancéreux de la crotte de nez, et vu qu'il mangeait avec les lions les boîtes de munitions vides pour faire disparaître les preuves de son passage. J'ai attendu qu'il reparte et j'ai brouillé le réseau téléphonique, car il parlait avec les bestioles par SMS. À pattes nues, j'ai terrassé plus de deux cents animaux à dents métalliques. Ensuite, avec mes moustaches, j'ai creusé un trou de deux cent mètres de profondeur pour enfouir les saloperies du poivrot et les bestioles contaminées. Alors tu comprends pourquoi ma prothèse me fait mal et que je ne puisse sauter malgré ma ligne fluette. Tout ça, c'est un souvenir de mon sauvetage du onze septembre ainsi que le morceau de titane que j'aie dans le cœur. Ne t'inquiète pas turbo nous allons utiliser la force de ma copine Cookie ou Lucie pour tirer cette échelle. Here we go my friend.



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