Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Pépère le chat du poète. Suite. 14 décembre

#1
Chouânne et Liettuje regardaient avec attention ce que faisait Pépère. Elles étaient assez étonnées qu'il n'eût pas l'idée d'utiliser sa magie. Avec tous ces événements inattendus, elles avaient oublié Elchatponne. Lui par contre n'avait pas oublié son évasion. Les gardiens du fourgon pénitentiaire étaient partis rejoindre les joues rouges, pour protester contre les frais de leur greffe du sourire. Ils avaient rencontré au rond-point les gendarmes qui mangeaient le casse-croûte avec les manifestants. Du coup, ils ne surveillait plus le véhicule et Elchatponne était arrivé à passer par un petit vasistas qui était là pour l'aération. Il avait ensuite couru aussi vite qu'il le pouvait à travers champ et arriva dans une cour de ferme. Les propriétaires étaient absents et des chiens hurlaient dans la maison. Il n'en avait pas cure et découvrit la gamelle des molosses devant la maison. Il était affamé et mangea tout le contenu et but l'eau qui était posée à côté. Il n'arrêtait pas d'envoyer des messages à un œil qui ne répondait plus. Il était furax, car il se demandait s'il ne se moquait pas de lui. Sous une des granges, il trouva un scooter. Il ne savait pas comment faire pour le démarrer et s'agaçait tout seul. Puis, il s'aperçut qu'il était électrique et qu'il suffisait de mettre le contact. Il mit le GPS en mode piéton pour passer par les petits chemins. La batterie du scooter était au maximum et il avait vingt kilomètres de route. Cela était bon pour lui, la distance en deux-roues était de une heure trente. Il fulminait de l'absence de réponse de son complice. De toute façon, il ne voulait plus se venger de Pépère, mais il avait une parole à tenir, payer en poulet son complice à qui il avait promis cette récompense. Même si sa cavale s'arrêtait ici, puisqu'il irait en Italie, après il voulait le payer. Puis c'était pour lui l'occasion de dire à la justice, j'ai fait un dernier coup et je m'en vais. Son but était d'attaquer l'intermarcher et voler de la volaille et des poulets.
Un œil avait eu très peur quand Pépère avait enfoncé la porte. Sur le moment, il crut qu'un éléphant était passé à travers. Il faut dire que la cabane était une construction légère montée sur pilotis et les onze kilos de Pépère avaient fait trembler les parois. Le chat bandit s'était dans un premier temps réfugié dans le bois derrière l'étang, puis voyant son affaire raté, il était réparti discrètement par les prés jusqu'à sa première cachette. Il aurait bien aimé répondre à son chef, mais la batterie de son téléphone était déchargée. Il attendait d'avoir suffisamment de charge pour lui répondre et faire comme si de rien n'était. Après tout se disait-il, j'ai des poulets qui vont m'être donné en paiement.
Cookie était ravie. Elle était sortie pour voir l'avancement du départ des Américains et c'était presque terminé. Elle se disait enfin un peu de tranquillité. Le Pépère n'était pas là et elle était assurée de ne pas s'éveiller avec une odeur de caca sous le nez. Les hommes finissaient de ranger dans les jeeps tout le matériel. Cookie était intriguée par l'un d'eux qui n'était pas habillé en kaki et qui gesticulait dans tous les sens en parlant. Visiblement, l'homme avait l'air extrêmement agité. En une seconde, il se retourna et vint vers Cookie. Rookie qui allait vers sa maison en passant devant elle, lui fit. Gre gre gre, bon courage Cookie gre gre gre. L'homme arrivé à quelques centimètres de Cookie s'arrêta et lui dit.
- Bon, je sais que tu es un Américain déguisé en cheval. Tes complices m'ont dit que tu étais un Android et que tu avais des problèmes électroniques et que c'était la raison pour laquelle ils te laissent ici. La preuve que, je ne mens pas, c'est que j'ai bu un cacolac en regardant un film sur kporn avec mon téléphone dans le bois. La fille dedans m'a dit, ouiii, ouiii, ouiii, quand j'ai pensé qu'il y avait des agents du fbi dans les parages. Alors, je lui ai demandé tout haut, mais combien sont-ils ? Une dizaine ? Elle m'a répondu, ouiiiii, encore, plus fort, ouii encore plus. Du coup, je n'ai pas osé demander le nombre exact de personnes et j'ai été à la source demandé.
- Cookie était furax quand elle vit que l'homme avait à la main un rouleau de papier toilette. Elle rua des deux pattes avant et l'homme eut peur et s'enfuya en courant avec la jument qui hennissait autant qu'elle le pouvait.
