Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Pépère le chat du poète, suite. 12 janvier.

#1
Le poète reprit la route en direction de sa commune et fut étonné de croiser autant d'automobilistes se grattant la barbe et avoir un nez rouge. Il s'arrêta un moment et consulta l'internet et s'aperçut qu'il y avait un rassemblement de nez rouges dans la ville Bourges. Il fut outré que les manifestants osent appeler les habitants de sa région des bourgeois. Il continua sa route et vit que la voiture dans le fossé qu'il avait croisé à l'allée était toujours au même endroit. Par contre les gens qui étaient au milieu de la route n'étaient plus là et il pensait les croiser plus loin. Arrivé vers la commune, il vit qu'il n'y avait plus de fumée. Les gens étaient tous assis dans l'herbe et semblaient prostrés. Une voiture jaune était sur le toit et un homme, apparemment un pouilleux barbu, à en voir comme, il se grattait était à côté de la voiture et pleurait autant qu'il se grattait. Le poète se disant en avoir assez vu rentra directement à son chalet. Arrivé dans l'allée, il vit que les Américains avaient monté une très haute antenne et il se demandait ce qu'ils faisaient encore là. Dans le champ, Cookie courait au galop pour calmer ses nerfs et l'homme vit qu'elle tournait en rond autour d'une voiture renversée sur le toit et partiellement calcinée. Il crut voir Pépère devant la cabane, mais l'ombre qu'il vit disparut aussitôt.
Pendant ce temps non loin de Charnïa, Chouânne s'approchait doucement en mode invisible pour aborder la planète. Il y avait sur sa soucoupe un dispositif qui était capable de brouiller les ondes qu'elles émettaient et se rendre invisible. Néanmoins, ses occupants voyaient parfaitement ce qui se passait au sol. Le site était grandiose. Une longue écharpe de sable bordée de neige s'affichait à perte de vue. Des pyramides de toutes tailles étaient disposées comme une sorte de figure qu'il était difficile à voir de si prêt. Chouânne voulut savoir à quoi pouvait correspondre cet immense dessin fait avec ses constructions de granites. Elle reprit de l'altitude et se rendit compte que toutes ces pyramides formaient une gravure qui représentait la tête à Pépère. Un alignement de pyramides plus petites était derrière et l'on pouvait déchiffrer en regardant attentivement, Pépère Premier. Elle n'en revenait pas, son Tigrou était coïncidé comme un Dieu sur une planète qui était à vingt-sept années-lumières de la terre. Elle s'éloigna assez loin des constructions pour atterrir et constata un phénomène étrange. La zone où il y avait le sable était extrêmement chaude, les instruments de sa soucoupe lui notifiaient quarante degrés. La bande neigeuse touchait le sable sans fondre et quand l'on passait du sable à la bande de neige la température chutait à moins de quarante-cinq degrés. Entre les deux parties rien ne s'opérait, aucune vapeur ni fonte, cela était très étrange. Chouânne posa sa soucoupe sur le sable non loin de la bande de neige pour mettre en place un plan d'action avec Elchatponne et Fripouille.
Le poète avait fini par déposer Bibou dans sa cabane après lui avoir donné à boire et à manger. Il partit dans son chalet et commença à boire un café et manger une part de cake. Il lui semblait que quelqu'un l'espionnait à travers la vitre et se retournant vit la grosse tête à Pépère derrière la vitre. Il se dit, c'est peut-être une hallucination, mais va voir quand même. Il ouvrit la porte et appela le Pépère.
- Pépère, tu es là, Pépère, tu as faim, Pépère, c'est pour qui les bonnes croquettes.
Effectivement, c'était bien le Pépère qu'il avait vu à travers la vitre. Pensant que c'était une illusion, il rentra et se rassit à son bureau.
Pépère était revenu sur la région pour récupérer son hélicoptère et monter vers Bourges voir les nez rouges. Pendant qu'il parlait à Nicolas dans la cellule du commissariat Liettuje lui avait envoyé un message lui disant qu'il devait venir dans sa région pour régler un grave problème. Une folie collective d'origine inconnue. Il avait donc suspendu le temps sur la région parisienne pendant qu'il était là. Chouânne ne l'avait pas prévenu du vol de son hélicoptère. Elle avait fait beaucoup mieux que ça. Elle avait fait apparaître un appareil avec sa magie qui était son sosie. À l'intérieur, il y avait sa valise avec ses poèmes. En fait, elle avait substitué l'hélicoptère avant qu'un œil ne le vole en remontant le temps. Du fait le chat bandit avait volé une réplique avec une fausse valise et de faux textes. Pépère avant de partir s'était promis de ne pas manger. Il était parti voir ce que faisait le poète et après son appel, il répéta de loin en le regardant méchamment caché dans l'hélicoptère.
- Pépère, tu es là, Pépère, tu as faim, Pépère, c'est pour qui les bonnes croquettes. Soûlard, tu es là, soûlard, tu as soif, soûlard, c'est pour qui la bonne villageoise, alcoolique va, tu peux te les manger tes croquettes pourries du commissariat remplies de cocaïne ou de LSD. C'est encore ta soûlarde qui te les a ramenées, je me doute bien.
Une fois qu'il fut certain que le poète était rentré, il sortit de l'appareil. Malgré sa résolution, il ne put résister à l'envie de dévorer un poulet d'une des caisses. Ceux-ci étaient tellement savoureux qu'il se surprenait à baver à l'avance. Il partit au fond du terrain et prit dans la première caisse qui avait été entamée quelque trois jours auparavant. Il se rendit compte qu'elle avait été mal fermée. Malgré tout, il saisis le dernier poulet et l'avala d'un trait. Il fit une grimace atroce, le poulet était avarié et il avait un goût bizarre dans la gueule. Il se dépêcha de retourner vers son engin et prit les airs. Regardant Cookie en s'envolant, il s'écria, et si je la visitais avant de partir. Bon, je verrai ça après ça peut attendre même si j'ai un peu mal au ventre. Il dirigea son hélicoptère vers Bourges et arriva en à peine vingt minutes. En route, il écoutait son ventre qui semblait être une caverne traversée par des ruisseaux. Puis, il eut des nausées et vit dans le miroir qui était au-dessus de lui pour voir les instruments au-dessus de sa tête, que ses yeux étaient tous jaunes. Arrivé au-dessus du groupe des nez rouges, il pensait à trouver un bois avant d'atterrir, car son ventre était sur le point d'exploser comme une cocotte-minute. Le poulet lui avait donné la colique. Ne pouvant plus tenir, il ouvrit le hublot et passa ses fesses à l'extérieur. C'est dans un soulagement de triomphe qu'il évacua une quantité de matière hallucinante, jaune ocre liquide comme de l'eau. Sous la force des vents dû aux pales de l'hélicoptère les manifestants se retrouvèrent, selon les journaux, pris sous une averse torrentielle de caca venue de l'on ne sait où, c'est ainsi que pris de terreur la foule se dissipa et qu'aucun d'eux ne resta sur place...

Screenshot_20190112_192650.jpg
 

Cortisone

Maître Poète
#2
Super de lire pépère juste après souper.
Merci Daniel et à demain pour la suite en espérant que la colique de pépère sera passée. Hi hi hi
Amicalement
Gaby