- Hiii, bandit, tu es un cousin à Pépère déguisé en humain et tu comptais faire ton caca chez moi pirate, malfaiteur, hiii je vais t'en donner moi des chevaux électriques Android hiiii.
À l'élysée, Emmanuel Macron n'en revenait pas de la trouvaille à Pépère. Il était pour le moins complètement dérouté et lui dit.
- Pépère, pourquoi dites vous que c'est un couscous ? Le terme est inopportun, car en l'occurrence, il s'avère que ce fut du coq au vin que vous nous avez concocté mon cher.
Le Doc rajouta, - c'est trop bon ça comme hamburger, mais c'est quoi les choses dures dedans. Nico, tu abuses, tu abuses, tu as mis des crayons dans mes frites lol.
Pépère fit signe à ses convives de se taire. Il fit apparaître, des frites pour le Doc et du poisson frais pour Pêcheur et Coin-coin qui ne purent étouffer leur joie.
- Toc toc toc, enfin, je vais me régaler toc toc toc merci Pépère.
- Fle fle fle, c'est du premier choix fle fle fle.
Le président s'écria d'un seul coup.
- Non est-ce possible, François me Twitte pour me dire qu'il désire un nouveau scooter et nouvel appartement. Qu'est-ce qu'il lui arrive, c'est un grave problème que nous tenons là. Pourquoi tout le monde est dans cet état qui ressemble à un état de coma transitoire, une sorte de frénésie collective avez vous une idée Pépère ?
- J'ai une petite idée sur le problème. Un jour sur ma commune, nous avons eu une invasion comme ça. Tout à commencé un matin. Mon soûlard avait décidé de faire des crêpes. Il s'en va à Sancoins et me dit, Pépère garde le chalet et prépare le harnais au cas où. Inutile de vous dire qu'il est revenu trois heures après. Il avait été à l'auberge des moines pour picoler avec sa soûlarde. D'ailleurs, j'ai été étonné, car ils sont revenus en Dacia alors qu'il était parti avec ma Chatlauréanne. Je me suis dit, ce coup-ci, mon loulou, ta voiture est fichue. En fait, il avait mit du vin dans le réservoir et ma pauvre Chatlauréanne était ivre et le salopard l'a fait arrêter par les collègues de sa soûlarde. Donc, il commence la préparation pour ses crêpes. Il comptait mettre dedans du rhum, mais sa comparse l'avait déjà bu. Il pense à une chose. Figurez-vous qu'il avait mis un jour dans un fût à whisky des déchets d'uranium. Je me suis dit, ce coup-ci, mon loulou, ta voiture est fichue. Donc, il se dit mettons du whisky. Il fait ensuite ses crêpes. Oui un jour où il était bourré, je m'en souviens, c'est le jour où j'ai monté le char que les Jordaniens ont récupéré le lendemain, bref. Une fois les crêpes finies, justes au-dessus, il y avait un nuage violet et vert. Oui, il était à l'extérieur et non dans son gourbi. Donc, il a mangé les crêpes irradiées à l'uranium avec sa comparse et ils ont fini tous les deux avec des dents rouges et les cheveux orange fluorescent. Le soir, le nuage était devenu rose fluorescent et un coup de vent l'a emmené. Non loin de la commune de mon soûlard sur un village qui s'appelle Dun Sur Auron un groupe de personnes étaient dehors et faisaient un barbecue pour fêter le départ de l'un d'eux. Le nuage est arrivé juste au-dessus du barbecue quand une fine ondée est arrivée. Du coup, le barbecue a ramassé les émanations des crêpes à l'uranium de mon soûlard. Tout le monde l'a ingéré en mangeant le barbecue. Le lendemain, tout le monde était reparti à son poste. C'était un établissement de santé publique. Dans l'après-midi, tout le personnel s'est mis à faire des choses bizarres et ils ont fini par laisser sortir tous les malades. C'est ainsi qu'ils ont pris un car avec un des soignants et sont venus dans la commune de mon soûlard avec les mains peintes en violet. C'est ainsi que la commune a été envahie par soixante-dix aliénés qui s'étaient évadés de l'établissement psychiatrique que les gardiens drogués aux émanations de crêpes irradiées avaient laissé sortir. Nous devrions voir si nous ne trouvons pas un asile qui se serait vidé. Nous aurions déjà réglé le problème des joues rouge.
Le président répondit à Pépère.
- Sans rhétorique pompeuse, je vous dirais Pépère m'en faisant le démiurge auprès de ceux qui vous raillent, que vous êtes Démosthène mon cher, un véritable génie même.


Screenshot_20181214_192714.jpg